Survivre avec les loups
Fillette juive d’origine belge, Misha a 8 ans quand ses parents sont emmenés par la Gestapo puis déportés. Pour les retrouver, elle fuit la famille qui l’a recueillie avec comme seule idée fixe : » aller vers l’est « . Misha entreprend alors une quête folle. Traversant la Belgique, l’Allemagne, la Pologne, endurant le froid et la faim, Misha marche inlassablement. Sur son chemin, seuls les loups lui offrent une compagnie réconfortante. Auprès d’eux, elle apprendra à survivre.
La cité du désir
La grande trouvaille d’Anton Gill est d’avoir situé sa série de romans à une période difficile de l’Egypte antique, à la fin de la XVIIIe dynastie (entre 1360 et 1350 av. J.-C.). Pour les yeux de son héros, le scribe Huy, il nous promène dans une société très rigide où les luttes de pouvoir entre l’armée, le pharaon, les marchands et les prêtres suscitent bien des manoeuvres. Grâce à ce personnage, aux personnages récurrents de son entourage, Anton Gill braque une loupe sur une période fascinante. Avec un réel bonheur d’écriture, il invente des scènes superbes que l’on n’est pas près d’oublier
Une famille pour Kathy
Lorsque Grace Cameron perd son mari Kip, hémophile, victime d’une hémorragie cérébrale au cours d’un accident en montagne, elle pense que rien de pire ne pourra jamais lui arriver… jusqu’au jour où elle apprend qu’il lui a transmis le virus du sida. Grace doit désormais lutter de toutes ses forces contre la maladie. Mais le temps lui est compté et la tâche qui va lui demander le plus d’énergie sera de trouver un foyer pour sa petite fille de douze ans. La quête d’une famille pour Kathy constitue d’autant plus un défi que les candidats à l’adoption ne se bousculent pas. Seul l’oncle Harry manifeste le désir de recueillir la fillette. Mais c’est pour mieux la façonner à son image, autoritaire et dogmatique. Quant à ceux chez qui Kathy aimerait vivre, ils se dérobent, effrayés par une telle responsabilité. Grace Cameron parviendra-t-elle à s’acquitter de sa tâche sacrée ? Ce serait son dernier cadeau. Et certainement le plus beau qu’elle pourrait faire à Kathy.
Faim d’amour
Une plongée au cœur d’une famille d’Américains moyens, avec leurs obsessions et leurs névroses : un roman à la fois bouleversant de justesse et d’un humour dévastateur. Chez les Hunter, l’alimentation a toujours occupé la première place. Elevées dans le culte de la minceur par une mère obnubilée par les régimes, Frannie et sa petite sœur Sally ont vécu toute leur jeunesse l’œil rivé à l’aiguille de la balance. Calcul des calories, réunions Weight Watchers, jeûnes puis descentes dans le réfrigérateur familial ont été le lot quotidien de Frannie, naturellement ronde. A vingt-six ans, mal dans sa peau, allant d’échec professionnel en rupture amoureuse, elle traîne une déprime chronique. Mais c’est Sally, l’ambitieuse, la plus brillante des deux, celle que l’on croyait à l’abri des excès maternels, qui plonge : une grave anorexie, suivie d’une hospitalisation aux conséquences tragiques…
La ville des frelons
Charlotte, en Caroline du Nord. Une cité depuis longtemps surnommée «le nid de frelons de l’Amérique». La violence y est quotidienne. Virginia West, chef de la police, enquête sur une série de meurtres visant exclusivement des hommes d’affaires. C’est dire si elle est ravie lorsque sa supérieure hiérarchique lui confie pour mission de patrouiller dans la ville avec Andy, un jeune journaliste désireux de vivre la vie des flics au quotidien… Mais Andy, d’abord maladroit, se révélera assez vite un coéquipier hors pair…
Coups de règle
Le Journal des tribunaux contient, depuis 1945, une rubrique du langage intitulée Coups de règle. Elle ne concerne pas uniquement la langue juridique, mais aussi la langue courante, tant au point de vue de l’orthographe qu’à ceux de la sémantique et de la syntaxe. Elle vise tant la correction de la langue que l’élégance de celle-ci. Elle a toujours été bien accueillie par les lecteurs du Journal et les éloges venant d’ailleurs n’ont pas davantage manqué, tel celui du premier président Mimin, éminent spécialiste français de la langue judiciaire. Un florilège d’une centaine de Coups de règle (sur les 1500 publiés à l’époque) a paru en 1999 et a rencontré un succès certain. Il a dès lors semblé intéressant d’établir un recueil de tous les billets rédigés par Rhadamanthe – l’usage du Journal a toujours été que l’anonymat des signataires ne soit levé qu’à leur décès – titulaire de la rubrique depuis plus de vingt ans. Les sujets abordés sont des plus divers. L’emploi du subjonctif revient souvent, comme on peut s’en douter. La chasse aux pléonasmes est elle aussi fréquente. Plusieurs belgicismes sont étudiés, sans être pour autant condamnés (comme septante et nonante). L’histoire du mot ou de la construction étudiés n’est pas négligée. Et un coup de règle revêt parfois un aspect ludique, comme quand il est question de tribouil ou de balbuzard. Le lecteur, juriste ou non, trouvera ici la solution à maint problème de langue se posant à lui.
Mort aux propriétaires !
En créant en 1951 le personnage de Georges Felse, détective du C.I.D. (Criminal Investigation Départment), Ellis Peters faisait ses premiers pas dans l’univers du « polar » et donnait du même coup à sa carrière d’écrivain un tournant dont elle ignorait elle-même qu’il la conduirait, un quart de siècle plus tard, à la gloire et à la fortune avec la série de Frère Cadfael. Aussi bien ces débuts-là furent-ils couronnés par l’une des plus fameuses distinctions du domaine, l’Edgar Award, ses juges ayant pu apprécier les qualités que l’on retrouvera dans chacun des épisodes ultérieurs de la « famille » Felse : un déroulement logique de l’intrigue, une psychologie subtile des personnages et surtout une pointe/pinte de bonne humeur qui ravit toujours les aficionados de Miss Peters.
Fonds de pension, piège à cons ?
Quinze ans après la déréglementation des marchés, voilà que se profile la perspective des fonds de pension. Cette consécration du pouvoir des grands actionnaires institutionnels frappe d’abord le salariat sur qui retombent tous les risques. Mais la vraie menace est dans les fausses promesses d’une réconciliation du capital et du travail autour de l’épargne salariale, dans l’avènement d’une société du patrimoine et l’utopie monstrueuse d’une » démocratie des actionnaires « .
Les bourreaux volontaires de Hitler
Daniel Jonah Goldahagen reprend, dans ce livre qui a suscité un intense débat, la question des responsables de la Shoah. Les études antérieures du génocide des Juifs ont concentré l’attention sur les dirigeants nazis ou SS, ainsi que sur l’extermination » industrielle » dans les chambres à gaz et sur le rôle de la bureaucratie dans l’Holocauste. Lui s’intéresse aux simples citoyens. Sans consensus, le génocide, ordonné d’en haut, n’aurait pu avoir lieu. C’est une erreur de penser, dit D. J. Goldhagen, que les bourreaux n’ont agi que sous la contrainte d’un système totalitaire. La cause profonde tient dans l’antisémitisme dont la société allemande a été nourrie au long de son histoire, qui s’est exacerbé à la fin du XIXe siècle et que Hitler a porté à son point d’incandescence.
Les évangélistes du marché
Sous la férule de Margaret Thatcher, le Royaume-Uni est devenu dans les années 1980 le pays du » libéralisme réel « . Cette » révolution » ne doit rien à la fatalité : elle fut largement préparée par un travail intellectuel de subversion de l’ordre keynésien. Durant des années, des institutions privées de recherche se sont employées à vulgariser les idées néo-libérales. Inspirés par leurs équivalents américains, ces think-tanks britanniques ont ainsi contribué à forger un nouveau sens commun économique construit autour de la privatisation, de la déréglementation et de la précarisation du travail. Les gouvernements » travaillistes » de Blair et de Brown en sont restés largement prisonniers.
La Belgique est un pays d’images, de signes et de symboles, où toutes les vérités sont prises nécessairement pour les lanternes. Heureusement, d’ailleurs : cette éprise quotidienne est la condition de son existence. Les belges sont contraints de s’imaginer tels qu’ils ne sont pas : comme des gens « à qui on ne la fait pas », par exemple. Des sceptiques, des finauds, des grands pragmatiques. Alors qu’ils sont ballottés par les évènements et gouvernés par les émotions. Au point que leur mythologie elle-même est sujette à d’infinies variations. Comme pour toutes les nations au XXème siècle, le sport a été en Belgique un puissant constituant mythologique. Mais en vain, le réel, ici, n’a jamais rejoint le fantasme. Au contraire, il s’en est éloigné. Le mythe sportif belge a vécu sa propre vie, à l’écart des réalités nationales. Ce mythe rappelle ces tableaux d’Ensor où tant de personnages s’avancent masqués : la Belgique de 1830 est morte, mais elle continue à grimacer sous le masque des Diables rouges et de quelques champions, de moins en moins nombreux ….
L’ange et le cachalot
« Le lecteur qu’on fait passer ici, sans transition, de Confucius à Simenon, de Balzac au Père Damien, et de la brousse australienne au cap Horn, se plaindra peut-être du caractère apparemment hétéroclite de ces pages. Si son objection était fondée, je craindrais qu’elle ne soit sans remède, car en fait ce qu’elle mettrait en question, ce n’est pas la cohérence d’un court recueil, mais celle d’une vie déjà assez longue: pour le meilleur ou pour le pire, l’un et l’autre sont d’un seul tenant. » Simon Leys reste pour nous le premier dénonciateur averti et courageux de l’imposture maoïste. Il ne faudrait pas oublier non plus que c’est sa passion de la littérature qui l’a porté vers la Chine. Cette passion, la voici allègre et intacte dans un recueil d’essais qui vont de la calligraphie chinoise au style controversé de Balzac, et de l’expérience de la traduction à une lecture de Malraux définitivement iconoclaste.
Le bel âge de la femme
Est-il possible de rester en bonne forme, de conserver toute sa vigueur et sa sexualité ? Avons-nous des besoins alimentaires spécifiques ? Pouvons-nous ralentir le processus de vieillissement ?… A quarante-six ans, Jane Fonda est l’exemple vivant qu’il y a un bel âge à tout âge. Dans ce livre, avec bon sens, enthousiasme et honnêteté, elle aborde et développe tous ces sujets et donne ses techniques pour vivre en bonne harmonie avec son corps et son esprit. Jane Fonda propose aussi un programme rassemblant les conseils diététiques et les exercices physiques que l’organisme exige pour vivre une vie d’adulte saine et vigoureuse, pour jouir le mieux possible de sa maturité. Avancer en âge ne doit pas être une évolution négative. Jane Fonda le démontre avec éclat dans Le Bel Age de la femme.
Emmanuelle
La jeune Emmanuelle n’a que dix-neuf ans lorsqu’elle épouse Jean et le rejoint à Bangkok. Elle ne connaît de l’amour que le rituel qu’impose la nuit de noces. Mais très vite se révèle à elle une autre vérité de la chair. Elle s’adonne sans retenue aux jeux érotiques qu’invente à son intention un précepteur éclairé. Son corps se métamorphose, ses formes s’affirment sous les caresses d’hommes et de femmes aux mains expertes. La nymphe s’abreuve à la source de leurs désirs, ses fantasmes s’incarnent en des scènes impudiques où elle explore les contours de plaisirs inavouables. Emmanuelle apprend vite, l’amour est sa seule loi. Elle ne connaîtra désormais, pour tout repos, que celui procuré par la jouissance pure, quel que soit le chemin qui y mène.
Bohèmes
C’était l’époque où Paris était la capitale du monde. Sur les trottoirs de Montmartre et de Montparnasse, entre le Bateau-Lavoir et la Closerie des Lilas, allaient les sublimes trublions qui inventaient l’art moderne et le langage du siècle : Jarry, son hibou et ses revolvers, Picasso, sympathisant anarchiste, Apollinaire, l’érotomane, Modigliani et ses femmes, Max Jacob et ses hommes, Aragon, le flambeur, Soutine, le solitaire, Man Ray, Braque, Matisse, Breton et les autres… Ils venaient de tous les pays. Ils étaient peintres, poètes, sculpteurs, musiciens. Fauves, cubistes, surréalistes, fêtards, amoureux – libres. Pendant trois décennies, ils menèrent le bal des plumes et des pinceaux. Leurs vies sont flamboyantes comme leurs œuvres. Et leurs œuvres, belles comme la vie. Ils demeurent à jamais les personnages de leurs propres légendes. Ils furent et restent les héros du temps des Bohèmes : un monde magnifique dont les reflets ne cesseront jamais de nous éclairer.
Resurrection Row
« Bas les masques », tel paraît être le mot d’ordre d’Anne Perry dans la série de romans où elle met en scène un couple de héros « victoriens », l’inspecteur Thomas Pitt et son épouse Charlotte, les personnages de roman policier les plus pittoresques et attachants qui nous aient été donnés à découvrir ces dernières années. Dans le Londres de la fin du XIXe siècle qui sert de cadre à leurs exploits, c’est en effet le code hypocrite de bonne conduite de la société anglaise qui se trouve singulièrement mis à mal, sa corruption et sa fausse respectabilité.
Secret d’état – Tome I à III
Ne cherchez pas, vous ne trouverez pas une héroïne de Juliette Benzoni qui n’ait un destin hors du commun… Sylvie de Valaine, une adorable petite fille de quatre ans que François de Vendôme, âgé de dix ans, découvre un soir de juin 1626, errant dans la forêt d’Anet, pieds nus, vêtue d’une chemise ensanglantée, ne sera pas l’exception qui confirme la règle. Elle vient d’échapper, par miracle, aux hommes de main de Richelieu qui ont assassiné toute sa famille… Élevée par les Vendôme, Sylvie devient, à quinze ans, fille d’honneur de la reine qui ne cesse de comploter contre Louis XIII et Richelieu et se trouve entraînée dans de bien dangereuses aventures. Heureusement, François, dont elle est follement éprise mais qui la considère comme une petite fille, est là pour veiller sur elle…
Le mystère de Callander Square
En creusant dans Callender Square, deux jardiniers découvrent un cadavre de bébé. Alerté, l’inspecteur Thomas Pitt se rend sur les lieux, où il découvre un second corps. Il entreprend dès lors une enquête dans ce lieu habité par la grande bourgeoisie, qui n’apprécie pas beaucoup de voir ses secrets mis à jour. Pour l’aider dans sa tâche, l’inspecteur Pitt peut compter (d’ailleurs, elles ne lui laissent pas le choix) sur son épouse, Charlotte, ainsi que sur la sœur de celle-ci, Emily. « Les amoureux de la fiction historique et policière doivent absolument connaître cette nouvelle série qui se déroule dans l’Angleterre de la reine Victoria. Une ambiance d’époque lourde de sensualité, une écriture et des dialogues de haute tenue, une description des classes sociales parfaitement convaincante et des personnages profondément humains ; voilà qui rend la lecture des romans d’Anne Perry absolument inoubliable. »
Miss Silver intervient
Meade Underwood pleurait la mort de Giles, son fiancé qu’elle avait cru disparu dans un naufrage. Elle le retrouve, par hasard, mais il est devenu amnésique. Leur bonheur est en butte aux diaboliques machinations de Caroll Roland, une jeune comédienne sans vergogne. Jusqu’au jour où on la découvre morte… Il faudra la prodigieuse mémoire et l’infaillible sens de l’observation de Miss Silver, dont la ténacité aura même raison des réticences de la police, pour démêler de ténébreux chantages et venir à bout d’un assassin passé maître dans l’art du travestissement.
Comme l’eau qui dort
Au-delà des intrigues extrêmement bien menées, on retrouve chez Patricia Wentworth l’attachement de beaucoup d’écrivains anglais à décrire avec bonheur des personnages réservés, obstinément retenus, dont les haines et les passions s’abritent derrière une éducation et un maintien à toute épreuve. Même quand les fêlures et les faiblesses des personnages apparaissent au détour d’une ligne – il s’agit tout de même de crimes -, l’impression de brume ouatée demeure. Miss Silver, en plus d’être un personnage convaincant, offre l’image d’une Angleterre victorienne pas tout à fait révolue.
L’affaire William Smith
Qui était William Smith ? Depuis la fin de la guerre, il travaille comme artisan dans un modeste atelier de jouets, ignorant sa véritable identité. Devenu amnésique dans un camp de concentration allemand, puis retrouvé avec un médaillon où figurait le nom William Smith, il tente maintenant de redevenir un simple citoyen. Mais le sort s’acharne sur lui et il est bientôt victime d’une série de dangereux accidents. Lorsqu’il découvre que certaines personnes sont déterminées à garder son histoire secrète, Miss Silver est priée d’investiguer. « Pour leur malheur, les criminels ne se méfient pas assez des vieilles dames. Et la discrète Miss Silver les démasque toujours, entre deux coups d’aiguille et deux citations. »
Dimanche le rabbin est resté à la maison
« Les romans policiers ont été hantés par des moines assassins, des faux frères, des curés détectives.
A ma connaissance, on n’y avait encore soupçonné aucun rabbin. Harry Kemelman répare cet oubli
avec élégance dans l’un des meilleurs ouvrages que nous ait donnés la collection. »
Jeudi le rabbin est sorti
Un bon récit ingénieux et vraisemblable. Le rabbin fait penser au père Brown de Chesterton et cela nous vaut quelques dialogues assaisonnés de Talmud tout en nous faisant pénétrer dans l’atmosphère spéciale d’un communauté juive américaine.
Mercredi le rabbin a plongé
Des détectives, il y en a eu de toutes sortes : des professionnels qui fument la pipe et on un penchant pour la boisson ; des amateurs belges aux petites cellules grises très actives, des auteurs de romans policiers et des vieilles filles délurées et non des moindres, un curé aussi doué pour les énigmes que pour la métaphysique. Le père Brown, imaginé par G.L. Chesterton doit désormais compter avec un collègue : David Small, rabbin-détective qui avec l’aide du Talmud, affronte les plus difficiles enquêtes.
Mardi le rabbin a vu rouge
« Les rabbins ne sont pas membres d’un clergé… Le rabbin n’est donc , fondamentalement, ni un préposé au culte ni un grand maître de cérémonies, le rabbin est avant tout un maître à penser, à agir, un animateur, un rassembleur, un inspirateur, un conseiller et un conciliateur. Et sa compétence comme son autorité sont exclusivement fondées sur sa maîtrise et sa pratique de la Loi, de la Thora sous toutes ses faces. »
A travers le mur
« Allez, c’est l’heure exquise où l’on choisit un fauteuil et où l’on s’offre une heure ailleurs. Du côté du polar. Pour ceux qui ont envie de douceur, aucune hésitation : Patricia Wentworth. Encore une Anglaise, maligne comme un chat, qui sait combiner remarquablement le five o’clock tea et le sang sur le tapis. C’est anodin, c’est gracieux, c’est parfois irremplaçable : car le monde apparaît alors comme délicieusement inoffensif. Les charmantes Anglaises, de Dorothy Sayers à Ngaio Marsh, sont une thérapeutique. L’espace d’une lecture, on est protégé. C’est précieux comme un conte de fées. »
L’empreinte du passé
Huis-clos au bord de la mer : perchée sur la falaise, une grande maison pleine de parents et d’amis réunis pour le temps des vacances. Mais le retour soudain d’Alan Field semble mettre les nerfs de chacun à dure épreuve. L’angoisse qui monte, irrépressible, s’achèvera par un meurtre dont tous seront suspects et soupçonnés… Silencieuse, Miss Silver observe chaque geste. Son air anodin de gouvernante absorbée par son tricot est pour elle un atout précieux, qui lui permettra de démasquer le criminel.
Le point de non-retour
Une demeure ancestrale, une jeune infirme, un bel inconnu égaré, la campagne anglaise… Ce décor serait banal si Maggie Bell n’en disparaissait soudain, comme par enchantement. Et Miss Silver, appelée à la rescousse, devra exploiter une fois de plus les ingénieuses ressources de son esprit, acéré comme une aiguille à tricoter, pour démêler un prodigieux écheveau de ragots et de faux bruits, et découvrir ainsi une vérité qui – comme toujours – se cache au fond du puits.
Tome 1 à 3 – Le bassin des chevaux du fleuve doit disparaître. Car les cris de ces animaux m'empêchent de dormir. « Cette exigence vexatoire formulée par le pharaon Apopi, souverain des Hyksos qui occupent le delta du Nil, va déclencher un conflit impitoyable, aux rebondissements dramatiques. Le prince égyptien Séqénenrê, qui régnait paisiblement à Thèbes, en acceptant de payer tribut à Apopi, se révolte. Rébellion dangereuse, qui sèmera la désunion et le malheur au cœur même de sa famille. mais un mouvement inexorable sera engagé, qui, au terme d'un chemin jalonné d'épreuves, mènera l'Egypte vers sa réunification triomphale.Avec ce roman épique, enflammé de passions, l'auteur des Enfants du Soleil déploie pour nous une magnifique page d'histoire, et nous convie à découvrir un pan méconnu de l'Egypte ancienne ».
Swimming to Catalina
En Anglais – Stone Barrington thought he’d heard the last of former girlfriend Arrington after she left him to marry Vance Calder, Hollywood’s hottest star. The last thing Stone expected was a desperate call from Calder. Arrington has vanished, and her new fiancé wants Stone to come to LA and find her. In a town where the sharks drive Bentleys and no one can be trusted, Stone soon discovers he’s drowning in a sea of empty clues that takes him from Bel Air to Malibu to Rodeo Drive. Running out of time and leads, he needs to keep his head above water and find Arrington fast, or end up swimming with the fishes himself.
Les jours en couleurs
On a toujours deux vies : la sienne, et puis celle qu’on s’imagine, franchie la porte du quotidien. Thomas, petit employé d’assurances, marié, lassé, ennuyé, n’est guère satisfait d’une existence si terne qu’elle lui en donne de mystérieux boutons. Il voudrait être un autre, comme tant d’autres, et connaître enfin » des jours en couleurs « . Il suffira d’un accident banal pour que tout devienne possible, et que le cercle soit enfin cassé. Au sortir de l’hôpital, maison de coton où il a l’impression de se libérer de lui-même et de ses souvenirs, Thomas se sent soudain sans attaches ni passé. Mais d’errances en brèves rencontres, d’une femme à une autre, il remet malgré lui ses pas dans ceux de jadis, et ses souvenirs, cette vacance le conduisent dans la ville où il fut jadis un étudiant qui croyait à l’avenir…
A Man in Full
En Anglais – The setting is Atlanta, Georgia — a racially mixed, late-century boomtown full of fresh wealth and wily politicians. The protagonist is Charles Croker, once a college football star, now a late-middle-aged Atlanta conglomerate king whose outsize ego has at last hit up against reality. Charlie has a 29,000 acre quail-shooting plantation, a young and demanding second wife, and a half-empty office complex with a staggering load of debt. Meanwhile, Conrad Hensley, idealistic young father of two, is laid off from his job at the Croker Global Foods warehouse near Oakland and finds himself spiraling into the lower depths of the American legal system. And back in Atlanta, when star Georgia Tech running back Fareek “the Canon” Fanon, a homegrown product of the city’s slums, is accused of date-raping the daughter of a pillar of the white establishment, upscale black lawyer Roger White II is asked to represent Fanon and help keep the city’s delicate racial balance from blowing sky-high. Networks of illegal Asian immigrants crisscrossing the continent, daily life behind bars, shady real estate syndicates — Wolfe shows us contemporary America with all the verve, wit, and insight that have made him our most admired novelist. Charlie Croker’s deliverance from his tribulations provides an unforgettable denouement to the most widely awaited, hilarious and telling novel America has seen in ages — Tom Wolfe’s most outstanding achievement to date.
Aztec autumn
En Anglais – The magnificent Aztec empire has fallen beneath the brutal heal of the Spaniards. But one proud Aztec, Tenamaxtli, refuses to bow to his despised conquerors. He dreams of restoring the lost glory of the Aztec empire, and recruits an army of rebels to mount an insurrection against the seemingly invincible power of mighty Spain. Tenamaxtli’s courageous quest takes us through high adventure, passionate women, unlikely allies, bright hope, bitter tragedy, and the essence of 16th century Mexico. This incredible rebellion has been little remembered, perhaps because it shed no glory on the men who would write the history book, but on its outcome depended the future of all North America. Aztec Autumn recreates this forgotten chapter of history in all its splendor and unforgettable passion.
Dead Hunter 2 – Du plomb dans la cagoule
Vivant, Hunter était un garçon plutôt violent, puis son assassinat l’a vraiment vexé ! Alors imaginez un peu : ramené à la vie par un savant fou mais pas con, notre zombie a plutôt la haine… Vaut mieux être son pote, ce qui n’est pas le cas des Sudistes irréductibles ni des maraudeurs du Ku Klux Klan… Et quand il aime pas, Hunter, il cause pas ! Il cogne ! Il fracasse ! Il étripe ! Il massacre ! Bref, ça va chier pour l’K.K.K. et c’est bien fait pour leurs sales gueules d’encagoulés ! Dead Hunter est un western fantastique où se mêlent violence, magie noire et humour du même ton ! Sorciers indiens, shérifs zombies, villes fantômes et saloons hantés sont au programme de ces nouveaux mystères de l’Ouest. Tacito fait voler en éclats les codes du western et invente un nouveau genre qui doit tout autant aux feuilletons télé qu’aux jeux de rôles.
Le destin de Wakefield
La vocation religieuse de Wakefield a été de courte durée. En ce début 1939, il vit à Londres, résolu à se faire un nom dans le théâtre. Il obtient un rôle dans une création, en même temps qu’une jeune comédienne, Molly Griffith, dont il tombe amoureux. Molly n’est pas insensible au charme de Wakefield. La pièce est un grand succès, Broadway l’achète et toute la troupe s’embarque pour les États-Unis. Mais la guerre éclate. Wakefield emmène Molly à Jalna pour la présenter à sa famille. Renny, troublé par certaines ressemblances, découvre que ce mariage est impossible, au grand désespoir de Wakefield qui songe au suicide. Mais la vie est la plus forte et le drame de Dunkerque le mûrit définitivement.
Coup de folie
Décidément, Sam Stark a vraiment un problème avec les femmes ! Lorsqu’il décide de les épouser, elles déclarent forfait au dernier moment et il se retrouve seul devant l’autel. Cette fois encore, il a fallu renvoyer les invités… Pourtant, Monsieur Stark, expert en informatique, est plutôt séduisant, a l’esprit brillant, est immensément riche, et le tout-Seattle le surnomme » l’androïde » en raison d’un esprit aussi rigoureux que celui de ses ordinateurs. Desdemona Wainwright, la dynamique jeune femme qui a organisé la réception du mariage, constate non sans surprise que le charme si particulier de Sam ne la laisse pas indifférente. Artiste extravertie et pleine de fantaisie, elle a le sentiment qu’ils sont peut-être faits pour s’entendre…
Dans la vallée des ombres
Harold Appleby est un drôle de type. Son métier capturer des serpents à sonnette pour en faire commerce. Son plus proche ami : Sam, un python de six mètres. Son péché mignon : séquestrer des petites filles. Alors, quand Suzanne Selby, une gamine de onze ans, disparaît, il y a de quoi s’inquiéter. Surtout que les recherches effectuées par la police s’avèrent vite inefficaces. L’enquête piétine… C’est Booker Reeves, un policier à la retraite, engagé par Rachel, la mère de Suzanne, qui va prendre la relève. Car il faut faire vite, très vite. Un malade comme Harold Appleby, ça n’attend pas. Et un animal comme Sam, ça mange beaucoup…
Adieu mon ange
Le corps d'une fillette est retrouvé sur le chemin de l'école. Pas d'indice, peu de suspects, et pourtant quelqu'un s'acharne sur Kate, cette mère meurtrie dans sa chair. Quelqu'un lui envoie de mystérieux messages informatiques. Quelqu'un achète des jouets pour une enfant disparue. L'inspecteur Harmon s'interroge : est-ce réellement du harcèlement ou les délires d'une mère en état de choc ? Dans un monde où l'ordinateur est roi, chaque visage peut se révéler être celui du coupable.
Le médecin malgré lui
Sganarelle, le faiseur de fagots, est dans de beaux draps : voici que par une ruse vengeresse, sa femme le fait passer pour médecin. Le vieux Géronte, qui l'a fait mander pour guérir sa fille, semble perplexe face aux explications de ce docteur peu orthodoxe :
« Géronte – On ne peut pas mieux raisonner, sans doute. Il n'y a qu'une seule chose qui m'a choqué : c'est l'endroit du foie et du cœur. Il me semble que vous les placez autrement qu'ils ne sont; que le cœur est du côté gauche, et le foie du côté droit. Sganarelle – Oui, cela était autrefois ainsi; mais nous avons changé tout cela, et nous faisons maintenant la médecine d'une méthode toute nouvelle. » Les cocasseries perpétuelles de Sganarelle et son charabia scientifique suffisent à tromper la crédulité de la patiente et de son entourage, pour notre plus grand bonheur. Et, pour comble de l'ironie, le faux médecin a affaire à une fausse malade…
Coulez le Barracuda !
2002. L'Extrême-Orient est près de l'embrasement depuis que le Japon s'estime menacé par le jeune État de Grande-Mandchourie, composé de territoires arrachés à l'ex-URSS et à la Chine. Mandatés par l'ONU, les Etats-Unis instaurent un blocus naval. L'US Navy se heurte alors aux sous-marins japonais Destiny. Réfractaire aux lourdeurs de la machine de guerre américaine, l'amiral Pacino, bien connu des lecteurs d' Opération Seawolf et du Sous-marin de l'Apocalypse, comprend vite qu'il n'existe qu'un moyen de ramener le Japon dans le concert des nations : réduire à néant ses visées guerrières. A l'aide de deux sous-marins de type-Seawolf, le Piranha et le Barracuda, il se lance alors dans une mission presque impossible…
Défense d’Aimer
Flora, Pierre. Elle est peintre, lui homme politique. Entre eux, de brefs moments, des étreintes passionnées. Et rien de plus. Surtout pas « je t'aime » Cela, Pierre n'en veut pas. Il advient pourtant que Flora se rebelle contre cette défense d'aimer. Elle est prête à tout comprendre, à admettre sa vie conjugale, les impératifs de sa carrière. Elle voudrait seulement partager davantage. Comment le lui dire ? Pourquoi chez l'homme cette peur des sentiments ? Pour le défier, pour se défier, Flora se jette dans les bras d'un autre… En un récit serré, économe, épris de l'essentiel, la romancière de La Maison de jade et La Maîtresse de mon mari dépeint les férocités et les vertiges de la passion.
Regent’s Park
Mary Jargo décide de quitter son ami Alistair qui lui a reproché, avec violence, d'avoir fait un don de moelle osseuse à un inconnu atteint de leucémie. Elle est hébergée par un vieux couple d'aristocrates qui lui confient, le temps d'un voyage à l'étranger, la garde de leur chien et de leur maison situé près de Regent's-Park. Grâce à l'association de don d'organes, Mary va faire connaissance de Léo, l'homme qu'elle a sauvé. Contrairement à Alistair, qui ne cesse d'ailleurs de la poursuivre, Léo est doux, fragile, attentif. Il lui ressemble tant qu'il pourrait bien être l'homme qu'elle a toujours attendu.
Le compte à rebours
Le compte à rebours est en marche. Si rien ne vient l’interrompre, le Front national arrivera au pouvoir. L’antilepénisme ne suffira pas à l’arrêter. Car nous sommes déjà entrés dans l’après-Le Pen, et le Front national sera beaucoup plus dangereux sans son leader actuel. Alors, regardons les choses en face: la poussée de l’extrême droite n’est que l’expression politique d’une crise générale, pour la contenir il faut s’attaquer aux vrais problèmes de notre société. A la crise sociale d’abord, dont témoigne cruellement ce nouveau prolétariat de chômeurs et d’exclus toujours plus sensibles à la démagogie de l’extrémisme, à la crise financière aussi, entretenue par un déficit budgétaire qui oscille entre 15 et 20% d’une année sur l’autre, à la crise de l’immigration enfin, empoisonnée par les jeux pervers de la politique. Autant de rouages qui font tourner la machine infernale. La France est-elle victime du nouveau capitalisme mondial? Je ne le crois pas. Elle est mieux armée qu’aucun autre pays pour y résister, il ne tient qu’à elle de s’en protéger et d’en profiter tout à la fois. Notre malheur, c’est ce « modèle français » qui cache sous de beaux principes l’égoïsme, le conservatisme, l’impuissance et la plus brutale injustice. Le compte à rebours n’est pas une fatalité. A tout moment les Français peuvent se ressaisir et l’arrêter. Pour éviter l’intolérable, j’ai choisi de dire les vérités qui déplaisent. Voici comment nous pourrions parer au pire, et même gagner le meilleur.
Captive du temps
Brillante étudiante en histoire, Alexandra fait un jour une rencontre troublante avec un fantôme. Tout commence par la visite d’un musée de Boston et la découverte d’un portrait. Celui de Xavier Blackwell, dernier descendant d’une célèbre famille d’armateurs. Une silhouette élancée mais tout en muscle, de longs cheveux noirs, un regard pénétrant. C’est sans doute l’homme le plus séduisant qu’elle ait jamais vu. Un seul ennui : il est mort en… 1804 ! Dans des circonstances étranges : il a été exécuté par le sultan de Tripoli dont il avait enlevé la belle-fille. Est-ce l’ombre de Xavier qui vient désormais hanter les nuits d’Alexandra ? Oui, ces mains invisibles qui couvrent son corps de caresses brûlantes ne peuvent être que les siennes… Abandonnant tout, la jeune fille part pour Tripoli. Sur les traces de l’homme qui vécut deux siècles avant elle !
Le Monde après la pluie
Quand s’ouvre le Monde après la pluie, la fin du monde vient tout juste de s’accomplir. Peut-être que, lasse d’être de plus en plus exploitée, bouleversée, empoisonnée, martyrisée, la Terre s’est révoltée, après quelque six mille ans d’une patience que beaucoup prenaient pour de la résignation. De la catastrophe, voici le résultat : la planète n’est plus, d’un pôle à l’autre et d’est en ouest, qu’une surface sans fin de boue, villes rasées et campagne noyée. Des milliards d’êtres humains, huit survivants dont un Blanc, Arcadi, un Peau-Rouge de la nation des Corbeaux, Mocassin, un Noir trompettiste, Am on my Way, une jeune fille et une jeune femme, Anne et Aube. De la condition animale, un seul miraculé, le koala Hip Hop. Sous le commandement d’Arcadi, que seconde l’Indien Corbeau, la petite troupe se met en marche.
The woman who walked into doors
En Anglais – Paula Spencer is a thirty-nine-year-old working-class woman struggling to reclaim her dignity after marriage to an abusive husband and a worsening drinking problem. Paula recalls her contented childhood, the audacity she learned as a teenager, the exhilaration of her romance with Charlo, and the marriage to him that left her feeling powerless. Capturing both her vulnerability and her strength, Roddy Doyle gives Paula a voice that is real and unforgettable
La méthode Gesta
Naturelle, efficace, simple et facile à appliquer, La Méthode Gesta qui a permis aux plus grandes vedettes de retrouver la ligne et la grande forme s’adresse à tous : hommes et femmes, grignoteurs, boulimiques, « victimes » de repas d’affaire, fumeurs qui veulent arrêter de fumer sans prendre du poids, mais aussi aux surmenés, aux anorexiques, à tous ceux dont le métabolisme est perturbé. Basée sur une alimentation énergétique, contrairement aux régimes classiques, La Méthode Gesta permet de rester dynamique. La Méthode Gesta, évitant les privations inutiles, privilégie la notion de plaisir. Redécouvrir les saveurs et le bienfait des bans produits consommés dans de bonnes conditions est la clef d’un savoir-manger qui favorise le bien-être corporel.