
La Révolution française
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Avec Penser la Révolution française (1978), François Furet, en désacralisant la Révolution, en contestant une historiographie qui admettait mal la prise de distance à l’égard de l’objet, faisait oeuvre révolutionnaire. Dix ans plus tard, dans La Révolution de Turgot à Jules Ferry (1988), il remplissait ce programme iconoclaste. Et au fil de nombreux articles autour du bicentenaire de 1789, il approfondissait encore sa réflexion sur le rapport de la Terreur et de la Révolution, sur la place de 1789 comme de 1793 dans l’imagination des Français, sur la relation complexe qu’ils entretiennent avec le grand événement de leur histoire. Il annonçait aussi, pour le futur, l’étude de la pérennité des passions révolutionnaires. Dans tout ce parcours, ponctué de saisissants portraits, il combinait l’énergie de l’investigation intellectuelle avec le bonheur de l’écriture. «Une oeuvre, avait-il écrit dans Penser la Révolution, c’est une question bien posée.» À condition d’ajouter qu’elle doit être portée aussi par la force et la grâce du talent, la définition convient assez bien à la sienne.
Quels sont les problèmes psychologiques que posent la séparation et le deuil ? Comment les surmonter ? La confrontation au deuil : typologie des comportements et des réactions au deuil : enfermement, dépression, rebond… Et au-delà de ces manifestations : étude des conséquences psychologiques profondes du deuil. Il y a nécessairement réaménagement de l’existence. Toute forme de séparation, suppose un deuil. De nombreux cas, plus ou moins inattendus : divorce, expatriation, retraite, chômage, toute modification radicale dans la vie quotidienne etc… Point de vue du spécialiste : dès l’enfance, la vie est un apprentissage du renoncement. L’aptitude à perdre se développe dès l’enfance : accepter de perdre pour mieux vivre. Comment surmonter les pertes ? Etudes de cas, et conseils pour les proches…
L’évangile selon Satan
2006, Hattiesburg, dans le Maine. Rachel, l’assistante du shérif du comté, enquête sur la disparition de quatre jeunes serveuses. Elle disparaît à son tour. Marie Parks, profileuse au FBI qui possède des dons de médium et s’est spécialisée dans la traque des cross-killers – les tueurs en série qui voyagent, est chargée d’enquêter sur la disparition de Rachel. Elle retrouve son corps torturé et la dépouille des quatre disparues crucifiées dans une crypte. Le tueur, abattu par le FBI, est un moine qui porte les signes du Diable. Quelques jours plus tard, au Vatican, le cardinal Oscar Camano, patron de la congrégation des Miracles, apprend que les quatre jeunes femmes assassinées sont les religieuses qu’il avait envoyées aux États-Unis pour enquêter sur la vague de meurtres qui frappent l’ordre des Recluses, un ordre très ancien, chargé depuis le Moyen Âge de protéger et d’étudier les manuscrits interdits de la chrétienté. Il confie au meilleur de ses exorcistes, le père jésuite Carzo, le soin de retrouver la trace de cet évangile que l’Église a perdu six siècles plus tôt. Avec L’évangile selon Satan”, Patrick Graham fait une entrée spectaculaire dans le club des grands écrivains de thrillers.
Madame Bovary
“Il y a peu de femmes que, de tête au moins, je n’aie déshabillées jusqu’au talon. J’ai travaillé la chair en artiste et je la connais. Quant à l’amour, ç’a été le grand sujet de réflexion de toute ma vie. Ce que je n’ai pas donné à l’art pur, au métier en soi, a été là et le cœur que j’étudiais c’était le mien.” Flaubert défend ainsi son œuvre dans une lettre à sa maîtresse, Louise Collet. L’amour si quotidien de Charles Bovary, les passions tumultueuses de sa femme Emma étaient décrites avec tant de réalisme que l’auteur et l’imprimeur furent traînés en justice pour offense publique à la morale et à la religion. On les acquitta. Flaubert n’avait peint que la réalité, les moisissures de l’âme. Une femme, mal mariée, dans une petite ville normande, rêve d’amour et le trouve.
Nouvelle petite philosophie
Comment rendre la philosophie vivante et accessible à des non spécialistes ? En s’adressant à Albert Jacquard ! Interrogé par Huguette Planès, professeur de philosophie au lycée d’Albi, Albert Jacquard examine un certain nombre de notions dont quelques-unes appartiennent au programme des classes de terminale – totalitarisme, rationnel-irrationnel, violence, désir, citoyenneté, par exemple -, tandis que d’autres font partie des questions dont chacun entend parler tous les jours – bioéthique, écologie, femme, Internet, jeunesse, mondialisation, solidarité, etc. Avec des mots simples, il rend la philosophie à ce qu’elle ne devrait jamais cesser d’être : l’exercice d’une pensée libre, exprimée dans les mots de la vie quotidienne, par un auteur habitué au dialogue. Sans en avoir l’air, sans effort, Albert Jacquard entraîne son lecteur dans des univers de pensée que l’on croyait réservés aux spécialistes.
L’écume des jours
Dans un univers mêlant quotidien et onirisme, ce premier roman conte les aventures de Colin, de Chick, d’Alise et de la belle Chloé. Deux histoires d’amour s’entremêlent : Colin est un jeune homme élégant, rentier, qui met fin à son célibat en épousant Chloé, rencontrée à une fête, tandis que son ami Chick, fanatique transi du philosophe vedette Jean-Sol jk, entretient une relation avec Alise. Tout irait pour le mieux sans les forces conjuguées de la maladie (Chloé est victime d’un « nénuphar » qui lui dévore le poumon) et du consumérisme (Chick consume ses ressources dans sa passion pour Jean-Sol Partre) qui s’acharnent sur les quatre amis. La plume alerte de Boris Vian, qui multiplie les néologismes poétiques et les jeux de mots (le pianocktail, le biglemoi, les doublezons…) semble le faire par politesse, car sous ses dehors de roman d’amour pour éternels adolescents, l’Ecume des Jours est un piège qui étouffe petit à petit le lecteur et les personnages. A l’image de la maladie de Chloé qui s’étend, la légèreté et l’innocence qui ouvrent le roman sont progressivement contaminées par le drame. Un classique moderne, salué à sa sortie par Raymond Queneau comme “le plus poignant des romans d’amour contemporains”.
Labyrinthe
Juillet 1209: dans la cité de Carcassonne, Alaïs, dix-sept ans, reçoit de son père un manuscrit censé renfermer le secret du Graal. Bien qu’elle n’en comprenne ni les symboles ni les mots, elle sait que son destin est d’en assurer la protection et de préserver le secret du labyrinthe, né dans les sables de l’ancienne Égypte..
Juillet 2005 : lors de fouilles dans des grottes, aux environs de Carcassonne, Alice Tanner trébuche sur deux squelettes et découvre, gravé dans la roche, un langage ancien,qu’elle croit pouvoir déchiffrer.
Elle finit par comprendre, mais trop tard, qu’elle vient de déclencher une succession d’événements terrifiants : désormais, son destin est lié à celui que connurent les Cathares, huit siècles auparavant…
Un pouvoir nommé désir
Beaucoup de livres ont déjà été – ou seront – publiés sur Nicolas Sarkozy, et la curiosité qu’inspire cet homme politique devrait s’amplifier à l’approche de l’élection présidentielle. La particularité de la biographie que lui consacre Catherine Nay tient cependant à plusieurs éléments : son exhaustivité (de l’origine des grands parents aux épisodes les plus récents) ; son empathie critique (Catherine Nay fréquente, depuis plus de vingt ans, les microcosmes qu’elle décrit dans ce livre) ; la personnalité de l’auteur (qui s’est déjà illustrée avec des ouvrages fameux. En effet, Catherine Nay est La biographe par excellence des fauves politiques qu’elle côtoie chaque jour. Et, une fois de plus, elle le prouve avec ce livre qui, de toute évidence, sera un élément très visible de la campagne qui s’annonce. Dans ce Pouvoir nommé désir, l’auteur explore méticuleusement la genèse familiale du petit Nicolas. Son père (un aventurier flamboyant, un père trop absent), sa mère (le pivot du clan Sarkozy une sorte de Rose Kennedy), ses amis, ses amours, son enfance, etc… sont évoqués avec une précision incroyable. Ces éléments permettent de mieux comprendre l’avidité avec laquelle Nicolas Sarkozy se jeta sur la politique, et comment il voulut en faire son festin. Plus subtilement, les relations avec son père-absent éclairent le souci que Sarkozy aura toujours d’être reconnu par les pères (Pasqua, Chirac) ou, à défaut, de les tuer…
Bien entendu, cette biographie s’attarde sur les arcanes de la vie politique – de la prise de la mairie de Neuilly à celle de l’UMP – sur les relations de Sarko avec Balladur, Chirac, Juppé ou Seguin. Sur chacun de ces points, Catherine Nay raconte, révèle, nuance : son style, très vif, emporte un récit passionnant de bout en bout…
Inlassablement et toujours avec le même enthousiasme, Josette Déjean-Arrecgros poursuit son travail de pédagogue et nous fait grandir avec cet a d’éveiller tour à tour nos sens, notre intelligence et notre coeur. Il ne peut y avoir plus belle mission ni de plus beau sujet que d’apprendre à lire la nature.» Extrait de la préface de Nicolas Hulot. 10 leçons pour mieux comprendre comment «fonctionne» nature : les espèces animales et végétales, le climat, les roche les sols, les écosystèmes, les chaînes alimentaires… Autant d’éléments que vous parviendrez à décrypter lors de vos promenades grâce à cet ouvrage. Un livre de base pour tous ceux qui s’intéressent à la nature Indispensable à tous les enseignants, animateurs, parents. Josette Déjean-Arrecgros : Professeur agrégé de sciences naturelles, Josette Déjean-Arrecgros est également conseillère en environnement et fondatrice de l’UNE (Université de la nature et de l’environnement tous âges). Elle a écrit de nombreux ouvrages scientifiques.
In Memoriam
« Maintenant qu’elle était morte, il me fallait affronter la vacuité de mon esprit : j’avais vécu l’inoubliable et je passerais le restant de mes jours à ressasser ce deuil. Si Thomas n’avait pas dispersé les cendres de Sola dans la mer, j’aurais été assez fou pour les conserver, disputant à mon frère la propriété des reliques. J’avais des rêveries morbides, j’enviais ceux qui invoquaient les mânes des trépassés pour avoir avec eux un colloque qui ouvrait les portes de l’invisible. Mais pour ma sauvegarde, je m’ingéniais à découvrir des explications rationnelles. Les peut-être que j’avançais étaient des prémisses qui ne bouleversaient pas la donne. L’équation demeurait identique : j’avais perdu Sola, et moi qui aurais dû être une vigie aux aguets, je n’avais pas prévu la tempête.»
Le retour du professeur de danse
Le jeune policier Stefan Lindman est sous le choc : il vient d’apprendre qu’il a un cancer, et que son ancien collègue Herbert Molin a été torturé à mort. Pour tromper son angoisse, il part à l’autre bout de la Suède enquêter sur le meurtre de Molin. Que signifient les traces sanglantes sur le parquet, comme si le tueur avait dansé un tango avec le corps de la victime ? Les ombres d’un passé très noir se réveillent. Elles ont frappé, et vont frapper encore. Mais Stefan n’a plus rien à perdre …
David et ses amis pensaient avoir vécu le pire mais, à EverWorld, le pire est toujours à venir¿ Après avoir sauvé Senna, que toutes les puissances maléfiques se disputent, les voici maintenant entraînés dans une guerre sanglante aux côtés de la déesse Athéna. Leur mission : libérer l’Olympe assiégée par Ka Anor. Le sort d’EverWorld est entre leurs mains. S’ils échouent, le «dévoreur de dieux» régnera en maître. Le cauchemar ne s’arrêtera-t-il donc jamais ?
La fille sans visage
Hoffman, New Jersey, une petite ville paisible, une communauté bourgeoise. Lorsque l’on apprend que le très estimé et séduisant docteur Avery a poignardé sa femme, c’est la stupeur. Rejeté par ses deux fils, il ne trouve de soutien qu’auprès de Nina, sa fille de seize ans, convaincue de son innocence. Quinze ans plus tard, libéré sur parole et décidé à retrouver le coupable, il revient à Hoffman. Mais la ville est-elle prête à l’accueillir, à lui pardonner ? Armée de ses seules certitudes, Nina n’a d’autre choix pour aider son père que d’explorer un passé familial douloureux. Tandis que la jeune femme s’approche de la vérité, les secrets du voisinage se dévoilent un à un. Et la mort frappe à nouveau.
Vérité des émotions, intrigue menée de main de maître…
Un très grand thriller où les instincts les plus noirs, les passions les plus féroces se dissimulent derrière les apparences les plus anodines. jamais Patricia MacDonald n’aura autant mérité son titre de reine du suspense psychologique.
Lancelot le Chevalier à la Charrette
A partir de 11 ans – À la cour du roi Arthur, alors que la fête bat son plein, Méléagant le maudit, sème encore une fois la peur et la désolation : la reine Guenièvre est enlevée.Sera-t-elle condamnée à passer le reste de ses jours au « pays dont on ne revient jamais », comme tant d’autres sujets de Logres, enlevés avant elle ?C’est compter sans le courage de Lancelot qui se lance dans une quête éperdue. Honni par les passants pour être monté dans la charrette de l’infamie, trahi par le nain maléfique, séquestré par son ennemi, parviendra-t-il à ramener parmi les siens la reine à laquelle il a toujours accordé un dévouement sans limites ?
Avec 32 pages POUR EN SAVOIR PLUS
Du sang sur le green
Le destin d’un golfeur professionnel tient à peu de chose. Une victoire dans un tournoi majeur et il entre dans la légende. Une Seconde place, et il tombe dans l’oubli. Jack Coldren ne le sait que trop bien : depuis 23 ans, il ne pense qu’à cet US Open qu’il a laissé filer alors qu’il menait confortablement à l’attaque des trois derniers trous. Un mauvais coup et sa vie a basculé. Le doute, la dépression. Une carrière brisée.
Mais cette Semaine-là, tandis que la compétition se tient sur le parcours qui l’a vu sombrer, il semble enfin en passe de vaincre ses démons. Seulement, tout dérape à nouveau. Son fils est kidnappé dans des circonstances mystérieuses. Son avance se met à fondre. Et Myron Bolivar, lui, commence à flairer le scénario Suspect. Chargé d’enquêter sur cet étrange enlèvement, l’agent sportif découvre un nœud inextricable d’intérêts croisés, de vieilles rancœurs et de conflits obscurs en marge des fairways.
La voyageuse de nuit
Que savons-nous de nos “proches”? Lorsque Olga, malade, coupe brusquement toute communication avec son entourage, ne parle plus, ne regarde plus, ce sont ses filles qui ouvrent les yeux – sur ce qui les sépare. Dans cette famille en apparence si unie, chacune des quatre s?urs a, en effet, sa propre vision de la mort et sa propre vision de la mère. Les voilà renvoyées à leur enfance et confrontées à cette vérité : dans une famille, personne n’a eu la même mère. Parce que Olga, silencieuse, les yeux fermés, est en train de s’effacer, chaque fille découvre sur “le clan”, un clan étrangement matriarcal, ce qu’elle ne savait pas ou n’avait pas voulu savoir – petits secrets qui recomposent peu à peu un puzzle géant dont aucune, jusque-là, n’avait détenu toutes les pièces.
Morts en eaux troubles
Le cadavre de son ami Ted Eddings, un journaliste, retrouvé au fond de l’eau dans une zone militaire interdite, lance le médecin légiste Kay Scarpetta sur les traces d’une secte manipulée par un réseau terroriste international. En compagnie de Lucy, sa nièce, devenue agent du FBI, et de son complice Marino, le flic macho au grand cœur, elle affronte d’implacables ennemis, tout au long d’un suspense où les technologies de pointe et la réalité virtuelle bouleversent les données de l’enquête criminelle… Patricia Cornwell a connu une célébrité immédiate avec son premier roman, PostMortem, Prix Edgar Poe aux États-Unis et, en France, Prix du Roman d’aventures 1992. Mémoires mortes, Et il ne restera que poussière…, Une mort sans nom sont aujourd’hui des best-sellers dans vingt-quatre pays.
Dès les premières lignes du livre de Xavier Ricou, on comprend très vite que Trésors de l’iconographie du Sénégal colonial n’est pas une présentation cataloguée de quelques chefs-d’oeuvre peu ou mal connus de peintres officiels ou anonymes aux fortunes diverses. Il s’agit, en réalité d’un véritable travail d’investigation, d’une exégèse de l’iconographie coloniale au Sénégal devrions nous dire. En effet, au-delà du choc des images, l’auteur nous conduit avec délicatesse et doigté au coeur de l’économie et de
la vie quotidienne du Sénégal colonial, celui de la rencontre entre l’Europe et l’Afrique, celui de l’esclavage et de l’économie de traite, mais aussi de l’émergence d’une société métisse, à la fois trait d’union et expression d’une synthèse culturelle dont a hérité le Sénégal contemporain.
De culture et d’origines métisses, Xavier Ricou est né au Sénégal en 1959. Il obtient à Paris en 1984 son diplôme d’architecture, qu’il consacre à la préservation de l’île de Gorée. En 2005, il est chargé par l’UNESCO et le Bureau d’Architecture et des Monuments Historiques du Sénégal d’élaborer le Plan de sauvegarde et de mise en valeur de l’île de Saint-Louis. Actuellement directeur des Grands Travaux à l’APIX (Agence nationale chargée de la promotion de l’investissement et des grands travaux), il assure le suivi des grands projets de l’Etat . Passionné par l’art, l’histoire du Sénégal et la généalogie des familles mulâtres, il a créé le site Internet Sénégalmétis (http://senegalmetis.c.la) et contribué à l’Histoire de Gorée (Maisonneuve & Larose, 2003).
21 x 21 cm – 240 pages
Un roi, François Ier, qui songe plus à ses amours et à ses chasses qu’à l’avenir de la France. Une régente, Louise de Savoie, qui tient fermement les rênes et manœuvre en coulisses contre le rêve italien de son fils. Une future reine, Marguerite, qui aime trop son frère et voudrait diriger les consciences… Le cousin connétable, Charles de Bourbon, dont on murmure qu’il pactise avec l’Empire de Charles-Quint et l’Angleterre d’Henry VIII ! Blois, Saint-Germain, Lyon, mais aussi Milan, Madrid… Deux frères, jeunes écuyers jetés dans la grande Histoire et dans une aventure qui bouleversera leur existence. Un roi prisonnier. Des enfants disparus dans d’étranges circonstances. D’autres, de sang royal, pris en otages. Des passions amoureuses, des trahisons, des revirements, des exécutions. Un amour interdit. Un autre incestueux. Et Diane de Poitiers, dont l’énigmatique ascendant saura gagner le cœur d’un roi… pour instituer la «Cour des Dames.» La Régente noire est le premier opus de La Cour des Dames, une série consacrée aux intrigues de la première Renaissance. Un temps épique et fastueux où s’affirme, sous les règnes de François Ier et Henri II, le pouvoir de quelques femmes d’exception.
Personne ne le saura
Alice et Morgane sont deux femmes aux destins marqués par le désespoir. L’une, professeur de musique par dépit, n’arrive pas à prendre sa vie en main et trouve son refuge dans les notes de son piano. L’autre, épouse d’un riche héritier, noie son ennui dans l’alcool et les médicaments. Au moment où elles allaient chavirer, un homme va transformer leur existence.
Un sens à la vie
Gardienne d’immeuble dans une cité de Belfort, Dominique Bourgon a vu un jour, par sa fenêtre, tomber le corps d’une jeune femme. Choquée par ce suicide, elle décide alors d’aller parler avec ses voisins pour apprendre à mieux les connaître. Chacun des textes de ce livre est une fiction inspirée du quotidien des habitants de la cité, de leurs existences, de leurs aventures personnelles. Dans une langue tantôt poétique, tantôt fluide et romanesque, tantôt incisive, Dominique Bourgon restitue au plus juste la voix de ceux dont elle a recueilli l’histoire. À travers ces récits, elle dessine une galerie de portraits et un ensemble de situations qui montrent l’univers dur de la cité. Un environnement presque déshumanisé, mais dominé malgré tout par une profonde solidarité. Avec son écriture, Dominique transpose la réalité : « Nous sommes les habitants sensibles d’un quartier sensible. » Dominique Bourgon a 52 ans. Un sens à la vie est son premier livre.
Yerlann
Lui chef de clan écossais vit en 1337 et elle jeune femme de vingt-trois ans en 1997. Histoire d’un amour impossible ?
Aliénor venue accidentellement du XXe siècle, rencontre Yerlann grâce à un mystérieux médaillon, c’est le choc, mais survivra-t-elle à la rudesse du Moyen Age ? Est-ce vraiment le hasard qui permet cette rencontre ?
Suite au vol de son bijou, aura-t-elle l’énergie suffisante afin de le retrouver et de remonter le temps pour tenter de sauver cet homme hors du commun ainsi que sa famille, alors que Sienne est ravagée par la peste ? Yerlann lui accordera-t-il toute la confiance nécessaire pour lui confier sa vie ? Arrivera-t-elle à percer le secret des Templiers ?
Ce premier roman tient en haleine par sa légèreté et ses rebondissements.
L’énergie déployée par les personnages est époustouflante… C’est une plongée dans l’histoire, à l’époque des Templiers, qui ne laisse pas indifférente, on se laisse prendre au charme des personnages…
Aurélia Marési est née le 16 août 1959 à Lausanne en Suisse.
Après avoir terminé des études de commerce, Aurélia se tourne d’abord vers les professions équestres.
Durant sa vie, ses rencontres et ses expériences lui permettront de pouvoir réaliser son rêve : écrire un premier roman.
Au fil des années, l’idée d’écrire une histoire d’amour peu commune, germe dans son esprit jusqu’au jour où elle décide de prendre la plume et de raconter la vie tumultueuse de deux amies vivant une expérience incroyable tout en intégrant des personnages lui rappelant son entourage et leur propre expérience autour d’une trame historique !
Kafka sur le rivage
Kafka Tamura, quinze ans, fuit sa maison de Tokyo pour échapper à la terrible prophétie que son père a prononcée contre lui. Nakata, vieil homme simple d’esprit, décide lui aussi de prendre la route, obéissant à un appel impérieux, attiré par une force qui le dépasse. Lancés dans une vaste odyssée, nos deux héros vont croiser en chemin des hommes et des chats, une mère maquerelle fantomatique et une prostituée férue de Hegel, des soldats perdus et un inquiétant colonel, des poissons tombant du ciel, et bien d’autres choses encore… Avant de voir leur destin converger inexorablement, et de découvrir leur propre vérité.
Le suspect
J oseph O’Loughlin, psychologue clinicien reconnu, ignorait qu’en voulant aider la police, il allait se retrouver pris dans une spirale infernale. En traçant le portrait psychologique d’une jeune femme mutilée et tuée, les soupçons ont commencer à peser sur lui, car cette femme, il l’avait connue des années auparavant dans d’étranges circonstances et elle avait failli ruiner sa carrière. Au fil des jours, les preuves s’accumulent contre Joseph… Parviendra-t-il à sortir de ce dangereux labyrinthequi semble les enfermer, lui et les siens ?
Souvenez-vous : le 23 novembre 2006, une heure avant de mourir, Alexandre Litvinenko, ancien agent du KGB réfugié à Londres, apprend qu’il est victime d’un empoisonnement au polonium 210. Une microscopique bombe nucléaire ravage ses cellules sanguines, les médecins ne peuvent plus rien faire pour le sauver… Lors d’un rendez-vous secret dans un hôtel londonien, ce dissident proche de Boris Berezovski (l’homme d’affaires exilé, bête noire de Vladimir Poutine) aurait bu une tasse thé contenant la dose radioactive fatale. Relayée par la presse du monde entier, cette mort atroce devient rapidement une affaire d’État. Elle ébranle les relations diplomatiques entre Londres et Moscou, et nous laisse cette question sans réponse officielle : pourquoi Alexandre Litvinenko a-t-il été éliminé ? Alex Goldfarb, lui-même dissident, a aidé son camarade à fuir la Russie, il a coécrit ce livre avec la veuve de Litvinenko, Marina. Tous deux reviennent sur les événements qui ont précédé l’empoisonnement. Dès le premier chapitre, la tension est à son comble ; nous suivons la folle cavale de Litvinenko et de sa famille en Turquie. Ils ont quitté précipitamment leur pays, sont à la recherche d’un visa, mais l’ambassade américaine rejette leur demande. La CIA, les services secrets russes et turcs entrent en action, Litvinenko est traqué, sa femme et son fils sont en danger. Une course contre la montre et un incroyable retournement de situation vont leur permettre de trouver asile en Grande-Bretagne… Au-delà même du thriller, les auteurs brossent dix ans d’histoire de la Russie, après l’effondrement soviétique, les échecs du gouvernement Eltsine, puis l’arrivée de Poutine au pouvoir suprême. Ils dénouent, sur fond d’espionnage et de police secrète, le système des oligarques, Berezovski en tête, la guerre de Tchétchénie et, bien sûr, l’irrésistible ascension du président russe.
La rêveuse d’Ostende
Pour guérir d’une rupture sentimentale, un homme se réfugie à Ostende, ville endormie face à la mer du Nord. Sa logeuse, la solitaire Anna Van A., va le surprendre en lui racontant l’étrange histoire de sa vie, où se conjuguent l’amour le plus passionné et un érotisme baroque. Superbe mystificatrice ou femme unique ? Cinq histoires où Eric-Emmanuel Schmitt montre le pouvoir de l’imagination dans nos existences. Cinq histoires – “La rêveuse d’Ostende”, “Crime parfait”, “La guérison”, “Les mauvaises lectures”, “La femme au bouquet” – suggérant que le rêve est la véritable trame qui constitue l’étoffe de nos jours.
Le roman de George et Martha
S’il n’avait pas rencontré la belle et courageuse Martha, George Washington serait-il devenu le héros de la guerre d’Indépendance et le premier président des Etats-Unis ? Derrière chaque grand homme se cache une femme qui l’aime et le soutient, et la jeune veuve ira jusqu’à traverser les lignes ennemies pour le rejoindre. Dans cette biographie romancée, qui est aussi son premier livre, elle dresse le magnifique portrait d’une femme méconnue, et révèle la profonde humanité d’un des Pères de l’Amérique. Ce Roman est une biographie romancée de l’écrivaine américaine Mary Higgins Clark, paru en 1968. Il s’agit du premier livre publié de l’auteur qui choisit de refondre l’ouvrage et d’en donner une nouvelle version en 2000.
La femme à l’écharpe
Mona est une belle femme, éléguante et très parisienne, à qui la vie sourit : elle mène une existence sans nuage avec son mari, Max.
Mais très attachée à Saintes, elle ne peut se résoudre à mettre en vente la maison familiale dont elle vient d’hériter. Qu’il est agréable d’être proche de la nature, et la vie à la campagne a tellement de charme ! La rencontre d’un homme sincère et vrai va lui ouvrir les yeux… un magnifique portrait de femme.
L’Empire du Dragon
Comment un magnat du textile français, dans la plus pure tradition du Nord, peut-il lutter contre la formidable puissance industrielle de la Chine?
Plutôt que de subir l’invasion des fibres asiatiques, Guy Deroubaix est parvenu à monter un véritable empire familial français au cœur de l’empire du Dragon.
Les triades de Shanghai et l’underground de Pékin vont alors mener une guerre sans merci à la famille Deroubaix, le kidnapping, l’espionnage et la mort seront les moteurs essentiels de cette conquête du marché des fibres scientifiques. Comme dans un théâtre d’ombres, les acteurs avancent masqués dans ce roman haletant qui plonge le lecteur au cœur des batailles économiques d’aujourd’hui.
We have here the eloquent expressions of W.E.B Dubois and Marcus Garvey two sensitive fighter poets who at the height of their powers struggled against the waves of oppression, misery and the woe which engulfed their people. There is evidence of bitterness, angst,
bewilderness and frustration in these poetic lines, but also there is understanding, hope, vision and irresistible pride of race. It is hoped that generations of leaders of the Black race would learn from this collection, develop a sense of the philosophies they
encapsulate, so as to inform and guide contributions to the African renaissance.
A partir de 6 ans – “Qui a pu venir dans la classe pendant la récréation ? Qui a détruit le château de Chambord de Léa ? » La journée d’école commence très mal. Léa pleure et madame Bellefille, l’institutrice, veut un coupable. Antoine soupçonne Cédric, un garçon qui lui fait un peu peur. Mais Cédric n’avoue pas et, surtout, il fixe Antoine.
Antoine fait alors une chose inattendue : il lève la main et se désigne comme coupable.
Un livre pour les enfants qui aiment déjà lire tout seuls.
Depuis l’accession de Mara au rang de pair de l’empire, la paix règne sur la maison Acoma, et la dame peut se consacrer à son peuple, dont elle est devenue l’un des plus éminents personnages. Mais le grand jeu n’admet aucun repos. Au faîte de sa gloire, Mara devient la cible du Tong Hamoî, une secte d’assassins redoutée de tous. Acculée, la dame des Acoma perd son sang-froid quand elle voit son entourage tomber sous les coups du Tong. Mais derrière la secte se cachent des ennemis bien plus implacables. Et son combat prend alors une tout autre dimension, car c’est le futur même de l’empire qui devient l’enjeu de l’affrontement.
PS : I love you
Quand on trouve l’âme sœur, on croit que le bonheur durera toujours. C’est ce que pensait Holly jusqu’à ce que son Gerry ne meure d’une terrible maladie. A trente ans, Holly se retrouve seule, démunie, sans espoir. Mais Gerry lui réserve une ultime surprise. Il lui a laissé dix lettres qui forment une ” liste ” de choses à accomplir pour réapprendre à vivre. Par-delà la mort, Gerry lui adresse un message d’amour et de courage : elle doit apprendre à être heureuse sans lui, malgré le lien fort qui les unissait. Holly va affronter sa douleur pour réaliser, entre rires et larmes, que la vie vaut malgré tout la peine d’être vécue. Une comédie romantique, drôle et poignante, qui dépeint la vie telle qu’elle est : belle et triste à la fois.
Une pièce montée
Un mariage bourgeois, un beau jour de juin en Normandie. Avec, de chapitre en chapitre, les différents regards des héros de la fête. De la petite demoiselle d’honneur émerveillée au curé assailli par ses démons, de la tante excentrique à la mariée au bord de la crise de nerfs, les personnages hauts en couleurs défilent à travers des scènes drôles, cruelles ou attendrissantes. Les masques tombent et les secrets de famille éclatent.
La maison de l’Ange
A vingt et un ans, Harriet, une jeune aide-soignante, ne supporte plus son fiancé, qu’elle juge trop possessif.
En quête d’indépendance, elle emménage dans une maison d’un quartier mal famé de Sydney. Dans cette demeure, dont la propriétaire pratique les arts divinatoires, Harriet noue des liens d’amitié avec ses nouveaux colocataires : Pamy et son ami philosophe, Bobbie et Jim, un couple homo, Toby, un artiste… Portée par l’atmosphère bohème du lieu, Harriet s’initie aux plaisirs des sens et découvre l’amour.
En ce début des années 1960, la vie n’est pas qu’une longue fête sans fin. Quand le drame éclate, vient l’heure des choix et des engagements. Harriet, qui s’est pris de passion pour Flo, la fillette autiste de sa propriétaire, n’hésite pas. Ce petit ange de quatre ans, attachant et mystérieux, est en danger. Elle met dès lors tout en œuvre pour la protéger… Ecrit sous forme de journal, ce roman, où Colleen McCullough a mis beaucoup d’elle-même, retrace le parcours d’une jeune femme résolue à vivre le destin qu’elle s’est tracé.
Le roman des Jardin
Dans ce récit, Alexandre raconte donc, avec une drôlerie de chaque page, qu’il a voulu être “normal”, pour échapper à sa tribu de fous. Il y avait là son père, bien sûr, dit “Le Zubial,” qui déposait des chèques en blanc signés dans des cabines téléphoniques. Son grand-père, “le Nain jaune”, qui finançait la droite et la gauche, après avoir été un dignitaire de Vichy; sa grand-mère, dite “l’Arquebuse,” maîtresse officielle de Paul Morand et amoureuse impénitente. Il y avait sa propre mère dont les amours diverses inspirèrent à Claude Sautet (dont elle eut un fils) l’inoubliable César et Rosalie; il y avait surtout “Zouzou,” la gouvernante, celle qui sert de fil conducteur à cette épopée d’une grande famille plutôt bizarre et qui coucha avec plusieurs générations de Jardin – qu’on appelle aussi les “doubles rates” tant ils courent frénétiquement après le bonheur
Le sang du temps
Automne 2005. Marion doit fuir Paris dans l’urgence. Il y va de sa vie. Des hommes de la DST la déposent au Mont-Saint-Michel, où l’accueille une communauté religieuse. Très vite, Marion se sent espionnée. Mars 1928. Au Caire, des enfants disparaissent en pleine nuit, on retrouve leurs corps meurtris dans les nécropoles environnantes.
Parce qu’il a été témoin d’un violent accrochage entre deux automobilistes, Jackson Brodie, dont nous avons fait connaissance dans “La Souris Bleue”, va se trouver propulsé dans une série d’aventures incroyables. “Les choses s’arrangent…” est un thriller, une comédie noire et une satire de la vie contemporaine britannique. Kate Atkinson y brocarde, entre autres, le théâtre d’avant-garde, une certaine littérature populaire, les promoteurs immobiliers, les nouveaux riches, etc., avec l’humour corrosif qu’on lui connaît.
Finely written and meticulously documented, this book describes how—very early on—a small group of ordinary citizens began extraordinary efforts to demonstrate that the JFK assassination could not have happened the way the government said it did. In time, their efforts had an enormous impact on public opinion, but this account concentrates on the months before the controversy caught fire, when people with skeptical viewpoints still saw themselves as lone voices. Material seldom seen by the public includes a suppressed photograph of the grassy knoll, an unpublished 1964 interview with an eyewitness, the earliest mention of the “magic bullet,” and an analysis of the commotion surrounding New Orleans district attorney Jim Garrison’s charge that anti-Castro CIA operatives were involved.
L’Afrique est-elle soluble dans la démocratie et dans le processus de décentralisation ? L’auteur, ministre burkinabé, apporte des réponses documentées et vivantes à cette question qui s’inscrit dans le grand mouvement engagé par les Africains pour la conquête des libertés individuelles. Loin d’etre un ouvrage théorique, son livre est le résultat d’une grande réflexion et d’une expertise incontestée du fonctionnement des collectivités locales. Il s’adresse à tous ceux qui, loin des clichés, veulent vraiment comprendre les ressorts de la vie politique africaine.
Intronisée grâce à un coup d’État fomenté par la France, Élisabeth 1ère est la dernière autocrate issue directement de la famille des Romanov. Elle régnera pendant vingt ans sur l’immense empire russe (1741-1761).
Adorée par son père Pierre le Grand, qui la fait peindre nue en petite Vénus, Elisabeth suit résolument les brisées du tsar. Elle procède à des réformes importantes, dont certaines très en avance
sur son temps, à commencer par l’abolition de la peine de mort, une première dans le monde civilisé ; elle émet des décrets soucieux de la dignité de la femme et fait état d’une conception avant-gardiste de l’urbanisme ou de l’écologie.
Son gouvernement engage des mesures fiscales et met une révision du code de lois en chantier. L’art – l’architecture, le théâtre, la musique – atteste la volonté de la souveraine d’associer harmonieusement les influences occidentales aux valeurs proprement russes. La Russie pèse alors de tout son poids sur la diplomatie et les conflits; elle représente une grande puissance continentale, mais s’érige aussi en protectrice des chrétiens d’Orient. Bien avant les Soviétiques, elle intègre la Prusse orientale dans son empire.
Pendant la guerre de Sept Ans, ses armées parviennent à écraser Frédéric Il; et seule la mort d’Élisabeth permet au roi de Prusse de sauver son honneur. Adulée par les philosophes des Lumières, chérie par ses compatriotes, cette ” joyeuse impératrice ” s’efface pourtant derrière les personnalités écrasantes de Pierre Ier et de Catherine II.
À l’aide de nombreux documents inédits, cette biographie scrute avec bonheur la personnalité et le rôle d’une autocrate que le Grand Frédéric n’hésita pas à appeler ” la bête “! Libre et affichant un mode de vie peu conforme à l’Etiquette, Elisabeth annonce les revendications de la femme du XXIe siècle
Pars vite et reviens tard
On l’a peint soigneusement sur les treize portes d’un immeuble, dans le 18e arrondissement de Paris : un grand 4 noir, inversé, à la base élargie. En dessous, trois lettres : CLT. Le commissaire Adamsberg les photographie, et hésite : simple graffiti, ou menace ? À l’autre bout de la ville, Joss, l’ancien marin breton devenu crieur de nouvelles est perplexe. Depuis trois semaines, une main glisse à la nuit d’incompréhensibles missives dans sa boîte à messages. Un amuseur ? Un cinglé ? Son ancêtre murmure à son oreille : “Fais gaffe à toi, Joss. Il n’y a pas que du beau dans la tête de l’homme.”
La forêt des ombres
Paris, hiver 2006. Arthur Doffre, milliardaire énigmatique, est sur le point de réaliser un rêve vieux de vingt-cinq ans: ressusciter un tueur en série, le Bourreau 125, dans un livre. Un thriller que David Miller, embaumeur de profession et auteur d’un premier roman remarqué, a un mois pour écrire contre une forte somme d’argent. Reclus dans un chalet en pleine Forêt-Noire, accompagné de sa femme et de sa fille, de Doffre et de sa jeune compagne, David se met aussitôt au travail. Mais il est des fantômes que l’on ne doit pas rappeler, et la psychose saisit un à un tous les occupants de la ténébreuse demeure cernée par la neige…
Latitudes à la dérive
Jade est architecte, elle vit à Londres. Métisse, elle a toujours refusé de s’appesantir sur ses origines. Lorsque s’ouvre ce roman, un accident vient d’avoir lieu sur l’un de ses chantiers de construction, un drame qui met en cause la responsabilité de la jeune femme et fragilise sa posiiton au sein de son cabinet. Dans le tumulte de cette situation, Jade reçoit une lettre : sa demi-soeur, jusqu’alors silencieuse, reprend contact avec elle et lui parle de leur père, récit d’un destin fascinant autant qu’inattendu, révélations à travers lesquelles Jade va puiser une énergie nouvelle face à l’effondrement de ses certitudes professionnelles et de ses repères identitaires. Un roman où le temps se déploie, où l’histoire et la guerre croisent l’émergence du jazz new-yorkais, où l’Angleterre d’aujourd’hui vit la fin des utopies, où le Soudan se brise face au tremblement des âmes. Un livre où Jamal Mahjoub convoque les bruits des mondes et l’invisible dérive des latitudes pour retrouver, peut-être, l’essentiel : notre humanité perdue, celle-là même qu’il nous force à regarder comme un miroir fabuleux et inquiétant, inoubliable.
L’énigme de Saragosse
Le lundi 14 septembre 1485. à la veille d’installer les nouvelles lois de Torquemada dans les tribunaux de l’Inquisition aux Baléares – ce que contestaient les Majorquins – Pedro Arbues, le bras droit de l’Inquisiteur général de Castille, Tomas de Torquemada, est assassiné dans la cathédrale de Saragosse. Qui avait intérêt à cet assassinat ? Pour Torquemada. ce sont les conrersos, ces Juifs convertis sous la contrainte. Pour les Majorquins, qui défendent leurs conversos, il faut chercher ailleurs… La reine Isabel de Castille s’émeut de cette entrave à sa politique de Reconquista, aussi nomme-t-elle enquêteur, Alfons, le sage de Palma de Mallorca. Un homme honnête, loin de la cour, assez hardi pour ne pas craindre une si périlleuse aventure, assez constant pour ne pas la trahir et assez moral pour résister à l’enquête que mènera Torquemada. Sera-t-il seul dans cette entreprise ? Non. Avec lui, Clara, prieure d’un couvent à Palma, passionnée de politique. fondatrice d’un réseau de renseignements et d’un original réseau de pigeons voyageurs qui assurent une connexion rapide entre Saragosse et Palma ainsi que La Condesita Lizi, la filleule favorite de la reine Isabel, de haute noblesse, indépendante et forte de ses privilèges. Et bien d’autres protagonistes qui animent l’aventure avec le sel du roman picaresque.
L’agneau
Xavier s’apprête à entrer au séminaire ; dans le train qui l’y mène, il fait la connaissance de Jean de Mirbel, trentenaire dévoyé sur le point de divorcer : cette rencontre bouleversera à jamais l’existence des deux hommes… L’Agneau, publié en 1954, est l’une des œuvres les plus fascinantes de François Mauriac. Dans la lignée de Dostoïevski et de Camus, l’écrivain s’interroge sur le Mal, en mettant en scène la souffrance et la mise à mort d’un être innocent. Rien n’est plus irrespirable et plus bouleversant que ce texte où s’affrontent sans merci l’espoir et l’angoisse de l’homme, portés à leur paroxysme par la concision d’un style effilé comme une lame.
