Prénom Zoé (n° 12) – Dilemme amoureux
Claire est-elle sur le point de séduire Aaron, qui est toujours amoureux de Zoé ? Zoé qui doit faire front, malgré l’opération de Benjamin, l’attitude de Lara, le rejet de Lucas, et sans le soutien de ses deux meilleures copines, Nina et Aisha. La nouvelle année commence sous de bien mauvais auspices, mais pour toute la bande, c’est peut-être l’occasion d’un nouveau départ. Car les épreuves permettent parfois de resserrer les liens que l’on croyait définitivement brisés.
Prénom Zoé (n° 10) – Le grand saut
Nina est soulagée. Si Aisha passait du temps avec Benjamin, c’était pour l’aider à chercher sur Internet des renseignements concernant une opération qui pourrait lui rendre la vue. Etrangement, cette bonne nouvelle provoque chez elle une réelle angoisse : lorsque Benjamin la verra, l’aimera-t-il toujours ? Le reste de la bande n’est au courant de rien… pour l’instant. Car c’est bien connu, sur Chatham Island, un secret ne le reste jamais très longtemps. Et Zoé va d’ailleurs en faire l’amère expérience.
Prénom Zoé (n° 09) – L’intruse
A l’occasion de Thanksgiving, une fête typiquement familiale, le père de Zoé décide d’inviter sa fille cachée, Lara, au dîner. Zoé n’est pas sûre de l’apprécier, d’autant plus que les parents lui proposent d’habiter le studio au-dessus du garage. ©Electre 2021
Le sens de la nuit
« Depuis des années, la fin du jour condamnait Marge à une petite mort. Quand le soleil sombrait, elle se rendait compte combien son existence était vague, nuageuse, fragile, et son anxiété incommunicable. Pendant quelques instants, où qu’elle fût, Marge s’éclipsait. Pour certains esprits sensibles, c’est un passage qui révèle la dualité du clair et de l’obscur, du connu et de l’inconnu. Mais à d’autres, qui en sont franchement bouleversés, ce mystérieux passage dénonce un combat plus ambigu encore : le pur contre l’impur, le Bien contre le Mal. J’ai approché un assassin qui, dans la tradition des grands monstres du crime, devenait fou à la tombée du soir. « Le crépuscule excite les fous », écrit Baudelaire dans l’un de ses petits poèmes en prose ; puis il évoque la nuit comme un vrai moment d’espoir et d’apaisement. (Faut-il le croire ?…). On imagine plus volontiers Baudelaire, pris dans la fièvre nocturne de ses désirs, palper les ténèbres et se livrer à de sombres orgies. Mais revenons à mon assassin… »
Aria (23) – Le Poussar
Monstre et marécage
Aux confins d’une vallée hostile, constellée de sables mouvants et constamment baignée par une brume insolite, se terre Théor de Talébert, farouchement protégé par le monstre Ollo. Pour assouvir sa vengeance, Théor a volé un poussar, talisman indispensable à la survie d’un enfant. Indignée par cette ignominie, et décidée à tenter l’impossible pour récupérer le poussar, Aria s’aventure, seule et farouche, dans le marais d’où nul, jusqu’alors, n’est jamais revenu.
Une belle humanité
Avec « Le Poussar », vingt-troisième titre d' »Aria », Michel Weyland donne à l’Heroic Fantasy une touche singulière, empreinte d’une belle humanité.
La Famille Hudson (1) – Rain
Parce qu’elle est née et qu’elle a grandi dans le ghetto noir de Washington, la jeune Rain Arnold sait son avenir obstrué. Généreuse, idéaliste, courageuse, elle ne se laisse pourtant pas abattre. Mais elle a l’impression d’être étrangère à son propre monde, et ne se sent jamais complètement à l’aise parmi les siens. Un soir, elle apprend un secret très lourd de conséquences. Le regard qu’elle portait sur tout et sur tous est soudain métamorphosé, et tout ce qu’elle a connu s’effondre… Rain est alors conduite chez de complets inconnus, la riche famille Hudson. Mais une fois encore, elle se sent totalement déracinée. Son courage et sa détermination indéfectibles sauront-ils la guider vers ce havre tant désiré, un endroit qu’elle puisse enfin appeler son véritable foyer ?
Désirs de femmes
Françoise Allain, Marie Boman, Lucie de Boutiny, Sophie Cadalen, Laure Clergerie, Anne-Lise David, Jeanne Decize, Marie-Laure Dougnac, etc …
Ces nouvelles érotiques écrites par les meilleurs auteurs féminins du genre couvrent toute la palette des désirs et des fantasmes. De la vengeance à la soumission, sans oublier la frustration, chacune des dix-sept nouvelles de l’ouvrage aborde sans retenue tous les penchants de la sexualité vue du côté des femmes. Désirs étranges, bizarres, sages, vicieux ou inavouables, c’est un nouvel univers de plaisirs qui s’offrent ainsi à la lecture. Du mâle torero, privé de ses attributs virils et jeté en pâture à une maîtresse sadique et vengeresse (Tauromachie),à l’homme à la verge d’or tant convoitée (Chadolor), en passant par les plaisirs inassouvis d’une vierge futuriste dans un paysage cybernétique (Terminal Désir) ou encore à la femme pantelante de soumission (Sur un air de piano) ; chaque récit traite avec justesse de l’érotisme féminin contemporain. Les textes de Françoise Allain, Marie Boman, Lucie de Boutiny ou Sophie Cadalen ont ceci de précieux qu’ils savent à la fois s’inspirer de légendes ou fantasmes les plus anciens et de visions particulièrement modernes de la sexualité. Les amoureux d’ébats sensuels, les adeptes du sado-masochisme ou encore des tentations saphiques, tous y trouveront le reflet de leurs rêves les plus fous, au gré des pages et dans un style propre à chacun des auteurs, invitant le lecteur à un voyage inédit dans les arcanes d’un érotisme à la fois tendre et sulfureux.
Les personnages de ces douze nouvelles sont pleins d’espoirs futiles, ou de désespoir grave. Ils ne cherchent pas à changer le monde. Quoi qu’il leur arrive, ils n’ont rien à prouver. Ils ne sont pas héroïques. Simplement humains. On les croise tous les jours sans leur prêter attention, sans se rendre compte de la charge d’émotion qu’ils transportent et que révèle tout à coup la plume si juste d’Anna Gavalda. En pointant sur eux ce projecteur, elle éclaire par ricochet nos propres existences.
Vipère au poing
Ce roman, le plus célèbre de l’auteur, est aussi largement autobiographique. Comme dans l’ensemble de son oeuvre, Hervé Bazin y donne les raisons de sa haine et de son combat contre toutes les oppressions familiales et sociales. Vipère au poing raconte la lutte impitoyable livrée par Brasse-Bouillon, alias Jean Rezeau, ainsi que ses frères, contre leur mère, une marâtre odieuse, calculatrice et violente. Folcoche, ainsi que ses enfants la nomment, règne avec autorité sur une famille angevine bien-pensante, ne lésinant pas sur les coups de fouet, les brimades et les humiliations. Mais Brasse-Bouillon est malin, vif et clairvoyant. Il affronte sa mère en lui tendant à son tour les pièges qui l’aideront à avoir raison d’elle. Au premier degré, le livre possède un incontestable humour qui marque les esprits (inoubliable Folcoche, parangon de méchanceté !). Mais, il est avant tout un cri d’enfant et la dénonciation d’un certain modèle d’éducation qui fit longtemps les beaux jours des familles françaises. Pour son auteur, cela reste à tout jamais un traumatisme et un échec.
Le joyeux requiem
De 8 à 11 ans – Quelle différence y a-t-il entre un pirate et un corsaire ? Pour Donatien, la question est sans grande importance. Ce qu’il voudrait surtout savoir, c’est pourquoi des marins aux mines patibulaires l’ont enlevé, et quand est-ce qu’ils voudront bien le rendre à ses parents. Cela dit, la vie quotidienne ne manque pas d’agréments,
dans la mer des Antilles, à bord de ce Joyeux Requiem qui attaque les galions espagnols…
Les julottes
À quarante-quatre ans, Marie-Jean, directeur d’un cabaret de travestis et écrivain de contes pour enfants à ses heures, s’habille comme une femme, ressemble à une femme et assume sans réserve ses préférences… Elles l’amusent même beaucoup jusqu’au jour où son coup de foudre pour Julie, une adorable garçonne, vient tout compliquer… La jolie Julie aime les hommes et les femmes ne sont pas du tout sa tasse de thé. Par amour, Marie-Jean saura-t-il enfin renoncer à son éternel féminin ?
L’égorgeur de Westminster Bridge
Le gentilhomme ligoté au réverbère de Westminster Bridge est vêtu très élégamment – fleur à la boutonnière, chapeau haut de forme, écharpe blanche habillée, – mais il est mort, la gorge tranchée.
Qui a tué Sir Lockwood Hamilton, cet homme charmant et l’un des plus consciencieux membres du Parlement ? Avant même que l’inspecteur Thomas Pitt ne commence son enquête, l’un des collègues de Sir Lockwood rencontre lui aussi la même destinée au même endroit. Charlotte, la tendre épouse de Thomas, ne peut résister à l’envie d’aider son mari.
Mais, pendant ce temps, l’égorgeur de Westminster Bridge continue son œuvre macabre…
Un soupçon de vérité
Ray Raintree est deux fois idéal : d’abord il est le coupable parfait pour l’atroce enlèvement et meurtre de la petite Nathalie Mae McCullen, six ans, atteinte de surdité et qui a dû souffrir le martyre si l’on se réfère à l’état du cadavre de la fillette. Répugnant, odieux, il réclame d’ailleurs lui-même la mort… ce que lui accordera volontiers le juge, non pas sur la chaise électrique ou par injection létale, mais de sa propre main, au pistolet et en plein tribunal ! Jusqu’ici, l’écrivain à succès Marie Lightfoot tenait le personnage idéal pour son prochain best-seller, intitulé La Petite Sirène. Mais son enquête parallèle va lui révéler qu’il ne faut évidemment pas se fier aux apparences. Marie va chercher la vérité, non sans se brûler les doigts quand il s’agira par exemple de remonter dans les méandres de sa propre enfance… La mise en abyme l’intervention de la fiction dans ce qui est déjà une fiction ou, si l’on préfère, d’écrivains et journalistes qui écrivent et enquêtent dans des livres justement écrits par des auteurs qui… enquêtent et écrivent est un procédé bien connu.
Aménophis : Le breuvage d’amertume
Pourtant promise à Pashed, la princesse Hinutimpet quitte son pays – alors menacé par les Hittites – pour l’Egypte, sur l’ordre du pharaon Thoutmosis IV. Adoratrice du seul dieu Aton, elle se lie d’amitié avec Abraham, le patriarche des Hébreux installés à Thèbes, et tente de convertir à ses idées le prince Aménophis III. Mais Tiyi, une jeune adolescente, veille sur l’héritier du trône… On retrouve dans cette période charnière de l’Histoire la célèbre plume de Violaine Vanoyeke dont les récits invitant au rêve nous entraînent avec bonheur dans l’intimité des pharaons et des Égyptiens.
Marie-Antoinette – La mal-aimée
« La charrette s’arrête si brutalement que Marie-Antoinette manque de tomber en avant. Le bourreau la retient avec sa corde, telle une bête. Ils sont arrivés? Marie-Antoinette descend de la charrette et monte de son pas de danseuse, « à la bravade », les onze marches humides, avec tant de hâte qu’elle égare un de ses souliers. Elle regarde autour d’elle, rejette le bonnet? Le dernier collier de la reine est une lunette en bois que l’on visse et qui ne fait pas souffrir. » Ainsi meurt Marie-Antoinette, décapitée le 16 octobre 1793, emportée par le vent de la Révolution à l’âge de 38 ans. Hortense Dufour raconte le destin extraordinaire de cette reine de France née en 1755, fille de la célèbre impératrice d’Autriche Marie-Thérèse, mariée au futur Louis XVI à l’âge de quinze ans. Personnage controversé de l’histoire de France, elle est aussi une héroïne de tragédie, ballottée entre l’amour et la haine de ses sujets, partagée entre une vie conjugale difficile et une passion dévorante pour Axel de Fersen, dépensière, frivole, scandaleuse mais aussi fragile et terriblement seule. Le lecteur suit ses pas depuis Vienne jusqu’à Versailles, lieu de fastes et d’intrigues, à l’exemple de l’affaire du Collier. La Révolution française scelle le sort de « l’Autrichienne », emblème d’une monarchie honnie et d’un temps révolu, enfermée à la Conciergerie et dépouillée de tout. Marie-Antoinette, la mal-aimée narre avec détail et réalisme la courte vie de la veuve Capet. –Loïs Klein
Possession
Des objets peuvent-ils être bienfaisants ou maléfiques, agir sur le destin des hommes ? Qu’on accepte ou non de le croire, il arrive que de troublantes coïncidences leur soient associées, comme dans le cas de ce diamant bleu des Indes qui semble condamner à mort tous ses acquéreurs, ou de la mystérieuse ceinture de la Vierge qui, dit-on, permit à Anne d’Autriche de vaincre sa stérilité et de mettre au monde Louis XIV…D’autres objets ont un destin ou racontent une histoire singulière ou fascinante, qu’il s’agisse des tableaux volés par Adolf Hitler ou de ce livre que possédait l’astronome Camille Flammarion, et dont la reliure était faite de peau féminine.Aidés du commissaire-priseur Richard Morand, Jean-Marc Epinoux et Pierre Bellemare ont retrouvé la trace de ces objets que se disputent musées ou collectionneurs. Ils nous racontent soixante-dix histoires tour à tour cocasses, fantastiques ou effrayantes. Mais indubitablement vraies…
Un grand week-end à Rome
Toutes les clés pour découvrir la ville. Visiter, faire du shopping, sortir …
Malgré l’ancienneté de cette édition, beaucoup d’infos sont encore valides.
Monelle et les baby-sitters
Ce matin-là, au petit déjeuner, maman a courageusement levé les yeux de son bol de thé pour annoncer la grande nouvelle : – Les enfants, je suis embauchée. Monelle et Humphrey ont tout de suite senti que cette nouvelle n’était pas bonne pour eux, et qu’ils n’avaient aucun intérêt à échanger une maman à la maison contre une maman qui travaille. Monelle, qui est l’aînée, a calmement expliqué aux parents ce qui allait se passer : on travaillera mal parce que personne ne s’occupera de nos devoirs, et on se lavera jamais et on aura des poux. Mais maman a déjà tout prévu, et papa est toujours d’accord, du moment qu’on le laisse tranquille. Alors le défilé des baby-sitters commence. Maman porte son choix sur Mme Turpin, une veuve qui a une voix de Donald, des jambes d’oiseau poilues, une barbiche et, surtout, beaucoup de principes très sains et très stricts. Maman la trouve sécurisante. Humphrey se débrouille pour s’en faire une copine. Monelle est la seule à s’être rendu compte qu’un monstre vient d’entrer dans la maison.
1671. La princesse Palatine Elisabeth-Charlotte de Bavière arrive en France pour épouser le duc d’Orléans, Monsieur, frère du roi. Elle sait qu’elle aura, au coeur de la cour la plus brillante d’Europe, le titre prestigieux de Madame, mais que l’homme à qui elle est promise n’aime pas les femmes. La Palatine devra lutter. Contre la mélancolie de l’expatriation, contre les complots des favoris de son mari. Subir aussi la volonté de Louvois, décidé à détruire son Palatinat. Affronter l’hostilité de la Maintenon qui intrigue, contre les enfants de Liselotte, en faveur des bâtards de la Montespan. Au milieu de tous ces tourments, la complicité de Louis XIV est le seul rayon de soleil de la Palatine. Le franc-parler de l’étrangère, son insolence, son goût de la chasse et de la vie plaisent infiniment au monarque, quand il n’est pas contraint par ses maîtresses de prendre ses distances avec elle. La Palatine vit, la Palatine résiste et surtout, la Palatine écrit des centaines de lettres pleines d’esprit et témoignant d’un sens aigu de l’observation. Et c’est à partir de cette correspondance mordante que Jacqueline Duchêne a construit ce roman d’une belle intensité, qui met en lumière l’une des femmes les plus attachantes du Grand Siècle – et la plus surprenante.
Les voyous de la République – Tome I
Grand scrutateur de la vie politique française, Jean Montaldo décrit son expérience du glissement du pays vers ce qu’il assimile à une « république sicilienne ». On le voit orienter les projecteurs sur les « hommes de l’ombre » du pouvoir. Ceux qui, dans le silence des couloirs de la République, font et défont affaires d’État, intrigues et autres « barbouzeries » à l’origine des grands scandales de ces vingt dernières années. Et l’auteur de stigmatiser la retenue de l’institution judiciaire face à certains dossiers sûrement trop sulfureux à son goût. Comme une « machine à tuer la vérité » indépendante de la couleur politique des détenteurs du pouvoir. Aux accusations de délire paranoïaque le concernant, l’auteur répond par une implacable connaissance du fonctionnement secret de notre République. Et se défend coup pour coup contre les attaques médiatiques dont il a pu faire l’objet (en l’occurrence de la part de Gérard Miller). Un véritable essai polémique, en somme, où la plume aiguisée de Montaldo sait utiliser la première personne du singulier pour éclairer la réalité des tribunaux informels de l’État : ceux où se décident anathèmes publics, exclusions et adoubements politiques. –J.-S. Félix
Mort d’une héroïne rouge
Lorsque deux vieux copains se retrouvent pour pêcher, ils ne s’attendent pas à tirer de l’eau le cadavre d’une jeune femme. Pas plus en Chine qu’ailleurs. Et lorsque le camarade inspecteur principal Chen pend la crémaillère avec ses amis, il ne souhaite pas être dérangé pour une affaire de meurtre. Pas plus en Chine qu’ailleurs. Mais lorsque le même camarade inspecteur principal Chen apprend que la victime s’appelle Hongying, alias «Héroïne rouge», qu’elle est travailleuse modèle de la nation mais sacrément jolie, que les autorités du Parti ont placé le commissaire Zhang comme «conseiller de l’enquête», là ça ne peut se passer qu’en Chine… et plus précisément à Shanghai, en 1990. Cette amorale histoire chinoise nous fait découvrir les déroutantes mœurs du Céleste Empire à l’heure communiste.
Polstar: le mérou 1
2060. Mégapolis, capitale de l’Empire, s’étire à perte de vue. Le gouvernement des trois Sages fait régner répression et dictature. Un homme seul, surnommé le Mérou, lutte contre cette dictature et s’érige de lui-même comme ennemi public numéro, tout en étant adulé par le peuple. Les trois Sages ne voient qu’une solution : engager un justicier pour le supprimer. Mais l’ordinateur central se plante, et l’élu est Nicolas Polstar, nabot chétif, rigolo, mais complètement inoffensif.Mais après le massacre de sa famille, Polstar va se montrer moins couard qu’il n’y paraît. Coincé entre les actions du Mérou qu’il croit être son ennemi, et les sombres manipulations des trois Sages envers qui il éprouve une haine farouche, Polstar va se révolter, et il se pourrait même qu’il devienne un vrai héros…Polstar fait peau neuve dans la collection Fantastique des Editions Vents d’Ouest et nous nous en réjouissons. Initialement parue en 96, cette superbe série, qui mêle action, anticipation, cruauté et humour décapant, va pourvoir rencontrer un plus large public, et c’est tant mieux !
Dossier Benton
Kay Scarpetta se remet à peine de l’attaque d’un monstrueux serial killer, Jean-Baptiste Chandonne. Le tueur vient d’être arrêté, mais le cauchemar n’est pas terminé pour autant. Car, de victime, Kay risque de se retrouver sur le banc des accusés. Qui est derrière cette machination ? Avec l’aide de Lucy et de Pete Marino, Kay découvre que tout la ramène à un passé qu’elle tente désespérément d’oublier : La mort de son amant, Benton Wesley.
Soleils
Ce douzième recueil de poèmes de l’auteur marque une maîtrise de l’écriture, la richesse d’une inspiration profonde et contemporaine et l’expression de sa lumière intérieure faite de sensibilité, de pudeur, de plaisir, d’audace, d’imagination, d’amour. Un plein de Soleils.
Violets are blue
Detective Alex Cross must confront his most terrifying nemesis ever-and his own deepest fears-in this electrifying new thriller from the master of suspense, James Patterson. Alex Cross has never believed in vampires. But when two joggers are found slain in a manner that suggests a macabre ritual, he has to reconsider. Someone believes in vampires enough to have committed a series of bizarre murders that appear to be the work of one. Local police are horrified, and even the FBI is baffled. Cross takes on the case and plunges into a netherworld of secret clubs and role-players, a world full of poseurs and playactors-and someone demented enough to have crossed the line from dark ritual to real blood. At the same time, a lethal super-criminal from Cross’s past known as the Mastermind is stalking him, taunting him, and threatening everything he holds dear. Cross has never been closer to defeat, or in greater danger. In a shocking conclusion, Alex Cross must survive a deadly confrontation-only to discover at last the awful secret of the Mastermind.
Bony et la bande à Kelly
Le très futé inspecteur métis Napoléon Bonaparte se voit confier la mission de dénicher un « terrier » de criminels. Son poète de supérieur croit l’avoir localisé en Nouvelle Galles du Sud, la plus belle province d’Australie, à Cork Valley. Pour cela, Bony se fait passer pour un vulgaire voleur de chevaux et réussit ainsi à entrer en contact avec une communauté d’Irlandais dominée par le clan des Kelly, visiblement réfractaire à tout ce qui représente la loi. En guise d’approche, Bony se fait tout d’abord embaucher comme arracheur de patates chez les Conway, une famille voisine. Et l’inspecteur commence à trouver fort aimable sa nouvelle vie au grand air : l’infiltration est presque trop réussie…
Mort d’un orfèvre
Dans un appartement miteux de la Piazza Santo Spirito, un jeune orfèvre reçoit l’extrême onction avant de prononcer ces mystérieuses paroles : » Ce n’était pas elle « . Les carabiniers appelés sur les lieux concluent rapidement à un suicide. Mais Guarnaccia ne croit pas à cette version. Tandis qu’augmente la pression pour classer l’affaire, il entend bien prouver qu’il s’agit d’un meurtre, au risque de compromettre sa carrière. Quand les révélations de deux témoins viennent bouleverser ce scénario trop simple…Dans une Florence étouffée par la canicule estivale et les hordes de touristes, le célèbre adjudant fera tomber le mur du silence d’une communauté unie par un code de loyauté inviolable et une méfiance à toute épreuve.
La mort au fond du jardin
D’abord, elle avait eu l’impression qu’on l’avait poussée dans l’escalier. Puis il y eut cette assiette de velouté de champignons empoisonnés. Le comprimé douteux dans son flacon de somnifères finit de l’inquiéter. Adriana Ford, comédienne célèbre et propriétaire de Ford House, décide alors de consulter Miss Silver. Maud Silver, avec une logique implacable, lui apprend que la personne qui tente de l’assassiner habite sous son toit. Et quelques jours plus tard, à Ford House, on découvre un premier cadavre…
La rage au cœur
Ce qui caractérise le plus Ingrid Betancourt ? Son amour pour la Colombie et sa haine pour tous ceux qui la détruisent. La Rage au cœur se lirait presque comme un roman. Et pour cause : tous les ingrédients sont réunis. Jeune femme de bonne famille, avec des parents engagés dans la politique – son père était ministre de l'Éducation dans les années soixante-dix et sa mère a été élue député libéral dans les années quatre-vingt –, elle suit leur chemin en abandonnant un premier mari pour se donner entièrement à son pays. Son cheval de bataille : la corruption, dans un pays où les narcotrafiquants sont rois et où les politiciens sont pour la plupart achetés. Pleine d'idéaux qui confinent parfois à la naïveté, elle raconte ici toutes ces années de lutte. De ses premiers succès électoraux où elle avait pris pour emblème le préservatif « avec Ingrid, vous êtes bien protégés » aux années noires où elle dut se séparer des ses enfants, cédant à des menaces de mort.
L’homme au ventre de plomb
On retrouve Nicolas Le Floch moins d’un an après sa première enquête, L’Énigme des Blancs-Manteaux. Nous sommes toujours dans le Paris de la fin de l’année 1761 et le jeune commissaire de police du Châtelet a pris quelques galons suite à ses réussites antérieures sous l’autorité de M. de Sartine, l’homme des enquêtes spéciales de Louis XV, avec l’aide de son adjoint l’inspecteur Bourdeau. Au départ de cette aventure, Le Floch est à l’Opéra, où l’on donne Les Paladins de Rameau, quand un couple de courtisans, le comte et la comtesse de Ruissec, apprennent le suicide de leur fils. Les premières constatations font plutôt pencher Nicolas Le Floch pour la thèse d’un assassinat déguisé. L’affaire va le mener tout droit à des complots qui pourraient menacer jusqu’à la vie du roi. Pour la seconde fois, Jean-François Parot explore son XVIIIe siècle parisien.
Le gentleman Florentin
À Florence, la veille de Noël, Langley Smythe, un diplomate retraité d’origine anglaise, est découvert mort dans son appartement. Au terme de son enquête, l’adjudant Guarnaccia, malgré une grippe envahissante et un stagiaire encombrant, va mettre au jour une sombre affaire de trafic d’objets d’art. Ce Maigret florentin (il officie au palais Pitti où il commande les carabiniers) est d’origine sicilienne. Gastronome notoire, doté d’un tempérament réservé, il compense son flegme inattendu par une opiniâtreté tenace. En mettant en scène ce personnage, héros depuis 1981 d’une douzaine d’enquêtes, dans le cadre enchanteur de Florence – ses ruelles encombrées, ses petits commerçants de quartier – sa mère spirituelle s’est attiré les louanges, d’autant plus flatteuses que rares, de Georges Simenon soi-même !
Folie meurtrière
Une bombe fait quatre morts en plein centre de Los Angeles. Maladresse d’artificiers ou commando suicide ? La mission de Joanna Blalock, médecin légiste : identifier les corps. Celle du lieutenant Jake Sinclair : retrouver les responsables du carnage. Leur enquête les mène hors des frontières de la ville, sur les traces d’Eva. l’égérie d’un groupuscule ultranationaliste. Force et ténacité seront nécessaires à nos deux héros pour anéantir un complot machiavélique visant la démocratie.
Haddix – Among the impostors
En Anglais – Luke Garner is an illegal third child. All his life has been spent in hiding. Now, for the first time, Luke is living among others. He has assumed a deceased boy’s identity and is attending Hendricks School for Boys, a windowless building with cruel classmates and oblivious teachers. Luke knows he has to blend in, but he lives in constant fear that his behavior will betray him. Then one day Luke discovers a door to the outside. He knows that beyond the walls of Hendricks lie the secrets he is desperate to uncover. What he doesn’t know is whom he can trust — and where the answers to his questions may lead him…
Mort à l’opéra
Années 30. Dans une école privée anglaise, on décide de monter la représentation d’une opérette, Le Mikado. Miss Calma Ferris, professeur d’arithmétique, en est fort aise : voici des années qu’elle espérait un rôle dans une de ces pièces jouées par la Société de musique d’opéra et d’art dramatique de l’école. Le Mikado est bien donné, mais Miss Ferris n’y survivra pas : elle est retrouvée morte, la tête dans un lavabo plein d’eau, lavabo dont l’évacuation a été bouchée à la terre glaise. La thèse du suicide ne tiendra pas longtemps. C’est une affaire en or pour la célèbre psychologue et détective Beatrice Adela Lestrange Bradley. Plus connue sous le nom de Dame Beatrice, celle-ci aura du fil à retordre, puisque, comme elle le dit elle-même, « nous sommes tous capables de meurtre »
Le pitaud
«Dans la cour de la ferme, toilettée en l’honneur de son arrivée, la Mélie aida le nouveau venu à descendre de la carriole, le prit dans ses bras, caressa son crâne tondu, un crâne de pitaud.» L’été 1918, sa mère a été obligée d’abandonner Pierre à l’Assistance publique. Un collier de bois numéroté au cou, le «pitaud» est confié par l’administration aux Quercy, un couple de paysans de la Sarthe. Grâce à l’affection de Mélie, leur fille adoptive, le petit Parisien se fait vite à la vie de la ferme. Hélas, à la mort de la mère Quercy, Pierre doit quitter la famille. Les Freiquin, ses nouveaux maîtres, sont bien décidés à le dresser. Pourtant, du haut de ses dix ans, il n’a pas l’intention de devenir leur souffre-douleur… Cette chronique d’une enfance campagnarde, toute en sensibilité et en pudeur, est un hymne à la nature et à une époque disparue.
L’écho de la rivière
Dans la haute société de Virginie, de noirs secrets enfouis depuis des années sont sur le point d’être dévoilés. Le drame couve, prêt à éclater… Artiste peintre mariée à un avocat et mère d’une petite fille, Julia Warwick est un pur produit de l’aristocratie de Ridge’s Race. Cette femme à qui tout semble sourire voit pourtant son monde s’écrouler lorsqu’elle perd la vue de manière inexpliquée. Les médecins ayant conclu à une cécité psychosomatique, Julia entreprend de fouiller son passé à la recherche d’un traumatisme qu’elle aurait pu enfouir au plus profond de sa mémoire. Ce faisant, elle ouvre peu à peu les yeux sur son mari, sa famille, et surtout sur elle-même… Mais d’autres vérités encore menacent d’être exposées au grand jour quand son amour de jeunesse, Christian Carver, est libéré après avoir purgé une longue peine de prison pour un crime qu’il n’a pas commis. De retour à Ridge’s Race, il entend bien faire la lumière sur cette affaire afin de se laver définitivement de tout soupçon. Pour lui comme pour Julia, comprendre le passé reste le seul moyen de s’en affranchir – quite à déplaire à certains habitants. Car il est des secrets que ces derniers préféreraient ne jamais divulguer… A propos de l’auteur : Selon Publisher’s Weekly, « Emilie Richards témoigne d’un don admirable pour créer des personnages attachants confrontés à de sombres tragédies familiales ». L’écho de la rivière en est une parfaite illustration, confirmant le talent d’un auteur éjà récompensé par de nombreuses distinctions.
Extravagances (Les folies de la jet-set)
Le bikini qu’Ursula Andress portait dans James Bond contre Docteur No vendu 300 000 francs, Cher se faisant enlever deux côtes pour avoir la taille plus fine, Agnelli et son fulgurant voilier noir , Elizabeth Taylor et ses armoires blindées regorgeant de bijoux : près d’un demi-siècle passé dans la jet-set a ouvert à Massimo Gargia les portes des » grands » de ce monde et de leurs excentricités. Un univers déroutant où l’on collectionne les aventures mais où l’on se suicide par amour, où l’on prolonge sa jeunesse à coups d’opérations hallucinantes, où l’on a ses crises de mysticisme, ou de magie noire, et où l’on disparaît souvent de façon mystérieuse. Au fil d’anecdotes qui mettent en scène stars du show-biz et personnalités du gotha, Massimo Gargia nous fait découvrir ce microcosme aussi fou qu’impitoyable et dresse un inventaire sans égal de ses Extravagances. La vie de la jet-set vous attire ? L’auteur a concocté pour vous un Petit Guide du parfait jet-setter qui vous livre tous les secrets sur les habitudes chic à prendre, le look adéquat, les lieux à fréquenter, les recettes pour se faire inviter dans les endroits les plus luxueux de la planète, et tous les petits trucs qui permettent d’évoluer sans fausse note dans le cercle fermé des « beaux, riches et célèbres » !
Messieurs les enfants
« L’imagination ce n’est pas le mensonge, » tel est le leitmotiv que Crastaing assène inlassablement à ses élèves, qui ne l’écoutent guère. Si peu même que trois d’entre eux, les plus frondeurs, Igor Laforgue, Joseph Pritsky et Nourdine Kader vont écoper, en guise de punition, du devoir suivant: Vous vous réveillez un matin, et vous constatez que vous avez été transformé en adulte. Complètement affolé, vous vous précipitez dans la chambre de vos parents. Ils ont été transformés en enfants. Racontez la suite. La suite prouvera que la réalité dépasse souvent la fiction puisque c’est ce qui va véritablement se produire à travers une série de catastrophes et de métamorphoses rocambolesques qui donnent à l’auteur de « Comme un roman, » l’occasion de réfléchir non seulement sur le pouvoir de la fiction mais sur l’enfance et l’éducation. Tout en se livrant sans restriction au « bonheur narratif », Daniel Pennac porte un jugement sévère sur une certaine attitude pédagogique qui produit des enfants « amputés de leur enfance, poussés prématurément dans le train des ambitions, programmés dès l’ovule » et invite chacun de ses lecteurs, quel que soit son âge à « ressentir l’enfance au moins une fois. »
Cet ouvrage se propose d’éclairer ce que recouvre cette laconique affirmation. Alexis Roy analyse le rôle de l’expertise scientifique dans le domaine de la gestion des risques, en prenant le cas de la Commission du Génie Biomoléculaire, chargée d’évaluer les risques sanitaires et environnementaux relatifs aux Organismes Génétiquement Modifiés (OGM). Il est conduit à reconsidérer la définition traditionnelle du travail de l’expert, selon laquelle les experts décrivent, et les décideurs prescrivent. Au contraire, cet ouvrage s’attache à montrer dans quelle mesure l’expertise, qui se situe à mi-chemin entre la pratique scientifique et la décision politique, joue un rôle bien plus actif, puisqu’elle érige des normes, les hiérarchise, et contribue ainsi à énoncer de nouvelles règles de comportement. Loin des discours contemporains diabolisant les experts, cet ouvrage aborde avec rigueur et clarté un domaine de compétences dont les conséquences concrètes ne cessent d’affecter notre vie quotidienne. Il permet ainsi à de nombreux lecteurs de mieux comprendre l’une des fonctions essentielles de notre monde moderne, et contribue à instaurer un dialogue entre le grand public et des instances de décision aussi omniprésentes que trop souvent opaques.
Le Mandala de Sherlock Holmes
Mandala de Sherlock Holmes ressuscite pour nous le grand détective et lève le voile sur un pan de sa vie auquel Conan Doyle, laissant sur leur faim tous les passionnés, n’a consacré que quelques lignes laconiques : l’intervalle séparant sa disparition présumée dans les chutes de Reichenbach de sa réapparition dans L’Aventure de la maison vide. Jamyang Norbu, holmésien distingué d’origine tibétaine, comble ce manque. Il a en effet découvert le journal du compagnon de voyage de Sherlock Holmes, confirmant la thèse selon laquelle ce dernier a effectivement voyagé en Inde et au Tibet où il a vécu moult péripéties, est venu en aide au dalaï-lama, et a trouvé un nouveau Watson en Hurree Chunder Mookerjee, espion et savant bengali, personnage créé à l’origine par Kipling et auteur présumé de ce récit. Entraînant le lecteur dans un tourbillon de rebondissements et d’épreuves, le récit jongle avec brio entre références littéraires, histoire coloniale dans l’atmosphère de l’Inde du Raj et Tibet mystique, mélangeant fiction et réalité jusqu’à un dénouement évidemment inattendu.
Le trésor du temple
Ary Cohen, dit « le lion », vit retiré près de Qumran dans le désert de Judée, où les Esséniens l'ont élu comme leur messie. C'est là que son père, l'archéologue David Cohen, vient lui confier la nouvelle mission proposée par Shimon Delam, patron du Shin Beth, les services secrets intérieurs d'Israël. Il s'agit d'élucider le meurtre – ou plutôt le sacrifice rituel – de Peter Ericson, un archéologue qui recherchait le fabuleux Trésor du temple, sans doute celui de Salomon, d'après les mystérieuses écritures du rouleau de cuivre, l'un des Manuscrits de la Mer morte, retrouvés justement à Qumran. Pour mener à bien cette enquête, il faut à la fois être un soldat et connaître parfaitement les textes sacrés. Seul Ary a donc une chance de percer les extraordinaires mystères qui l'attendent… Francs-maçons, Templiers, Secte des assassins… Les plus secrètes et les plus anciennes organisations ont voulu, veulent et voudront toujours retrouver le fabuleux trésor mythique, à supposer qu'il ait jamais existé. La partie ne sera pas facile pour Ary, le religieux détective qui avait déjà montré tout son talent dans « Qumran. » …..
Les mal partis
Marseille sous l’Occupation. Denis Leterrand, quatorze ans, est élève dans un collège de Jésuites. A l’hôpital, où les collégiens rendent visite aux malades, Denis croise une jeune religieuse, soeur Clotilde. Dès lors, il ne vit plus que pour la revoir. Soeur Clotilde, elle, ne sait plus quel nom donner à cette relation qui s’enflamme. Ils deviennent amants. La famille, l’âge, la religion : tout est contre eux. Ils fuient vers la paix et la solitude, mais leur histoire est celle d’une passion condamnée, ponctuée de scènes d’amour intenses. Les mal partis est le premier roman écrit par Sébastien Japrisot à dix-sept ans.
L’étoile du Temple
À Troyes, en l’an 1306, le templier Agnetti est retrouvé torturé et assassiné sur les terres du lapidaire juif Aaron Mayerson. Celui-ci devait polir le Jaidpur, fabuleux diamant offert à Philippe Le Bel par la République de Venise pour sceller leur alliance contre Gènes. Or, le diamant reste introuvable. Les soupçons se portent immédiatement sur Mayerson. N’est-il pas le riche représentant du peuple déicide, et donc le coupable parfait ? Il est arrêté et soumis à la question. Sa fille, la belle, opiniâtre et érudite Rachel, comprend qu’il s’agit d’un leurre et se met en quête pour démêler l’écheveau de cette histoire où elle pressent le piège politique. Juifs et Templiers n’en feraient-ils pas les frais au profit de Jean Le Pieux, demi-frère bâtard de Philippe Le Bel ? En ces temps obscurs, une véritable course contre la montre s’engage où tous les coups sont permis afin d’asseoir son pouvoir. Rachel parviendra-t-elle à faire sortir son père des geôles effroyables du roi et à éviter à son peuple un nouvel exil ?
Election du maire de Paris … L'affrontement sans merci entre les petits et les grands barons de la capitale, l'explication au couteau entre les Tiberi, couple balzacien accroché à son fauteuil et Philippe Seguin, personnage ténébreux et imprévisible, le patient travail d'un Bertrand Delanoe aussi ambitieux qu'inconnu, forment la trame d'un récit ahurissant où s'agitent en coulisses Jacques Chirac et Lionel Jospin. Confidences, états-d'âme, témoignages sur le vif, anecdotes croustillantes, scènes inédites … Passionnant !
Nous serons toujours jeunes et beaux
Les baby-boomers ne veulent pas vieillir ! En moins d’un demi-siècle, la durée moyenne de la vie a gagné plus de vingt ans et beaucoup de bien-être : moins de rides, des chairs plus fermes et une sexualité presque triomphante. Au fil d’une méticuleuse enquête, Maryse Wolinski raconte l’odyssée du nouvel âge : hormones de croissance, DHEA, testostérone, papavérine, antioxydants, cosméceutiques… autant d’élixirs de jeunesse élaborés par la science, qui permettent aujourd’hui de faire reculer l’inéluctable. Une chose est désormais certaine : si nous le voulons, nous serons toujours jeunes et beaux !
Les cavaliers de Belle-Île
Dans le premier volume de ses Mémoires, un jeune cadet de Béarn, Arnaud d’Espalungue, nous racontait d’une plume gaillarde les aventures de sa vingtième année. Vingt ans plus tard, au sortir de la Fronde, Arnaud, devenu baron d’Espalungue depuis la mort de son père et de son frère, mène à Paris une vie paisible. Mais de nouvelles aventures l’attendent, qui vont le conduire de Paris à Rome, puis en Bretagne et enfin en Angleterre, pour sauver l’honneur d’une reine qu’une imprudente confidence risque de compromettre à jamais. Sous la plume alerte de Monteilhet ressuscitent un régime prodigieusement vénal et quelques-uns de ses acteurs : un Mazarin qui amasse et dissipe avec un tortueux génie, un Colbert besogneux et pourri d’ambition, un Fouquet léger et extravagant, une Anne d’Autriche mûrissante et bien embarrassée, un duc de Beaufort perpétuellement ahuri, une Madame de Chevreuse qui prend sa retraite à regret, un bonhomme Rossignol, éminent spécialiste du Chiffre, un Molière surprenant, une bande de sorcières et d’empoisonneuses à donner le frisson, des comparses hauts en couleur … Un premier XVIIe siècle, de violences, d’intrigues et de panache, celui de Corneille, s’achève, avant que Louis XIV ne vienne imposer enfin — du moins en apparence — une manière d’ordre moral dont on se moquera sous la Régence.
Des lendemains de fêtes
Tous les jours de ma vie sont désormais des lendemains de fêtes. Des défaites annoncées. J’habiterai pour Noël quai d’Orléans, la Seine à la fenêtre, mon chagrin au fil de l’eau. Je ne serai pas plus malheureux sur l’île Saint-Louis. Pas moins. Bouger pour bouger ne sert à rien, et il est possible aussi que le fleuve m’emporte. De décembre 1999 à novembre 2000, Pascal Sevran nous entraîne dans son quotidien, de Paris à Montréal, d’un dîner chez Lipp jusqu’au port de Naples. Souvent entouré, parfois seul, il parle des gens qui gravitent autour de lui, ceux qu’il aime et tous les autres, évoque la tempête de décembre dernier et Belgrade sous les bombes, Charles Trenet à l’hôpital et le souvenir de Dalida. On y croise aussi toute une galerie de personnages, des gens célèbres mais aussi des caractères plus anonymes et souvent truculents. Mais c’est surtout d’amour dont il est question dans ce livre, une fois encore, comme dans le premier opus de ce journal intime, La Vie sans lui. Pascal Sevran se livre à ses lecteurs, parle de son compagnon Stéphane, de sa mort injuste, de son absence dont il souffre encore et toujours…
Kanaky Kanaky Kanaky
» Nous mangions la chair de nos ennemis pour nous rendre plus forts – c’est ce que les Blancs racontent dans leurs bouquins – mais bientôt nous boufferons leurs excréments « . Vieux Louis a lâché ça il y dix ans, le torse nu, un manou rouge ceignant sa taille, une écharpe de football sanglant le front, accoudé au chambranle gâté de la fenêtre qui dominait la cité Pierre Lenquette, banlieue de Nouméa, Kanaky. Kanaky, affublé du nom saugrenu de Nouvelle-Calédonie…