L’exorciste
Pour Chris MacNeil et sa fille Reagan, une adolescente de quatorze ans, la vie s’écoule heureuse et aisée dans un quartier bourgeois de Washington.
Et puis, un jour, des bruits étranges résonnent dans la calme demeure, des objets disparaissent, des meubles sont déplacés. Quant à Reagan, d’étranges métamorphoses la défigurent, des mots obscènes jaillissent de sa bouche.
Tandis que peu à peu la personnalité de l’enfant se dédouble et se disloque, face aux médecins impuissants, des profanations souillent une église voisine, un crime mystérieux a lieu sous les fenêtres des MacNeil. La police trop perspicace est saisie d’horreur devant l’atroce vérité. Damien Karras , prêtre et psychiatre, sera-t-il le seul recours?
William Peter Blatty est né à New York. Après une carrière universitaire, il est devenu journaliste, puis s’est tourné vers la littérature et le cinéma.
Au cœur de Bornéo
Mélange de savant Cosinus et d’Indiana Jones, un naturaliste s’enfonce dans la jungle de Bornéo en compagnie du poète James Fenton et d’un groupe de Dayaks. Son but : une chaîne de montagnes inexplorées où se cacherait un mystérieux rhinocéros. Pleins d’enthousiasme, nos explorateurs ont cependant négligé un détail : cette région est l’une des plus hostiles du globe. Insectes voraces, serpents venimeux et rapides infranchissables deviennent leurs distractions quotidiennes. Quant aux Dayaks, doués d’une résistance à toute épreuve et d’un humour dévastateur, ils vont donner à cette épopée l’allure d’un récit picaresque.
Les yeux de l’amour
Experte reconnue en Arts-Déco, Alexa Chambers a vu sa carrière ruinée, malgré elle, par une affaire de contrefaçon. De retour à Avalon, la ville de son enfance, la jeune femme espère revenir sur le devant de la scène en participant secrètement à l’élaboration d’une magnifique collection pour l’inauguration d’un palace appartenant au richissime John Lair Trask. Un nom plus que familier pour Alexa : si John est revenu à Avalon après avoir fait fortune, c’est aussi parce qu’il soupçonne le beau-père de la jeune femme d’être lié à la mort de son père survenue douze ans auparavant. John et Alexa vont ainsi se retrouver unis par une quête de la vérité qui semble inexorablement les pousser l’un vers l’autre. Et ce malgré les avertissements donnés par différents membres de l’étrange secte des Dimensions qui règne en maître à Avalon.
Les frères invisibles
Depuis plus de quinze ans, les scandales se succèdent. Avec le temps, au fil des dossiers, un point commun revient avec insistance: l’implication de francs-maçons. comme si les réseaux maçonniques et leur culte du secret offraient aux amateurs de trafics discrets une coquille idéale pour abriter leurs intrigues. Bien sûr, beaucoup d’initiés sont sincères. Ils sont d’ailleurs les premiers à s’inquiéter des dérives les plus sérieuses. Au terme de deux années d’enquête et grâce aux révélations de hauts responsables révoltés par ce qu’ils ont vu, G Ottenheimer et R Lecadre décortiquent les codes et les coutumes de cette société « philosophique » et lèvent un coin de voile sur l’un des secrets les mieux gardés de la société française: l’existence de pouvoirs invisibles, souvent au-dessus des lois.
Séduction
Abandonnée par son fiancé au profit d’une mannequin de dix-huit ans, Diane Foster, par défi, se rendra quand même au bal des Orchidées blanches, l’événement mondain de la saison à Houston. Comment pourrait-elle imaginer que cette soirée va changer sa vie ? Première surprise : elle y retrouve Cole Harrison, son ami d’enfance, un ancien palefrenier devenu l’un des industriels les plus fortunés du Texas. Ce qu’elle ignore, c’est que l’oncle de Cole, qui a joué le rôle de père pour son neveu, vient de lancer un ultimatum au jeune homme : celui-ci doit se marier dans les plus brefs délais, faute de quoi il sera déshérité. Deux heures plus tard, Diane croit tomber des nues quand il lui demande de l’épouser. Et si Diane acceptait cet arrangement ? Et si, contre toute attente, c’était le début d’une passion véritable ?
Les moissons du passé
Hier encore, Kate Palma menait une vie de rêve. Riche, mariée à un homme brillant, elle partageait son temps entre la décoration de sa villa et ses promenades à Silver Bay, une petite ville d’Afrique du Sud. Le rêve n’a mis que vingt-quatre heures à se dissiper. Son père vient de perdre toute sa fortune. Plus grave, c’est Rob, le mari de Kate, qui serait à l’origine de cette ruine. Si Kate a jusqu’à présent vécu en oisive, elle va se battre pour comprendre. Et dans ce combat, un seul homme est prêt à l’aider, Ari Fletcher St John, un lieutenant de police fraîchement nommé en ville pour enquêter sur la disparition mystérieuse d’une jeune métisse. Par petites touches, ils dégagent des pistes qui toutes s’enlisent autour d’un secret vieux de trente ans. Il concerne Angelo Palma, le grand-père du mari de Kate, le bienfaiteur de Silver Bay.
Le torrent des jours
Cork, en Irlande, au début du XIXe siècle. Alors que dans les villages du comté la révolte gronde contre l’oppression anglaise, c’est un tout autre vent qui souffle dans le cœur de la jeune Helena Considine. Elle qui, depuis la mort de son fiancé, s’était résignée à finir ses jours aux côtés de son père, découvre que l’amour est encore possible – et qu’il a un nom : Patrick Quinn. Mais, pour l’héritier du domaine de Rookforest, l’heure n’est pas aux grands sentiments. Quatre années passées dans les geôles britanniques l’ont rendu amer et taciturne. Emporté par le torrent des jours, Quinn remarquera-t-il le sourire d’Helena ? Et l’amour pourra-t-il enfin régner sur leur cœur, comme la paix sur la terre d’Irlande ?
Mort d’un parrain
Depuis qu’elle a épousé le chirurgien Caret/ Mc Kinnon, fane Whitefield est déterminée à abandonner une profession qui l’a souvent entraînée dans des situations périlleuses : sa tâche consistait à mettre à l’abri des gens menacés de mort – une spécialité de ses ancêtres indiens Seneca. Avant accepté, une ultime fois, de servir de » guide » à Rita Shelford, une jeune fille de dix-huit ans traquée par la mafia, Jane est propulsée au cœur d’une énorme opération de blanchiment d’argent, dont les bénéficiaires ne seront pas forcément ceux que l’on croit… Alternant poursuites haletantes à travers les Etats-Unis et scènes de traques minutieusement préparées, Thomas Perry dépeint avec une précision cinématographique le déploiement progressif et implacable de l’appareil mafieux.
La divine comedie
Peut-on encore aujourd’hui aimer Francesca, être troublé par Ugolino, trembler aux tourments des damnés de la Comédie ? L’Enfer de Dante, poétique et médiéval, n’a-t-il pas pâli irréparablement auprès des Enfers tout proches, et actifs, que notre époque n’a pas encore fini, semble-t-il, de susciter ? L’imagination créatrice de Dante est si puissante, et si précise, qu’elle semble décrire par avance, parfois, l’inimaginable horreur moderne. Le gigantesque entonnoir de l’Enfer, qui se creuse jusqu’au centre de la terre, est dépeint comme le réceptacle de tout le mal de l’univers, comme une sorte de sac où viennent s’engouffrer tous les noyaux, tous les atomes de mal épars sur la planète. Mais nous lisons aussi autre chose dans L’Enfer plus que le catalogue effrayant des péchés et des châtiments possibles, il correspond pour nous au départ de l’exploration, à la première étape du grand roman initiatique d’une civilisation qui est la racine de la nôtre.
Une fiancée pour Max
Carole, Steph et Lisa ont un grand projet pour Max : lui trouver une épouse ! Mais ce n’est pas une chose facile ; il faut qu’elle soit jolie, sympathique, et, surtout, qu’elle aime les chevaux. Mission impossible ? Le Club du Grand galop ne manque pas d’idées !
Le jeune Will, à la recherche de son père disparu depuis de longues années, est persuadé d’avoir tué un homme. Dans sa fuite, il franchit une brèche presque invisible qui lui permet de passer dans un monde parallèle. Là, à Cittàgazze, la ville au-delà de l’Aurore, il rencontre Lyra, l’héroïne des « Royaumes du Nord ». Elle aussi cherche à rejoindre son père, elle aussi est investie d’une mission dont elle ne connaît pas encore toute l’importance. Ensemble, les deux enfants devront lutter contre les forces obscures du mal et, pour accomplir leur quête, pénétrer dans la mystérieuse tour des Anges…
Moon Women
In the lush North Carolina foothills, the Moon women have put down roots: matriarch Marvelle Moon, who’s losing her grip on the world after more than eighty years of life; her daughters, Ruth Ann and Cassandra; and Ruth Ann’s nineteen-year-old daughter, Ashley, fresh out of rehab, unmarried, and three months pregnant. Despite Ruth Ann’s best efforts to live a life that’s all her own, her family is coming together around her. Marvelle and Ashley need a place to live and Ruth Ann is unable to turn them away; and her womanizing ex-husband has been coming around again, dredging up the past. Now a flurry of outbursts, emotions, and outrages is shattering Ruth Ann’s separate peace. For here is Ashley, who has spent nineteen years running furiously away from home, now finding herself on a strange journey with her unraveling grandmother. And here is Cassandra, protected by layers of obesity and loneliness, wondering how to put magic back in her life. And Marvelle, slowly losing touch with reality, privately contemplating the story of her life and the secret that would change everything for everyone—if they only knew…. By turns fierce and tender, harrowing and heartbreaking, Moon Women resonates with emotional power, holding us captive under its beguiling spell.
On avait quitté la petite communauté du 28, Barbary Lane en plein mélodrame social. Brian et sa journaliste d’épouse étaient au bord de la rupture, tout juste réconciliés par l’arrivée miraculeuse d’un enfant et par le réconfort de leur logeuse, Mme Madrigal, la quasi cosmique transsexuelle et mère poule virtuelle. Brian et Mary Ann habitent désormais le 23e étage du Summit, une tour dominant Barbary Lane et convenant mieux à l’ambitieuse présentatrice de talk-show. Michael alias Mouse vit toujours dans la résidence où Mme Madrigal cultive avec amour son verger hallucinant et où Brian vient régulièrement se confier à ses amis. L’arrivée d’un neveu imberbe et vierge va fournir à Brian l’occasion de retrouver une récente conquête. Découvrant que celle-ci est séropositive, il décide de passer le test. S’ensuivent dix jours d’angoisse et de folies que Brian va vivre avec Mouse et son nouvel amour, un beau sudiste musclé. Sur fond de Guerre des étoiles, du nom du programme de défense lancé par Reagan, Maupin nous entraîne cette fois d’un extrême à l’autre des différences sociales et sexuelles en revisitant à sa manière le militantisme homo ou le conservatisme reaganien de l’époque. Entre les lesbiennes féministes militantes, les gays, les hétéros tolérants ou les conservateurs machos, il y a de la place pour l’humour. Car au bout du compte tous sont faits de la même chair et soumis aux mêmes faiblesses. Dans un texte jubilatoire et féroce, Maupin poursuit donc sa chronique des années quatre-vingt. La suite au prochain épisode.
Début des années quatre-vingt, Reagan dirige l’Amérique, hésitant entre conservatisme pur et dur et saut en avant technologique. Les Yuppies dopés sont des acharnés du travail, les gays californiens sont à la pointe du combat pour l’évolution des mœurs et des mentalités et le sida commence à frapper les corps et les esprits. C’est ce moment que choisit la reine Elisabeth II pour effectuer sa première visite à San Francisco. Un symbole à elle seule, la reine d’Angleterre ! Représentante de la vieille Europe, des traditions et d’un certain art de vivre. En décalage complet avec celui des avant-gardistes californiens. Mais c’est justement ce côté kitsch qui leur plaît. Son côté bonne vieille mamie ! Comme Mme Madrigal, la logeuse de la petite résidence communautaire de Barbary Lane. Une grand-mère qui aurait été de tous les combats des années passées, qui cultive de magnifiques plants d’herbe dans son jardin et qui avant son opération était un homme. Il y a aussi Brian qui rêve d’enfants et d’une vie d’homme au foyer, sa femme Mary Ann, journaliste prête à tout pour assumer à la fois sa vie professionnelle et sentimentale et enfin Michael qui vient de perdre son amour, victime du sida. Et puis, il y a le bonheur du hasard qui parfois fait bien les choses, l’humour et la fantaisie romanesque de Maupin qui sauve ses personnages d’un vaudeville qui aurait pu être dramatique. C’est toute la force de ses chroniques de raconter une époque en l’imaginant souvent plus belle que la réalité mais en misant sans compter sur l’amour et la solidarité.
Cercueils sur mesure
Jake Pepper enquête jusqu’à l’obsession sur une série de meurtres mystérieux. Toutes les victimes ont reçu peu avant leur mort un cercueil miniature contenant une photo très personnelle. Un suspect: l’intouchable Bob Quinn, propriétaire du B. Q. Ranch traversé par la Rivière Bleue, objet de toutes les convoitises. Dans la lignée de son chef-d’œuvre De sang froid, Truman Capote, l’enfant terrible de la littérature américaine, fait preuve dans ce court roman d’une parfaite maîtrise du récit, d’un art d’écrire incomparable.
The teenage Dirtbag years
So there I was, roysh, class legend, schools rugby legend, basically all-round legend, when someone decides you can’t, like, sit the Leaving Cert four times. Well that put a focking spanner in the works. But joining the goys at college wasn’t the mare I thought it would be, basically for, like, three major reasons: beer, women and more women. And for once I agree with Fionn about the, like, education possibilities. I mean, where else can you learn about Judge Judy, laminating fake IDs and, like, how to order a Ken and snog a girl at the same time? I may be beautiful, roysh, but I’m not stupid and this much I totally know: college focking rocks.
Vector
Lorsque le médecin légiste Jack Stapleton est réveillé à quatre heures et demie du matin par un coup de téléphone de son amie Laurie, il reste interloqué. Alors que leurs bureaux sont tout proches, avait-elle besoin de l’appeler si tôt simplement pour l’inviter à dîner au restaurant ? N’arrivant pas à se rendormir, il enfourche son vélo et rallie la morgue de Manhattan où l’attend une journée chargée. Il doit autopsier Jason Papparis, un négociant en tapis mort brusquement, suite à des difficultés respiratoires. Grande est sa surprise lorsqu’il découvre que l’homme a succombé à la maladie du charbon. De son côté, Laurie examine le corps mutilé de Brad, un jeune skinhead membre de l' »Armée du peuple aryen » qui renseignait le FBI sur ce mouvement. Les responsables de ce groupuscule, Curt Rogers et Carl Ryerson, tous deux gradés chez les pompiers, ont éliminé Brad pour éviter que soit compromis l’infernal projet mis au point pour se venger du gouvernement. Grâce à Youri Davydov, immigré russe spécialiste en microbiologie, ils ont mis au point un attentat qui va permettre de répandre dans la ville des milliers de bactéries mortelles. Comment stopper ce « vecteur » mortel ?
La douleur
J’ai retrouvé ce journal dans deux cahiers des armoires bleues de Neauphle-le-Château. Je n’ai aucun souvenir de l’avoir écrit. Je sais que je l’ai fait, que c’est moi qui l’ai écrit, je reconnais mon écriture et le détail de ce que je raconte, je revois l’endroit, la gare d’Orsay, les trajets, mais je ne me vois pas écrivant ce Journal. Quand l’aurais-je écrit, en quelle année, à quelles heures du jour, dans quelles maisons? Je ne sais plus rien. Comment ai-je pu écrire cette chose que je ne sais pas encore nommer et qui m’épouvante quand je la relis. Comment ai-je pu de même abandonner ce texte pendant des années dans cette maison de campagne régulièrement inondée en hiver. La douleur est une des choses les plus importantes de ma vie. Le mot « écrit » ne conviendrait pas. Je me suis trouvée devant des pages régulièrement pleines d’une petite écriture extraordinairement régulière et calme. Je me suis trouvée devant un désordre phénoménal de la pensée et du sentiment auquel je n’ai pas osé toucher et au regard de quoi la littérature m’a fait honte.
L’instit – La révélation
A partir de 10 ans – «C’est votre faute, monsieur Novak ! lance Claire. Si vous n’aviez pas parlé de génétique en classe, jamais Charlotte ne se serait interrogée sur son père, sur moi !» Certaines vérités sont difficiles à dire. La mère de Charlotte n’a jamais franchi le pas. Maintenant, à cause de l’Instit, ou grâce à lui, Charlotte sait tout. Et grâce à lui, elle va apprendre à vivre avec l’idée qu’elle est une enfant adoptée.
Une exquise vengeance
Parce que son mari la trompe avec une blonde pulpeuse et qu’il la fait passer aux yeux de celle-ci pour une harpie, Julie décide de suivre l’adage » la vengeance est un plat qui se mange froid « Tel un cyclone gonflé de haine et de désespoir, elle décide d’exercer de manière quasi méthodique son couroux sur les amants, pour transformer leur existence en un véritable enfer. Avec un humour aussi dévastateur que les vagues de fureur de son héroïne, Brian Gallagher nous entraîne dans les sillons de Julie la tornade vengeresse, si drôle dans ses ruses perfides et si attachante dans sa détresse. Un vrai régal.
La prisonnière de Lhassa
Cette jeune Tibétaine, née en 1978 à Lhassa, capitale du Tibet, incarne la résistance de son peuple à l’occupation chinoise. Ngawang Sangdrol a en effet passé près de la moitié de sa vie derrière les barreaux à la suite de manifestations – pacifiques – en faveur de l’indépendance de son pays, annexé par la Chine en 1950. Par son courage et sa ténacité, cette nonne bouddhiste au physique d’enfant a ému de nombreuses personnalités à travers le monde. Le dalaï-lama lui-même, dans un entretien accordé aux auteurs, dit combien elle symbolise la cause tibétaine. Rebelle à neuf ans, prisonnière à onze, condamnée pour avoir enregistré clandestinement des chants de liberté puis pour s’être insurgée contre les injustices pénitentiaires… Son parcours, tel qu’il est reconstitué ici pour la première fois grâce aux témoignages inédits de ses plus proches amis et d’anciennes camarades de détention, mène du couvent à la prison, de la foi à la souffrance. L’édition originale de ce document date de septembre 2001. à l’époque, Ngawang Sangdrol était encore la détenue politique la plus lourdement condamnée du « Pays des Neiges » ; elle ne devait sortir de la terrible prison de Drapchi qu’une douzaine d’années plus tard. Mais, en octobre 2002, la mobilisation internationale a fini par payer : en raison de l’aggravation de son état de santé, les autorités chinoises ont annoncé sa libération anticipée, après dix ans de détention. à l’heure où paraît cette nouvelle édition, la jeune femme vit toujours au Tibet et reste, aux yeux de ses compatriotes, un modèle de résistance.
L’héritage d’Esther
La fin de l’empire austro-hongrois et ses prolongements crépusculaires ont inspiré des écrivains majeurs comme les Autrichiens Joseph Roth, Stefan Zweig ou Arthur Schnitzler. Il faut y ajouter le Hongrois Sàndor Marai (1900-1989) qui, aujourd’hui, est enfin reconnu comme un immense écrivain européen. L’Héritage d Esther, publié en 1939, rassemble en un bref récit tout ce qui fait l’art de Marai. Retirée dans une maison qui menace ruine, engourdie dans une solitude qui la protège, une femme déjà vieillissante voit soudain ressurgir le seul homme qu’elle a aimé et qui lui a tout pris, ou presque, avant de disparaître vingt ans plus tôt. La confrontation entre ces deux êtres complexes. Esther la sage, ignorante de ses propres abîmes et Lajos l’insaisissable, séducteur et escroc est l’occasion d’un de ces face à face où l’auteur des Braises et de La Conversation de Bolzano excelle. Un face à face où le passé semble prêt à renaître de ses cendres, le temps que se joue le dernier acte du drame, puisque la loi de ce monde veut que soit achevé ce qui a été commencé. La tension dramatique extrême, l’atmosphère somnambulique, l’écriture sobre et précise font de ce court roman un véritable chef-d’œuvre.
La terreur des abysses
Ange a été capturée voici sept ans.
Seul spécimen connu d’une espèce qu’on croyait éteinte depuis des milliers d’années, elle appartient à la famille du Megalodon, le plus redoutable prédateur marin que la nature ait jamais conçu. C’est une gentille femelle qui mesure 22 mètres de long et ne pèse pas moins de 20 tonnes. Son appétit est à la mesure de sa taille : gigantesque. Jonas Taylor, le paléontologue qui l’a identifiée, s’était juré de ne plus descendre sous les eaux.
Pourtant, il va devoir plonger à nouveau. Dans les profondeurs abyssales du Pacifique, la bête a défoncé les parois de sa cage de titane et a disparu… jusqu’au prochain désastre.
Voyage à Pitchipoi
Voyage à Pitchipoï raconte la tragédie d’une famille juive, en France, pendant la guerre. En 1942, l’auteur de ce livre avait six ans. Sa famille fut arrêtée, par des gendarmes allemands et français, et déportée. Le narrateur et sa petite sœur furent d’abord confiés à des voisins jusqu’à ce que le maire du village fasse appliquer la décision du capitaine SS, Commandeur de la région et responsable des mesures de répression antisémite : « L’accueil d’enfants juifs dans des familles françaises est indésirable et ne sera autorisé en aucun cas. » Les deux enfants furent alors enfermés dans une prison, puis transférés au camp de Drancy, où la petite fille tomba malade par malnutrition. Sortis miraculeusement du camp, ils retrouvèrent quelques mois plus tard leur mère qui avait réussi à s’échapper lors de son arrestation et n’avait pas été reprise, malgré les portes qui s’étaient souvent fermées lorsqu’elle avait demandé de l’aide. Après des mois de vie clandestine, à la Libération, ils revinrent dans leur maison vide et abandonnée. Ils ne reverront jamais leur père.
The cat who came for Christmas
En Anglais – ‘Tis the night before Christmas when a self-described curmudgeon rescues a bedraggled feline from a snowy New York City alley . . . . Thus begins this tale of a man and his cat — or, rather, of a cat and his man — a touching, timeless, and inspiring story about the animal/human bond and the spirit of the holiday season.
Code zéro
Gare de Washington, le 29 janvier 1958, cinq heures du matin. Affolé, Luke se réveille, habillé comme un clochard… Que fait-il là ? Il ne se souvient plus de rien. Deux hommes le filent. Pourquoi ? Son amnésie est-elle d’accidentelle ? Traqué, désemparé, il découvre qu’il travaillait sur la base de Cap Canaveral, au lancement d’Explorer I, prévu pour le lendemain soir… Il lui reste quarante-huit heures pour retrouver son identité, empêcher le sabotage de la fusée et sauver sa peau… Code zéro se fonde sur des faits réel : en pleine guerre froide, le lancement d’Explorer I fut ajourné pour d’obscure raisons. Ken Follett a imaginé le déroulement de cette affaire classée top secret par les autorités américaines. Un compte à rebours d’une efficacité redoutable.
Par-delà les collines et les mai ais hantés, là où le soleil perd de son intensité avant de disparaître, se dresse le lugubre château de l’archidémon Capon. Depuis la nuit des temps, cet ennemi juré de l’humanité traque les mortels pour s’emparer de leur âme et les livrer pour l’éternité aux tortures les plus cruelles et les plus diaboliques dans son antre infernal. Enfin, on en vient connaître le secret magique qui permettra d’anéantir le monstre. Et c’est à VOIS qu’est confiée cette périlleuse mission. Mais saurez-vous libérer le monde de cet abominable fléau, ou viendrez-vous grossir les rangs des victimes de Capon ? Deux dés, un crayon et une gomme sont les seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. VOUS seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à combattre. Bonne chance.
Longue marche
Au printemps de 1999, Bernard Ollivier soixante deux ans sonnés est parti d’Istanbul, sac au dos, avec la ferme intention de gagner, à pied, Xi’ an en Chine : 12 000 km au long de la légendaire Route de la Soie soit une promenade de quatre ans, si tout va bien. Aux étapes, il se repose en écrivant. Un premier volume de cette Longue marche, qui racontait la difficile traversée du plateau anatolien, avait paru à la veille de l’été 2000; et la critique, surprise, avait salué moins l’exploit d’un homme que la naissance d’un écrivain. Bernard Ollivier poursuit ici sa route. Du printemps à l’automne 2000 (les neiges de l’hiver interdisent le passage des cols), il a franchi les dernières passes du Kurdistan, traversé une large part de l’Iran – Tabriz, Téhéran, Nichapour, avant de se retrouver en juillet face au terrible Karakoum, un désert impossible à traverser l’été. Il a d’abord cherché un chameau, afin de transporter l’indispensable provision d’eau (douze litres par jour : ration de survie d’un marcheur), et s’est fait rire au nez. Et puis, têtu comme un caillou du Khorassan, il s’est fait chameau lui-même : il achète un vélo d’enfant, le désosse et réussit à le transformer en une sorte de chariot auquel il s’attellera pendant plusieurs semaines. Jusqu’à ce qu’apparaissent enfin, à l’horizon, les coupoles d’or de Samarcande !
Conquête des airs
Guynemer, le Baron Rouge, Roland Garros, Nungesser et Coli, Mermoz, Saint-Exupéry. Tous jeunes, volontaires et courageux, ces premiers héros de la conquête des airs, mystérieusement disparus en plein vol, sont devenus des mythes. D’autres aussi accomplissent des exploits, tels ces aviateurs qui survolent Berlin pendant les deux guerres mondiales, ou se lancent des défis : Jules Védrines se pose sur le toit des Galeries Lafayette et Paul Godefroy passe sous l’Arc de triomphe ! Belles épopées humaines, mystères, actions d’éclat, mais aussi drames et énigmes talonnent l’histoire de l’aéronautique. Les disparitions dans le triangle des Bermudes sont-elles dues à la fatalité ou au hasard ? Lorsque les Soviétiques abattent le vol Korean 007, est-ce une erreur de navigation ou une tragique méprise ? Et comment expliquer le tout récent accident du Concorde, fleuron de l’aviation française ? Les aventures retracées dans ce livre et les interrogations soulevées passionneront les lecteurs de toutes les générations, qu’ils soient férus d’aviation ou avides de récits insolites.
What the body remembers
Out of the rich culture of India and the brutal drama of the 1947 Partition comes this lush and eloquent debut novel about two women married to the same man. Roop is a young girl whose mother has died and whose father is deep in debt. So she is elated to learn she is to become the second wife of a wealthy Sikh landowner in a union beneficial to both. For Sardaji’s first wife, Satya, has failed to bear him children. Roop believes that she and Satya, still very much in residence, will be friends. But the relationship between the older and younger woman is far more complex. And, as India lurches toward independence, Sardarji struggles to find his place amidst the drastic changes.
Child of God
Everybody knows everybody else’s business in Downtown, Tennessee. Neighbors while away afternoons at the local bar, swapping rumors about voodoo, incest, and illegitimate children. Usually they’re gossiping about the Boten clan.
In this epic family saga, Lolita Files unveils the hidden lives of three generations of the Boten family. She introduces us to Grandma Amalie, a mother so fiercely protective, she will quietly sacrifice everything for her son. There’s Grace, who conceals the identity of her child’s father for more than twenty years. There’s Aunt Sukie, whose strange power over her husband, Walter, is matched only by the strength of her dark magic. And then there’s Lay, the bad seed, whose secret betrayals will cost his family dearly.
The family’s past begins rising to the surface when a mysterious fire takes the life of young Ophelia Boten’s infant son. The tragedy sets the family in motion, its members on a quest for self-discovery that will lead them to the drug world of inner-city Detroit, a midwestern college campus, the jungles of Vietnam, and back again. Ophelia sets her own course, one that will ultimately bring her into the arms of a caring and benevolent lover. But before she can embrace her new life and begin a family of her own, she must fully understand and accept the Boten clan’s tormented legacy.
Inspired by Shakespeare’s Hamlet, Child of God is a story of family bonds, of forbidden love, of sacrifice and redemption. Moving deftly forward and backward in time, the narrative weaves the past with the present, and the family’s mistakes echo unforgettably through each successive generation. As rich as it is rewarding, this is Lolita Files’s most ambitious novel to date.
Argent secret
Y a-t-il eu un pacte de corruption entre François Mitterrand et Helmut Kohl lors du rachat par Elf de la raffinerie Leuna située dans l’ancienne Allemagne de l’Est ? L’argent secret a-t-il transité par les comptes au Liechtenstein de Pierre Lethier, ancien adjoint de quatre directeurs successifs des services secrets français ? Certains magistrats en semblent persuadés et divers organes de presse n’ont pas hésité à l’affirmer. Pour la première fois, Pierre Lethier s’explique aussi bien sur ses activités passées à la Direction générale de la sécurité extérieure que sur son rôle actuel de lobbyiste au service de grandes firmes françaises. Sa peinture des moeurs de cour et des pratiques financières déplorables des états-majors d’Elf comme sa description des médiocres compromissions de trop nombreux responsables politiques éclairent le contexte de la négociation de certains grands investissements internationaux. Refusant le rôle trop commode de coupable sur mesure, l’espion de l’affaire Elf a décidé de parler.
Le vol des aigles
Américain casse-cou, Jack Kelso, engagé en 1916 dans l’aviation militaire britannique, a épousé son infirmière, la baronne Elsa von Halder, une jeune Allemande désargentée. Ils ont eu Max et Harry, des jumeaux. Mais Jack se tue lorsqu’ils ont douze ans. Elsa repart en Allemagne avec Max, vivre dans son château grâce au soutien financier du grand-père Abe, qui garde Harry près de lui, à Boston. Durant des vacances où les deux frères se retrouvent aux États-Unis, Abe leur offre des cours de pilotage. Un briscard de la Grande Guerre leur enseigne les ficelles du métier, et les adolescents, à l’image de leur père disparu, deviennent pilotes d’élite. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate en Europe, Max, rentré en Allemagne, ne tarde pas à faire parler de lui. Surnommé « le baron noir », il est de tous les combats aériens et grimpe vite en grade dans la Luftwaffe. Harry, engagé dans la RAF, a un parcours similaire. Un jour, les deux frères vont se retrouver face à face, piégés par une monstrueuse machination de Himmler. De leur attitude va dépendre le cours de la guerre et l’avenir du monde ! Au début de son ouvrage, Jack Higgins indique avoir recueilli cette histoire auprès d’un ancien agent des services secrets. Vrai ou pas, ce récit retrace de façon vivante certains épisodes de la bataille aérienne entre Allemagne nazie et Angleterre, avec, à la clé, un rebondissement qui, dans le dernier tiers du livre, crée un suspense de belle facture.
Haagar
Ce récit présente une expérience limite des espaces a sphériques. Précipité d’une topologie lacanienne le système spatial et poétique institué ouvre à chacun ses emblaves : pratique de ceux qui s’emblent au bord du trou, et bravent sans détour l’accroche du corps à sa langue, réseaux de densités variées, décollement du leurre, abra-sion du sens, en intension ou extension selon les nécessités du vortex. Le style traverse les épisodes avec une sensualité de crampe nocturne, le ravissement direct subvertit toute tentative de savoir. Reste Haagar seul, sans psychologie ni réalité.
A ce soir
Au moment de prendre le bain, j’ai enlevé ma montre, une montre offerte par l’homme que j’aime et où l’artiste a inscrit sur le cadran, en demi-cercle, À ce soir. J’ai constaté que le cadran était totalement embué. On dit que la peur crée des sécrétions toxiques. À ce soir était comme effacé. La date, elle, était bien visible. Treize juillet. Dix-sept ans après la mort de Rémi. Le texte qui suit s’est imposé à moi juste après. Il a surgi de la nuit.
Le manoir des sortilèges
La guerre de Cent Ans est tout juste achevée et l’obscurantisme règne dans des campagnes désœuvrées, ravagées par la famine, la maladie et de sombres histoires d’enlèvements d’enfants. C’est dans ce décor qu’un tournoi de chevaliers va déterminer le destin de Gilles, un jeune écuyer dont le maître est terrassé par Foulques de Braz, mystérieux paladin à l’armure rouillée dont personne n’a jamais vu le visage. Passé au service de cet étrange chevalier, Gilles va partir avec lui vers un manoir perdu dans les forêts du Ponant, à la recherche d’un grimoire de sorcellerie censé conférer des pouvoirs maléfiques à qui sait l’utiliser. Et Foulques de Braz est justement une âme damnée… Pour Gilles, c’est un voyage au bout de la peur qui prend forme, en compagnie d’un terrible monstre. Sans doute le meilleur des romans féodaux du très prolifique Serge Brussolo. Angoisse, épouvante et sorcellerie sont au programme de ce texte captivant, constellé de symboles et qui emprunte autant au mythe de Barbe-Bleue qu’à ce qu’on sait aujourd’hui de cette période troublée. La déchéance des chevaliers, notamment, est particulièrement bien évoquée, tout comme le combat perpétuel entre croyances et superstitions, rationalité et sortilèges. Au cœur du manoir de Niel hanté par le spectre de la sorcière Lilith, Gilles devra déjouer de nombreux pièges pour tenter de résoudre l’énigme… et sauver sa peau. On lit ce livre comme on jouerait à un passionnant jeu de rôles médiéval.
Céréales killer
Mélanie Godemiche, héritière d’une riche famille de la Beauce, organise une rave party endiablée dans la ferme familiale du Pinson-Tournan, près de Chartres. Dans la nuit, on découvre son cadavre mutilé. Près du corps, un gendarme retrouve la casquette du fils adoptif de San Antonio, Antoine, qui devient suspect numéro un. Le commissaire, qui ne croit pas à sa culpabilité, rencontre Bernard Roykeau, patron de la police de Chartres. Celui-ci accepte de ne pas inculper Antoine pour laisser le temps à son collègue de prouver son innocence. San Antonio rend visite à Mathilde Godemiche, la belle-mère de la victime, désormais seule héritière du domaine car son époux est mort accidentellement il y a trois ans lors d’une battue au sanglier. En questionnant le fils du contremaître de la ferme, le commissaire découvre une piste qui le conduit jusqu’en Italie, à Rome, sur les traces de Paco, un mystérieux Péruvien qui s’était disputé avec Mélanie peu avant sa mort. Cet ouvrage posthume qui met un terme aux enquêtes du commissaire San Antonio, a été achevé par Frédéric Dard peu avant sa disparition le 6 juin 2000. Ce dernier San Antonio se déroule en grande partie à la campagne où les agricultrices semblent tout aussi gaillardes que les citadines. Viennent s’y ajouter une bonne couche de machisme, des calembours vaseux et un Bérurier qui enseigne l’art de la pétomanie dans une maison de l’inculture. De quoi satisfaire tous les fans devenus orphelins du grand maître. Claude Mesplède
Le carnet d’or
On ne dira jamais assez combien ce livre a compté pour les jeunes femmes de ma génération. Il a changé radicalement notre conscience. J.C Oates. La jeune romancière Anna Wulf, hantée par le syndrome de la page blanche, a le sentiment que sa vie s’effondre. Par peur de devenir folle, elle note ses expériences dans quatre carnets de couleur. Mais c’est le cinquième, couleur or, qui sera la clé de sa guérison, de sa renaissance.
Les droits du désir
Une grande maison un peu délabrée dans un quartier résidentiel du Cap, dont l’aspect assoupi n’est que de façade. Un veuf vieillissant, blanc, ex-bibliothécaire, privé de son poste par les orientations du nouveau pouvoir en Afrique du Sud. Surgit, un soir d’orage, Tessa, jeune, belle, tendue, aussi insaisissable que la nouvelle république. Et l’improbable se produit : alors qu’il ne croyait plus avoir de raisons de vivre, Ruben Olivier tombe passionnément amoureux de cette fille qui, pur produit du temps présent, le fait douter de son passé.
Bleu marine
Alors qu’elle visite la grotte bleue à Capri, Maria fait tomber son émeraude au fond de l’eau. Elle plonge pour la récupérer et se retrouve transportée dans l’Antiquité sous le règne de Tibère. Recueillie par l’empereur lui-même, elle échappe au harem en lui racontant l’Ancien Testament chaque nuit. Elle s’enfuit et traverse la Méditerranée pour sauver le Christ… Bleu marine, c’est le récit des aventures de Maria, mais c’est aussi la découverte de l’Ancien et du Nouveau Testament.
Il se passe peu de choses dans les nouvelles d’Anna Gavalda, pas d’événement exceptionnel, de rebondissement inattendu, rien que le cours ordinaire de la vie et c’est ce qui en fait le charme. L’absence de sensationnel excelle à rendre le vide de ces existences vouées à la même banalité derrière une façade sociale plus ou moins reluisante. Ainsi dans Cet homme et cette femme un couple part en week-end. Ils roulent sur l’autoroute en direction de leur maison de campagne à bord d’une voiture luxueuse.
Livre neuf – Les Philistins tentent de conquérir le territoire du peuple d’Israël. Dans un monde où la force fait loi, David va devoir se confronter, avec l’aide de Dieu à Goliath, le géant philistin.
Une affaire très personnelle
Duncan Kincaid et Gemma James, tome 05. L’université de Cambridge : un lieu d’études et de sagesse ? Sous l’apparence, se cache une série de suicides énigmatiques, de morts accidentelles ou mystérieuses. En guise de professeurs et de conférenciers, il semble n’y avoir ici que des âmes troubles et des suspects : L’inspecteur Duncan Kincaid, assisté de sa compagne Gemma James, risque d’avoir fort à faire face à ce monde replié sur ses secrets.
Ravissements
Little Joe a passé son enfance entre assistance publique et hôpital psychiatrique. Un nommé Sandor l’a sauvé du suicide et, depuis lors, exige de lui une dévotion corps et âme. Sur leurs traces nous entrons dans une tortueuse histoire d’enlèvements à répétition, à dix ans d’intervalle, où l’on ne sait, du ravisseur et de la victime, qui domine l’autre : un renversement, en quelque sorte, du fameux syndrome de Stockholm.
Tout le monde a lu Victor Hugo, mais que sait-on vraiment de lui ? Le poète est né d’un père soldat, officier sous Napoléon, et d’une mère Vendéenne. Cette première “ contradiction ” familiale l’amène très tôt à devoir choisir, et les tourments de son époque déterminent ses engagements. D’abord ultra sous Charles X dont il célèbre le sacre, Hugo se rallie à Louis-Philippe, puis entre à la chambre des pairs en 1845, parcourt Paris sous la mitraille en 1848, est élu député en 1849, et montre sur les barricades le 2 décembre 1851 lors du coup d’Etat de Louis-Napoléon. Il est alors en train d’écrire Les misérables, ses deux fils sont en prison. Il a 49 ans, est recherché par la police et doit s’enfuir en Belgique avec un faux passeport. Avec une biographie écrite année par année, nous découvrons en parallèle la vie intime du poète, la vie de la France et l’avancée exceptionnelle d’une œuvre qui deviendra immense mais qui s’écrit sous nos yeux, avec toutes les questions et les doutes qui accompagnent le génie en marche. Une rencontre forte entre un auteur et son bio- graphe, une biographie empreinte d’admiration non seulement pour l’Ecrivain mais aussi pour l’Homme.
Rien ne s’oppose à la nuit
Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd’hui je sais aussi qu’elle illustre, comme tant d’autres familles, le pouvoir de destruction du verbe, et celui du silence.
Les mésaventures de Minty Malone
Une année bien difficiles s’annonce pour la trop gentille Minty Malone. Oui, tout le monde l’adore : sa famille, ses amis, ses collègues de London FM, la radio où elle officie comme journaliste et surtout son fiancé, Dominic, le plus gros ego des Iles britanniques.
Atlantide
Dirk Pitt plonge aujourd’hui plus profond que jamais sur les traces de la légendaire civilisation disparue : l’Atlantide. Septembre 1858 : l’équipage d’un baleinier pris dans les glaces antarctiques découvre l’épave d’un navire et son équipage pétrifié depuis quatre-vingts ans par le froid. Dans ses soutes, des caisses renfermant de curieuses antiquités et un crâne noir, sculpté dans l’obsidienne. Mars 2000 : un mineur découvre avec stupéfaction, entre d’anciennes galeries creusées dans une montagne du Colorado, une crypte ancienne, couverte d’étranges inscriptions.