Prisonniers du temps
ITC, entreprise de technologie de pointe, mène d’importantes recherches dans le plus grand secret … Pourquoi s’intéresse-t-elle aux travaux de l’équipe d’historiens qui, dans la vallée de la Dordogne, a entrepris sous la direction du professeur Johnston, des fouilles autour d’un monastère du XIVe siècle? Pour éclaircir la question, Johnston se rend en Arizona. Et disparaît …
Deux jours plus tard, un parchemin vieux de six cent cinquante ans est mis au jour. Son message, « A l’aide », est signé du professeur Johnston … Dans Prisonniers du temps (…), Crichton bricole la théorie quantique pour expédier des étudiants archéologues dans la Dordogne de 1357, en pleine guerre de Cent Ans.
Marée mortelle
Compton, un petit port de pêche perdu sur la côte sauvage du Norfolk, une plage noyée de brume, deux cadavres qui disparaissent et une jeune enquêtrice désemparée, hantée par les fantômes de son passé, qui risque sa vie dans une affaire où rien ni personne n’est ce qu’il paraît…
Affaire Elf, affaire d’Etat
L’affaire Elf est devenue une affaire d’État. Et une affaire d’État n’est jamais l’affaire d’un seul homme. Or, depuis le début de l’instruction, seul Loïk Le Floch-Prigent semble en être la victime expiatoire. Muré dans un silence qu’il jugeait nécessaire depuis sa mise en examen et ses six mois de détention provisoire, espérant que la justice ferait son travail d’investigation et qu’il ne serait plus le coupable désigné d’avance d’un système mis en place sous le général de Gaulle, Loïk Le Floch-Prigent s’est décidé à livrer ici – aux lecteurs, à la presse et à la justice – quelques vérités négligemment oubliées. L’auteur sait qu’avec ses révélations il prend des risques et met sa vie en danger. Mais il est décidé à ne pas emporter la vérité dans sa tombe.
Le sportif peut-il être en forme au lit et dans le stade ? Quelles sont les conséquences de la vie privée sur la performance sportive (et inversement) ? Peut-on mener de front vie sensuelle et carrière sportive ou bien faut-il mettre entre parenthèses sa libido le temps de récolter quelques médailles ? Depuis des décennies, ces questions délicates obsèdent les vestiaires et restent sans réponses ; il est grand temps de briser la loi du silence qui prévaut en ce domaine. Et ce d’autant plus que – on le devine ici au travers de nombreux témoignages d’athlètes, d’entraîneurs et de médecins du sport – le sexe tient une place prépondérante dans la vie du sportif et influe de façon déterminante sur ses résultats. Si les dirigeants, les entraîneurs, maîtrisent presque parfaitement tous les paramètres de la compétition, l’activité sexuelle du sportif continue d’être abordée par les responsables fédéraux avec un empirisme plus ou moins heureux. Malgré l’évolution des mœurs, l’attitude du monde sportif concernant » la sexualité athlétique » reste indécise et maladroite. En explorant, un par un, tous les pans de la sexualité du monde sportif, Tristan Alric lève d’abord avec brio un coin du voile qui recouvre encore trop souvent la vie sensuelle des champions du stade. Mais en abordant aussi les questions pratiques (quel sport pour la sportive enceinte ? quelle sexualité pour le sportif blessé ? etc.), il apporte des éléments d’information et de réflexion utiles aux sportifs soucieux d’harmoniser vie sensuelle et pratique sportive au plus haut niveau.
Le tourbillon des jours
A quarante ans, entre deux enfants à charge — son fils de huit ans, Willie Lee, et une nièce pré-adolescente qui s'éveille à la vie —, son fiancé auquel elle n'accorde pas l'importance qu'il souhaiterait, et sa mère qui l'assomme de corvées, Marilee James a juste le temps d'écrire ses articles pour « The Valentine Voice », où elle est responsable des nouvelles locales. Et puis un jour, c'est elle qui est au centre d'un fait divers : le petit Willie Lee disparaît. Outre le fait que les pires scénarios lui traversent l'esprit, son petit garçon aux cheveux blonds hirsutes accuse un retard scolaire et elle le croit incapable de se débrouiller dans la nature. Mais voilà que l'enfant revient, accompagné par le directeur du journal fraîchement débarqué dans la ville, Tate Holloway, qui a découvert du même coup son nouveau domicile et l'enfant endormi sur son canapé. Tout à son bonheur de revoir Willie sain et sauf, Marilee a à peine conscience que son bienfaiteur n'est autre que son futur boss…
La mort au rendez-vous
Faire revivre les cultes des dieux de la Grèce antique et venir à bout des Mystères d’Éleusis, voici la dernière idée de Sir Rudri Hopkinson, brillant archéologue quoiqu’un peu farfelu. Ce n’est pas sans perturber son épouse, Marie, qui se confie dès son arrivée à Mrs Bradley, invitée avec d’autres de leurs amis, à venir passer quelque temps dans sa confortable demeure athénienne. Soucieuse du bien-être de son hôtesse et la curiosité piquée au vif, Mrs Bradley se joint à l’expédition montée par Sir Rudri Hopkinson. D’Éleusis, en passant par Épidaure et Mycènes, en compagnie de quelques amis et des enfants de Sir Rudri, voilà notre Béatrice sur les routes caillouteuses et pas toujours très sûres de Grèce. Mais peut-on impunément jouer avec les vieilles légendes ? « Mrs Bradley est conseillère en psychologie auprès de Scotland Yard ; mais cette vieille excentrique est surtout passionnée par l’occulte et le paranormal, ce qui lui donne de curieux atouts pour débrouiller les plus sombres affaires. » Gérard Meudal, Le Monde
Jusqu’au dernier
Mat Joubert, capitaine à la Brigade des vols et homicides du Cap, en Afrique du Sud, est sur ses gardes depuis l’arrivée du colonel Bart De Wit. Celui-ci, récemment nommé à la tête de ce service par le ministre noir de l’intérieur, est un ancien de l’ANC, vif, calculateur et ambitieux. À peine installé dans ses nouvelles fonctions, il demande à Mat d’arrêter de fumer, de perdre quinze kilos, et l’envoie chez une psychologue pour qu’il retrouve toute son efficacité dans le travail. Tâche difficile pour le capitaine qui a perdu son épouse depuis deux ans et, avec elle, son envie de vivre et de se battre. Il lui faudra pourtant remonter le courant lorsque deux affaires réclameront sa perspicacité légendaire. La première concerne un braqueur de banque, doux, aimable, surnommé « Monsieur Mon Cœur ». La seconde est plus obscure : des meurtres sont perpétrés avec un Tokarev, arme utilisée par les guérilleros marxistes qui sévissaient en Angola et avec un mauser, ressurgi de la guerre de Boers. Poursuivi par la presse, aiguillonné par le colonel De Wit et de nouveau attiré par les femmes, Mat émerge de ses ténèbres pour plonger dans celles de l’assassin.
Non, il ne s’agit pas d’un ouvrage technique destiné aux filles de pêcheurs vivant sous les tropiques. Le livre de Melissa Bank nous emmène sur des rives plus proches mais sans doute plus incertaines encore. Jane, une jeune New-Yorkaise qui travaille dans l’édition, raconte sa vie, sa famille, ses amis et ses amours. Son récit est structuré en une série d’histoires, sans véritable ordre chronologique, mais qui au bout du compte tracent une ligne continue depuis son adolescence jusqu’à l’âge mûr. En filigrane apparaissent les interrogations, recouvertes par le voile pudique de l’humour, sur le sexe, la vie de couple et les sentiments. Jusqu’à la dernière nouvelle, qui donne son titre à l’ouvrage et dans laquelle l’héroïne trouve enfin la formule de l’amour véritable. Melissa Bank écrit sans excès de langage, dans un style direct et pudique, qui la place comme en retrait de ses personnages. À l’inverse de certaines de ses consoeurs, elle sait résister à la tentation de scruter uniquement son nombril. Ce n’est pas d’elle qu’elle parle mais des femmes en général. Finalement, aux yeux de Melissa Bank, l’art guerrier de la séduction est vain. « Nous sommes la proie et le chasseur, le poisson et le pêcheur ». Voilà un livre qui laisse planer un doux parfum d’authenticité. –Stellio Paris
Mon père
Les secrets de famille finissent toujours par tomber, les uns après les autres. Avec leur poids de douleurs, de regrets, de remords. Voilà ce que semblerait dire Eliette Abécassis à travers ce petit livre consacré à la figure paternelle. Point de départ : la mort du père, qui laisse démuni, retire les saveurs de la vie, puis l’arrivée d’une lettre d’Italie qui apprend à la narratrice qu’elle a un frère, toujours soigneusement caché par son père. La rencontre de ce frère, poussant du côté de l’enquête, va permettre une autre lecture, une autre vision d’un père adulé, vénéré jusque-là. Eliette Abécassis a construit son récit en deux mouvements, le premier relatant la relation forte entre un père et sa fille, le second déroulant le chemin qui va permettre de découvrir une image moins auréolée bien sûr mais surtout conduire la narratrice à accomplir son deuil, quitte à passer par la déception…
Iceberg Ltd
A bout de ressources, Peggy, l’héroïne de Baignade accompagnée et des Enfants du crépuscule, accepte l’offre d’une Japonaise, Yuki Onoshita, qui lui promet un million de dollars pour l’aider à retrouver son père, disparu en avion dans les glaces de l’Arctique. Les deux femmes ne trouvent qu’un capitaine assez fou pour s’aventurer dans la zone dangereuse des icebergs tabulaires : Rolf, navigateur et aventurier, devenu suicidaire depuis que sa femme et son fils, au cours d’une traversée, se sont noyés par sa faute. Ainsi commence une odyssée de terreur qui mènera les deux femmes sur un gigantesque « tabulaire » où survit encore un soldat américain, enfermé dans une base secrète abandonnée depuis longtemps.
Dragon
L’explosion dans le Pacifique Nord d’un cargo transportant des voitures japonaises, c’est un accident. Mais, dès lors que cette explosion est d’origine nucléaire, c’est une énigme. Une énigme sur mesure pour Dirk Pitt, le chercheur d’épaves que connaissent bien les lecteurs de Panique à la Maison-Blanche et de Trésor… L’enjeu est de taille. Rien de moins que la propagation du feu nucléaire en territoire américain, sous le couvert de banales voitures importées. Dernière étape du plan ourdi par un cartel de financiers et d’industriels japonais, qui se sont juré de briser toute résistance à l’expansion commerciale du pays des « samouraïs » …
Nicolas 2 – Le dernier des tsars
Nicolas Romanov devient prince héritier en 1881, après l’assassinat de son grand-père, le tsar réformateur Alexandre II. Lui-même sera exécuté dans une cave d’Ekaterinbourg en Russie, en 1918, avec sa famille. Entre-temps, son règne, son existence auront été marqués au sceau de la guerre et de la révolution. Edvard Radzinsky commence par « feuilleter » le journal intime du tsar. C’est presque au lendemain de la mort de son grand-père que Nicolas décide de consigner les faits de son quotidien, ses émotions, ses pensées. Au fil des jours se reconstitue l’image d’un jeune homme qui, n’était sa condition de futur souverain, eût pu être tout simplement « comme les autres » : parties de chasse et de pêche, goût du sport et de la vie militaire (Nicolas éprouvera toute sa vie une tendresse particulière pour son armée), bals et premières amours, puis rencontre avec celle qu’il épousera en 1894, véritablement « pour le meilleur et pour le pire » : « Alix », la future tsarine Alexandra Fiodorovna. Dès lors, le bonheur de Nicolas serait à peu près sans nuage, sans la mort subite de son père, Alexandre III en 1894.
Comprendre le VIH/Sida
Une pandémie s'est développée à partir de la fin des années 1970, faisant de cette maladie un problème sanitaire mondial. La prévention, telle que l'usage du préservatif, constitue de loin la meilleure option, car il n'existe actuellement aucun vaccin permettant de se protéger du virus, et les traitements antiviraux disponibles actuellement ne permettent aucune guérison. Bien qu'ayant une certaine efficacité, ils ne peuvent que stopper la prolifération du VIH au sein de l'organisme et non l'éradiquer. De plus, ces thérapeutiques, coûteuses, ne sont facilement accessibles que dans les pays développés qui peuvent assurer la charge financière ; dans les pays en développement, plus de 95 % des patients ne bénéficient aujourd'hui d'aucun traitement efficace. Pour cette raison, l'ONU, à travers son programme ONUSIDA, a fait de la lutte contre le sida une de ses priorités.
Le Tartuffe
En laissant Tartuffe entrer dans sa maison, Orgon ne pouvait pas imaginer qu'il allait mettre en péril sa fortune, son honneur, son bonheur et l'unité de sa famille. Et pourtant, c'est bien à quoi travaille « l'imposteur », mais toujours à l'insu du maître de maison : si Tartuffe courtise la femme d'Orgon, c'est sous prétexte de l'entretenir de religion; s'il spolie ses enfants, c'est sous couvert de les remettre dans le droit chemin; s'il s'approprie les cordons de la bourse, c'est pour mieux organiser la dévotion familiale. Comment, dans ces conditions, Orgon aurait-il pu s'apercevoir de son aveuglement et donner au faux dévot la correction qu'il mérite? Avec Tartuffe, Molière livre une satire grinçante de toutes les hypocrisies, satire qui fait mouche et qui, 300 ans plus tard, reste toujours de mise : en témoignent les mises en scène modernes, qui se succèdent, collant à l'actualité, et le nom de Tartuffe qui est définitivement passé dans la langue comme synonyme d'hypocrite.
Guide du vin
Ce guide inventorie le meilleur de la production des vins français, présente les réussites de l’année de tous les vignobles, donne des renseignements concernant les domaines et leur mode de production ainsi que des informations concernant les cuvées, les appellations, les régions.
L’hercule sur la place
« Nous avons tous le souvenir de maîtres dont l’enseignement nous a marqués. Quand je cherche parmi les miens, le visage qui s’impose est celui de Kid Léon. Ce n’était pas un philosophe, mais un hercule de place publique. Il n’avait jamais quitté l’école où il avait tout appris ; simplement, il avait fini par passer, sans s’en apercevoir, au rang de ceux qui enseignent. Cette école était la vie. Elle avait pour cadre la fête foraine. Kid enseignait, par l’exemple, la morale, l’honnêteté, le goût de la lutte loyale pour la vie en un monde où rien n’est facile. En somme, écrivant son histoire, c’est un peu l’aventure de notre amitié que je raconte. Je n’ai rien inventé, mais seulement transposé certains faits pour les plier à la forme de mon récit. » B.C.
Comme un vol d’hirondelles
Bunny Morison a huit ans. Fragile, hypersensible, doué d’une imagination toujours en éveil, il voue à sa mère, Élisabeth, une passion sans limites. II ne respire, ne vit que par elle. D’ailleurs Élisabeth fait régner à la maison un climat aussi proche que possible du bonheur, même si les rapports entre Bunny et son frère aîné, Robert, sont parfois difficiles. Nous sommes en novembre 1918, à la veille de l’Armistice, l’épidémie de grippe espagnole venue d’Europe sévit en Amérique. Tous les membres de la famille Morison sont touchés ; alors que le monde va enfin retrouver la paix, la tragédie s’abat sur leur foyer…
Les sept plumes de l’aigle
Luis A. n’est pas un personnage de roman mais un homme bien vivant, même s’il tient à rester anonyme. Ce livre raconte son histoire, de sa lointaine enfance argentine aux événements qui l’ont conduit aux portes de la France, où il demeure aujourd’hui. II a quitté très tôt la maison de son père, à Côrdoba, au pied de la Sierra Grande. Sa mère venait de mourir, loin de lui, une nuit d’orage. C’était une Indienne Quechua, et le seul être aimé de sa jeune existence. II a refusé l’insupportable. II a préféré imaginer qu’elle avait fui la ville, qu’elle était allée rejoindre son peuple, dans la montagne. II est donc parti à sa recherche. C’est ainsi qu’il s’est retrouvé sur le chemin de l’impossible, le seul qui vaille aux yeux des fous de vie…
La pierre de vie
Accusé à tort d’avoir chassé une biche dans une forêt domaniale, le jeune Harry Talvace, fils cadet d’un chevalier anglais, et Adam, son frère de lait, fils de serf, se réfugient en France. A Paris, Harry se distingue par ses dons de tailleur de pierre et de sculpteur. Il est remarqué par Ralf Isambard, riche seigneur de Parfois, de retour des Croisades, qui désire faire bâtir une église sur ses terres, à la frontière galloise. Les deux hommes échangent alors un serment. Harry aura toute latitude pour accomplir son oeuvre; aucun moyen matériel ne lui sera refusé. En contrepartie, il devra demeurer sur place quoi qu’il advienne, jusqu’à ce que sa tâche soit achevée.
Le rameau vert
Lorsqu’elle signait encore ses romans de son véritable patronyme, Edith Pargeter, la mère spirituelle de frère Cadfael – Ellis Peters – témoignait déjà du suffocant pouvoir d’évocation qui fit des aventures du célèbre bénédictin le héros populaire que l’on sait. On le perçoit dans ce deuxième volume des aventures d’Harry Talvace le Jeune, de retour au pays natal, après l’épisode de La Pierre de vie. En cette première moitié du XIIIe siècle, les hostilités sont incessantes entre l’Angleterre où règne Henri III, fils de Jean sans Terre, et le pays de Galles dont le prince Llewelyn tente de préserver l’indépendance. Harry va se retrouver impliqué malgré lui dans les intrigues qui secouent la Cour.
Le pianiste
Septembre 1939 : Varsovie est écrasée sous les bombes allemandes. Avant d'être réduite au silence, la radio nationale réalise sa dernière émission. Les accords du « Nocturne en ut dièse mineur » de Chopin s'élèvent. L'interprète s'appelle Wladyslaw Szpilman. Il est juif. Pour lui, c'est une longue nuit qui commence … Quand, gelé et affamé, errant de cachette en cachette, il est à un pouce de la mort, apparaît le plus improbable des sauveteurs : un officier allemand, un Juste nommé Wilm Hosenfeld. Hanté par l'atrocité des crimes de son peuple, il protégera et sauvera le pianiste. Après avoir été directeur de la radio nationale polonaise, Wladyslaw Szpilman a eu une carrière internationale de compositeur et de pianiste. Il est mort à Varsovie en juillet 2000. Il aura fallu plus de cinquante ans pour que l'on redécouvre enfin ce texte étrangement distancié, à la fois sobre et émouvant.
Le Président
5 mai 2002. Paul Berthier est réélu au second tour des élections présidentielles devant le chef de l’extrême droite. Pour remercier le jeune Arnaud Bressard, le président le nomme assistant de Pierrat, son vieil ami et conseiller spécial. Le premier ministre Dumay gouverne le pays en s’efforçant d’éviter les remous, pendant que l’ambitieux ministre de l’intérieur Rambaud multiplie les apparitions publiques et renforce les mesures sécuritaires dans le pays. Soudain, une vague d’attentats déferle sur la France, semant la peur et la consternation. Grâce aux informations fournies par sa maîtresse, la belle banquière Heliana, Arnaud découvre qu’une organisation mafieuse qui blanchit des milliards se cache derrière ces troubles.
Lou – Histoire d’une femme libre
D’une grande beauté, d’une intelligence supérieure, Lou Andreas Salomé, née à Saint-Pétersbourg en 1861, a été l’une des célèbres séductrices de son temps. Nietzsche, Rainer Maria Rilke en ont été follement épris, Freud a succombé à son charme. L’étonnant est que, si elle aimait les hommes et leur compagnie, elle n’a pas toléré, avant trente-cinq ans, qu’ils l’approchent physiquement. Ce qui, loin de les décourager, les rendait, comme Nietzsche, fous de désir.
Curieusement, bien que des milliers de pages aient été consacrées à Lou dans toutes les langues, ce qu’il faut bien appeler cette infirmité est à peine effleurée, jamais élucidée. C’est un trou noir. Françoise Giroud avance à ce sujet une hypothèse, qui éclairerait le mystère de cette chasteté frénétique. Lou s’est largement rattrapée plus tard, gourmande de « festins d’amour » jusqu’à la fin de sa vie, mais toujours avec des hommes sensiblement plus jeunes qu’elle…
Émilie de Beauharnais, née en 1781, est la nièce – presque la fille adoptive – de l’impératrice Joséphine. Grande et jolie, elle a dix-sept ans quand Bonaparte, sans lui demander son avis, la donne en mariage à son fidèle aide de camp, Antoine de Lavalette, pour le remercier des services qu’il lui a rendus pendant la campagne d’Italie. Lorsqu’en 1815, il est condamné à mort, avec les autres opposants à Louis XVIII, Émilie imaginera et mènera à bien une spectaculaire évasion. Elle refuse de rejoindre son mari en exil. En détruisant des archives qu’elle voulait soustraire à la police, elle a découvert les aventures extraconjugales de son époux. Elle tombe amoureuse de celui qui la soignait : Guillaume Dupuytren, sans doute le chirurgien le plus célèbre de son époque. En marge de cette histoire d’amour au parfum de scandale qui a défrayé la chronique du temps, apparaît un étonnant mystère de trésor disparu. Lavalette a écrit, dans ses Mémoires, que l’Empereur, en 1812, avant la campagne de Russie, lui avait demandé de cacher dans son château de La Verrière, près de Rambouillet, une véritable fortune : un million six cent mille francs-or. Une partie de cette somme fut confiée à Eugène de Beauharnais avant les Cent Jours. Mais qu’advint-il du reste ?
Ermites dans la Taïga
Une famille de vieux-croyants démunis à l’extrême, subsistant dans une cabane misérable, en pleine taïga, coupés de la civilisation depuis… 1938 : telle est l’incroyable réalité décrite par Vassili Peskov, qui raconte ici avec passion et minutie l’aventure des ermites de notre temps, puis les vains efforts de la plus jeune d’entre eux, Agafia, pour se réadapter au monde. Nouvelle version du mythe de Robinson, manuel de survie dans la taïga, histoire de femme aussi, ce livre riche et multiple a rencontré lors de sa parution chez Actes Sud en 1992 un succès qui ne s’est jamais démenti.
Pour que refleurisse le monde
Sept jours durant, au début de l’été 2001, deux femmes prirent le temps de se rencontrer pour mieux comprendre le monde dans lequel elles vivent. Jetsun Pema, sœur du Dalaï-Lama, personnalité tibétaine de premier plan, est une femme habitée par la spiritualité bouddhiste, marquée par l’histoire de son pays et confrontée sans cesse aux bouleversements de sa culture. Irène Frain, écrivain occidental, n’a cessé de réfléchir sur les mutations de notre société, tout en se passionnant pour l’Orient. Quel regard la « petite mère du Tibet » porte-t-elle sur l’occident et sur la femme occidentale ? Quelle est la vision bouddhiste de l’éducation et de la féminité ? Comment survivre à une tragédie telle que l’exil ? En questionnant Jetsun Pema, Irène Frain a voulu connaître sa façon d’aborder la vie, de faire face aux difficultés, en miroir à ses propres interrogations.
Un cri étranglé
De quoi peuvent bien être coupables un père et un fils de la bonne société londonienne pour mériter la sanglante correction qui leur a été infligée dans un des quartiers les plus sordides de la ville ?
Au vu des témoignages, le sergent Evan semble très vite penser que le fils, Rhys Duff, toujours entre la vie et la mort, et incapable de parler ou d’écrire pour raconter les faits, n’est pas aussi innocent qu’il y paraît
Les jardins du futur
Nous avons, décidé, cette année, de consacrer les jardins à l’érotisme. Depuis 11 ans que les idées affluent, nous avons eu envie de voir ce qu’allait produire ce sujet un peu particulier. Ce livre confronte les idées de 2002 à celles des dix années précédentes. Et ce n’est pas triste, idées de fleurissements ou de constructions, idées d’activités pour le jardin. La veine est loin d’être tarie et comme les autres années, tout, ou presque, est réalisable par des amateurs. Au fil des années, et on s’en rend compte tout au long de ce livre bilan, se dessine un art du jardin nouveau, fait de créativité et de plaisir. On le lit avec le sourire aux lèvres.
Le coup de foudre de Miss Seeton
Miss Seeton trouve dans une cabine téléphonique un bébé abandonné qui s’avère être la jeune lady Marguerite Glenclachan, récemment enlevée. Elle restitue l’enfant à ses parents qui l’invitent en Ecosse, où, par hasard, elle met au jour un complot visant à renverser la couronne britannique. Au terme de péripéties dramatiques, l’artiste retraitée contribuera à faire échouer la conspiration grâce à son don unique, qui fait d’elle une si précieuse auxiliaire du commissaire divisionnaire Delphick de Scotland Yard : les dessins visionnaires, surgis de son inconscient, donnent des indications précieuses aux enquêteurs ainsi qu’à son amie la journaliste Mel Forby, du Daily Negative, une » seetonologue » distinguée, toujours en quête de scoop. » Il y a quatre choses dans la vie auxquelles on ne peut pas s’opposer : le destin en est une, Miss Seeton les trois autres… » a un jour déclaré Brinton, commissaire principal à Ashford. Alors, ne boudons pas notre plaisir !
Huriel, 1er août 1914 : Léon Aumoine se marie avec Marguerite, une fille Bigouret. Ils ont vingt ans. Mais la messe est à peine finie que le tocsin résonne au loin. Le lendemain, après une nuit de noces à l’hôtel Terminus, Léon embarque à Montluçon. C’est la guerre. Marie Aumoine voit partir son fils aîné avec courage et résignation. Bientôt, elle le sait, ses trois autres fils suivront. Jean, le bachelier, rejoint le 121e. Raymond, l' »mauvais garçon », fait ses classes dans le 2e contingent. Le plus jeune, Julien, devance l’appel. Ils ont le sentiment patriotique chevillé au cœur, et la conviction que ça ne durera pas. Quinze jours au plus. Sans le savoir, ils partent pour la Grande Guerre, le premier conflit mondial de l’Histoire. En France, le plus long et le plus meurtrier. Hallucinante pour les jeunes Européens du début du XXe siècle, cette guerre ne le sera pas moins pour ceux d’aujourd’hui, évoquée par Pierre Miquel avec une puissance qui fait chavirer l’image d’Épinal dans un cauchemar presque à vif.
L’étrangleur masqué
L’assassin s’introduit sous un prétexte quelconque chez de jeunes et jolies femmes et pose à leur insu une caméra vidéo dans leur chambre. Il n’a plus qu’à les observer dans leur vie intime, confortablement installé chez lui. Puis, quand il est repu de leurs images, il les traque, les torture et les tue. A Los Angeles, la police est sur les dents : les cadavres se succèdent, plus mutilés les uns que les autres. Aucun indice pour découvrir le meurtrier. Elle ignore aussi que l’odieux pervers a branché sa caméra sur le réseau Internet afin de permettre à d’autres voyeurs, munis d’un mystérieux code d’accès, de mater ses futures victimes. Ce sera une erreur fatale, dont la prochaine et malheureuse proie du tueur va risquer de payer le prix.
Autobiographie d’une courgette
Un nom de cucurbitacée en guise de sobriquet, ça n’est pas banal ! La vie même d’Icare – alias Courgette -, neuf ans, n’a rien d’ordinaire: son père est parti faire le tour du monde « avec une poule »; sa mère n’a d’yeux que pour la télévision, d’intérêt que pour les canettes de bière et d’énergie que pour les raclées qu’elle inflige à son fils. Mais Courgette surmonte ces malheurs sans se plaindre… Jusqu’au jour ou, découvrant un revolver, il tue accidentellement sa mère. Le voici placé en foyer. Une tragédie ? Et si, au contraire, ce drame était la condition de rencontres et d’initiations – à l’amitié, à l’amour et au bonheur, tout simplement ? A travers le regard optimiste de son jeune héros, Gilles Paris restitue le monde de l’enfance dans un récit aussi drôle que poignant.
L’île des chiens
Tanger Island, baie de Chesapeake. Située à quelques kilomètres des côtes de Virginie, cette petite île vient de se soulever et menace de faire sécession. Au bord de la guerre civile, la région sombre dans le chaos et une bande de criminels en profite pour voler, violer et tuer en toute impunité. Le gouverneur, manipulé par des politiciens sans scrupules, est impuissant à ramener l’ordre. Judy Hammer, nouveau superintendant de la police virginienne, et Andy Brazil, son bras droit, ne pourront compter que sur eux-mêmes… L’Île des chiens, quatorzième roman de Patricia Cornwell, est une satire corrosive et irrévérencieuse d’une Amérique rongée par la peur et la corruption.
Batavia’s graveyard
En Anglais – In 1628 the Dutch East India Company loaded the Batavia, the flagship of its fleet, with a king’s ransom in gold, silver, and gems for her maiden voyage to Java; the ship itself was a tangible symbol of the world’s richest and most powerful monopoly. The company also sent along a new employee to guard its treasure. He was Jeronimus Corneliszoon, a disgraced and bankrupt man with great charisma and dangerously heretical ideas. With the help of a few disgruntled sailors, he hatched a plot to seize the ship and her riches. The mutiny might have succeeded, but in the dark morning hours of June 3, 1629, the Batavia smashed through a coral reef and ran aground on a small chain of islands near Australia. The captain and skipper escaped the wreck, and in a tiny lifeboat they set sail for Java—some 1,500 miles north—to summon help. More than 250 frightened survivors waded ashore, thankful to be alive. Unfortunately, Jeronimus and the mutineers had survived too, and the nightmare was only beginning.
Un petit reconstituant
Une langue de vipère, un calculateur cupide et lubrique, un impuissant jaloux obsessionnel se succèdent pour illustrer les trois nouvelles décapantes de ce recueil signé Elizabeth George. L’héroïne d’Un petit Reconstituant est en voyage avec un groupe d’Américains pour découvrir les merveilles historiques de Cambridge. Mais sa langue acérée ne sert qu’à colporter des rumeurs venimeuses sur ses compagnons de villégiature. À ses risques et périls ! Dans Moi, Richard, un professeur d’histoire couche, « à son corps défendant », avec la femme de son meilleur ami, garde un œil sur elle et l’autre sur son magot de future veuve…
L’affaire Raphaël
Le policier italien Taddeo Bottando et son adjointe Flavia sont confrontés à une incroyable révélation. Un étudiant britannique, Jonathan Argyll, affirme que, sous la toile obscure d’une petite église romaine, se cache en réalité un chef-d’œuvre de Raphaël.
Les policiers arrivent, hélas, trop tard ; le curé de la paroisse a déjà cédé ce tableau à un collectionneur. Le gouvernement italien devra le racheter à un prix exorbitant lors d’une vente aux enchères. Pourtant, malgré les expertises, un doute demeure sur l’authenticité de cette œuvre et les soupçons d’escroquerie risquent fort d’être confirmés au-delà de toute espérance.
Le ventre d’Apopis
Dans la cinquième année de règne d’Hatchepsout, une compagnie de lanciers disparaît lors d’une terrible tempête de sable. Cinq ans plus tard, sur l’île d’Éléphantine, une série de meurtres frappe la résidence du gouverneur de province, que tout désigne comme l’ultime victime. Bak, le chef de la police de Bouhen, est appelé sur place pour mener l’enquête. Très vite, il discerne un lien avec les tragiques événements survenus au cœur du désert, sur lesquels semble peser un lourd silence. Et tandis que sa propre vie se trouve menacée, il traque un assassin résolu à poursuivre jusqu’au bout une implacable vengeance.
Le visage de Maât
Des défenses d’éléphant, vraisemblablement transportées via le Nil, passent en contrebande du nord au sud de l’Égypte. Le lieutenant Bak, chef de la police medjai, chargé de la surveillance du trafic fluvial, mènera l’enquête qui s’annonce difficile. D’autant que, bientôt, des meurtres se produisent.Où l’on retrouve Bak, antique détective au service de Maât, déesse de l’ordre et de la justice. Nous sommes en 1483 avant J.-C., en Égypte, sous le règne d’Hatchepsout. Généreux, humain, Bak sait se montrer compréhensif ou inflexible et mène de main de maître une enquête ardue qui met unenouvelle fois à l’épreuve ses dons d’observation et de déduction.
Christophe Rocancourt, “ l'Arsène Lupin des stars ”, “ le faussaire de la jet-set ”, “ le play-boy français le plus recherché d'Amérique ”, “ le prince de l'illusion ”. Débarque à Los Angeles en 1991 sans un sou et sans connaître un mot d'anglais, il devient en quelques mois la coqueluche d'Hollywood, dîne avec Elton John et Michael Jackson, séduit Mickey Rourke et Jean-Claude Van Damme. Se faisant passer tour à tour pour producteur, pilote de F1, membre du club Rockefeller ou ami de la mafia, il monte des tonnes d'affaires qui lui permettent de brasser 35 millions de dollars en 10 ans. Finalement recherché par le FBI et Interpol, il se lance dans une cavale fantastique à travers les États-Unis, continuant néanmoins de rouler en Rolls et de coucher dans les palaces…
Lincoln 1 – Crâne de Bois
Orphelin élevé par les prostituées d’un saloon, lincoln est en colère contre le monde. Odieux, malveillant et malintentionné, il réussit à se faire détester de tout le village qui le chasse. errant sur les routes du far-west, ce sale mioche devenu adulte fait la rencontre de sa vie… dieu en chair et en os. celui-ci entreprend la rude conversion de lincoln. grâce à un pacte d’immortalité qu’il a conclu avec le divin, nous assistons à un duo plein d’humour et de cynisme à faire hurler de rire !
Les initiés – Les romantiques 2
Dans le Paris de la première moitié du 19e siècle, deux amis, Gérard et Alexandre, se trouvent mêlés à une sombre histoire de complot fomenté par un groupe terroriste allemand, les Initiés de la Sainte-Vehme , contre la monarchie française. Les prémonitions de Gérard vont aider Alexandre à remonter la piste pour le moins embrouillée de ce complot jusqu’à atteindre les vrais instigateurs de l’attentat.
Les allergies connaissent une progression constante dans tous les pays : près de 25 % de la population sont concernés par ce phénomène. Certains experts affirment même qu’en 2010, une personne sur deux sera allergique. Le ministère de la Santé vient de classer les allergies et l’asthme au rang des priorités de santé publique. Les enfants sont les premiers concernés. Néanmoins, dans leur grande majorité, ils ne sont pas diagnostiqués et vivent avec une maladie qu’ils ignorent et qui peut s’aggraver. Il est pourtant simple aujourd’hui d’effectuer un bilan allergologique et des tests cutanés, et cela dès la naissance, afin d’identifier le plus précocement possible la cause des manifestations allergiques et de mettre en oeuvre des traitements de plus en plus efficaces. Reconnaître et combattre les allergies chez l’enfant a pour but d’aider les parents et les enseignants à repérer les premières manifestations allergiques de leur enfant et de les informer des solutions existantes, des mesures de prévention, des traitements afin d’empêcher la maladie d’évoluer vers des formes plus sévères. Résultat de l’expérience d’un médecin allergologue sur plusieurs années, ce guide constitue un outil précieux qui répondra aux questions les plus angoissantes : comment vivre avec un asthme, comment bien s’intégrer dans la vie scolaire, quelles attitudes adopter en toutes situations, à la maison, en vacances, etc.
L’étoile et le croissant
L’Étoile et le Croissant, publié par les Presses de la Cité en 1988 et couronné à l’époque par le prestigieux prix Pulitzer, est aujourd’hui mis à jour par son auteur, auteur David Shipler, l’une des très grandes plumes du journalisme américain. Correspondant du New York Times à Jérusalem de 1979 à 1984, David Shipler brossait un tableau fidèle, et aussi proche que possible de l’objectivité, de la situation au Proche-Orient. A l’américaine, autrement dit en mettant l’accent sur les faits, avec de nombreux témoignages à l’appui : ceux des ténors des deux camps mais également – et surtout – d’Israéliens et de Palestiniens « de base. » Les conclusions de ce tour d’horizon n’étaient alors guère optimistes… de retour sur le terrain quinze ans plus tard, Shipler a retrouvé ses interlocuteurs d’antan. Ceux-ci lui ont confirmé que le formidable espoir suscité par l’engagement du processus de paix avait cédé la place à un sentiment de « colère personnelle », de trahison intime d’un côté comme de l’autre. Et que la montée parallèle des fondamentalismes islamique semblait irrésistible. La constatation de l’auteur est à la fois simple et tragique : au lieu de s’améliorer et de tendre vers une situation acceptable pour les deux parties, la situation n’a fait qu’empirer. Dramatiquement et sans solution apparente… De 1973 à 1975, David Shipler couvert la fin de la guerre du Vietnam pour le New York Times. En poste à Moscou de 1977 à 1979, puis à Jérusalem au début des années quatre-vingt, il a suivi pour son journal l’actualité diplomatique depuis Washington jusqu’en 1988. Loin d’être obsolète, son livre demeure d’une actualité brûlante.
Sur la frontière
Né à Strasboueg dans une famille religieuse, Michel Warschawski part en Israël à l'âge de seize ans. Fondamentalement engagé pour la paix, il y deviendra une des figures les plus connues de la gauche radicale israélienne. Cet ouvrage raconte son parcours, son engagement ; l'auteur y mêle analyses précises et lucides des évolutions politiques israéliennes et évocation d'amitiés ou d'émotions ressenties dans les combats partagés. Il puise ses références dans la tradition talmudique, dans l'histoire du socialisme révolutionnaire et donne l'esquisse d'une synthèse possible au-delà du sionisme. Et lorsqu'il évoque les déceptions d'après Oslo, il ne manque pas d'affirmer son espoir qu'une paix juste puisse un jour s'imposer dans cette partie du monde.
Sur la route de Houston
Epouse et mère généreuse, cavalière émérite, Coweta a été plus qu’une mère pour Rainey : une véritable âme sœur. Depuis sa mort, Rainey se sent inconsolable. N’a-t-elle pas toujours trouvé en sa mère un soutien indéfectible -une écoute bienveillante, un réconfort plein de tendresse ? A trente-cinq ans, ballottée par l’existence, marquée par deux divorces, Rainey se sent pour la première fois livrée à elle-même, face au désordre de son passé et au secret de sa naissance. Au volant du vieux pick-up dont elle a hérité, elle part sur les chemins dans l’espoir de redonner un sens à son existence. Oklahoma, Texas -peu importe où elle va. L’essentiel pour elle, est de faire ce qu’elle aime : des concours équestres. En commençant son périple, elle ne soupçonne certes pas la rencontre qui l’attend. Pourtant, cette rencontre est de celles qui marquent une vie. Ou la brisent pour toujours.
Le diable blanc
En 1860, la longue agonie de la dynastie mandchoue, qui règne sur la Chine depuis des siècles, semble s’accélérer quand les troupes rebelles des Taiping marchent sur Shanghai. Dirigées par des officiers incapables et corrompus, les armées impériales ne peuvent faire face à la menace. Les hommes politiques chinois prennent conscience qu’il leur faut trouver de l’aide ailleurs. Or un étranger vient lui-même la leur proposer. Frederick Townsend Ward, jeune aventurier américain, débarque en Chine en 1859. Il a vingt-huit ans, pas un sou en poche. Lorsqu’il meurt au combat, trois ans plus tard, il est devenu sujet chinois et général de l’Armée-Toujours-Victorieuse. Comment expliquer ce destin fabuleux ? Ward a réussi à forger ce que ni la Chine ni le monde n’avaient encore vu : une armée hautement disciplinée, commandée par des officiers occidentaux, formée aux tactiques et aux armements modernes.
Le Concile de pierre
Un enfant venu du bout du monde dont le passé resurgit peu à peu. Des tueurs implacables lancés à sa poursuite. Une femme prête à tout pour le sauver. Même au prix le plus fort. Un voyage hallucinant jusqu'au cœur de la taïga mongole. Là où règne la loi du Concile de Pierre : celle du combat originel, quand l'homme, l'animal et l'esprit ne font qu'un. Tous prêts à l'apocalypse.