
Le septième voile
A la mort de sa mère, Julio Ballesteros apprend que son père n’est pas l’homme qui l’a élevé, mais un Français, Jules Tillon. Bouleversé, Julio décide de reconstituer l’histoire de Jules. Il apprend que celui-ci a été un héros de la Résistance française sous le pseudonyme de Houdini, et qu’à la fin de la guerre, devenu amnésique à la suite d’une blessure à la tête, il a sombré dans la folie et le meurtre, et a abandonné la femme qu’il aimait. En enquêtant sur le passé de son père, Julio lève peu à peu les voiles de ce personnage obscur et d’une histoire faite d’héroïsme, mais aussi de trahison, d’abjection et de mensonge. Avec ce magnifique et passionnant roman d’aventures aux multiples rebondissements, qui conduit le lecteur de la France occupée à l’Espagne franquiste et à l’Argentine d’aujourd’hui, Juan Manuel de Prada poursuit son exploration du mal et de la culpabilité en abordant le thème de la mémoire, de ses lois et de ses pièges. Le Septième Voile a reçu le prix Biblioteca Breve 2007.
Le dîner de trop
Gjirokastër – la « ville de pierre » au sud de l’Albanie – voit déferler les troupes allemandes qui remontent de la Grèce envahie. À leur tête, un colonel nazi qui a fait ses études en Allemagne avec un dignitaire de la ville, le docteur Gurameto. Le colonel von Schwabe retrouve avec effusion son ex-condisciple qui l’invite à dîner. Or, des maquisards ouvrent le feu sur l’avant-garde des blindés allemands . En représailles, les nazis raflent des otages parmi les habitants de la cité. Le docteur Gurameto se sent contraint durant le souper avec l’état-major allemand de convaincre le colonel de les libérer – y compris un pharmacien juif- sous peine de passer pour traître aux yeux de la population. Il obtient gain de cause. Une fois la guerre terminée et le communisme instauré, cette affaire revient sur le tapis. Au moment où dans tout le bloc communiste la paranoïa stalinienne atteint des sommets, la libération du pharmacien juif par le colonel nazi désigne Gjirokastër comme un noyau du grand complot planétaire visant à décapiter les pays socialistes… Quelle est la clé de l’énigme du fameux dîner ? Et si l’invité du docteur Gurameto n’avait été autre qu’un mort ?
Hommes, je vous aime
Lorsqu’on me demande quel est mon métier, j’aime à répondre : accoucheuse d’âmes. Je suis celle qui allume la lumière dans le bordel affectif de l’autre. Tant d’hommes aujourd’hui ne savent plus très bien comment se situer dans leurs relations amoureuses. Trop machos, trop virils ou trop sensibles, ils ont l’impression que les femmes ne seront de toute façon jamais contentes. Les hommes, lorsqu’ils sont acceptés pour ce qu’ils sont, font des compagnons de vie formidables. Mors cessons de les critiquer, nous les femmes, parce qu’ils ne sont pas comme nous le voudrions. Car, après tout, quelle femme voudrait d’un homme qui lui ressemble ? ” Dans un texte intime et attachant, dont le point de départ est une lettre qu’elle écrit à son père décédé, Brigitte Lahaie s’adresse à tous les hommes. Et c’est une magnifique déclaration d’amour que leur envoie celle qui se décrit comme “une féministe tout contre les hommes”.
L’héritage du sang
Un mari mort lors d’une tempête… Madeleine, ne parvient pas à faire le deuil. Elle fuit le décor idyllique de la Floride pour s’installer en Angleterre, en tant que psychothérapeute. Elle deviendra pour les autres, une oreille attentive, celle dont elle n’a jamais pu profiter. Mais un jour, alors qu’elle commence à refaire surface, à prendre sa vie en main, une jeune femme, Rachel, fait une violente irruption dans sa vie, bouleversant ainsi le fragile équilibre qu’elle est parvenue à instaurer. Cette jeune femme abîmée, tant physiquement que moralement, dont la vie de l’enfant est en danger, fera replonger Madeleine, dans les plus noirs souvenirs de sa vie… L’auteur de Fleur de Glace, dans son deuxième roman, nous raconte deux destins liés que seule la violence est en mesure de rapprocher. Ce roman, aux allures de suspens, rend compte de la difficile construction d’une vie pour des individus au passé douloureux.
Les éclaireurs
C’est l’histoire de Sliv, agent spécial du CFR (Consortium de Falsification du Réel), qui veut comprendre pour quoi et pour qui il travaille. C’est l’histoire d’une organisation secrète internationale, qui tente d’influer sur l’histoire des hommes, et dont l’existence est brutalement remise en cause un certain 11 septembre 2001. C’est l’histoire de Youssef, tiraillé entre sa foi et son amitié ; de Maga, jeune femme moderne que son mariage précipite dans une famille d’intégristes ; de Lena, dont la rivalité professionnelle avec Sliv cache peut-être des sentiments d’une autre nature. C’est l’histoire d’une grande nation, l’Amérique, qui trahit ses valeurs quand le monde a le plus besoin d’elle. C’est, d’une certaine façon, l’histoire du siècle qui vient.
Belle-Amie
Depuis son arrivée au devant de la scène, d’abord comme porte-parole du candidat Sarkozy à la présidentielle puis comme ministre de la Justice, Rachida Dati n’a cessé de titiller la curiosité des journalistes et de fasciner les médias. D’abord présentée comme une jeune femme ambitieuse issue de l’immigration et des quartiers populaires, Rachida Dati est ensuite tombée en disgrâce. Il y a un mois, lors du mini-remaniement ministériel, François Fillon a annoncé que la garde des Sceaux qui a soulevé de nombreuses polémiques ces derniers temps – la dernière étant l’identité du père de son enfant récemment née – démissionnerait pour se présenter en deuxième tête de liste UMP en Île de France. Les journalistes Michaël Darmon et Yves Derai ont profité de l’occasion pour publier un livre à charge contre la ministre, intitulée Belle-Amie.
Le club des infidèles
Mariées et heureuses de l’être ? Pas vraiment… Eliza, Leelee, Helen et Victoria, quatre amies trentenaires des beaux quartiers de L.A., doivent bien se rendre à l’évidence : avec les années, leurs mariages ont quelque peu perdu de leur lustre. Comment y remédier ? En concluant un pacte absolument jouissif : elles se donnent un an pour goûter à l’adultère ! Et pour cela elles fondent un club des plus singuliers: le Club des infidèles. Le but est de pimenter leur vie et de se sentir désirées sans mettre en péril leur ménage (bien pratique tout de même), les détails croustillants restant bien entendu strictement réservés au cercle des initiées. Mais elles ne se doutent pas que leur voisin, journaliste à scandale, les épie. Lorsqu’il menace de révéler leurs petites cachotteries au grand jour, ces épouses et mères de famille se sentent prêtes à tout pour le faire taire… Vraiment à tout ?
Les petits secrets d’Emma
Ce n’est pas qu’Emma soit menteuse, c’est plutôt qu’elle a ses petits secrets. Par exemple, elle fait un bon 40, pas du 36. Elle ne supporte pas les strings. Elle a très légèrement embelli son CV. Elle déteste sa cousine Kerry. Et avec son petit ami Connor, au lit c’est pas franchement l’extase. Bref, rien de bien méchant, mais plutôt mourir que de l’avouer. Mourir ? Justement! Lors d’un voyage en avion passablement mouvementé, Emma croit bien voir sa dernière heure arrivée. Prise de panique, elle déballe tout au séduisant inconnu assis à côté d’elle. Tout et plus encore. Sans savoir que l’inconnu en question n’est autre que son PDG. Passé le soulagement d’avoir survécu à ce vol infernal, Emma réalise qu’elle vient de se mettre dans une situation pour le moins embarrassante…
Michelin – Amsterdam
Construisez votre voyage en fonction de votre temps, de vos goûts et de votre budget grâce à toutes les suggestions de Bibendum et de son équipe de globe-trotters : Des idées de programme pour un week-end, une ou plusieurs semaines (tableaux thématiques pages 12 et 13) ; Les informations pratiques et indispensables pour préparer et réussir votre voyage ; Plus de 1000 adresses d’hôtels, de restaurants, de bars, de boutiques… Des notices historiques et culturelles pour comprendre et découvrir la destination ; 42 cartes et plans en couleur ; Adresses localisées sur les plans de villes ; Une mise à jour sur le terrain ; Les coups de cœur, les coups de gueule et les astuces pour voyager pratique et malin avec Michelin.
L’enfer des rêves
Deirdre Vale, seule rescapée avec sa fille Laney, 12 ans, d’un drame épouvantable, travaille à la clinique psychiatrique du docteur Devane, spécialiste des enfants autistes.
La jeune femme possède un véritable don : celui d’entrer dans les rêves de ses semblables, de manipuler ainsi leurs désirs les plus inconscients, leurs peurs les plus secrètes. Le jour où une religieuse expulsée du Guatemala à cause de son activisme politique et social arrive à la clinique, Deirdre est loin de se douter de l’implacable mécanique qui va l’emporter. On retrouve dans ce récit aux nombreux rebondissements, où l’on va de surprise en surprise, tous les thèmes chers à Theodore Roszak, que ce soit l’exploration de l’inconscient, le complot ou la corruption du pouvoir. Une fois encore, l’auteur traite de la liberté de l’homme et de la lutte sans fin entre le bien et le mal.
Fragments d’une femme perdue
Cette fille « perdue » (pour elle-même ? pour celui qui prend le risque d’en être follement épris ?) s’appelle Violette, comme l’héroïne de la « Traviata ». Elle est très belle, insaisissable, fourbe – mais, malgré cela, à cause de cela, elle devient l’obsession d’un homme, Alexis, sous les traits duquel on reconnaîtra sans peine l’auteur du roman qu’on est en train de lire. Précision : ce roman, qui illustre un genre très classique, depuis La femme et le pantin de Pierre Louys, jusqu’à Un amour de Dino Buzatti ou La vilaine fille de Mario Vargas Llosa) a, ici, une forme particulière, éclatée, « fragmentée », faite de lettres, de composition « polyphonique ». Par brèves séquences, on passe ainsi d’un point de vue à l’autre. Personne ne détient la vérité. Chacun est libre de s’aveugler à sa guise…
La maison des lumières
À vingt-cinq ans, Jérémie Rex, boulanger à Arcachon, est entré dans un tableau de Magritte. Là, il a retrouvé pendant quatre minutes trente la femme de sa vie, au temps où elle l’aimait encore. Hallucination, accident cérébral, changement d’espace-temps ? Lorsqu’il reprend connaissance, les problèmes commencent pour Jérémie : comment retourner dans le tableau ? Comment échapper à la réalité pour recréer le bonheur ? De Venise au Perreux-sur-Marne, des mystères du cerveau aux secrets des chamanes, Didier van Cauwelaert nous fait partager l’irrésistible aventure d’un jeune homme ordinaire, confronté aux pièges les plus fascinants de l’amour, de l’art et de la destinée humaine.
Encore une danse
Ils forment une bande d’amis : Clara, Joséphine, Lucille, Agnès, Philippe et Rapha. Ils ont grandi ensemble à Montrouge, banlieue parisienne. Ils ont habité le même immeuble, sont allés dans les mêmes écoles et ne se sont jamais quittés. Lorsqu’ils sont devenus adultes, leurs vies ont pris des tournants différents mais leur amitié a résisté au temps, à la réussite des uns, aux échecs des autres. Leurs espoirs, leurs illusions se sont réalisés ou envolés. Ils se retrouvent comme avare, pratiquent toujours leurs rites d’amitié même si leur « musique »parfois, émet des fausses notes qu’ils s’empressent d’oublier de peur de troubler cette belle harmonie qui leur est nécessaire pour affronter la vie, la peur de vivre. Mais une nouvelle épreuve, plus sournoise, plus terrible, s’annonce. Face à elle, ils ne peuvent pas tricher. Les masques vont tomber.
Délivrez-nous du Mal
Hiver 1288. Dans une paroisse isolée du Quercy, une troupe d’hommes en noir s’empare d’un enfant. Refusant d’admettre le pire, le prêtre du village, le père Aba, se lance à la poursuite des ravisseurs. Au même moment, à Rome, l’éminent enquêteur Bénédict Gui accepte une nouvelle mission : retrouver un jeune homme employé par l’administration du pape. Lui aussi a été enlevé par des hommes en noir. Disparitions d’enfants qui se multiplient, archives escamotées, cardinaux assassinés… Dans ce Moyen Age où le pouvoir de l’Eglise est plus fort que jamais, un drame se prépare.
Quelque chose à te dire
Jamal, brillant psychiatre d’origine pakistanaise, mène une vie tranquille, auréolée de succès, dans la banlieue de Londres. Une façade de réussite qui ne laisse rien transparaître des troubles profonds qui le hantent. Jusqu’au jour où un ancien compagnon de route ravive la mémoire d’un amour perdu, brisé par le crime et la honte. Brillant, profond et drôle, Hanif Kureishi radiographie comme personne la société anglaise des années 1970 à nos jours et fait preuve d’une acuité hors du commun pour décrire les tourments d’une génération en conflit perpétuel avec ses origines et son passé, ses désirs et ses regrets.
Le rasoir d’Ockham
Ari Mackenzie, analyste atypique et controversé des Renseignements généraux, est confronté à la plus extraordinaire et la plus violente affaire de sa carrière. Dans l’ombre, un groupe occulte est prêt à tout pour découvrir le secret des pages manquantes du célèbre carnet de Villard de Honnecourt, un manuscrit du XIIIe siècle. Ari saura-t-il arrêter ces fanatiques sans scrupule avant qu’ils ne mettent en place leur sinistre dessein ?
Dans l’angle mort
Laurel se promène à vélo sur un sentier du Vermont quand elle est agressée par deux individus. Depuis cet épisode tragique, plusieurs années ont passé et Laurel fait de son mieux pour oublier. Sa bicyclette, elle, est définitivement remisée au garage. Aujourd’hui, l’ambiance est maussade. Bobbie, l’un des pensionnaires du foyer pour sans-abri dans lequel elle travaille, est mort. Le vieux Bobbie avec ses histoires rocambolesques. A l’écouter, il aurait été photographe et aurait frayé avec le beau monde… Et contre toute attente, Laurel découvre des clichés de célébrités des années 1960 dans ses affaires. Force est de constater qu’il disait vrai. Avant l’exclusion, Bobbie a connu la grande vie. Alors comment a-t-il atterri dans ce refuge ? Intriguée, la jeune femme se passionne pour l’existence de cet ex-dandy. En scrutant ses photos, elle remarque une série représentant un sentier du Vermont et une jeune fille à vélo, qui lui ressemble étrange-ment. A fouiller la vie de Bobbie, Laurel semble sur le point de découvrir une tout autre vérité…
Le 14 mai 1610, vers quatre heures de l’après-midi, le carrosse découvert, où Henri IV a pris place avec ses principaux gentilshommes, quitte le Louvre et roule dans Paris qui s’apprête à fêter la reine Marie de Médicis, couronnée la veille. Il est arrêté rue de la Ferronnerie par un embarras de charrettes. Aussitôt un étrange rôdeur, habillé à la flamande et armé d’un couteau, saute sur la roue du véhicule et poignarde mortellement le roi. L’homme immédiatement appréhendé – un nommé Ravaillac, d’Angoulême – déclare, même sous la torture, qu’il a agi sans complice, uniquement pour punir le monarque de vouloir faire la guerre aux puissances catholiques et au pape. Qui est-il ? Un fanatique un déséquilibré, un “fou de Dieu” ou un fou tout court ? Cet halluciné a-t-il été manipulé par de puissants ennemis du roi, français ou étrangers ? Y a-t-il eu d’autres tueurs ? Reprenant l’ensemble du dossier, Jean-Christian Petitfils propose une piste nouvelle, étayée par un faisceau d’indices troublants. Son livre, véritable enquête policière, est une contribution majeure à la compréhension de l’une des grandes énigmes de l’histoire de France, dont les conséquences politiques et religieuses ont été considérables.
Le bon usage des compliments
Isabel, la philosophe à l’esprit inquisiteur qui dirige la “Revue d’éthique appliquée”, reste difficilement fidèle à ses exigences morales. Entre la naissance du petit Charlie et son amour pour Jamie, le père, de 14 ans plus jeune qu’elle, elle avance en terrain inconnu. Sa nièce Cat refuse cette situation, sa gouvernante Grace lui dispute l’autorité sur son fils et elle-même se trouve mêlée à la disparition mystérieuse d’un peintre, ce qui n’arrange rien. De plus son statut professionnel et l’avenir de sa revue bien-aimée sont menacés par les attaques machiavéliques du professeur Dove, au charme décidément suspect. Pour gérer ces conflits délicats, Isabel devra manier avec doigté “le bon usage des compliments”.
Au bord des cendres
De sa famille Vincent ne sait rien, ou presque. Aussi, à la mort de sa femme et de son fils, se tourne-t-il vers ses racines, ses origines – vers le passé, faute d'avenir… Malgré la réprobation tacite de son père, Vincent se jette donc à la recherche de cette grand-mère, Valentine, disparue en juin 1944, sans laisser de trace. Se pourrait-il que ce soit cette vieille dame, au nom inconnu, internée depuis cinquante ans dans un asile charentais ? “Ces salauds nous trouveront pas”, se borne-t-elle à répéter. Mais la boîte de la mémoire ne tarde pas à s'entrouvrir. Et les souvenirs, heureux, malheureux, affluent : c'était en mai 1936. Il était une fois deux sœurs… Une famille, la guerre. Des cendres et des braises. Car rien n'est éteint…
Maleficus
1659. Malzieu, petit bourg des Ardennes, est le théâtre d’un hiver macabre : une petite fille dévorée par les loups, une autre noyée dans la rivière, un paysan empoisonné, et sa veuve qui se dit ensorcelée par son beau-frère, Mathieu Vigneules, qu’elle accuse d’être sorcier. Le Diable semble avoir laissé son empreinte partout… Informé des faits, le juge Bossuat entend bien combattre les forces du mal en menant d’une main de maître le procès de l’ensorceleur. Dans un village aux abois, seul Melchior Percheval, avocat, semble croire en l’innocence du jeune homme. En esprit raisonné, il tente d’en découdre avec une justice obtuse et de faire la lumière sur les récents événements. Mais la commune se fait le témoin de deux suicides qui semblent donner raison à Bossuat. Désormais, pour le juge, chacun est un suppôt de Satan en puissance…
L’énigme Alexandrie
Après L’Héritage des Templiers, le retour de Cotton Malone, cette fois sur les traces des secrets de la bibliothèque disparue d’Alexandrie. 50 avant J.-C. : la bibliothèque d’Alexandrie, qui renferme plus de 700 000 volumes, est de loin la plus grande collection de manuscrits religieux, philosophiques et scientifiques de son époque. Elle va soudainement disparaître sans laisser de traces, dans des circonstances qui demeurent, aujourd’hui encore, mystérieuses. 2007 : Cotton Malone, ex-agent du département de la Justice américain, a repris à Copenhague ses activités d’expert en manuscrits lorsque son fils est kidnappé par une mystérieuse organisation. Cotton a soixante-douze heures pour retrouver Haddad, un spécialiste de l’Ancien Testament, qui semble en savoir beaucoup sur la disparition des manuscrits de la bibliothèque d’Alexandrie. Cotton devra activer tous ses réseaux et décrypter bon nombre d’énigmes historiques et religieuses pour percer le mystère de la bibliothèque disparue, mais aussi pour retrouver son fils sain et sauf. Plus de deux millions d’amateurs de thrillers et de passionnés d’histoire ont déjà plébiscité à travers le monde ce roman haletant, aux rebondissements incessants.
Une fessée pour Watson
A force de sauts et de piétinements, les élèves du cours de danse lesbien ont causé des dommages au plafond de Kinky, mais la directrice, Winnie Katz, décline toute responsabilité. Et pour trouver un plâtrier à New York de nos jours, autant s’adresser à la mafia. Face à cette crise qui menace son équilibre, Kinky ourdit sa vengeance. Il convoque sa fidèle bande de potes et les charge de démasquer l’ignoble auteur d’une lettre de menaces reçue par Winnie (il omet de préciser qu’il l’a écrite de sa main). Il se dit, non sans perversité, que les irréguliers du village menant l’enquête vont à coup sûr pourrir la vie de Winnie Katz. Là où la plaisanterie (douteuse, certes) se corse, c’est qu’une nuit, Winnie est bel et bien victime d’une agression. De toutes les aventures du ” Kinkster “, celle-ci est sans doute la plus loufoque, ayant choisi de marcher sur la corde raide de l’humour (plutôt que de se pendre avec), Kinky Friedman ne cesse de nous divertir avec des autofictions brillantes qui doivent plus à Groucho Marx qu’à Dashiell Hammett.
Carla Bruni-Sarkozy
2 février 2008. Moins de trois mois après leur rencontre, Caria Bruni et Nicolas Sarkozy se marient en toute discrétion dans un salon de l’Elysée. Une poignée d’invités triés sur le volet assiste à la cérémonie éclair, gardée secrète jusqu’à l’ultime minute. Il faut dire que, depuis l’officialisation de leur liaison, la presse et l’opinion ne cessent de gloser. D’abord cette première sortie à Disney, puis l’escapade à Pétra du président ” blingbling ” et de la chanteuse, dont le passé de croqueuse d’hommes refait surface… Issue de la haute bourgeoisie italienne, ex-top model, artiste engagée, Caria Bruni-Sarkozy entend imposer son style au côté du chef de l’Etat. Riche en révélations, anecdotes insolites et témoignages – dont les confidences de la First Lady elle-même -, cette enquête éclaire d’un jour nouveau la personnalité de la première dame de France.
Icône de la chanson française, Françoise Hardy livre ses Mémoires. « Elle a l’expression immobile des gens qui ont beaucoup voyagé, sans croire au changement, et beaucoup aimé, sans renoncer à leur solitude. Elle sourit au ralenti comme dans un rêve et ce sourire ajoute on ne sait quelle mélancolie à ce visage lointain, trop précis pour le brouillard, mais trop fragile pour le soleil », a écrit de Françoise Hardy, dès ses débuts, le grand poète surréaliste Georges Henein. Quarante-cinq ans de carrière rendent justice au don visionnaire du poète. Voix aérienne, silhouette élancée, d une beauté entière, Françoise Hardy a marqué plusieurs générations, depuis son premier succès, à l’âge de dix-huit ans, pour « Tous les garçons et les filles », un disque sorti en 1962. Chanteurs, compositeurs, metteurs en scène, dessinateurs, couturiers, écrivains, tous ont été inspirés par sa présence singulière…
L’accro du shopping à Manhattan
Becky Bloomwood, la terreur des distributeurs toujours aussi folle de fringues, ne s’est guère assagie question finances. Mais à quoi bon être enfin devenue la journaliste financière la plus populaire d’Angleterre si l’on n’en profite pas ? Heureusement, elle file le parfait amour avec le séduisant Luke, son fiancé. Même s’il travaille du matin au soir pour monter sa nouvelle agence de communication à… New York ! Le rêve pour toute accro du shopping qui se respecte ! Aux anges, Becky s’envole avec lui vers ce paradis de la consommation où elle se grise à l’envi de soldes, de marques et de boutiques. L’ivresse tourne à la gueule de bois quand Luke découvre, un beau matin, dans un tabloïd anglais, un cliché de Becky en pleine frénésie d’achats sur la Cinquième Avenue. Autant dire adieu à leur crédibilité. Mais la coïncidence est fâcheuse et Becky est sceptique face au hasard…
Journal d’un bourgeois de Paris
Ce journal a été tenu entre 1405 et 1449 par un Parisien, sans doute un chanoine de Notre-Dame et un membre de l’Université. Vivant, alerte, souvent saisissant, il offre un précieux témoignage sur la vie quotidienne et les mouvements d’opinion à Paris à la fin de la guerre de Cent Ans, au temps des affrontements entre Armagnacs et Bourguignons, au temps de Jeanne d’Arc. Publié intégralement pour la première fois depuis plus d’un siècle, ce texte, écrit dans une langue facile, n’est pas traduit, mais la graphie en est modernisée et il est accompagné de notes très nombreuses dues à l’une des meilleures historiennes de cette période.
Le supplice du santal
Quatre hommes tourmentent la très belle Meiniang : son père Sun Bing, chanteur d’opéra, condamné au supplice du santal pour rébellion. Son beau-père, le redoutable Zhao Jia, accompagné de son fils, le boucher Petit-Jia, pour mettre à exécution la plus cruelle des tortures. Son amant, le très amoureux Qian Ding, reste en sa qualité de préfet de l’empire, le seul capable de dénouer ce drame…
Les tribulations d’une caissière
Elle s’appelle Anna, elle a vingt-huit ans, un diplôme universitaire de littérature et huit ans d’expérience derrière une caisse de supermarché. Un métier peu propice aux échanges, ponctué de gestes automatiques… Anna aurait pu se sentir devenir un robot si elle n’avait eu l’idée de raconter son travail, jour après jour. Elle vous a vu passer à la caisse. Vous avez été des clients faciles ou des emmerdeurs, riches ou pauvres, complexés de la consommation ou frimeurs. Vous l’avez confondue avec une plante verte ou vous lui avez dit bonjour, vous avez trépigné à l’ouverture du magasin ou avez été l’habitué nonchalant des fermetures. Anna, vous l’avez draguée, méprisée, insultée. Il ne se passe rien dans la vie d’une caissière ? Maintenant, prenez votre chariot et suivez Anna jusqu’à sa caisse.
Impérialisme humanitaire
Une des caractéristiques du discours dominant, de la droite à la gauche, même en allant assez loin du côté des « extrêmes », est que l’éthique politique est aujourd’hui entièrement dominée par ce qu’on pourrait appeler l’impératif d’ingérence et l’idéologie des droits de l’homme. Le droit d’ingérence (humanitaire) est non seulement très généralement admis, mais il est souvent devenu un « devoir d’ingérence ». Pour l’auteur cette idéologie semble être le principal obstacle à la construction d’un mouvement effectif d’opposition aux guerres impériales. Cette opposition existe évidemment, mais elle est faible et elle est surtout faible sur le plan idéologique, particulièrement parmi ceux qui sont supposés organiser ou diriger le mouvement : les partis de gauche ou d’extrême-gauche, les mouvements pacifistes etc. Comme on essayera de le montrer dans ce livre, tout rapport de domination est en fin de compte militaire et il a toujours besoin d’une idéologie pour se justifier. L’idéologie de notre temps, en tout cas en ce qui concerne la légitimation de la guerre, n’est plus le christianisme, ni la « mission civilisatrice » de la République, mais bien un certain discours sur les droits de l’homme et la démocratie, mêlés à une représentation particulière de la deuxième guerre mondiale.
Le livre de ma mémoire
“Tout à coup ma mère sembla vouloir s’échapper en courant. Mon père la retint par le bras. Elle se débattait, elle courut comme une folle vers le pont. […] Trop malheureuse elle voulait mourir. […] Il aurait suffi qu’un geste désespéré aboutisse. Comme elle devait souffrir cette jeune femme enceinte de moi, trahie par l’homme qu’elle aimait […] ! Et mon histoire aurait pu se terminer par le saut fatal de ma mère.” Ainsi commence le récit de Danielle Mitterrand. L’auteur, fidèle à ses racines, va traverser trois républiques, participer dangereusement au combat contre le nazisme et persévérer dans des engagements politiques ancrés dans la laïcité des ” hussards de la République “, la Résistance et la gauche socialiste. Ces mémoires riches d’anecdotes, d’émotions et d’une certaine cocasserie, nous racontent le destin de cette femme hors du commun qui se souvient d’un autre destin : celui de notre pays.
L’autre homme de ma vie
Le mariage d’Ellen et Andy n’a pas seulement l’apparence de la perfection. Il est parfait. Tout bascule pourtant l’après-midi où, au détour d’une rue de NewYork, Ellen tombe par hasard sur Leo. D’abord méfiante envers celui qui a brisé son coeur huit ans auparavant, Ellen s’ouvre progressivement à lui. Au point de comprendre qu’elle n’a jamais réussi à l’effacer de sa mémoire, et de s’interroger sur la sincérité de son amour pour Andy… Comment ne pas douter du présent quand le passé refait surface ? Le nouveau roman d’Emily Giffin explore avec sensibilité et humour les décisions que chacun est amené à prendre aux carrefours de sa vie.
Pas de répit pour le commissaire Van In. Qu’arrive-t-il au flic le moins fréquentable de la Belgique, sur le point de devenir père, quand s’abattent sur lui crimes déguisés en suicides, attentat à la sortie de la messe, secte satanique et trafic de drogue ? Rien qui puisse le mettre de bonne humeur… Pieter Aspe scrute avec humour et férocité les turpitudes de la très bourgeoise Bruges, dont les dessous se révèlent beaucoup plus ténébreux que ne le laissent penser les dépliants touristiques ! Psychologie parfaite, dialogues piquants, scènes d’action revigorantes, personnages bien dessinés : voilà le bon petit polar bien mijoté, servi chaud comme les moules brûle-doigts.
7000 Rêves
Véritable manifestation de nos désirs, de nos craintes et de nos fantasmes, les rêves ne sont pas toujours simples à décoder. Et pourtant, les messages que nous adresse notre inconscient pendant notre sommeil peuvent nous en apprendre beaucoup sur nous-mêmes et nous révéler des secrets intimes. Cet ouvrage, à partir de tables entrecroisant différents éléments symboliques de nos rêves, permet de déchiffrer ces signaux, de lire et d’interpréter les images qui nous reviennent au réveil, et donc de leur donner du sens. 7000 rêves analysés pour mieux se comprendre, se connaître et se maîtriser…
Le Liseur
À quinze ans, Michaël fait par hasard la connaissance, en rentrant du lycée, d’une femme de trente-cinq ans dont il devient l’amant. Pendant six mois, il la rejoint chez elle tous les jours, et l’un de leurs rites consiste à ce qu’il fasse la lecture à haute voix. Cette Hanna reste mystérieuse et imprévisible, elle disparaît du jour au lendemain. Sept ans plus tard; Michaël assiste, dans le cadre de ses études de droit, au procès de cinq criminelles et reconnaît Hanna parmi elles. Accablée par ses coaccusées, elle se défend mal et est condamnée à la détention à perpétuité. Mais, sans lui parler, Michaël comprend soudain l’insoupçonnable secret qui, sans innocenter cette femme, éclaire sa destinée, et aussi cet étrange premier amour dont il ne se remettra jamais.
Il la revoit une fois, bien des années plus tard. Il se met alors, pour comprendre, à écrire leur histoire, et son histoire à lui, dont il dit « Comment pourrait-ce être un réconfort, que mon amour pour Hanna soit en quelque sorte le destin de ma génération (…) que j’aurais moins bien su camoufler que les autres ? »
Les garçons
Chez les Fisher, illustre famille de gens de théâtre, il y a deux George. L’un est un enfant de la balle qu’on envoie en 1973 dans un pensionnat pour parfaire son éducation. L’autre, un pantin de ventriloque, divertissait les troupes britanniques avec le grand-père de George pendant la Seconde Guerre mondiale. Les deux George ne savent rien l’un de l’autre. Jusqu’à ce que les événements les amènent à s’unir pour mettre au jour les secrets de famille les mieux gardés. Mêlant l’histoire de l’enfant et les ” mémoires ” du pantin, Les Garçons dresse sur trois générations le portrait d’une famille fascinante. Drôle, incisif et d’une grande tendresse, ce roman raconte l’inoubliable épopée de deux jeunes êtres guidés par le même désir : trouver une voix, être aimé.
En l’absence des hommes
Au début, il est sans doute un peu dérangeant cet amour entre ce vieil écrivain et ce très jeune homme. Mais très vite on se rend compte qu’il restera sur un plan purement platonique. Alors s’installe une véritable fascination pour chacun des mots qu’ils échangent, au cours de profondes et longues conversations, puis au fil de lettres admirables, lorsque Marcel doit quitter la ville. Car l’écrivain en question, c’est Proust bien sûr, même s’il n’est jamais nommé. Exactement au moment où naît cette passion (qui n’est pas sans évoquer un certain amour vénitien si bien conté par Thomas Mann), le jeune héros connaît l’amour, charnel celui-là, avec son beau soldat de voisin. En lieu et place des mots de la passion platonique, s’échangent ici les gestes, caresses, regards, silences de l’Amour… puis les mots aussi, lorsque le soldat regagne le front.
La dame au sari bleu
Agée de vingt ans, Zelda sait peu de chose sur sa mère, Ellen, disparue alors qu’elle n’était encore qu’un bébé. Danseuse étoile, véritable star en Amérique, Ellen avait tout quitté par amour pour James. Ensemble, ils s’étaient installés en Tasmanie, avaient fondé une famille et l’arrivée de Zelda les avait comblés. C’est alors que tout avait basculé… Après la mort de son père, Zelda trouve un article de presse révélant qu’Ellen est vivante, quelque part en Inde. Est-il encore possible de rattraper le temps perdu ? Comment nouer des liens avec une inconnue ? Afin de percer le mystère qui entoure sa petite enfance, Zelda n’a qu’une solution : se rendre en Inde pour affronter sa propre histoire.
Lottie Biggs n’est presque pas cinglée
Littérature pour adolescents – Je m’appelle Lottie Biggs, et les autres, je m’en fiche pas mal. Ce que j’adore, c’est les teintures porte une nuance – actuellement je porte une nuance ” Aubergine ardente “. J’ai aussi une passion pour ma copine Goose. Goose se définit comme une existentialiste absurdiste. En d’autres termes, elle trouve l’existence absurde. Mais toutes les deux – et ça, c’est pas absurde – on craque pour Neil. Et voilà que Goose a écrit une chanson pour lui. Avec un titre nul : Chanson pour Neil. Ils sortent ensemble maintenant. Et moi je deviens cinglée, mais alors, complètement cinglée.
Dans la gorge du dragon
Au Tibet, dans un camp de travaux forcés, la découverte d’un corps décapité fait planer l’ombre d’un démon. Quand les prisonniers terrifiés s’insurgent, c’est l’un des leurs, Shan Tao Yung, qu’on charge de l’affaire. Pour les sauver de l’exécution, il n’a d’autre choix que de pénétrer au cœur barbarie chinoise, jusque dans l’antre du dragon…
A l’heure où dorment les fauves
En Afrique du Sud, en 1880, une fabuleuse course à la poursuite d’un diamant très convoité… A Kimberley, près du Big Hole, la mine la plus profonde que l’homme ait jamais creusée, un vieux mineur noir découvre un diamant d’exception qui portera son nom : le Kalawi. Aussitôt, le magnat britannique Alun Forbes et son rival boer, Pieter Van Nuys, en revendiquent la propriété. Une décision de justice donne raison à l’Anglais. Quelques jours plus tard, le Kalawi disparaît. Paul Adams, jeune courtier à la Lloyd’s, est alors envoyé en Afrique du Sud pour indemniser le magnat. Mais il doit au préalable mener une enquête. Il découvre avec stupeur que l’auteur du vol n’est autre que Patsy, la propre fille de Forbes, dont il s’est épris…
Avec nos mains de chèvre
Cahier du retour au pays natal d’un artiste tchadien exilé dans la France profonde. Grave, drôle, réel quand on l’imagine burlesque, fantasmé quand on le voit réel, le livre de Kaar Kaas Sonn est pétri d’une culture double : franco-tchadienne, écrite/orale, artificielle/existentielle, tradition/modernité, compréhension/incompréhension… Un truculent « je t’aime, moi non plus » mâtiné d’une culture et d’une conscience à la fois politique et poétique. Je ne sépare pas politique et poétique. Chez Kaar Kaas Sonn, me semble-t-il, ils sont intimement liés. À lire pour sa plume unique et déstabilisante, parfois ; à lire pour découvrir le Tchad et ses moeurs sur fond d’Arche de Zoé et de réminiscences plus ou moins douteuses de France-Afrique. À lire aussi pour le plaisir et pour son humour ravageur, qui sait frapper juste sans verser dans le cynisme froid ou la méchanceté gratuite.
Vamp in love – Saison 1 et 2
Saison 1 et 2 – Je me présente : comtesse Lilliana Arabella Guinevere du Marchette mais appelez-moi Lil. Je suis une “vampirette” de 500 ans addict aux cosmétiques et dont la garde-robe est garnie pour… l’éternité. Mon genre d’hommes ? Plutôt Brad Pitt que Marylin Manson. Le noir ? Très peu pour moi merci. Question alimentation, je ne suis pas du genre à rôder dans les rues pour mordre mes victimes (sauf s’il s’agit de beaux garçons consentants), je préfère boire le sang dans un verre à cocktail. Dernier détail : je suis une incorrigible romantique ! D’où l’idée de lancer une agence de rencontres ; bon moyen de joindre l’utile (combler un gouffre financier d’acheteuse compulsive) à l’agréable (permettre à des humains, vampires et garous esseulés de trouver l’âme sœur, et surtout d’échapper à l’entreprise familiale…
Le commandant Bill
Ardenne, mai 1940.Tout le hameau de Boisferté s’est réfugié dans la forêt, dans la crainte de l’invasion des troupes allemandes. Les plus anciens, en effet, se souviennent des saccages de 1914. Le matin du deuxième jour, un avion allemand tombe à proximité du campement. Il y a un rescapé. Les villageois recueillent cet homme incapable de se déplacer et l’installent dans une grange, sans se rendre compte qu’ils se sont transformés en geôliers d’un prisonnier de plus en plus encombrant
Les Onze
Les voilà, encore une fois : Billaud, Carnot, Prieur, Prieur, Couthon, Robespierre, Collot, Barère, Lindet, Saint-Just, Saint-André. Nous connaissons tous le célèbre tableau des Onze où est représenté le Comité de salut public qui, en 1794, instaura le gouvernement révolutionnaire de l’an II et la politique dite de Terreur. Mais qui fut le commanditaire de cette oeuvre ? A quelles conditions et à quelles fins fut-elle peinte par François-Élie Corentin, le Tiepolo de la Terreur ? Mêlant fiction et histoire, Michon fait apparaître avec la puissance d’évocation qu’on lui connaît, les personnages de cette “cène révolutionnaire”, selon l’expression de Michelet qui, à son tour, devient ici l’un des protagonistes du drame.
Les joyeuses
« Les enfants, le destin est une vaste plaisanterie, une histoire pleine de bruit et de fureur racontée par un idiot… Ce soir, nous avons la réponse à la vieille question, to be or not be : nous sommes, nous vivons, nom de Zeus ! Nous venons de perdre Fenton, et nos commères de Windsor sont orphelines du jeune premier. En gros, je suis dans la merde pour mes représentations ! Alors que notre concours du meilleur Falstaff serve au moins à désigner le successeur de Bruno au bras d’Emma ! Je déclare solennellement Rico gagnant d’une nuit d’amour et désormais titulaire du rôle de Fenton ! Apprends le texte dès aujourd’hui, petit et viens dans mes bras ! » Michel Quint nous invite à partager le quotidien d’une troupe de comédiens délurés. Au-delà d’un éloge du théâtre, c’est à la vie et aux plaisirs de la chair qu’il rend hommage.
The gargoyle
En anglais – The narrator of The Gargoyle is a very contemporary cynic, physically beautiful and sexually adept, who dwells in the moral vacuum that is modern life. As the book opens, he is driving along a dark road when he is distracted by what seems to be a flight of arrows. He crashes into a ravine and suffers horrible burns over much of his body. As he recovers in a burn ward, undergoing the tortures of the damned, he awaits the day when he can leave the hospital and commit carefully planned suicide—for he is now a monster in appearance as well as in soul. A beautiful and compelling, but clearly unhinged, sculptress of gargoyles by the name of Marianne Engel appears at the foot of his bed and insists that they were once lovers in medieval Germany. In her telling, he was a badly injured mercenary and she was a nun and scribe in the famed monastery of Engelthal who nursed him back to health. As she spins their tale in Scheherazade fashion and relates equally mesmerizing stories of deathless love in Japan, Iceland, Italy, and England, he finds himself drawn back to life—and, finally, in love. He is released into Marianne’s care and takes up residence in her huge stone house. But all is not well. For one thing, the pull of his past sins becomes ever more powerful as the morphine he is prescribed becomes ever more addictive. For another, Marianne receives word from God that she has only twenty-seven sculptures left to complete—and her time on earth will be finished.Already an international literary sensation, the Gargoyle is an Inferno for our time. It will have you believing in the impossible.
Au bout de la nuit
Déclarée morte après une noyade et attendant d’être autopsiée, une inconnue se réveille brusquement à la morgue. Désormais bien en vie, la jeune femme abat un garde avant de prendre plusieurs personnes en otage dans l’hôpital. Parmi elles, Jane Rizzoli, inspectrice de la criminelle enceinte de neuf mois. Qui est cette inconnue ? et que veut-elle ? Jane se promet de résoudre ce mystère, encore faut-il qu’elle survive à cette longue nuit…
