Le Magnat
Ancien élève de Harvard, le narrateur, David Cantor, est devenu rédacteur en chef du mensuel Révélations, sous-titré « La bible du tout Washington », un journal à potins qui traverse une grave crise financière. Pour alimenter la rubrique « Portraits », David réussit à rencontrer Carl Galvin, récemment installé dans la ville. Ayant sympathisé avec cet homme d’affaires au passé apparemment mystérieux, David le sollicite pour renflouer son mensuel. Galvin refuse car il caresse le projet plus ambitieux de racheter le Washington Sun & Tribune, un quotidien prestigieux réputé pour son honnêteté et sa déontologie rigoureuse, mais qui ne cesse de perdre des lecteurs depuis dix ans. Galvin estime que l’aspect et le contenu ennuyeux du journal en sont les causes et il a bien l’intention d’y remédier. Après avoir organisé un coup fourré pour devenir propriétaire du respecté quotidien, il s’efforce d’en transformer le contenu. Il peut compter sur David qu’il a embauché comme chef de la rubrique « société » et espère aussi le soutien de Candace Ridgway qui dirige le service politique et dont il fut l’amant à l’université. Roman de mûrs, Le Magnat met en scène un de ces capitaines d’industrie, comme il en existe des dizaines dans le monde, qui rachètent nombre de sociétés, de journaux, d’équipes sportives afin d’engranger de juteux profits. Journaliste lui-même, David Ignatius décrit de façon très convaincante cette prise de pouvoir qui se double d’une chronique mordante de la haute société de Washington (DC).
Olivia Joules : trente ans et des poussières. Profession : rédactrice beauté et depuis peu agent secret. Signes particuliers : corps parfait, tête bien faite, imagination « hyperactive » ! Des palaces de Miami à la soirée des Oscars, des eaux transparentes des Caraïbes au désert d’Arabie, Olivia défie les forces armées du terrorisme avec une épingle à chapeau, un soutien-gorge à armature très spéciale et un instinct de conservation à toute épreuve. Un thriller irrésistible et sophistiqué, l’humour d’Helen Fielding en prime. « Si Bridget Jones a symbolisé le style de vie des années 90, Olivia Joules incarnera celui des années 2000. »
Biographie de la faim
L’auteur de Stupeur et tremblements (Grand Prix du roman de l’Académie française 1999) et de Métaphysique des tubes fait revivre ses souvenirs de petite enfance au Japon mais aussi à Pékin, à New York, au Bangladesh et autres lieux où l’a conduite la carrière d’un père diplomate. Au cœur du kaléidoscope : sa faim. Le mystère de la faim, la faim goinfre, joyeuse ou tragique et angoissante, quête perpétuelle d’un accomplissement inaccessible, qui explique autant l’histoire des peuples que celle des individus. Les figures du père, d’une nourrice japonaise, d’une sœur tendrement aimée se dessinent aussi dans ce récit pudique et sincère, maniant l’humour noir et la provocation. « La faim, c’est moi. »
September
Septembre est traditionnellement, en Ecosse, un mois de festivité et la charmante ville de Strathcoy n’échappe pas à la règle. Cette année, les Steynton ont convié tous les habitants à un bal pour fêter les vingt et un ans de leur fille Katy. Les deux grandes familles de la ville, les Aird et les Palmerino, seront évidemment de la partie… Dés le mois de mai, c’est l’ébulition, chacun s’affairant aux préparatifs. Mais le retour à cette occasion, de la soeur d’Archie Palmerino, la magnifique Pandora va réveiller les fantômes du passé. Quels étaient ses liens avec Edmund Aird, le meilleur ami d’Archie ? L’adorable mère d’Edmund, Violet, dépositaire de la mémoire familiale, pressent avec inquiétude que le grand jour pourrait bien être celui d’un dénouement fatal…
En Anglais – « This is a book about making art. Ordinary art. Ordinary art means something like: all art not made by Mozart. After all, art is rarely made by Mozart-like people; essentially-statistically speaking-there aren’t any people like that. Geniuses get made once-a-century or so, yet good art gets made all the time, so to equate the making of art with the workings of genius removes this intimately human activity to a strangely unreachable and unknowable place. For all practical purposes making art can be examined in great detail without ever getting entangled in the very remote problems of genius. »
Chronique illustrée de l’Histoire du Monde en 6 grande périodes.
Trafics en Afrique
Trois enfants et adolescents, Nico, Marion et Tom, racontent leur aventure en Afrique. Ils ont été les témoins de nombreux trafics : animaux, objets d’art, richesses naturelles, personnes, etc. Ils se sont rendu compte que, pour respecter autrui, comprendre son voisin et accepter sa différence est essentiel.
Le Grand Turc et la République de Venise
En décembre 2004, l’Union européenne doit décider d’ouvrir, avec la Turquie, des négociations en vue de son adhésion à l’Union européenne. Les gouvernements et la Commission font comme si toutes les décisions antérieures étaient irréversibles, et celles à venir sans conséquences. L’adhésion éventuelle de la Turquie engage pourtant notre destin au moins autant que l’adoption du traité constitutionnel. Aussi un débat démocratique préalable est-il nécessaire. Voulons-nous une Europe forte, intégrée, fondée sur des affinités profondes ? Oui, en dépit des beaux discours, acceptons-nous un ensemble géopolitique vague, aux contours incertains, mercantile ? … Ce livre démontre que l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne est, en l’état actuel de l’Union, un projet déraisonnable. Une prétendue promesse, vieille de quarante ans, ne tient pas face aux exigences de la démocratie. Rien d’irréversible ne se décide sans le peuple. … C’est à la France de susciter une prise de conscience et de ramener l’Allemagne et nos autres partenaires à la raison. Pour respecter la démocratie et rester fidèle à l’esprit européen, il n’est jamais trop tard.
Voyage fatal
Sur les flancs des Smoky Mountains, en Caroline du Nord, la brume recouvre les corps démembrés des victimes d’une catastrophe aérienne : certains sont accrochés aux branches des arbres, d’autres, ceinturés dans leur siège passages, se consument lentement. Une vision d’horreur que découvre le docteur Tempérance Brennan, anthropologue judiciaire dépêchée sur les lieux. A proximité du site elle découvre, abandonnés par les loups, les restes d’un pied. Après analyse, Tempérance constate avec stupeur qu’il ne correspond à aucun des passagers… Peu de temps après, sous la pression du vice-gouverneur Tempérance Brennan est dessaisie de l’enquête. Une injustice qu’elle est bien décidée à réparer grâce au soutien amical du shérif Lucy Crowe. Mais dans cette région au passé lourd de traditions, si les montagnes sont « fumantes », nul doute qu’elles ont quelque chose à cacher…
Le dernier témoin
Un soir d’été, deux hommes pénètrent dans un manoir isolé et assassinent Lady Anne Robinson. Son fils, Thomas, persuade la police que les meurtriers ont été envoyés par la belle secrétaire de son père, mais l’on sait que Thomas a une imagination débridée et des raisons de mentir. Le père de Thomas, Sir Peter Robinson, ministre britannique de la Défense, refuse de croire son fils. Au contraire, il épouse en secondes noces sa secrétaire, Greta Grahame, dont il est dépendant professionnellement et amoureux fou, et qui est devenue sa maîtresse le soir de l’enterrement de Lady Anne. C’est lui qui sera appelé à la barre en dernier pour témoigner dans le procès contre la nouvelle Lady Robinson. Simon Tolkien mêle le suspense juridique à la tension psychologique dans ce portrait finement ciselé de personnes dont la vie est bouleversée après un meurtre. Alternant entre le procès à la cour d’assises de Londres et la vie privée des protagonistes, Tolkien décrit avec maîtrise l’art du prétoire, l’affrontement entre les classes sociales en Grande-Bretagne et, surtout, la complexité des relations familiales.
Le palais des miroirs
A Mandalay, en 1885, alors que le royaume de Birmanie s’écroule, offrant le triste spectacle d’un roi emmené en exil par les Britanniques, Rajkumar, un Indien orphelin âgé de onze ans que le destin des pauvres a jeté sur les rives de l’Irrawaddy, prend sa décision : il sera riche et retrouvera Dolly, la fillette fragile entrevue dans le Palais des Miroirs livré au pillage, et dont il est tombé amoureux. Ainsi va débuter une grande saga…
Beckham System
Superstar du football sous les couleurs de Manchester United, du Real Madrid et de l’équipe d’Angleterre, David Beckham pulvérise les dimensions de son sport. Aussi célèbre soit-il, cet Anglais aux traits juvéniles conserve une part d’inconnu, porté qu’il est par la Beckhamania, phénomène universel constaté mais jamais analysé. Cette lacune est désormais comblée grâce à Beckham System, un ouvrage illustré de Xavier Rivoire, journaliste français spécialiste du football européen, auteur de la première enquête concernant l’ensemble du personnage Beckham, artiste du ballon rond et monument multimédia. Comment Beckham enflamme-t-il les foules du monde entier, séduit-il femmes et hommes de toutes générations et de tous pays, inspire-t-il les modes les plus imprévues, est-il simultanément devenu une référence people et l’idole des jeunes de la planète ?, etc. Les réponses à ces questions, parmi beaucoup d’autres, Beckham System les apporte clairement, sur la base d’exemples concrets, d’anecdotes sociologiques et d’informations marketing très poussées.
D’excellente famille
« Non seulement Jésus était le Fils de Dieu, mais il était d’excellente famille du côté de sa mère. » Monseigneur Hyacinthe-Louis de Quélen, archevêque de Paris de 1821 à 1839. 1964 : les Le Bléveau vivent paisiblement sur leurs terres dans le respect de leurs traditions. Ainsi, Octave et Marc-Aurèle perfectionnent-ils leur swing sur les greens d’un cousin écossais tandis que leurs sœurs, Suzanne et Fiona consacrent leurs loisirs aux œuvres de charité de tante Berthe. Les jeunes gens bien nés de leur génération se posent alors peu de questions. Leur existence ne comporte que des devoirs : honorer Dieu, servir la France, montrer l’exemple. Plus pour très longtemps… En quelques années, sous leurs yeux incrédules, une série de tremblements de terre secoue l’ordre ancien. Une société nouvelle émerge où l’argent prime sur la naissance, l’arrivisme sur les bonnes manières, l’individu sur l’intérêt général et la jouissance immédiate sur le Salut éternel !
Anti-Liban
« J’ai vu mes amours vieillir et réinventer leurs vies, faire du passé une histoire où je ne suis pas. » Anti-Liban est un roman méditatif et érudit, mais écrit à vif. Un roman chimérique et rêveur, mais lesté par la brutalité du vécu. Un roman délibérément érotique, mais par ellipse, contagion, absence. Un défi de style et d’architecture hors des communes fictions.
Amelia Bedelia and the Baby
En Anglais. Amelia is a housemaid and does not know about babies. As always, she takes her list of instructions literally. Mrs Carter brings strawberries and warms special milk bottle that shushes crying Missy Lane. Amelia knows how to make yummy berry tarts while she lets Missy nap. Amelia uses nice-smelling powder on herself, plays with box of toys by herself.
Tunisie
On connait la Tunisie pour ses séjours à petit prix vendus un peu partout sur la toile, moins comme une destination de baroudeurs. Et pourtant, la Tunisie est idéale pour les voyages indépendants et offre un spectre d’activités très large, des activités sportives aux visites historiques. Petite par la taille mais grande par l’histoire, elle a vu se succéder depuis l’Antiquité plusieurs civilisations : carthaginoise, romaine, byzantine, arabe et ottomane, dont les vestiges témoignent de la grandeur. Elle fut également le creuset des trois grandes religions monothéistes. Alors, tandis que les touristes se précipitent à Djerba et dans les stations balnéaires surpeuplées du cap Bon, soyez aventuriez, sortez des sentiers battus et partez à la découverte du Sud de la Tunisie !
A-t’on le droit de défendre Israël ?
Saviez-vous qu’il y a, depuis la création de l’Etat hébreu, davantage de réfugiés juifs contraints de quitter les pays arabes que de Palestiniens partis de chez eux ? Que l’idée d’un Etat juif est bien antérieure à la Shoah ? Que Jérusalem n’est pas citée dans le Coran comme une ville sainte ? Que le grand mufti de Jérusalem avait, avant-guerre, fait alliance avec Hitler en vue d’éliminer leur ennemi « commun » ? Qu’il existe des « murs » de protection dans d’autres pays, y compris démocratiques, comme aux Etats-Unis, en Irlande ou en Hollande ? Qu’Arafat apparaît, dans le classement Forbes des fortunes mondiales, au sixième rang dans la catégorie « rois, reines et dictateurs » ? Que l’arabe est la deuxième langue officielle en Israël ? Que les Palestiniens n’ont pendant très longtemps jamais réclamé d’Etat, tant leur espoir avoué était la disparition d’Israël ? Que les massacres de Sabra et Chatila furent commis par des phalangistes libanais chrétiens ? … L’auteur, sur la base d’une enquête rigoureuse et du rappel des seuls faits historiques, dénonce les contrevérités que colportent trop souvent la presse et la diplomatie sur le conflit israélo-palestinien. Dans le concert d’imprécations qui condamne le régime de Sharon et parfois l’Etat d’Israël en tant que tel, ce livre tente de faire entendre la voix de la raison.
Feu de glace
Il a suffi d’un échange de regards avec un inconnu croisé dans la rue pour qu’elle renonce à tout. Lorsqu’Alice Loudon se lance tête baissée dans sa relation avec Adam Thallis, elle ne connaît rien de lui, pas même son nom. Sous l’emprise de la passion, elle quitte son compagnon pour aller vivre avec Adam et l’épouse dans les deux mois qui suivent leur première rencontre. Mais à mesure qu’Alice découvre la personnalité complexe et tourmentée de son mari, ce qui n’était que simple curiosité va virer à l’obsession, menaçant peu à peu son couple et son équilibre mental. En fouillant dans le passé d’Adam, c’est sa propre vie qu’elle met bientôt en danger.
Si vous souhaitez décorer des objets en un tournemain, voici la technique qu’il vous faut ! Inutile d’être un artiste, il suffit de savoir découper les motifs de serviettes en papier et de les coller à l’aide d’un vernis spécial. Poterie, tissu, carton, bois, métal, verre ou porcelaine, le choix des supports ne manque pas… Et si vous ajoutez à cela quelques astuces décoratives, l’effet sera garanti ! Une technique facile et amusante où, décidément, toutes les fantaisies sont permises !
Tous les jeux de cartes
72 jeux de cartes expliqués et illustrés. Pour jouer à 2, 3, 4 et plus, voici tous les jeux de cartes rassemblés et expliqués en détail. Les grands classiques que vous connaissez sans doute mais dont vous avez peut-être oublié les règles. Des jeux à découvrir ou à redécouvrir. De la Belote au Whist. Les règles du jeu, le déroulement de la partie, les variantes et tut ce qu’il faut savoir.
Morale à zéro
La violence, Orla McLeod en porte la marque dans sa chair. Elle sait tout de la souffrance, des moyens de l’infliger et de la culpabilité de la survie. Un traumatisme qui remonte à son adolescence.Et lorsqu’une opération d’infiltration des Forces spéciales, dont elle est le fer de lance, tourne au désastre, Orla McLeod se retrouve seule survivante avec un garçon de neuf ans dans un taudis glacial de Glasgow. La jeune femme ne laissera alors personne s’occuper de Jamie Buchanan. D’autant que l’enfant est le seul témoin d’un acte de barbarie perpétré par Tord Svensen, un des criminels les plus dangereux d’Europe. Et que Svensen en sait long aussi sur l’art de la survie…
Le jour où il faudra payer
La vérité peut tuer.
Pour avoir percé les secrets de la mafia italo-américaine, une journaliste va le payer de sa vie.
Pour la venger, deux hommes : Blake Johnson, son ex-mari, chargé de la sécurité à la Maison-Blanche, et son ami Sean Dillon, ancien terroriste de l’IRA, devenu un as des services secrets britanniques. De Londres à Beyrouth en passant par l’Irlande, ils prendront tous les risques. Leurs cibles : le parrain Don Solazzo et Jack Fox, son redoutable héritier. Deux hommes à traquer. Deux hommes à abattre. Une lutte sans merci.
Après Une taupe à la Maison-Blanche, le nouveau best-seller de l’auteur de L’aigle s’est envolé.
Hong Kong
Hong Kong, avec ses buildings, ses banques, ses mafias, son capitalisme sauvage, vit aujourd’hui sous la tutelle méfiante, et parfois brutale, de l’Armée de libération populaire et du Parti communiste chinois. Entre bureaucratie et corruption, trafic d’armes et fluctuations boursières, il incombe à Jake Grafton, ancien amiral employé par le Pentagone, de désamorcer un complot qui pourrait embraser la ville et dresser Pékin contre les États-Unis. Un complot fondé sur la technologie la plus redoutable, et dans lequel le vieil ami de Grafton, Tiger Cole, devenu consul, joue un rôle déterminant. Au rythme d’un suspense implacable, l’auteur du Vol de l’Intruder nous entraîne dans la mégapole la plus fascinante de l’Asie moderne.
Red Square
Une voiture explose dans la nuit, près du périphérique de Moscou. A son bord, Rosen, le banquier des mafias géorgienne et tchétchène. Pour le policier Arkady Renko, héros de Gorky Park, c’est le début d’une enquête d’autant plus difficile que son adjoint, puis son supérieur hiérarchique trouvent dans la même période une mort violente. Un mot clé : Red Square, ce qui désigne à la fois la place Rouge et une toile de Malevitch, peintre censuré par l’ancien pouvoir, dont les œuvres sont elles aussi devenues objets de trafic. De Moscou à Berlin et Munich, où il retrouvera sa bien-aimée Irina, Arkady s’enfonce dans le chaos de l’ancien monde communiste, où la seule loi qui subsiste est celle du crime et de la corruption. Avec Martin Cruz Smith, les Etats-Unis tiennent enfin leur John le Carré. New York Times. Arkady Renko mérite sa place parmi les grands détectives des classiques du crime.
Syndrome
Ils ont entre les mains la science la plus aboutie, la technologie et le pouvoir. Il ne leur manque qu’une chose : contrôler nos esprits. Après Genesis, John Case nous entraîne dans les arcanes des plus sombres expériences scientifiques héritées de la guerre froide, au service d’une raison d’Etat que les scrupules n’embarrassent pas … Un thriller angoissant où rien n’est ce qu’il paraît être.
Les pingouins n’ont jamais froid
Victor, de retour d’Antarctique, n’a qu’une idée en tête : retrouver son pingouin Micha, qui a atterri dans le zoo personnel d’un richissime Moscovite. Victor parcourt l’Ukraine et la Russie et s’aventure jusque dans les plus sombres recoins de la Tchétchénie. En funambule virtuose, Kourkov sillonne le gouffre qui sépare le rire du drame avec une aisance incomparable.
La tombe des lucioles
C’est avec ces deux récits admirables et particulièrement bouleversants, couronnés en 1968 par le prix Naoki, l’une des plus hautes distinctions littéraires, que Nosaka conquit la notoriété. Peu de temps auparavant, Mishima avait applaudi à son premier roman : « Les Pornographes », roman scélérat enjoué comme un ciel de midi au-dessus d’un dépotoir. La Tombe des lucioles, visionnaire et poignant : l’histoire d’un frère et d’une sœur qui s’aiment et vagabondent dans l’enfer des incendies tandis que la guerre fait rage et que la faim tue. Voici une prose étonnante, ample, longue, proustienne dans le sens qu’elle réussit à concentrer en une seule phrase des couleurs, odeurs et dialogues, mais prose très violente, secouée de mots d’argot, d’expressions crues, qui trouvent ici une beauté poétique et nouvelle, d’images quasi insoutenables – prose parcourue d’éclairs.
Nom de code : Witch
Cela fait des années que la Special Branch et le MI5 essaient de mettre la main sur une femme : Witch, terroriste internationale particulièrement dangereuse et performante. Le problème, c’est que personne n’est capable de la décrire avec précision. Il suffit de l’étrange explosion d’un bateau de plaisance au milieu de la Manche, de l’assassinat d’un banquier en Écosse et de l’arrivée imminente, à Londres, de nombreux chefs d’État, pour semer la panique : aucun doute, Witch s’apprête à frapper de nouveau. Entre Calais, Paris, l’Allemagne et une fête foraine à Brighton, la traque fébrile menée de front par les services secrets français et britanniques se resserre autour du Centre de conférences proche de Buckingham Palace et connaît un dénouement renversant sous les remparts de York.
Les Éternelles
Cinq femmes : quatre amantes et la mère du narrateur, sont les héroïnes de ce roman. « Il y a des femmes que l’on rencontre pour une seule nuit, certaines pour quelques mois, quelques années, d’autres encore que l’on côtoie une vie entière : elles ont toutes ce point commun de n’être pas oubliées. Elles reposent dans un coin de nos mémoires comme de précieux bijoux que l’on aurait portés et qui ne se seraient jamais altérés. Ce sont elles les Éternelles. »
Initiation à la pratique du pendule
Voilà le livre sur la radiesthésie que tout le monde attendait. Il permet à ceux qui viennent d’acheter leur premier pendule de débuter correctement la pratique de la radiesthésie. Mais il donne aussi aux radiesthésistes confirmés un cadre pédagogique leu
L’Homme à la bauta
Dans le tumulte du carnaval, un homme est assassiné au cœur du ghetto, le vieux quartier juif de Venise. Il porte sur sa blessure un parchemin datant du Moyen Age. Vengeance ? Acte d’un fantôme du XVIe siècle tout droit sorti de sa tombe pour se venger d’un franciscain que l’on dit antisémite ? Tandis que l’on évoque la présence inquiétante d’un individu vêtu d’une cape noire, coiffé d’un tricorne et masqué d’une bauta, la police italienne se hâte de mettre en sommeil le dossier et la police française piétine. Un seul homme peut démêler les fils de cette sombre affaire : le Rabbin Fix. Son arme : le Talmud.
Quinn Blackwood parcourt les splendeurs de son domaine. Il fuit : hanté depuis sa naissance par un double maléfique, il cherche à échapper à cet esprit. En vain. Lorsque Quinn se voit transformé en vampire, héritier d’une immortalité qu’il n’a jamais souhaitée et coupé de tout ce qui faisait sa vie, il s’aperçoit que son double est devenu encore plus sanguinaire et terrifiant. Le récit nous conduit du domaine Blackwood à La Nouvelle-Orléans, de la Grèce antique à la Naples du dix-neuvième siècle. Dans les pas de Quinn, nous suivons la trace du légendaire vampire Lestai, qui, espère-t-il, l’aidera peut-être à échapper au spectre qui l’entraîne inexorablement vers les marais démoniaques et leurs abominables secrets. Plus qu’une histoire de vampires et de sorcières, ce roman est construit sur une intrigue puissante, entre liens du sang et liens sanglants, fantasmes et fantômes.
A cœur perdu
A peine débarqué de son jet privé à New York, Ed Vincent reçoit quatre balles tirées à bout portant: à l’hôpital, les jours du milliardaire, mécène respecté de tous, semblent comptés. Avant de sombrer dans le coma, Ed n’a laissé qu’un seul indice, qu’un seul mot auréolé de mystère: Zelda. Une énigme qui prend rapidement le visage d’une jolie jeune femme éplorée qui ne quitte pas le chevet de son amant. Suspecte idéale, Zelda ne laisse pourtant pas le séduisant Marco Camelia indifférent… Ensemble, ils vont mener l’enquête et fouiller la vie de cet homme dont la fortune cache de tragiques événements. Ensemble, ils vont se lancer à cœur perdu dans un face-à-face surprenant avec la vérité…
Mauvais frère
D ’emblée, l’enquête du lieutenant Goodman se révélait impossible. Le tueur pouvait violer et mutiler ses victimes ou se limiter à les scalper. Question d’inspiration… Ses proies, il les préférait blondes, jeunes et paumées. Comme une de ses premières victimes, la nièce du maire de Boston… Entre un supérieur black et antisémite qui veut sa peau, sa yiddish mamma qui ne veut pas le lâcher, la femme de sa vie qu’il vient de rencontrer et cette série de crimes sans indices ni mobiles, le plus célèbre flic de Boston, pour qui humour et élégance vont de pair, n’est pas prêt à affronter la pire des folies : celle qu’on ne soupçonne pas parce qu’elle rôde trop près de soi. Pourtant, son vieil ami Archie qui adore philosopher l’a prévenu : «C’est parce que le monde tourne à l’envers, Sam, qu’il se casse la gueule.» Un rythme à couper le souffle, des dialogues au cordeau : un thriller infernal de l’auteur du Cinquième Jour .
Un ange sans pitié
Un engin explosif est signalé sur Sunset Boulevard. La brigade de déminage de Los Angeles arrive en urgence mais lors des opérations d’identification, une explosion pulvérise l’un des meilleurs éléments du groupe. L’enquête est confiée à l’inspecteur Carol Starkey qui, pourtant, n’est pas au mieux de sa forme. Il y a quelques années, le désamorçage d’une bombe s’est mal terminé. Ranimée par des médecins urgentistes, elle a sauvé sa vie de justesse tandis que son collègue et amant perdait la sienne. Carol n’a jamais oublié ce drame malgré trois ans d’analyse chez une psychiatre. Agressive avec son entourage, elle consomme chaque jour trois paquets de cigarettes assortis d’alcools forts et de médicaments. La partie s’annonce difficile d’autant que l’enquête s’oriente vers un psychopathe insaisissable, tueur à gages qui s’amuse aussi à éliminer les meilleurs agents démineurs en leur tendant des pièges. Apprécié pour son excellente série consacrée aux détectives Joe Pike et Elvis Cole, Robert Crais s’intéresse à une femme policier au caractère bien trempé mais handicapée par un lourd passé. À l’intrigue passionnante et aux personnages bien campés de ce récit, s’ajoute un singulier voyage au cœur de l’univers méconnu des artificiers.
Rapport sur moi
« L’histoire se répète de manière caricaturale », écrit Grégoire Bouillier. Si la phrase est presque un adage, elle est, pour l’auteur de Rapport sur moi, une réalité quasi mathématique. Sa vie semble en effet s’organiser autour d’événements qui en appellent immanquablement d’autres. Mieux : Grégoire Bouillier vit une existence symétrique où enfance et âge adulte se répondent. Et c’est avec la rigueur d’un psychanalyste lacanien qu’il sait établir des liens riches de sens, de cruauté et d’humour. Point de psychologisme. Au contraire. Une écriture aiguë. Exigeante. Qui sait transformer les souvenirs personnels en scènes à portée universelle. Des scènes si écrites que l’on se surprend parfois à se demander si Grégoire Bouillier n’est pas davantage le personnage que l’auteur de son autobiographie…
Guerre en Afghanistan, guerre en Irak. Voilà brutalement résumées quatre années de George Bush à la Maison-Blanche. Dans ces deux pays, la victoire initiale des forces américaines, fulgurante, n’a pas installé la paix. Serge Michel, journaliste, et Paolo Woods, photographe, ont entrepris un premier tour d’Afghanistan au printemps 2002. Au cours de leur périple de 3 000 km, ils voient le pays reprendre espoir après la chute des talibans. On y parle retour des réfugiés, fin de la sécheresse, mariage et reconstruction. Deux ans plus tard, ils refont le même circuit et découvrent, chez les seigneurs de la guerre, les pilleurs d’antiquités ou les cultivateurs d’opium, que le désordre et la peur règnent à nouveau. Au printemps 2004, ils remontent les routes dangereuses d’Irak, de Bassora à Mossoul. C’est un voyage au pays de la haine, dans les repaires des rebelles, les noces de campagne ou à l’arrière des jeeps américaines. Ils traversent le pays chiite au bord de la rébellion et séjournent chez les sunnites de Fallouja – qui ont d’abord voulu les exécuter. Grâce à cette extraordinaire plongée dans deux pays en guerre, Serge Michel et Paolo Woods nous font comprendre au ras du terrain comment les Américains, qui avaient gagné la guerre, sont en train de perdre la paix. Comment, au lieu de rendre le monde plus sûr, ils fabriquent leurs ennemis de demain.
Savez-vous ce que c’est qu’une « chèvre blanche » ? Eh bien, en jargon vaudou, c’est un doux euphémisme pour désigner la victime d’un sacrifice humain. Et quand ces types sont venus me demander de relever un mort de deux cents ans et des poussières, j’ai tout de suite compris ce que ça impliquait. Je veux bien égorger des poulets, un mouton, voire un buffle dans les cas désespérés… mais ça, non ! Pas question… Mais je les ai envoyés promener, eux et leur chèque d’un million de dollars. L’ennui, c’est que tout le monde n’a pas mon sens moral. Que ces salauds vont bien dégoter quelqu’un pour faire le boulot. Qu’on va se retrouver avec un mort-vivant raide dingue, tout sauf végétarien, et semant la panique. Et que c’est encore la petite Anita qui va devoir se le coltiner ! Comme si je n’avais pas déjà assez de problèmes avec les vampires…
Cette enquête de deux journalistes sportifs apporte des éléments qui jettent la suspicion sur la carrière du cycliste américain Lance Armstrong et qui tendent à démontrer que le champion se serait dopé.
Fanny (de la trilogie marseillaise)
Depuis le départ de Marius, César est de plus en plus coléreux et ses amis en font les frais. Lorsque Fanny apprend qu’elle attend un enfant de Marius, le déshonneur la guette… Deux ans après Marius, Pagnol reprend dans Fanny (1931) ses personnages où il les a laissés. Les spectateurs du Théâtre de Paris retrouvent avec enthousiasme Fanny, César, Panisse, Escartefigue, monsieur Brun, Honorine. Orane Demazis et Charpin sont au rendez-vous… mais pas Raimu. Fâché avec le directeur de la salle, il est remplacé par Harry Baur. En 1932, Marc Allégret tourne Fanny, et Raimu reprend le rôle que Pagnol a écrit pour lui. Le succès du film Fanny est aussi grand que celui de Marius. Des années trente aux années soixante, plusieurs remakes en sont réalisés. Wallace Beery, Emil Janings, Charles Boyer ont interprété César. Maurice Chevalier, lui, a été, en 1961, un Panisse hollywoodien. » Cet enfant, quand il est né, il pesait quatre kilos… Ceux-là, c’est sa mère qui les a faits. Maintenant, il arrive à sept… Ces trois kilos de plus, c’est trois kilos d’amour. «
Philippe Grangereau, écrivain et grand reporter, a recueilli à Séoul ce récit hallucinant. Hyok nous y décrit l'ultime forteresse communiste coupée du monde, ses camps de travail et ses exécutions publiques des « camarades » récalcitrants. Il a même dessiné, avec un vrai talent, les scènes qui l'ont le plus marqué. Hyok a fui avec ses parents, d'abord en Chine où la police les a pourchassés, puis en Corée du Sud, en 2002. Là seulement, il a compris qu'il revenait de l'enfer.
Le Capital
A travers les aventures de Marc Tourneuillerie, patron de la plus grande banque européenne, ce roman est la satire la plus féroce, la plus drôle et la plus efficace que l’on ait jamais écrite sur le monde capitaliste actuel. On y découvre la vie d’un établissement financier où la soif d’argent et de pouvoir s’habille des atours de la rationalité gestionnaire. On y évolue dans les milieux de l’élite économique et de la jet-set internationale entre Paris, Londres, New York, Davos, Tokyo… On y vit dans les paradis artificiels de la drogue, les images artificielles d’Internet, la bulle artificielle des fortunes éphémères, le temps artificiel du décalage horaire, le sexe artificiel des fantasmes délirants. Bienvenue dans le monde merveilleux du capitalisme à ciel ouvert !
Rien de grave
« Tu t’attendais à quoi ? Je lui ai dit. Tu crois que ça va être facile de me quitter ? Tu crois que je vais te laisser faire comme ça ? J’ai lancé le cadre par terre, le verre s’est brisé mais comme c’était pas assez, j’ai bondi du lit et j’ai déchiré la photo, celle qu’il prétendait tant aimer, la photo de nous deux en mariés, beaux et légèrement ridicules, il y avait tant de monde qu’on ne connaissait pas à notre mariage qu’on est partis avant la fin. Il a eu l’air triste, plus de la photo déchirée que du fait de me quitter. Il a toujours été fou avec les photos. Parfois je me disais qu’il n’aimait les choses de la vie que pour les voir un jour en photo. Moi c’est le contraire, rien ne me fait plus peur qu’une photo de bonheur avec toute la quantité de malheur qu’elle promet, qu’elle contient, mais sans le dire, en cachant bien son jeu. Je ne savais pas encore que c’était la meilleure chose qui puisse m’arriver, qu’il me quitte. Comment j’aurais pu le savoir ? Il était toute ma vie, sans lui je n’existais pas. »
Marguerite Duras
Qui était Marguerite Duras ? Experte en autobiographie, professionnelle de la confession, elle a pris tant de masques et s’est tellement plu à brouiller les pistes que c’est presque une gageure de vouloir distinguer la vérité de la fiction. Ce qu’il y a dans les livres, disait-elle d’ailleurs, est plus véritable que ce que l’auteur a vécu. Fruit des relations amicales que Laure Adler eut avec elle pendant une douzaine d’années, et de patientes recherches, cette biographie, sans avoir la prétention de dire la vérité du personnage, tente cependant de démêler les différentes versions que Marguerite Duras a données de sa vie. Elle essaie d’éclairer les zones d’ombre que l’écrivain a mises en scène avec tant de talent : la relation avec l’Amant à la fin de l’enfance, son attitude pendant la guerre et la Libération, ses passions amoureuses, littéraires et politiques. Car la vie de Marguerite Duras fut aussi celle d’une enfant du siècle, d’une femme profondément engagée dans les combats de son temps.
Pour l’amour d’un stradivarius
Coup de foudre, drame et heureux dénouement. Rien ne manque à cette aventure aux héros peu banals : Pierre Amoyal, l’un des plus talentueux violonistes du monde, et le Kochanski, un stradivarius, dérobé puis retrouvé quatre années plus tard après de rocambolesques péripéties. // En 1987, « l’âme sœur » de Pierre Amoyal est dérobée. Pour le soliste, c’est pire qu’un vol : une amputation. Pendant quatre ans, il vivra des aventures dignes de Rouletabille pour récupérer son instrument : fausses demandes de rançons, antiquaires véreux, collectionneurs peu clairs, policiers bizarres mènent une curieuse ronde pour garder ou revendre ce violon rarissime. // Un polar qui se double d’une extraordinaire autobiographie, pleine de verve et d’émotion. Celle d’un jeune prodige qui, à sept ans, décide qu’il sera violoniste, et est à vingt ans un virtuose international. // À sept ans, Pierre Amoyal décide qu’il sera violoniste. Enfant prodige, il entre au conservatoire de Paris à douze ans, à dix-sept ans il part pour devenir, aux États-Unis, l’élève du grand Heifetz. À vingt ans, il est l’un des plus grands solistes du monde. Enseignant au conservatoire de Paris à vingt-huit ans, il transmet à ses élèves l’héritage de ses prédécesseurs. Homme de passion et de cœur, il s’engage dans des spectacles bien loin des classiques concerts musicaux et ira jusqu’à monter un spectacle avec l’écrivain-clown, spécialiste des enfants autistes, Howard Buten.
Ecoute-moi
Tandis qu’un de ses collègues chirurgiens opère sa fille Angela, victime d’un grave accident de la route, Timoteo, fou de douleur, lui raconte la trouble passion vécue des années auparavant et qui, enfouie en lui, a modelé ses relations avec les trois femmes de sa vie : Angela, sa fille ; Elsa, sa femme ; Italia, sa maîtresse. Peu avant la naissance d’Angela, Timoteo a eu une liaison avec cette femme passionnément aimée, malgré tout ce qui les séparait. Ni particulièrement jolie ni spécialement brillante, écrasée par un destin avare, elle est l’opposée d’Elsa, une journaliste belle, intelligente, ambitieuse… peut-être trop parfaite.