Le Premier Cavalier de l’Apocalypse
La grippe espagnole – la terrifiante influenza qui fit des millions de victimes en 1918 – est-elle en train de se réveiller ? C’est ce que laisse à penser une information des services secrets américains faisant état de l’extermination par l’armée nord-coréenne d’un village en proie à une curieuse épidémie… Parallèlement, une expédition scientifique est envoyée en Arctique pour ramener les corps de cinq Norvégiens victimes de la terrible maladie, en 1920. Mais les corps ont disparu. Un journaliste qui a manqué le voyage se met à enquêter. Il découvre qu’une secte, le Temple de la lumière, n’est pas étrangère à ce qui pourrait devenir la plus terrible épidémie mondiale de tous les temps… Un roman haletant fondé sur le délire sectaire. Par certains aspects, le récit n’est pas sans rappeler des affaires réelles comme celles de l’Ordre du temple solaire ou de l’attentat au gaz dans le métro de Tokyo. Sauf qu’ici, l’enjeu est mondial. Ce Premier cavalier de l’Apocalypse est à la fois un roman de politique-fiction plutôt bien documenté et un techno-thriller à suspens. Les amateurs apprécieront, et pourront aussi se replonger dans Genesis, qui reste le livre référence de John Case.
Une tombe en Toscane
La fin des années 50. A la mort de son père, Jean-Louis découvre des papiers secrets : Louis Malterre, industriel réputé, père de famille irréprochable, soldat valeureux, n’avait jamais révélé à ses proches certains épisodes de sa jeunesse. Du Portugal en Italie, le jeune homme mène une véritable enquête. Du mausolée d’Inés de Castro au Portugal, à une pierre tombale dans le cimetière de Sienne, sur laquelle il découvre gravé son propre nom, de la riche propriété familiale aux palais toscans, Jean-Louis, après s’être nié lui-même pour ressembler désespérément à un autre, se livre à une véritable quête de sa propre personnalité. San Gimignano, Volterra, Chiusi sont autant d’étapes qui, dans un jardin de fantômes, le conduisent vers lui-même. C’est au pays des Etrusques qu’il aura le sentiment de naître enfin.
Down Under
En anglais – As his many British fans already know, bearded Yankee butterball Bill Bryson specialises in going to countries we think we know well, only to return with travelogues that are surprisingly cynical and yet shockingly affectionate. It’s a unique style, possibly best suited to the world’s weirder destinations. It’s helpful here: Bryson’s latest subject is that oddest of continents, Australia. // For a start, there’s the oddly nasty fauna and flora. Barely a page of Down Under is without its lovingly detailed list of lethal antipodean critters: sociopathic jellyfish, homicidal crocs, toilet-dwelling death-spiders, murderous shrubs (yes, shrubs). Bryson’s absorbing and informative portrait is of a terrain so intractably vast, a land so climatically extreme, it seems expressly designed to daunt and torment humankind. // This very user-unfriendliness throws up another Aussie paradox. If the country is so hostile how come the natives are so laid back, so relaxed? As Bryson shuffles from state to state, he seeks the key to the uniquely cool Australian character and finds it in Australia’s tragicomic past, her genetic seeding of convicts, explorers, gold diggers, outlaws. This is a country of lads and mates, of boozy gamblers–nowadays mellowed by sunshine and sporting success. //
Down Under is a fine book. So it may not be quite as deliciously malicious as Bryson’s The Lost Continent, nor as laugh-out-loud funny as Neither Here Nor There. But so what? A Bill Bryson on cruise control is better than most travel writers on turbodrive. –Sean Thomas (less)
La vie sexuelle de Catherine M.
Lors de sa sortie au printemps 2001, La Vie sexuelle de Catherine M. a fait l’effet d’une bombe. Bien connue des milieux de l’art contemporain, directrice de la prestigieuse revue art press, l’auteur y révèle par le menu sa vie sexuelle intense, multiple, collective, et fait ainsi entrer le lecteur dans un monde souvent fantasmé, rarement éclairé d’une lumière aussi crue, avec une étrange distance doublée d’un esprit de système qui donnent au récit une dimension si singulière. Ce livre littéralement sidérant a connu un destin exceptionnel, rencontrant le succès sur la scène mondiale, véritable phénomène littéraire du début de XXIe siècle.
La mémoire du sang
Ils sont une dizaine à gagner le domaine de Metcalfe, à la frontière du Canada, pour y chasser le cerf à queue blanche. Parmi eux, Diana, qui tente d’exorciser ainsi un douloureux passé et une vie familiale brisée. Et voilà que, dès le premier jour, ils retrouvent leur guide pendu et sauvagement mutilé. Peu à peu, l’étau du danger se resserre : le tueur invisible a saboté les moyens radio et, coupé du monde extérieur, chacun lutte pour sa survie. Devenus des bêtes de proie, ils sont un par un sauvagement assassinés. Le carnage est en marche. Diana, descendante des Indiens Micmac, va revenir à une enfance dont elle avait tout occulté. Et rassembler en elle les forces mystiques héritées de son oncle chaman pour affronter la folie sanguinaire du rôdeur…
L’Ultime secret
Deux histoires parallèles. D’un côté, le meurtre du neuropsychiatre français de renommée, Samuel Fincher (par ailleurs très récent champion du monde des échecs contre l’ordinateur Deep Blue IV) ; de l’autre, la vie brisée d’un modeste employé de banque à Nice, Jean-Louis Martin, victime suite à un accident d’un Locked-In Syndrome (« Emmuré vivant », le cerveau de celui qui en est atteint continue seul de fonctionner, le reste du système nerveux étant paralysé). Reliant les deux récits, le couple d’enquêteurs déjà rencontré dans Le Père de nos pères : l’anti-violent « Sherlock Holmes de la science », Isidore Katzberg, et Lucrèce Nemrod, belle journaliste scientifique du journal Le Guetteur moderne. Clef de voûte de leurs investigations : la recherche de « l’ultime secret » au nom duquel Fincher, apparemment mort de plaisir orgasmique dans les bras de sa mie, a été assassiné. Ce que confirme bientôt le meurtre du médecin-légiste ayant prélevé le cerveau de Fincher pendant son autopsie…
Dans la peau d’un…
Qu’arrive-t-il lorsqu’on parvient à revêtir, durablement, une autre identité que la sienne ? Comment vit-on dans la peau d’un autre ? Marc Boulet, passé maître dans l’art du travestissement et l’apprentissage accéléré des langues étrangères, rassemble ici une dizaine de récits hors du commun. À Canton (Chine), il s’est fait passer pour un millionnaire soucieux d’investir dans la province. Installé dans un grand hôtel, il a reçu très sérieusement la presse locale et les notables. En Albanie (avant la chute du régime communiste), il s’est fait passer pour un stalinien de stricte obédience. Aux Philippines, il est allé « acheter une épouse » en utilisant les services d’une agence spécialisée. En Europe, il est devenu un musulman pieux. À Taïwan, il était faussaire de haut vol…
Les Ombrelles de Versailles
Clémence de Francine, la » Fontainière du Roy « , a grandi à Versailles pendant la construction du château. Ses charmes en ont ensorcelé plus d’un. Molière, Racine et La Fontaine, les fastes de la Cour, les intrigues, les amours, des aventures, elle a tout vu, toujours avec grâce, intelligence et gaieté. On la retrouve dans Les Ombrelles de Versailles, veuve et remariée, mûre et encore séduisante. Le règne, autour d’elle, traverse bien des troubles : guerres incessantes, persécutions religieuses. Le Roi vieillit, la Maintenon s’impose. Aux dorures et aux rubans de soie succèdent le gris et le noir de la vertu. Le second mari de Clémence est tué en duel. Elle a pourtant d’autres passions, d’autre plaisirs. Ses vieux amis s’en vont tandis qu’elle s’en fait de nouveaux. Elle participe aussi aux réunions de femmes intelligentes, » les Ombrelles « , l’un des ornements de la Cour. Quand Louis XIV meurt, Clémence se prépare à oublier le monde, sereine comme les eaux dont elle est la fille.
» Ça fait quoi d’être Miss France ? » A cette question, Sophie Thalmann, ancienne étudiante en audiovisuel propulsée pendant un an sur le devant de la scène, a dû répondre – poliment – des milliers de fois. Aujourd’hui elle avoue, amusée : c’est un conte de fées, mais aussi une galère. Bien sûr il y a les palaces, les voyages, les cadeaux et les hommages masculins. Mais il y a aussi les salons, les tonnes de spécialités régionales à déguster sous les flashs, les innombrables dédicaces, bisous-bisous, kilomètres parcourus, les inaugurations en tout genre, les foires où l’on est exposée, ceinte de l’écharpe tricolore et couronne sur la tête pendant des heures sans bouger, et avec le sourire s’il vous plaît. Car Mme de Fontenay veille… A tout ! Au poids, à la vêture, aux cernes sous les yeux, aux sorties, aux paroles… Avec un recul plein d’humour, l’ex-reine de beauté (mais aussi d’endurance…) nous conte sa gloire éphémère. Inattendu et désopilant .
La jeune fille et les clones
Sur Stratos, les femmes se reproduisent l’hiver par clonage. En été, les hommes entrent en rut et il faut les enfermer dans les Sanctuaires. Mais quelques-uns échappent à la police sexuelle et s’accouplent, proti pudor ! avec les femmes. Les « vars » qui naissent de ces unions sont élevés jusqu’à la puberté puis chassés du clan ; à eux d’en fonder un autre, s’ils le peuvent. Maia et Leie, sa sœur jumelle, se voient ainsi, très jeunes, réduites à explorer ce monde pastoral et le trouvent plutôt compliqué. Il y a des Radicales qui militent pour les droits des hommes ; des Perkinites qui au contraire, pour les éliminer, proposent la parthénogenèse ; et même un visiteur venu des étoiles pour proposer à Stratos de réintégrer le Phylum. Quoi, il y aurait eu sécession ? Pourquoi tous ces mystères : la Porte à Enigmes, le Mur d’Images, le Grand Modeleur ? Et comment faire bouger les choses ?
Et la vie va presque droite
À trente ans, Barnaby se considère comme un parfait loser. Certes, ce rejeton d’une grande famille de Baltimore a tiré un trait sur son passé de délinquant et travaille désormais auprès de personnes âgées pour une société d’aide à domicile. Mais s’il s’y est bâti une réputation d’homme de confiance, il demeure aux yeux des siens le mauvais fils, mauvais père et mauvais époux qui a sali l’honneur de la famille. Alors, quand son chemin croise celui de Sophia, jeune femme sérieuse et rangée, il croit trouver l’ange gardien qui lui permettra de revenir en fils prodigue dans le giron familial. Mais c’est compter sans le poids des rôles assignés à chacun.
Oriane ou la cinquième couleur
La juge Oriane Casanove est l’une des femmes les plus célèbres de Paris. Les assassinats du juge Leclerc et de sa femme Isabelle, sa meilleure amie, mettront Oriane sur la piste de l’enquête la plus dangereuse de sa carrière…
Céleste
Au printemps 1832 alors que Paris est en proie à une épidémie de choléra, Céleste, l’une des nièces du peintre Paul Huet, rencontre chez son oncle un médecin : Lodran. C’est le coup de foudre. Pourtant ni l’un ni l’autre ne peuvent s‘avouer leurs sentiments, par pudeur mais surtout parce que tout les sépare. Fils d’esclave haïtien, Lodran a la peau noire. Dans sa vie quotidienne à l’Hôtel Dieu, les prostitués ne font certes pas de difficultés pour qu’il les soigne, mais il n’en va pas de même pour les bourgeois. Venu trop tard au chevet d’un notaire, il se voit ainsi accusé d’empoisonnement par la veuve et doit s’exiler. Si Martine Le Coz privilégie ici l’analyse des sentiments amoureux, son personnage de Lodran lui permet de revenir sur le statut des immigrés noirs dans la société française de la Monarchie de Juillet, thème qu’elle a traité dans son précédent livre, Le nègre et la Méduse…
Ma cerisaie
Lioubov, Ania, Militza, Marina : quatre femmes dont l’origine s’enracine dans l’univers de Tchekhov, celui de cette Cerisaie idyllique que ses habitants doivent abandonner. Qu’advient-il d’eux ensuite ? C’est ce que nous conte ici la romancière en s’inspirant de ses propres souvenirs de famille. Le père de Militza, Trofimov, un révolutionnaire, a été tué en 1905. Ania et sa fille affrontent et traversent les épreuves de la guerre et de la Révolution avant de fuir une Russie dévastée où grandit l’étoile de Staline. Bien plus tard, à Paris, Marina, la fille de Militza, connaîtra son grand succès d’actrice dans le drame de Tchekhov. De Saint-Pétersbourg à la banlieue parisienne, de la fin des Romanov à la déstalinisation, un siècle d’histoire russe, grandiose et dramatique, sert de toile de fond au récit de ces existences aventureuses et passionnées.
La taupe
Petit et bedonnant, George Smiley est l’un des meilleurs agents du « Cirque, » le quartier général des services secrets britanniques. À la retraite depuis un an, il envisage de vendre son hôtel particulier londonien pour s’installer à la campagne. Son rêve prend fin lorsqu’il est discrètement conduit chez un membre du cabinet du Premier ministre. Il s’y retrouve en compagnie de Ricki Tarr, un agent récemment revenu de mission à Hong-Kong. Là-bas, il avait réussi à retrouver l’espionne russe Irina, mais celle-ci a été rapatriée d’urgence à Moscou. Toutefois, elle a réussi à lui confier un message capital : une taupe s’est infiltrée dans les rangs de la direction du « Cirque ». Smiley est secrètement chargé de démasquer le traître.
Le Pingouin
A Kiev, Victor Zolotarev et le pingouin Micha tentent péniblement de survivre. Victor, journaliste, est sans emploi et Micha, rescapé du zoo, traîne sa dépression entre la baignoire et le frigidaire de l’appartement. Lorsque le patron d’un grand quotidien offre à Victor d’écrire les nécrologies – les « petites croix » – de personnalités pourtant bien en vie, Victor saute sur l’occasion. Un travail tranquille et lucratif. Mais un beau jour, les « petites croix » se mettent à mourir, de plus en plus nombreuses et à une vitesse alarmante, plongeant Victor et son pingouin neurasthénique dans la tourmente de ce monde impitoyable et sans règles qu’est devenue l’ex-Union soviétique.
« La Nostalge »
Robert Hossein est une nature. Mieux, il a un tempérament de feu et se plaît à relever tous les défis que la vie lui apporte. Lui qui a percé et triomphé en tant qu’acteur dans les années cinquante et soixante (il signe encore aujourd’hui des autographes pour son rôle de Geoffroy de Peyrac dans Angélique) a décidé de repartir à zéro pour l’amour du théâtre et de la mise en scène. On connaît le succès de ses superproductions théâtrales qui s’affichent très ostensiblement sur les murs de Paris, on sait moins qu’à plus de quarante ans, alors qu’il était une vraie star de l’écran, Robert Hossein est parti seul à Reims pour « concrétiser la vision du théâtre » qui le hantait depuis l’enfance. Cette autobiographie, « La Nostalge », est la narration de son aventure humaine et artistique, elle est aussi, selon ses propres mots, « cet hommage du c?ur », le tribut qu’il a voulu rendre à tous les gens du métier, « ces deuxièmes, troisièmes et quatrièmes rôles, dont personne ne sait plus qu’ils ont existé ». « La Nostalge » de Robert Hossein permet de mieux connaître les motivations profondes et les choix assumés de cet homme public qui défendra jusqu’au bout une éthique du théâtre fondée sur l’émotion et le partage. –Denis Gombert
Raz de marée
C’est la découverte de cadavres de Chinois au fond d’un lac, près de Seattle, qui met Dirk Pitt sur la piste du plus diabolique trafiquant chinois. Qin Shang, en effet, a organisé un vaste réseau d’immigration clandestine aux Etats-Unis, au Canada et en Europe. Et quand certains de ses « voyageurs » sont en trop mauvais état pour être vendus ou prostitués, il les abat, tout simplement. Pour mener à bien ses nombreux trafics, Qin Shang a entre-pris de construire en grand secret un immense port maritime en Louisiane. Pourquoi a-t-il choisi ce site ? Réussira-t-il à dévier le Mississippi pour mettre son port en eau profonde et provoquer ainsi une gigantesque catastrophe écologique ? Pour lui barrer la route, Dirk Pitt doit découvrir le premier le navire que Tchang Kaï-Chek avait chargé de trésors avant de fuir la Chine en 1949 et qui a mystérieusement fait naufrage…
Le voyage de Monsieur Perrichon
Monsieur Perrichon a décidément tout de l'honnête bourgeois : la suffisance, l'ingénuité, l'ambition mondaine et une morale quelque peu soumise aux circonstances. Lorsqu'il part en voyage d'agrément avec sa femme et sa jolie fille Henriette, il n'imagine pas que les deux prétendants officiels de sa fille donneront à ce séjour une tournure rocambolesque. Qui, de Daniel ou d'Armand, saura s'attirer les faveurs de la fille, et surtout du père ? De rebondissements en quiproquos, Labiche dresse le portrait vivant et étrangement contemporain de la fatuité. Une comédie alerte et désopilante, considérée comme un chef-d'œuvre du genre.
La conjuration
Dominique Baudis clôt sa trilogie consacrée aux « Raimond » … « Je suis impatiente de te voir mort » : telles sont les dernières paroles qu'entendra le Roi Amaury I, chuchotées à son oreille par la « putain du royaume », Agnès, sa première épouse répudiée. Nous sommes les 11 juillet 1174 et le royaume de Jérusalem, fondé par les Croisés en Terre Sainte, entre dans une décennie de décadence qui prélude à sa chute. Baudoin, le fils d'Amaury et d'Agnès, n'a que quatorze ans à la mort de son père : l'enfant-roi, lépreux, « déchiré entre le Bien et sa mère », va se décomposer à l'image de son Royaume. D'un côté, le sage chancelier Guillaume de Tyr et le régent Raimond, comte de Tripoli et seigneur de Tibériade, Franc orientalisé instruit des grandeurs de l'Islam, qui ont avec eux la plupart des seigneurs chrétiens descendants des familles établies en Terre Sainte depuis l'arrivée des premiers croisés.
Changer la vie ?
Pour la première fois, la science a acquis la capacité, (le transformer l’espèce humaine. Les extraordinaires découvertes de la biologie permettent de prendre au pied de la lettre le fameux slogan emprunté naguère par le Parti socialiste au poète Arthur Rimbaud : changer la vie. Des tabous sont transgressés, des certitudes bousculées, des croyances défiées à mesure que se développent les expériences sur les embryons et les recherches sur la reproduction. Face à l’effroi que suscitent ces interventions sans précédent sur les gènes des organismes vivants, y compris ceux des êtres humains, la question se pose de savoir jusqu’où ira la science et quelles sont les bornes qu’il importe de lui imposer. Trois biologistes, Jacques Testart, Axel Kahn, Philippe Lherminier ; une psychanalyste, Monette Vacquin ; un philosophe, Lucien Sfez, s’interrogent sur ces transgressions et sur la façon d’instituer un contrôle social qui réponde à la volonté des citoyens.
Vu à la radio
« Le président de la République est ‘sympa’ ; c’est ce que tout le monde dit. Avant c’était les routiers qui étaient sympas… C’est vous dire si on progresse. » · « Pour Mardi gras, j’ai acheté un masque de Lionel Jospin… Ils en font des souriants, mais pour le 1er avril seulement ! » · « La Journée de la femme, le 8 mars, ça arrive trop tard dans l’année ; moi, je trouve que ça devrait être tous les 29 février. »
Cadavre X
Un cadavre décomposé est retrouvé à bord d’un cargo belge faisant étape à Richmond. Malgré une autopsie minutieuse, Kay Scarpetta ne parvient à déterminer ni l’identité du mort ni les causes du décès. Seuls indices : un tatouage et des poils blonds. Encore hantée par la mort de Benton (Combustion), en butte aux intrigues de collègues rivaux, Kay, flanquée de son fidèle Marino, et toujours proche de Lucy, sa nièce, se lance dans une enquête qui la mènera en France, des bureaux lyonnais d’Interpol à la morgue de Paris, avant de la ramener en Virginie où l’attend un tueur monstrueux, le Loup-garou.
Les fortunes du cœur
En 1845, à la mort de sa mère, Sarah Jane, alors âgée de 13 ans et issue d’une famille pauvre, quitte son foyer en compagnie de son jeune frère. Ne trouvant pas de travail, elle se résout à rejoindre l’orphelinat où elle rencontre Thomas Wistonby. Il lui apprend à lire, à écrire et à parler comme une dame. A 16 ans, elle entre au service des Chevington et fait la connaissance de Pâris, un jeune gentleman dont elle tombe amoureuse. Enceinte, Sarah est chassée, et l’homme qu’elle aime a disparu. Son rêve de devenir une femme du monde semble anéanti. Sa volonté et son fils sont désormais ses seules motivations. Dès lors, l’existence de Sarah sera froidement bercée par la vengeance, ce jour où enfin, elle pourra regarder Pâris dans les yeux, d’égale à égal.
Le palais des larmes
« Certains, il est vrai, ont fait de mon existence un rocambolesque et parfois sordide roman. La vérité est à la fois plus logique, plus inattendue et encore plus extraordinaire. » Ainsi commencent, au VIème siècle de notre ère, les confessions de l’impératrice Théodora. Sans faiblesse et sans fard, l’ancienne courtisane, qui sut gravir une à une les marches du trône et épouser l’empereur Justinien, se souvient. De la misère, des complots, des révoltes, des trahisons, mais aussi de l’amour et de la foi qui guidaient ses pas. A cette femme de tête et de passions, main de fer dans un gant de velours, prête à sacrifier quiconque ose lui porter ombrage, il fallait un théâtre grandiose. Le Palais Sacré, au cœur de Constantinople, ville dans la ville, avec sa cour, son protocole, ses règles secrètes, ses fastes exquis et ses meurtres sauvages, était à son image. Elle y régnera jusqu’à ce qu’il devienne le Palais des Larmes habité par sa légende.
Silence à Hanover Close
Londres, 1887. L’inspecteur de Scotland Yard Thomas Pitt est chargé de reprendre l’enquête sur un cambriolage meurtrier commis trois ans plus tôt, au cœur du très chic quartier d’Hanover Close. Un parfum d’espionnage plane autour de l’affaire et Thomas aura une fois de plus besoin de l’aide de sa femme Charlotte et de sa belle-sœur Emily. Dans un milieu très fermé, leur enquête va s’avérer complexe mais aussi très dangereuse et les menaces de mort violente vont aller crescendo, y compris contre Thomas… Un vrai régal pour les admirateurs de Thomas et Charlotte, sans doute une des meilleures enquêtes du couple. La description de l’Angleterre victorienne et de ses mystères est admirable, le suspense maintenu en permanence. L’enquête est beaucoup plus difficile que d’ordinaire et la chute est une réelle surprise.
Mes nuits sont plus belles que vos jours
Un homme, une femme, un hôtel, les draps d’un lit, la chaleur d’un mois de juillet, la lune et la mer: avec ces seuls éléments, Raphaële Billetdoux construit son roman qui a la rigueur d’une tragédie antique, où trois nuits sont toute une vie. Mes nuits sont plus belles que vos jours est le roman d’une rencontre. Toute rencontre est un risque; à la première minute, aux premiers mots échangés, l’histoire, déjà est en marche. Chez Raphaële Billetdoux, violence et sensualité se confondent dans ce style qui est le sien, tout en couleurs et en éblouissements.
Une douce vengeance
Une nouvelle affaire du train postal n’agiterait pas d’avantage ScotlandYard. Thomas Lynley, huitième comte d’Asherton, le plus élégant des inspecteurs de la maison, annonce son mariage avec la photographe en vogue Deborah Cotter. Un week-end de fiançailles se prépare en Cornouailles, dans la propriété familiale de l’aristocratique policier. Mais la présence d’un futur beau-père hostile, d’un ami et rival dangereux et d’un frère drogué empoisonne la fête. Et la garden-party tourne au cauchemar lorsqu’on découvre, consciencieusement mutilé et châtré, le cadavre d’un journaliste local. Pour Lynley, la comédie mondaine risque de s’achever en noire tragédie. Surtout si les fantômes du passé s’en mêlent.
Madame de Sade
« C’est en lisant « La Vie du Marquis de Sade » de Tatsuhiko Shibusawa que pour moi, en tant qu’écrivain, se posa l’énigme de comprendre comment la marquise de Sade, qui avait montré tant de fidélité à son mari pendant ses longs emprisonnements, a pu l’abandonner juste au moment où il retrouvait enfin la liberté. Telle énigme a servi de point de départ à ma pièce, en laquelle on peut voir une tentative de fournir au problème une solution logique. J’ai eu l’impression de quelque chose de fort vrai en même temps que de fort peu intelligible paraissait derrière l’énigme, et j’ai voulu considérer Sade dans ce système de références. Il est peut-être singulier qu’un Japonais ait écrit une pièce de théâtre sur un argument français. La raison en est que je souhaitais employer à rebours les talents que les comédiens de chez nous ont acquis en représentant des pièces traduites de langues étrangères. » Y.M.
Meurtres en soutane
St Anselm, un collège de théologie fondé au XIXie siècle et situé sur un promontoire isolé et venteux de la côte sud-est de l’Angleterre, accueille une vingtaine d’étudiants qui se destinent à la prêtrise anglicane. Lorsque l’un d’eux, Ronald Treeves, est découvert mort au pied d’une falaise, enseveli sous une coulée de sable, son richissime père adoptif, Sir Alred Treeves, demande à New Scotland Yard de réexaminer le verdict de « mort accidentelle » énoncé à l’issue de l’enquête. Le commandant Dalgliesh, qui a lui-même fréquenté le collège au cours de son enfance, accepte de venir passer un week-end sur les lieux pour ce qu’il croit devoir n’être qu’une vérification de routine. En réalité, il va se trouver confronté à l’une des plus sordides affaires de sa carrière. Car d’autres visiteurs sont attendus ce même week-end au collège, et tous n’en ressortiront pas vivants.
Crève, l’écran
Le journaliste Gino Vespa réalise à Cannes durant le festival de cinéma une série de reportages pour la chaîne General TV. Si dans la ville, l’ambiance est à la fête, il n’en est pas de même au siège parisien de la société. La mort vient de frapper un opérateur vidéo de façon singulière : l’homme s’est subitement écroulé, asphyxié. Appelé sur les lieux, le jeune commissaire Vlad Solnia reste perplexe car durant l’autopsie, le médecin légiste ne détecte rien d’anormal. Seule information : le mort venait de rendre visite à son psychiatre, le célèbre Tadeusz Borowczyk, mais il semble bien que ce genre de chose soit monnaie courante à General TV où « les huiles vont chez le psy comme on invite des voyantes à la Maison Blanche ». Quelques heures plus tard, une seconde personne est retrouvée, elle aussi, morte asphyxiée…
Pourquoi m’as-tu abandonnée ?
Figure influente de l’édition parisienne, où elle a lancé des écrivains à succès, femme d’énergie, d’autorité, d’enthousiasme, Françoise Verny subit, en 1995, un accident de santé, suivi de peu par sa mise à l’écart des responsabilités professionelles qui étaient les siennes. Et c’est alors une autre femme qui parle, franche, impudique, déchirante. Elle dit le désespoir du vieillissement et de la solitude, elle interpelle Dieu et les hommes et, en affirmant quand même, au delà de tout, sa foi en la vie.
La musique d’une vie
Le premier concert du jeune pianiste Alexeï Berg est annoncé pour le 24 mai 1941. Fin du long purgatoire que sa famille a vécu durant les années de terreur. Promesse d’oubli, de célébrité future, de nouvelles rencontres parmi la jeunesse dorée de la capitale… Or, ce concert n’aura pas lieu. La vie d’Alexeï se jouera sur une partition différente, marquée par l’amour sans nom, par la familiarité avec la mort, par la découverte de la dignité des vaincus. Car ce « roman-destin » est d’abord un éloge de l’indomptable force de l’esprit, de la résistance intérieure. Et c’est aussi une histoire pleine d’un charme profond, qu’on lira et qu’on relira, un vrai joyau.
Le salaire de la peur
Ils ont été pris au piège de ce port sordide du littoral sud-américain, dans un décor de fin du monde. Pour ces vagabonds des tropiques, aventuriers faméliques, criminels, il ne reste plus qu’à mourir sur place ou récolter quelques dollars pour fuir cet enfer. Quitte à y laisser leur peau, un Français et trois autres desperados acceptent une mission suicide : convoyer, sur des pistes impraticables, un camion hors d’usage chargé de nitroglycérine. Un camion qui prend des allures de destin. Commence alors une épopée de l’angoisse pure et de l’absurde…
Dans la vallée des ombres
Harold Appleby est un drôle de type. Son métier capturer des serpents à sonnette pour en faire commerce. Son plus proche ami : Sam, un python de six mètres. Son péché mignon : séquestrer des petites filles. Alors, quand Suzanne Selby, une gamine de onze ans, disparaît, il y a de quoi s’inquiéter. Surtout que les recherches effectuées par la police s’avèrent vite inefficaces. L’enquête piétine… C’est Booker Reeves, un policier à la retraite, engagé par Rachel, la mère de Suzanne, qui va prendre la relève. Car il faut faire vite, très vite. Un malade comme Harold Appleby, ça n’attend pas. Et un animal comme Sam, ça mange beaucoup…
Nightshade
En anglais – In a small New England town, Joan Hapgood is content with her life until the events of one fateful afternoon trigger a long string of tragedies that threaten both her future and her sanity. It starts when Joan’s mother, Emily, who has been steadily deteriorating under the effects of Alzheimer’s disease, accidentally starts a fire while trying to cook. To say Joan’s relationship with her mother is strained would be a gross understatement. In Emily’s eyes, Joan has always been a poor second to her sister, Cynthia, who was beautiful, devoted, and bright. Despite Cynthia’s death many years before, Joan still lives in her big sister’s shadow whenever Emily is around. Not only has Joan never been pretty enough, bright enough, or loving enough, but she has a bastard son whose father remains unknown — all unforgivable sins to Emily. …….
L’ermite de la forêt d’Eyton
Un tout jeune garçon, une formidable grand-mère qui souhaite le marier, un ermite qui mène la danse (ou le sabbat ?) au fond des forêts, et, bien sûr, ce fin limier de frère Cadfael flairant le crime passé ou à venir, tels sont les ingrédients du suspense d'Ellis Peters. Le sang coule, les cœurs battent plus vite peut-être qu'aujourd'hui. Mais il suffit d'ouvrir le livre pour être au diapason de ce Moyen Âge si violent et si chaleureux. C'était hier, en 1142, quelque part en Grande-Bretagne…
Suzanne’s Diary for Nicholas
En Anglais – Beautifully captures the joys of a new family as it builds to an overwhelmingly moving climax. This is an unforgettable love story, at once heartbreaking and full of hope. James Patterson has written a love story!–a powerfully moving and suspenseful novel about families, loss, new love, and hope. Katie Wilkinson has found her perfect man at last. He’s a writer, a house painter, an original thinker–everything she’s imagined she wanted in a partner. But one day, without explanation, he disappears from her life, leaving behind only a diary for her to read. This diary is a love letter written by a new mother named Suzanne for her baby son, Nicholas. In it she pours out her heart about how she and the boy’s father met, about her hopes for marriage and family, and about the unparalleled joy that having a baby has brought into her life. As Katie reads this touching document, it becomes clear that the lover who has just left her is the husband and father in this young family. She reads on, filled with terror and hope, as she struggles to understand what has happened–and whether her new love has a prayer of surviving. Written with James Patterson’s perfect pitch for emotion and suspense, Suzanne’s Diary for Nicholas captures beautifully the joys of a new family as it builds to an overwhelmingly moving climax. This is an unforgettable love story, at once heartbreaking and full of hope.
La dernière mesure
A la courbe d’un dangereux virage, la voiture de la célèbre cantatrice Maggie Tressider quitte la route. L’accident est par bonheur sans conséquence tragique, pourtant Maggie voit soudain ses rêves habités par un étrange » fantôme » venu lui demander réparation d’une faute passée. Est-ce là le fruit d’une imagination féconde quelque peu troublée par les circonstances ou bien celui d’une culpabilité trop longtemps bâillonnée ? La chanteuse décide de faire appel à un détective privé pour fouiller sa mémoire et son passé afin d’identifier ce mystérieux personnage. Malgré sa discrétion, George et Bunty Felse auront vent de l’affaire et mettront tout leur savoir-faire pour venir en aide à la diva magnifique, victime et interprète de ce douloureux chant d’amour et de mort.
Marrying the Mistress
The court official leaned closer. / . »What’s gone past, » he said, « is not just an advocate, any old lady advocate. What’s gone past is his Honour’s totty. » … And what’s going past is the life of Guy Stockdale, a 62-year-old judge, who has been married forever, has two sons–Simon and Alan–and three grandchildren. For the past seven years, he’s also had a mistress. Merrion Palmer is intelligent, attractive, and half Guy’s age, which also makes her younger than both Simon and Alan. Her dad died when she was a toddler and she’s well aware that Guy is something of a father substitute. For years the role of mistress has suited her, but, suddenly, this style of relationship isn’t enough for either of them. They’ve both had enough of sneaking around and avoiding people, so Guy has momentously made up his mind to leave his wife, Laura, and marry Merrion….Marrying the Mistress dives into the shock waves that buffet the Stockdale family after Guy leaves Laura. The novel addresses the question of how his sons are going to cope, the explosive opinions of his forthright daughter-in-law Carrie and what his teenage grandchildren make of it all. Can any of them avoid taking sides? Should they? And what about the abandoned wife, Laura, a woman apparently so long-sufferingly self-sacrificing she makes Mother Teresa look selfish?
La Guerre des Gaules
Un ouvrage unique en son genre, relation écrite par l'acteur principal du drame qu'elle fait revivre, et publiée pendant cette guerre de huit ans, à des fins de propagande personnelle : un tour de force, qui ne fut jamais répété. Cette histoire d'un conflit prolongé est un livre de combat, en même temps que le témoignage le plus ancien et le plus important sur les origines de la France, la Belgique, la Suisse, l'Allemagne rhénane et la Grande-Bretagne. C'est bien un grand peuple celtique en pleine évolution que César a gagné à la civilisation latine, ce fut aussi une culture dont nous commençons à entrevoir l'originalité et le raffinement.
Mama Mia !
En anglais – It was no country for young men. Or women … Unemployment, emigration and do-it-yourself hair colour kits were once again a fact of life. Taxes were on the up, the IMF were on the way and there was a cash for gold outlet in Foxrock Village … But the signs for recovery were good – for me, at least. I was the chief executive of one of the few businesses turning a profit in this town, a shredding company helping to dispose of the Celtic Tiger’s dirty little secrets. And I was getting plenty of love action – as the boy-toy of an attractive sixty-year-old woman who was totally rolling in it. I never imagined myself ending up as a gigolo. But, as the saying goes, where there’s a will, there’s a way-hey-hey! With presents galore, sex on demand and a hot meal on the table every night, life was storting to look up again. All I had to do to aovid focking it up was to keep my chinos buttoned. And, well, you can probably guess how that went.
True Tales of American life
En Anglais – Chosen by Paul Auster out of the four thousand stories submitted to his radio programme on National Public Radio, these 180 stories provide a wonderful portrait of America in the twentieth century. The requirement for selection was that each of the stories should be true, and each of the writers should not have been previously published. The collection that has emerged provides a richly varied and authentic voice for the American people, whose lives, loves, griefs, regrets, joys and sense of humour are vividly and honestly recounted throughout, and adeptly organised by Auster into themed sections. The section composed of war stories stretches as far back as the Civil War, still the defining moment in American history; while the sequence of ‘Meditations’ conclude the volume with a true and abiding sense of transcendence … The resultant anthology is both an enduring hymn to the strange everyday of contemporary American life and a masterclass in the art of storytelling.
The life and death of Lord Erroll
En Anglais – The true story of the life and mysterious murder of the most talked-about and glamorous member of Kenya’s notorious Happy Valley set. Since Josslyn Hay, 22nd Earl of Erroll, was discovered dead in his car with a bullet through his head just outside Nairobi in 1941, speculation has not ceased as to the culprit and motive for his murder. The authorities seemed satisfied with the highly sensationalized trial of the only suspect, Jock Broughton, the cuckolded husband of Erroll’s last lover, Diana. A not-guilty verdict was returned after a baffling display of confusing evidence and clumsy police work. Trzebinski, who has lived in Kenya for 30 years, was not satisfied with the conflicting gossip on the case, none of whose evidence adds up, including that of the celebrated « White Mischief » by James Fox. In this evocation of a glamorous, decadent and sinister life, Trzebinski uses her biographer’s skill to unlock the mystique surrounding the man, and the mystery enveloping his death. Her investigations lead her to astonishing conclusions about the true motive for his murder and a conspiracy of confusion that finds its source in Whitehall’s War Office.
Something borrowed, something blue
En Anglais – Twenty-seven, single and living with her mum, Jenny’s not happy with her life. Then she meets Hugo – her very first boyfriend – at a wedding, and not only has he grown up to be the sexiest man in Ireland but amazingly, he too is ready for a fresh start. However ……
Helvethika 3
Helvethika… Nom de code d’une mission secret d’état. L’énigmatique Abraham Bearn semble y être lié corps et âme. Incarcéré dans un asile militaire, il s’en échappe. Que sait-il de si terrifiant qui puisse faire trembler l’assurance suprême de Karl Zhein, l’homme fort du pays ? Nul ne connaît sa véritable identité, ni son passé… La police politique est à ses trousses ! Pourtant Seléna, la fille de Karl, prend tous les risques pour sauver celui qu’elle aime ! Mais, dans l’ombre, la révolte à St-Hélène se prépare pour anéantir le régime en place… Les jeux sont faits, rien ne va plus !
Les yeux du soupçon
Oakland. Baie de San Francisco. Encore traumatisée par la mort de son mari dans un massacre collectif, Mary travaille dans un cabinet d'assurances et élève seule sa fille. Mark, son collègue, discrètement amoureux d'elle, enquête sur un marchand de voitures, Woodbury, qu'il soupçonne d'avoir assassiné sa femme. Mary est harcelée de coups de fils et de menaces anonymes et sa vie redevient un cauchemar. Jusqu'à sa rencontre avec Peter, un riche agent de change, qui l'épouse sur le champ. Un répit de courte durée car Mary ne tarde pas à découvrir que Peter ment sur son passé et se révèle sexuellement impuissant. Mark enquête alors sur Peter et réunit les preuves que ce dernier veut tuer Mary. Démasqué, Peter séquestre Mary et sa fille. Mark sauve la situation in extremis. Mais il est vraiment celui que l'on croit ?
Le journal de notre mariage
Heureuse est ma vie et sans fin sera notre amour. Mon Dieu ! Faites que sa promesses soit vraie, qu’elle soit sincère du plus profond de son cœur ! Qu’elle dure une éternité, toute ma vie, cette promesse sacrée d’amour.