Véritable ouvrage de référence – 1800 pages – Enracinée dans une tradition historique et philosophique qui remonte à l’Antiquité, l’éthique partage avec la philosophie morale la volonté de rendre intelligibles les multiples aspects de l’action humaine. Œuvre de mémoire, de réflexion et de savoir, ce dictionnaire veut ainsi contribuer à enrichir la compréhension que l’homme contemporain a de lui-même et de son monde. Une somme indispensable… La référence pour le monde d’aujourd’hui… Un outil fondamental pour comprendre notre monde… Tels étaient les commentaires lors de la première publication en 1996. Plus de 275 auteurs français et étrangers, parmi les meilleurs spécialistes de chaque domaine, participent à cette nouvelle édition accessible à un plus grand nombre de lecteurs.
Ma grande vadrouille
Qui a oublié le tandem Bourvil – de Funès, les gags rocambolesques, l’action échevelée, les situations désopilantes de La Grande Vadrouille, un des chefs d’œuvre de Gérard Oury ? La légèreté, la fantaisie, ce sont des qualités que le célèbre réalisateur a toujours cultivées dans ses films, mais aussi dans sa vie, faisant sienne la maxime d’Eve Curie, » il est poli d’être gai « . C’est dans le même esprit scintillant qu’il nous propose sa » Grande Vadrouille » à lui : de A comma Avarice, à Z comme Zut, en passant par M comme Moi, voici un abécédaire de sa vie, qui file grand train sous le signe de l’humour et de la tendresse, poivré de piques contre la mesquinerie et la bêtise humaines. Portraits d’amis, de comédiens, de personnalités, rêves, confidences, bons mots, regrets, admirations… , Gérard Oury laisse galoper sa mémoire et son esprit. On croise Montand, Bourvil, de Funès, Michèle Morgan, le général de Gaulle, Coluche au Mexique, Romain Gary, Marcel Pagnol, Sophia Loren, Belmondo et tant d’autres, familiers de l’auteur. C’est le vagabondage drolatique et émouvant d’un jeune homme de quatre-vingt-un ans, de surcroît académicien et pétillant.
Une haine aveugle
Alors qu’elle rend visite à Max Owen, son ex-mari, l’actrice Verna Dunn est assassinée à coups de fusil. Peu de temps après, Dorcas Reese, l’employée de maison des Owen, est retrouvée étranglée. Les soupçons de la police se portent sur une certaine Jenny Kennington qui a eu une violente altercation avec l’actrice, la nuit du meurtre. Bien qu’étranger à l’affaire, le commissaire Richard Jury, secrètement amoureux de la jeune femme, décide de mener l’enquête. Mais comment prouver l’innocence d’une accusée lorsque celle-ci s’enferre dans ses mensonges ?
Alger, ville blanche (1959-1960)
Quinze ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, Léa, intrépide héroïne de La Bicyclette bleue, est de retour en France. Entre-temps, le monde bouleversé de l’après-guerre l’avait conduite d’Argentine à La Havane révolutionnaire, en passant par une Indochine en plein chaos. Pourtant, à la fin des années cinquante, la France n’est pas de tout repos : la guerre qui fait rage en Algérie agite tout le pays. Le général de Gaulle charge alors François Tavernier de sonder, outre-Méditerranée, une population inquiète et une armée tentée par le putsch. Restés à Paris, Léa et Charles, son fils adoptif, prennent peu à peu le parti de l’indépendance et s’engagent, aux côtés des « porteurs de valises », dans de dangereuses opérations de soutien aux militants algériens. Alors que la rébellion de janvier 1960 précipite Alger au bord du gouffre, Léa doit rejoindre François pour échapper aux soupçons de la DST : les voilà projetés au coeur d’événements dramatiques qui, une fois encore, les mettront durement à l’épreuve, éprouvant autant leurs convictions que leur amour.
La bataille
De toutes les grandes batailles napoléoniennes, celle d’Essling n’est pas la plus connue. Elle ne fut pas, pourtant, la moins meurtrière : quarante mille morts sur les rives du Danube en deux journées de mai 1809. Balzac avait décidé d’en tirer un roman pour les « Scènes de la vie militaire » de la « La Comédie humaine, tome 8. » En 1833, il décrit ainsi son plan à Madame Hanska : « Pas une tête de femme, des canons, des chevaux, deux armées, des uniformes; à la première page, le canon gronde, il se tait à la dernière ». Ce projet que Balzac, débordé par mille activités, n’eut jamais le temps de mettre à exécution, Patrick Rambaud le réalise scrupuleusement. « La Bataille » ne raconte pas une histoire, elle se déploie comme un tableau qui survole tous les mouvements stratégiques des troupes, note les accidents de terrain si importants dans l’issue du combat, brosse le portrait de quelques grandes figures de l’épopée napoléonienne, Lannes, Bessières, Masséna. La vue d’ensemble n’exclut pas la précision du détail. Il ne manque pas une cartouchière, pas un bouton de guêtre à cette immense armée. La minutie de la reconstitution et le souffle épique qui anime ces pages en font un roman très singulier qui a obtenu le prix Goncourt en 1997. –Gérard Meudal
Comme un vol d’aigles
Décembre 1978.
À Téhéran, à quelques jours de la chute du Shah, deux ingénieurs américains de l’Electronic Data Systems sont jetés en prison. À Dallas, Ross Perot, le patron de cette multinationale, remue ciel et terre pour obtenir leur libération. En vain : le gouvernement américain ne veut pas pour le moment s’engager. Perot décide alors d’agir seul. Il confie au colonel Bull Simons, un ancien des Bérets Verts du Vietnam, un commando composé de cadres E.D. S. , tous volontaires bien qu’ils soient prévenus du côté suicidaire de la mission, et les expédie à Téhéran. Leur objectif : ramener à Dallas leurs camarades.
Comme un vol d’aigles : un récit parfaitement authentique, où rien n’est inventé et où tout paraît plus stupéfiant, plus extraordinaire que le plus échevelé des romans d’aventures.
Good to great
After a five-year research project, Jim Collins concludes that good to great can and does happen. In this book, he uncovers the underlying variables that enable any type of organisation to make the leap from good to great while other organisations remain only good. Rigorously supported by evidence, his findings are surprising – at times even shocking – to the modern mind. Good to Great achieves a rare distinction: a management book full of vital ideas that reads as well as a fast-paced novel. It is widely regarded as one of the most important business books ever written.
King Suckerman
D’origine grecque, Dimitri Karras est revendeur « d’herbe » dans un quartier pauvre de Washington. Accompagné de son ami, le Noir Marcus Clay, il passe se ravitailler chez un petit caïd italien, Eddie Marchetti. Celui-ci est en pleine transaction avec un quatuor de tueurs venus de Caroline pour acheter de la cocaïne. L’entretien tourne mal. Quelques coups sont échangés avec les sudistes et en représailles, Clay empoche le paquet de dollars qu’ils avaient versés à l’Italien. Les deux parties vont désormais s’affronter et tous les coups seront permis. Sur cette trame de vengeance et de guerre mortelle (qui s’achève le 4 juillet, alors que la population fête joyeusement le bicentenaire de l’indépendance), Pelecanos reconstitue de façon efficace l’atmosphère d’un quartier de Washington avec moult détails sur la vie quotidienne des Noirs. Si les petits matchs de basket, la fumette et la soul music occupent une place importante dans leur existence, le cinéma est aussi très présent, plus particulièrement ce qu’on a appelé la « blaxploitation », cette série de films violents avec des « héros » noirs, qui débuta en 1971 avec Sweet Sweetback Baadass Song, écrit, réalisé et produit par Melvin Van Peebles. Premier volet d’une chronique sur la ville de Washington durant les années soixante-dix, King Suckerman est une reconstitution historique chaleureuse, écrite de façon béhavioriste, et qui permet de découvrir un milieu jusqu’alors bien négligé par le roman noir. On retrouve le héros du roman dans Un nommé Peter Karras, prix Cognac 2001 du roman noir étranger. –Claude Mesplède
L’hippopotame
En digne héritier d’Oscar Wilde et de Noël Coward, Stephen Fry s’attaque à tous les interdits dans une énorme satire de l’establishment anglais.
Poète déchu, critique dramatique acariâtre, vieux libidineux aigri, confit de misanthropie et imbibé de whisky, Ted Wallace est un inébranlable rationaliste, un irréductible pourfendeur de tabous, un ennemi tonitruant des bonnes manières.
Aussi entrevoit-on le désastre lorsqu’il est lâché dans la très chic partie de campagne de lord Logan, investi d’une délicate » mission secrète » : faire l’entière lumière sur de prétendues guérisons miraculeuses…
Sous les yeux alarmés d’une poignée d’aspirants miraculés, Ted et ses diatribes insolentes de bon sens vont semer la panique au royaume des tartufes : les femmes, les hommes, les vieux snobs ringards et les jeunes cons prétentieux, les crédules et les sceptiques… Tandis que le ravissant David, quinze ans poursuit un énigmatique dialogue avec les forces de la nature, personne ne sort indemne de cette impitoyable et provocante comédie de mœurs.
L’île de la lune
1826. Émile a treize ans, et s’embarque avec son père à bord de La Belle Hortense, direction les îles de l’Océan indien. L’objectif est simple : ramener en Bretagne l’Ylang-ylang, une fleur blanche plus parfumée que toutes ses sœurs de toutes les couleurs, qu’elles soient de Pernambouc, de Bahia, de Ponchidéry ou de Madras. Mais l’île sous la lune est loin, et le voyage parsemé d’embûches. A partir de 11 ans.
Un panorama d’une quarantaine de plantes qui s’articule autour de trois axes : une histoire des plantes (du capitulaire de Charlemagne à la naissance du métier d’apothicaire), les plantes dans le folklore au travers des mythes et des légendes, la culture, la cueillette et l’utilisation (infusion, macération, décoction, pommades).
Jamais deux sans toi
Lui est célibataire et heureux de l’être. Elle rêve du grand amour sans se l’avouer. Autant dire que la rencontre des deux va provoquer des étincelles. Eh oui, l’amour c’est comme ça ! Cela arrive quand on ne s’y attend pas !
Un roman à quatre mains, délicieusement impudique, impertinent et drôle !
Dans les coulisses de Wall Street
Que se cache-t-il derrière la façade de Wall Street, ce temple du boom économique américain ? L’effondrement du World Trade Center a failli en précipiter la ruine, pourtant il continue de dicter sa loi aux places financières et aux économies nationales à travers le monde entier. Pierre Alexandre, premier journaliste français à être installé en permanence dans l’enceinte du New York Stock Exchange, nous entraîne avec lui dans ce temple mondial de la finance : univers régi par la loi du » direct « , où l’individualisme forcené tient lieu d’idéologie et où une » cash culture » a érigé le dollar en valeur dominante. Nous voici donc installés devant l’écran géant de l’économie-spectacle : les traders y font figure de nouveaux aventuriers des temps modernes, oscillant au fil des jours, et même des heures, entre rêve et cauchemar. De cette exploration inédite, Pierre Alexandre dégage un portrait en pied du nouveau libéralisme américain dans toute sa splendeur, son ressort mais aussi sa vulnérabilité.
Galops 1 à 4
Voici le nouveau manuel des Galops 1 à 4, correspondant au brevet de cavalier. Les chapitres répondent point par point aux demandes du nouveau programme des examens fédéraux d’équitation. Points forts : l’élève cavalier suit directement sa formation dans l’ordre des chapitres abondamment illustrés. Au cours de l’ouvrage, des rubriques » connaissances particulières » donnent de précieuses indications pratiques, qui se situent en marge du programme. Enfin, des tests d’évaluation corrigés permettent au cavalier de vérifier ses connaissances par rapport au programme du galop qu’il prépare.
L’apparition
Le 12 décembre 1531, l’image de la Vierge Marie apparaît devant témoins sur la tunique de Juan Diego, un Indien aztèque. Quatre siècles plus tard, des scientifiques découvrent, dans les yeux de cette Vierge, le reflet des témoins de l’apparition. Embarrassé par les querelles d’intérêts qui se déclenchent autour de la canonisation de Juan Diego, le Vatican charge Nathalie Krentz, ophtalmologue qui ne croit en rien, d’aller réfuter le miracle. Impliquée malgré elle dans les combats secrets que se livrent scientifiques, politiques et princes de l’Église, poursuivie par l’esprit de Juan Diego qui, retenu sur Terre par les prières qu’on lui adresse, ne rêve que d’oubli, Nathalie finira par trouver ce qu’elle n’espérait plus : un sens à sa vie…
L’apparition
Je m’appelle Juan Diego, je suis un Indien aztèque, je suis mort en 1548 et depuis, j’attends. Je m’appelle Nathalie, je vis aujourd’hui, je suis médecin, j’ai quarante ans et je ne crois en rien. Deux personnes peuvent-elles s’entendre, se rejoindre et s’aider à quatre siècles de distance ?
Armand le vampire
Au chevet de leur ami Lestat, plongé dans un profond coma au retour de son voyage aux Enfers, David Talbot, l’archiviste du Talamasca, rencontre Armand, peut-être le plus mystérieux et sans conteste le plus séduisant des vampires. Il entreprend de lui faire raconter l’histoire de sa vie. Une histoire cruelle et flamboyante qui nous mène des steppes de la Russie, où il est enlevé par des marchands d’esclaves, à Constantinople et enfin à Venise, où il est sauvé par Marius, un peintre qui vit avec faste et dont il ignore qu’il s’agit d’un vampire… Mais Marius, esthète et philosophe éclairé, est un homme de la Renaissance, dont le mode de vie et la tolérance suscitent la haine des autres vampires. Ses ennemis le font brûler sous les yeux d’Armand et celui-ci, emmené au loin, endoctriné, n’a d’autre choix que de se soumettre. Commence alors pour lui une plongée dans un univers d’obscurantisme et de superstition, une errance de plusieurs siècles qui le conduit à Londres, Paris et enfin New York, où, grâce à deux enfants, Sybelle et Benji, et à la magie de la musique, il pourra enfin entrevoir une forme de rédemption.
Paroles de parano
Je ne suis pas celui en qui je placerai ma confiance. Simplement prudent ou totalement psychotique, vous avez quelque raison de vous méfier des caméras de surveillance, portables et autres e-mails. Ne vous inquiétez pas : nous sommes tous paranos ! Paroles de parano, c’est une vingtaine de textes superbement illustrés par Stéphane Goddard qui vous rassureront : Amélie Nothomb, Rousseau, Molière, Queneau ou Stendhal se sont, eux aussi, senti observés voire persécutés.
Alexandrie : Hier et demain
« Alexandrie semble macadamisée avec les ruines pulvérisées de mille cités. Chaque arpent de terre tourné et retourné. Le sol, humus épais, paraît historique », écrivait Herman Melville en 1857. Toute vision d’Alexandrie passe par un cortège d’images symboliques : le tombeau d’Alexandre, le Phare, la Bibliothèque, Antoine et Cléopâtre, Cavafy et Durrell, l’hôtel Cecil et le Sporting Club, souvenirs de sa splendeur et de son rayonnement culturel.Née il y a 2300 ans de la seule volonté d’Alexandre le Grand, élevée au rang de capitale des Ptolémées et haut lieu de rencontres et d’échanges entre l’Orient et l’Occident, Alexandrie est aujourd’hui la plus grande ville de la Méditerranée. Mais elle a vécu bien des cycles, avec des phases de repli, presque d’abandon. Á partir de 1820, avec Mohamed Ali, elle se réveille, pour accueillir toutes les communautés, toutes les religions, toutes les langues, en un modèle de cosmopolitisme dont beaucoup gardent la nostalgie. Jean-Yves Empereur, archéologue et Alexandrin de coeur, accompagne au quotidien la renaissance de la ville et témoigne ici de son universalité retrouvée.
L’espoir est une terre lointaine
A travers le destin de Richard Morgan (qui, selon les dires de l’auteur, a réellement existé) Colleen McCullough brosse une gigantesque fresque historique retraçant la formation de l’Australie. Mais avant tout l’espoir est une terre lointaine est l’histoire d’un homme ordinaire qui connu l’amour, la haine et les pires épreuves, un homme qui a su transcender l’injustice et les souffrances les plus terribles pour fonder une nouvelle génération de conquérants.
Les orphelines (5) – En fuite
Orphelines, Janet, Crystal, Brenda et Rebecca sont toujours restées solidaires. Cette solidarité résiste aux brimades et humiliations dont elles font l’objet dans un foyer d’accueil. Mais un jour, elles ne peuvent plus les endurer et décident de fuir. Une épique traversée des Etats-Unis, semée d’embûches, commence.
Par une nuit sans mémoire
Olivia n’est encore qu’une enfant quand elle est témoin du meurtre de sa mère par son père, Sam Tanner, avec une paire de ciseaux. Vingt ans plus tard, ce dernier s’apprête à sortir de prison et n’a qu’une obsession : faire comprendre à sa fille qu’il est innocent. Afin d’éclairer ce drame, il se confie à Noah Brady, le fils du policier qui l’a fait incarcérer. Noah est écrivain, il saura bien trouver les ressorts secrets du crime. Mais quel est le véritable but de Tanner ? Cherche-t-il à tendre un piège ? Pour Noah et Olivia, qui se retrouvent liés, l’enjeu est de taille…
Le fond de l’impasse
Emma Davey est assassinée, la tête recouverte d’un sac plastique et rouée de coups. Sa soeur, Lizzie, officier de police, est chargée de traquer et de séduire le meurtrier en jouant de ses fantasmes. La raison semble justifier les moyens et le présumé coupable tombe dans ses filets et… dans la Tamise. Il sera trop tard lorsque la justice conclura à l’innocence de cet homme. Lizzie, rongée par le remords, est victime, à son tour, d’une violente agression dont elle sort meurtrie physiquement et moralement. C’est dans son excentrique appartement londonien, le beffroi d’une église désaffectée, qu’elle fera la connaissance de Joe. Ce géant attentionné s’intéresse de très près au tueur qui rôde autour des bonnes copines de Lizzie. Mais attention, les amis des amis ne sont pas toujours des amis !Auteur de dix romans policiers, Frances Fyfield a reçu le Grand Prix de littérature policière en 1998. Elle excelle dans l’analyse psychologique des pervers, s’y régale et le lecteur aussi. Frissons garantis.–Claude Mesplède
On avait quitté la petite communauté du 28, Barbary Lane en plein mélodrame social. Brian et sa journaliste d’épouse étaient au bord de la rupture, tout juste réconciliés par l’arrivée miraculeuse d’un enfant et par le réconfort de leur logeuse, Mme Madrigal, la quasi cosmique transsexuelle et mère poule virtuelle. Brian et Mary Ann habitent désormais le 23e étage du Summit, une tour dominant Barbary Lane et convenant mieux à l’ambitieuse présentatrice de talk-show. Michael alias Mouse vit toujours dans la résidence où Mme Madrigal cultive avec amour son verger hallucinant et où Brian vient régulièrement se confier à ses amis. L’arrivée d’un neveu imberbe et vierge va fournir à Brian l’occasion de retrouver une récente conquête. Découvrant que celle-ci est séropositive, il décide de passer le test. S’ensuivent dix jours d’angoisse et de folies que Brian va vivre avec Mouse et son nouvel amour, un beau sudiste musclé. Sur fond de Guerre des étoiles, du nom du programme de défense lancé par Reagan, Maupin nous entraîne cette fois d’un extrême à l’autre des différences sociales et sexuelles en revisitant à sa manière le militantisme homo ou le conservatisme reaganien de l’époque. Entre les lesbiennes féministes militantes, les gays, les hétéros tolérants ou les conservateurs machos, il y a de la place pour l’humour. Car au bout du compte tous sont faits de la même chair et soumis aux mêmes faiblesses. Dans un texte jubilatoire et féroce, Maupin poursuit donc sa chronique des années quatre-vingt. La suite au prochain épisode.
Début des années quatre-vingt, Reagan dirige l’Amérique, hésitant entre conservatisme pur et dur et saut en avant technologique. Les Yuppies dopés sont des acharnés du travail, les gays californiens sont à la pointe du combat pour l’évolution des mœurs et des mentalités et le sida commence à frapper les corps et les esprits. C’est ce moment que choisit la reine Elisabeth II pour effectuer sa première visite à San Francisco. Un symbole à elle seule, la reine d’Angleterre ! Représentante de la vieille Europe, des traditions et d’un certain art de vivre. En décalage complet avec celui des avant-gardistes californiens. Mais c’est justement ce côté kitsch qui leur plaît. Son côté bonne vieille mamie ! Comme Mme Madrigal, la logeuse de la petite résidence communautaire de Barbary Lane. Une grand-mère qui aurait été de tous les combats des années passées, qui cultive de magnifiques plants d’herbe dans son jardin et qui avant son opération était un homme. Il y a aussi Brian qui rêve d’enfants et d’une vie d’homme au foyer, sa femme Mary Ann, journaliste prête à tout pour assumer à la fois sa vie professionnelle et sentimentale et enfin Michael qui vient de perdre son amour, victime du sida. Et puis, il y a le bonheur du hasard qui parfois fait bien les choses, l’humour et la fantaisie romanesque de Maupin qui sauve ses personnages d’un vaudeville qui aurait pu être dramatique. C’est toute la force de ses chroniques de raconter une époque en l’imaginant souvent plus belle que la réalité mais en misant sans compter sur l’amour et la solidarité.
La bande à Suzanne
» Alors nous avons pris pour cible les uns ou les autres. Des bourges, des passants, des quidams inconnus. Toujours au hasard. Les tuer mais sans mobile. Surtout pas de mobile, de cause, de raison, disait Suzanne. Les causes et les raisons, ça fait prendre. Et c’est sale. Le hasard, c’est ça le jeu. Tiens, le premier qui rentre chez lui cette nuit, au numéro 29. Ou le premier qui passe sa porte pour en sortir au numéro 73 bis. Qui ? Veux pas le savoir. Pourquoi ? Ce serait dégoûtant. Tire donc, jeunot, et tu passeras mec. Elle ne le disait pas, Suzanne. Mais nous on croyait la comprendre sans qu’elle ait besoin de parler. Les mots, ça perd du temps. » Nous sommes aux assises, quelques années plus tard, en pleine audience. C’est Serge qui parle et raconte toute l’histoire. Il faisait partie de la bande à Suzanne. Parce qu’il aime toujours Suzanne, il n’a rien oublié : les codes, les rites, les règles et tous ces crimes jamais élucidés.
La corruptrice
Dans le milieu impitoyable où l’a propulsée son mariage, on obéit ou on meurt. Caroline le sait mieux que jamais depuis l’assassinat de son époux, car son ex beau-père, Parrain du New Jersey, lui a aussitôt enlevé son fils en usant de son influence tentaculaire. Désormais prête à tout pour retrouver le petit Andrew, la jeune femme intrigue dans l’ombre, séduisant l’ennemi mortel du Parrain, auquel elle extorque une information monnayable à prix d’or. Mais son amant meurt à son tour assassiné, et elle se voit obligée de se cacher pour fuir la police lancée à ses trousses. Condamnée à la rue, sans argent ni papiers, Caroline croise le chemin d’un pasteur, un homme qui a lui-même connu la prison et lui offre l’hospitalité. Elle accepte, aux abois, décidée une fois de plus à user de ses charmes pour survivre et récupérer son enfant.
Le destin de Bérengère Fayol
Henry Noullet revient dans le Périgord des années 1930 et 1940 pour raconter le destin de deux êtres solitaires qui n’auraient jamais dû se rencontrer : l’abbé Pagès et Bérengère Fayol. A dix-sept ans, Bérengère souffre d’avoir à s’occuper de ses jeunes sœurs et de l’intendance de la maison depuis que sa mère est morte. Son père dilapide au jeu les revenus de ses terres. Elle ne trouve de réconfort qu’auprès de l’abbé Pagès. Une complicité unit leur solitude et leur dénuement. Devenue citadine, Bérengère s’émancipe et connaît l’amour dans les bras des hommes. A la Libération, elle doit revenir dans son village. Elle se réfugie alors chez l’abbé et se propose d’être sa gouvernante. En dépit du scandale que les ragots entretiennent, l’abbé accepte.
Un tueur pour la mariée
Peu d’époques se prêtent aussi bien au récit criminel que la Renaissance italienne. On le savait déjà par l’Histoire officielle, l’épopée des Borgia ou celle des Médicis. Avec ce nouveau Grand Détective, Sigismondo et ses pittoresques acolytes, on pénètre dans les arcanes les plus mystérieux de cette période fastueuse et troublée à la fois. Enlèvements, meurtres, amours contrariées, vengeances familiales, fausses identités, nains et religieuses : tous les ingrédients d’un whodunit historique sont réunis. Laissons-nous emporter.
Islam et philosophie, Islam et littérature – Éthiopiques est une revue culturelle sénégalaise de langue française, à vocation panafricaine, créée en 1975 par Léopold Sédar Senghor et éditée par la Fondation Senghor.
Peut-on encore débattre en France ?
Après plus de cinquante années de guerre idéologique, la chute du mur de Berlin aurait dû constituer, en toute logique, une ouverture, la chance d’inventer autre chose. Or, il n’en est rien. Bien au contraire, le débat en France a pris un tour qui s’apparente davantage aux guerres de Religion qu’à la fructueuse confrontation intellectuelle. A peine une question est-elle portée sur la place publique que l’on est sommé de choisir son écurie, sa tribu, voire son parrain. Pour dépasser ces querelles stériles et fratricides, Le Figaro a posé la question : » Peut-on encore débattre en France ? » Des intellectuels aussi divers qu’Alain Finkielkraut, André Glucksmann, Philippe Sollers, Michel Maffesoli, Bernard-Henri Lévy, Pierre Nora, Jean d’Ormesson, Jean-François Revel, George Steiner, Pierre-André Taguieff ou Emmanuel Todd, pour ne citer que quelques intervenants, ont répondu à cette interrogation, sans tabou et sans a priori idéologique. Ils en ont aussi soulevé bien d’autres : à quoi servent, aujourd’hui, les intellectuels ? Y a-t-il encore une pensée unique dans ce pays ? Existe-t-il des maîtres-censeurs ? Ce faisant, ils ont rappelé cette évidence : le débat n’est pas une dispute entre deux joueurs de bonneteau, mais bien un enjeu de civilisation. – Joseph Macé-Scaron.
Les heures
Il s’agit d’un jeu de miroir entre trois personnages et trois époques : le fil directeur est « Mrs Dalloway », le roman phare de Virginia Woolf, et ses vingt-quatre heures dans la vie d’une femme. On suit donc les trajectoires de ces trois femmes en parallèle sous une plume toute woolfienne : sont contées les désillusions, espérances, petits plaisirs et vrais malheurs des protagonistes, comme si chacune d’entre elle était l’autre, plongée dans un temps différent. Leurs destins convergeront d’ailleurs dans une apothéose littéraire où l’on retrouve les trois figures de la création : l’écrivain, le lecteur et le personnage. Une magnifique méditation sur le temps, l’amour, la mort à travers le récit d’une journée dans la vie de trois femmes. Une œuvre événement unanimement acclamée : lauréate du Prix Pulitzer 1999, du Pen Faulkner 1999, citée au nombre des dix meilleurs romans publiés en 1998 par le New York Time, le Los Angeles Times, Publihsers Weekly, nominée pour le Prix du Cercle de la Critique : Les Heures confirment l’exceptionnel talent d’un auteur enfin reconnu comme l’une des figures majeures de la littérature américaine.
Tous les matins du monde
« Il poussa la porte qui donnait sur la balustrade et le jardin de derrière et il vit soudain l’ombre de sa femme morte qui se tenait à ses côtés. Ils marchèrent sur la pelouse.Il se prit de nouveau à pleurer doucement. Ils allèrent jusqu’à la barque. L’ombre de Madame de Sainte Colombe monta dans la barque blanche tandis qu’il en retenait le bord et la maintenait près de la rive. Elle avait retroussé sa robe pour poser le pied sur le plancher humide de la barque. Il se redressa. Les larmes glissaient sur ses joues. Il murmura : – Je ne sais comment dire : Douze ans ont passé mais les draps de notre lit ne sont pas encore froids. »
Un pont sur l’infini
Richard gagne sa vie en faisant partager aux autres ses acrobaties aériennes. Mais son plaisir toujours renouvelé de s’élever vers les cieux cache une grande solitude. Car à chaque nouveau vol, l’aviateur espère que, dans la foule pressée à terre pour l’admirer, se trouve celle qui saura l’aimer et combler le vide affectif de son quotidien.
Retour en Ecosse
Jane March, orpheline de mère, vit aux Eats-Unis avec son père. Une visite impromptue du notaire de sa grand-mère précipite son retour dans les Highlands, où elle retrouve son cousin Sinclair, qu’elle a toujours aimé. Dans cette même région, la belle Victoria Bradshaw vient retrouver l’homme qui l’a déçue deux ans auparavant et qui la supplie maintenant de vivre à nouveau avec lui. Pour Flora qui a découvert l’existencede sa soeur jumelle Rose, ce pays est un lieu de mensonges et de révélations. En renouant avec leur enfance ou le passé, dans cette lointaine contrée sauvage baignée par les lochs solitaires, ces trois femmes sauront-elles trouver le secret de la srénité et du bonheur ?
Cuba – L’arme secrète
Fidel Castro se meurt. De l’autre côté du détroit de Floride, les États-Unis attendent avec appréhension l’inévitable lutte pour le pouvoir qui va se jouer sur cette île d’une inestimable valeur stratégique. Autre motif d’inquiétude pour le président américain : la conférence sur le contrôle des armements vient juste de commencer à Paris alors que les États-Unis ont dissimulé des armes secrètes sur leur base de Guantánamo Bay. Comment les faire disparaître ? Une des factions cubaines n’en a-t-elle pas découvert l’existence ? Seul le contre-amiral Grafton, à la tête d’un porte-avions au large de Cuba, a conscience du danger qu’il va devoir affronter. Lui seul peut sauver les États-Unis d’un désastre qui ferait passer la crise de la baie des Cochons pour une partie de plaisir.
On dit que les orchidées…
On dit que certaines orchidées d’Amazonie vivent sans racines au sommet des arbres. Venues de nulle part, on les nomme » filles du ciel « . Les enfants qui ont pour origines le X de l’inconnu doivent aussi se suffire à eux-mêmes, grandir sans terre ni secours. Ils sont condamnés à marcher avec une blessure sans cesse rouverte et jamais guérie. Comment vivre avec cette douleur où la honte se mêle à la rage ? Comment être mère quand on est un enfant du néant ? Anne da Costa nous livre le témoignage poignant de l’apprentissage qu’elle a dû faire seule des règles du jeu de la vie : être, aimer, pardonner. L’écriture devient alors un moyen de cheminer vers la paix. Dans une langue très pure, elle parvient à apprivoiser une souffrance jusqu’alors indicible.
Famille et autres supplices
De l’inconvénient d’avoir un appartement trop grand, une famille envahissante et de dire stupidement à tout le monde qu’on prend un congé sabbatique… Lorsque Louise, sa fille, la réveille au milieu de la nuit pour l’informer de la présence dans le salon d’un probable cadavre, Laura Abner ne peut pas deviner que cette plaisanterie d’assez mauvais goût n’est que le premier épisode d’une cascade de catastrophes dont elle va difficilement se remettre. Le zombie vautré sur sa moquette est le professeur de philo de sa fille que son amant vient de jeter à la porte et qui espère se réfugier quelques jours chez son élève favorite. Pour échapper aux sarcasmes de sa fille qui l’a toujours soupçonnée d’être une insupportable bourgeoise, Laura accepte de loger quelques nuits l’enseignant dépressif, d’autant que son appartement est spacieux. Mais doit-elle tolérer que l’importun emprunte ses déshabillés et ses lotions faciales au prétexte qu’il a toujours rêvé d’être une femme ? Laura n’aura pas le temps de s’attarder sur cette question car, en laissant cet être hybride s’installer dans son appartement, elle a ouvert sa porte à une armée d’emmerdeurs. C’est d’abord Maxime, son frère adoré, qui décide d’abandonner le domicile conjugal et de squatter son ancienne chambre pour échapper aux fureurs légitimes de sa femme qui menace par ailleurs de se jeter du toit de son immeuble…
Trois jours avant Noel
Nora Reilly, célèbre auteur de romans policiers, n’a vraiment pas de chance. Passe encore d’être hospitalisée trois jours avant Noël pour une jambe stupidement cassée, mais quand son mari Luke et son chauffeur Rosita Gonzalez se font kidnapper par deux affreux méchants, Nora commence vraiment à se faire du souci. Pas tant pour le million de dollars que réclament les preneurs d’otages, mais bien pour la vie de ceux-ci. Heureusement, Nora a sous la main sa fille Regan, détective privée de son état. Celle-ci sera bientôt rejointe par Alvirah Meehan, une collègue bien précieuse. Sa couverture rouge ornée de houx mise à part, le récit n’a qu’un lointain rapport avec Noël, qui offre seulement une toile de fond à l’intrigue. Reste l’humour bon enfant et la curiosité pour un texte écrit à quatre mains et en famille, puisque pour la première fois la reine Mary et sa fille Carol ont décidé d’associer leurs détectives préférées. –Bruno Ménard
Le secret du Président
Vingt ans plus tôt, à Saigon, Jake Cazalet a vécu avec une Française une aventure brève et ardente, qu’il n’a jamais oubliée. Devenu président des États-Unis, il voit ressurgir ce passé de la façon la plus bouleversante en la personne de Marie, une fille née de cette idylle. Il ne l’a jamais su. Malheureusement, d’autres que lui détiennent ce secret.
Un groupe de fanatiques de l’extrême droite israélienne compte bien s’en servir pour exercer le plus terrible des chantages. Deux hommes – Sean Dillon, l’agent britannique d’origine irlandaise, et Blake Johnson, patron d’une cellule de crise secrète de la Maison-Blanche – ont pour mission de sauver à la fois la paix et la fille du Président. Mais comment ? Un suspense plus implacable que jamais, signé par l’auteur d’Opération Cornouailles.
Opération Dragon Fire
3 mai 2007. Une unité de la Special Frontier Force, milice de combattants tibétains entraînés par l’armée indienne, organise un raid aérien sur Lhassa pour libérer un moine emprisonné à Drapchi. L’assaut déclenche un soulèvement de la population. Accusant Delhi de complicité, Pékin envahit l’Inde, et l’armée pakistanaise attaque le Cachemire, après avoir renversé le gouvernement de son propre pays. L’escalade militaire est enclenchée. Les trois grandes puissances militaires d’Asie fourbissent leurs armes. Les chancelleries occidentales s’efforcent vainement d’enrayer la crise. Le conflit ne cesse de s’envenimer, jusqu’à ce qu’aux forces conventionnelles succèdent les armes atomiques. Lorsque la Chine lance l’opération Dragon Fire, le feu nucléaire du dragon se déchaîne sur Bombay, puis sur Delhi, mettant le sous-continent à genoux. 8 mai 2007. L’holocauste nucléaire a balayé la région. Victorieuse, Pékin déclare un cessez-le-feu et retrouve sa place dans le concert des nations après une brève période de quarantaine. Humphrey Hawksley bâtit un scénario terrifiant basé sur une analyse géopolitique solide. Campée sur l’un des sites les plus sensibles de la planète, cette politique-fiction fait pâlir l’actualité. Ancien journaliste de la BBC, Humphrey Hawksley a été correspondant de la radio et de la télévision britannique pour la région Asie-Pacifique. En 1994, il ouvre le premier studio de la BBC en Chine.
Un bébé mais à tout prix
De plus en plus de couples qui consultent pour un problème d’infertilité sont confrontés, parfois avec brutalité, à l’assistance médicale à la procréation. Comme tant d’autres, Brigitte-Fanny Cohen a mené un long combat pour avoir un enfant. Elle a pu décrypter un système défaillant : manque d’information à propos des traitements et de leurs effets secondaires, prescriptions parfois abusives des techniques de fécondation in vitro, étonnante absence de psychologie de la part du corps médical. L’auteur est aujourd’hui l’heureuse maman de deux petites filles. Avec le recul, elle pose cette question essentielle : doit-on avoir un bébé à tout prix ? Jusqu’où faut-il aller pour procréer ou adopter ? Ce témoignage personnel, doublé d’une enquête journalistique, est une réflexion sur le désir d’enfant qui se lit comme un roman, passionnant et terriblement émouvant.
La sorcière Camomille surfe sur le net
Surfer sur le net, voilà une nouvelle aventure pour la sorcière Camomille ! Elle a réussi à convaincre tous les sorciers et les sorcières de se moderniser et désormais l’e-mail, les chats, la réalité virtuelle ou encore la vidéoconférence n’ont plus de secrets pour eux. Et pour toi ? Es-tu prêt à te laisser guider et à partir, avec la sorcière Camomille, à la découverte d’Internet ?
L’énigme des Blancs-Manteaux
Paris, janvier 1761. Nicolas Le Floch, un jeune homme natif de Guérande, débarque dans la capitale, écarté de sa Bretagne par son tuteur. Après un passage au couvent des Carmes, le jeune Le Floch va apprendre le métier de policier sous la houlette de M. de Sartine, le lieutenant général de police de Louis XV, chargé des affaires spéciales. Le Floch va devoir faire très vite ses preuves et apprendre le prix du silence et du secret. Sa première enquête criminelle va le plonger dans le monde interlope de la corruption, du jeu, des intrigues crapuleuses et d’une conspiration contre la vie du roi. Encore un excellent policier historique, dans cette collection Grands Détectives. Fin gourmet, rusé, intelligent, on a dit de ce Le Floch qu’il était une sorte de Maigret du XVIIIe siècle. La comparaison est assez juste. Si l’intrigue est somme toute classique, la reconstitution historique est fascinante : on se retrouve vraiment dans le Paris d’époque et accessoirement, on croise des personnages célèbres comme la marquise de Pompadour. On peut retrouver le jeune policier dans L’Homme au ventre de plomb, sa seconde enquête qui se déroule à la fin de cette même année 1761. Bruno Ménard
Médias et conflits en Afrique
Les années 1990 ont vu s’enchaîner la sacralisation d’une nouvelle presse africaine, se débarrassant peu à peu des tutelles gouvernementales, puis sa condamnation générale. A partir d’exemples de l’Algérie, du Burundi, du Rwanda, de l’Ouganda, du Niger, du Liberia, de la Sierra Leone, du Sénégal et de la Guinée Bissau, ce livre rappelle que les journalistes ne sont ni en deçà ni au-dessus de leurs sociétés et que leurs engagements, partisans ou réconciliateurs, quand celles-ce se déchirent, sont bien une affaire de choix. S’y ajoute que le simple droit de couvrir les conflits reste, dans une majorité des cas, à conquérir : l’accès à l’information factuelle et les enjeux liés à son traitement n’en sont que plus déterminants.
Toute la beauté du monde
Au premier regard, Franck a aimé Tina. Il a su qu?elle était désormais sa vie, qu?aucune autre ne pourrait la lui faire oublier. Mais la jeune femme, veuve depuis peu de temps, est bien loin de songer à de nouvelles amours. Alors Franck va attendre, s?efforcer de l?apprivoiser, de lui rouvrir les yeux sur « toute la beauté du monde » et sur la possibilité de vivre et d?aimer à nouveau. A défaut d?être son amant, il va devenir un ami, un confident, un compagnon de voyage, avec l?infini respect de celui qui aime vraiment. De Bali au Midi de la France, Marc Esposito nous offre sans fausse pudeur, dans des pages empreintes de sincérité et d?émotion, quelque chose qui est devenu infiniment rare dans le roman français : une belle, une très belle histoire d?amour.
The caveman’s pregnancy companion
What’s a clueless caveman about to become DAD to do? After all, it’s tough carrying a child for nine months—for him as well as for her. He’s just not sure how to behave. But help is on hand, in the form of a reassuring (and hysterically funny) course for the totally perplexed. Along with a large dose of humor, it provides the father-to-be with all the know-how he needs to become a well-prepared, well-heeled partner who’s really ready to stand upright and embrace his new responsibilities…rather than cowering from them. Every cave-student will find out how to support his mate through this emotional time, cope with his own feelings, deal with baby-related projects, and perform admirably during labor and delivery. So whether it’s catering to his exhausted companion’s needs by preparing a nutritional and tasty meal or engaging in a snuggle session when she craves a little cuddling, with the help of this book a guy will become the proud Cro-Magnon caregiver he longs to be!
Comme un feu secret
Comment survivre à l’échec de son mariage ? Et où trouver la force de reconstruire sa vie sur les cendres d’un amour consumé ? A travers l’émouvante histoire de Hyacinthe, Belva Plain explore les recoins les plus secrets de l’âme féminine et nous donne aussi une formidable leçon d’espoir. Pour l’amour de Gerald, étudiant en médecine désargenté mais promis à un bel avenir, Hyacinthe n’a pas hésité à braver l’autorité de sa mère. Malgré sa jeunesse et son manque d’expérience, elle était sûre de lui, et de ses propres sentiments. Après son mariage, elle a aussi renoncé à sa carrière artistique pour se consacrer à son époux, bientôt associé dans une clinique de chirurgie esthétique, et à leurs deux jeunes enfants, ne peignant plus que lors de ses rares moments de loisir. Jusqu’au jour où son couple, qu’elle imaginait indestructible, se fendille. Lentement, elle prend conscience qu’elle n’est pas vraiment heureuse auprès d’un homme trop ambitieux, et trop amateur de femmes.