À la fin du premier cycle, les cinq enfants faisaient une terrible découverte : ils sont morts ! Ils réagissent de manière différente à cette macabre nouvelle : Camille décide d’organiser leurs funérailles, Yvan tente une séance de spiritisme « inversée » (pour entrer en contact avec les vivants), Leïla décide d’enquêter sur sa propre mort et Dodji ne renonce pas à chercher un moyen de quitter cet endroit, ni enfer, ni paradis, mais où l’on peut toujours souffrir… Mais Saul, leur ennemi de toujours, a des visées beaucoup plus pragmatiques et tente, avec les gamins de son clan, de s’approprier un maximum de quartiers de la ville, forçant les cinq enfants à réagir et entraînant tout le monde dans une escalade de violence.
Au bonheur des ogres
Benjamin Malaussène a un drôle de métier : bouc émissaire au service réclamations d’un grand magasin parisien où il est chargé d’apitoyer les clients grincheux. Une bombe, puis deux, explosent dans le magasin. Benjamin est le suspect numéro un de cette vague d’attentats aveugles. Attentats ? Aveugles ? Et s’il n’y avait que ça ! Quand on est l’aîné, il faut aussi survivre aux tribulations de sa tumultueuse famille: la douce Clara qui photographie comme elle respire, Thérèse l’extralucide, Louna l’amoureuse, Jérémy le curieux, le Petit rêveur, la maman et ses amants… Le tout sous les yeux de Julius, le chien épileptique, et de Tante Julia, journaliste volcanique. Quel cirque !
Confessions d’une accro du shopping
Votre job vous ennuie à mourir ? Vos amours laissent à désirer ? Rien de tel qu’un peu de shopping pour se remonter le moral… C’est en tout cas la devise de Becky Bloomwood, une jolie Londonienne de vingt-cinq ans. Armée de ses cartes de crédit, la vie lui semble tout simplement magique! Chaussures, accessoires, maquillage ou fringues sublimes… rien ne peut contenir sa fièvre acheteuse, pas même son effrayant découvert. Un comble, pour une journaliste financière qui conseille ses lecteurs en matière de budget ! Jusqu’au jour où, décidée à séduire Luke Brandon, un jeune et brillant businessman, Becky s’efforce de s’amender, un peu aidée, il est vrai, par son banquier, qui vient de bloquer ses comptes… Mais pourra-t-elle résister longtemps au vertige de l’achat et à l’appel vibrant des soldes ?
La fourmilière
Personne ne choisit vraiment de vivre au 33, Georgiana Street. L’immeuble est situé dans un quartier peu engageant de Londres. Les appartements sont minuscules, sales, délabrés. L’électricité et le loyer se paient à la semaine. Seul avantage du lieu : Steve, le propriétaire, ne pose pas de questions.
Pour un garçon de 17 ans qui a fugué, l’endroit est idéal. Sam s’est réfugié à Londres parce que, ici, personne ne sait qui il est, ni ce qu’il a fait.
Cherry et sa fille Bohême sont deux autres nouvelles locataires, qui déménagent au gré des petits amis de Cherry. À 10 ans, Bohême se débrouille toute seule, car sa mère est bien trop fragile et perdue pour arriver à s’occuper de sa fille.
Au 33, Georgiana Street, on évite de se mêler des affaires des autres. Mais Bohême va bouleverser la vie de l’immeuble. Elle a besoin d’un ami, et c’est Sam qu’elle a choisi.
Le Palais de verre
Tchécoslovaquie, fin des années 1920.
Liesel tombe amoureuse de Viktor Landauer, héritier d’une riche famille juive. Les deux jeunes gens, qui fréquentent la haute société des années folles, rêvent d’une maison moderne. C’est à Venise qu’ils vont rencontrer l’homme capable de mener à bien ce projet, Rainer von Abt, un architecte adepte de Loos, de Mondrian, du Corbusier. Celui-ci va imaginer pour eux un palais de verre, une œuvre d’art entièrement conçue autour des transparences et de la lumière. Plus qu’une maison, c’est un véritable acte de foi dans le siècle nouveau où, les jeunes mariés n’en doutent pas, l’art, la science, la démocratie sauront venir à bout des ténèbres. Mais les espoirs du jeune couple, comme ceux de toute une société, ne vont pas tarder à être mis à mal par les aléas de la vie conjugale et de l’histoire, l’occupation nazie puis soviétique de l’Europe centrale venant bouleverser la donne.
À travers les aventures d’un couple, de leur famille et de leur maison, Simon Mawer brosse un tableau fascinant de six décennies de l’histoire européenne. Mêlant l’intime et l’histoire avec une maestria incomparable, il nous offre un grand roman d’amour et une réflexion inédite sur le sort des individus pris dans la tourmente des temps.
Le père de Nathan a révélé enfin son lourd secret. Quelques années auparavant, il a commis une erreur qui lui a valu son bannissement de Sublutetia. Aujourd’hui, cette erreur le rattrape. Accompagné de son fils et de Keren, il va tout faire pour se racheter. Même si cela signifie de risquer sa vie dans les cimetières londoniens.
Chambre 203
Pierre, neuf ans, adore le foot, surtout l’équipe de Marseille, et ses copains. Mais bizarrement, il se sent de plus en plus fatigué et les petits plats qu’il adore n’ont plus vraiment le même goût. Ce n’est sans doute pas grand-chose mais on va quand même faire des analyses, dit le médecin. Et le verdict tombe, Pierre est malade et rentre à l’hôpital, chambre 203.
La garçonnière
Buenos Aires, 1987. Lisandra Puig est retrouvée morte défenestrée, au pied de son immeuble. La police aussitôt suspecte son mari, le docteur Vittorio Puig. Il est psychanalyste. Dans son cabinet s’allongent sur le divan bourreaux et victimes de la dictature argentine. Eva Maria est l’une d’entre elles. Persuadée de l’innocence de Vittorio, elle décide de mener l’enquête. Pour elle, c’est certain : le meurtrier se trouve parmi les patients. Mais lequel. Et pourquoi ?
Hélène Grémillon a publié en 2010 son premier roman « Le confident », qui a été traduit en vingt-sept langues.
Seuls – Tome 8 – Les arènes
Les cinq héros se retrouvent dans les arènes antiques de Néosalem, où de nouveaux périls les guettent. À peine Dodji, Leïla, Yvan, Camille et Terry ont-ils réussi à quitter la Zone Rouge qu’ils sont faits prisonniers par d’étranges soldats marqués d’un grand 6 dans le cou. Emmenés à Néosalem, une ville ancienne qui possède de magnifiques arènes romaines, les cinq héros vont devoir gagner le droit d’entrer dans une des « sept familles du Bien ». Pour ce faire, ils vont devoir réussir des épreuves apparemment classiques mais en fait particulièrement tordues. Sans compter que les dirigeants de la ville les soupçonnent de compter parmi eux le futur chef des forces du Mal.
Ex fan des sixties (1 CD inclus)
Ex-fan des sixties est issu d’un album du même nom composé par Serge Gainsbourg pour Jane Birkin en 1977. Evoquant quelques grands artistes disparus, il s’agit d’un titre plutôt mélancolique. Retrouvez sur notre partition le relevé complet de l’accompagnement au piano si caractéristique du titre dès les premières notes de l’introduction.
Je t’aime… Moi non plus (1 CD inclus)
D’où provient le mésamour entre l’école et la famille ? De quoi est fait ce mélange d’attirance et de rejet réciproques, d’attentes disproportionnées et de condamnations définitives. S’agit-il seulement de se repasser le » mistigri » de l’autorité ? Quelle place faire à la diversité culturelle des familles ? En deçà de ses questions de fond, rien n’empêche, à plus court terme et de façon pragmatique, d’interroger les structures de collaboration imaginées au moment de la décentralisation et de réexaminer les formes de la démocratie scolaire.
Adèle et moi
Après la mort de mon père, j’ai trouvé en rangeant ses papiers des documents sur sa grand-mère dont j’ignorais tout et qui révélaient un secret de famille. Je ne me suis jamais intéressée aux ancêtres de personne : les gens que je ne connais pas, surtout s’ils sont morts, me sont cent fois plus étrangers, même s’ils me sont apparentés, que les personnages de romans. Mais il y avait dans ce que je découvrais sur cette arrière-grand-mère des choses qui me plaisaient, d’autres que j’aurais voulu savoir. J’ai hésité à enquêter. Ce livre est le résultat de mes hésitations.
Le dernier refuge
Dans ce roman, Salah Benlabed visite à sa façon une page méconnue de l’histoire en faisant se côtoyer des personnages aussi bien fictifs que réels. Nous sommes au milieu du XIXe siècle, les armées françaises envahissent l’Algérie et se heurtent à la résistance de l’émir Abdelkader qui sera finalement vaincu et exilé, mais deviendra l’ami de Napoléon III, et son nom sera même donné à une ville des Etats-Unis. C’est dans ce cadre historique, qui sert de toile de fond au roman, que s’inscrit le destin de la jeune Houria, innocente bergère arrachée à ses montagnes et propulsée malgré elle au cœur du conflit. Tout au long du récit, Salah Benlabed dialogue avec ce personnage : il l’interpelle, suit les traces de sa caravane, raconte ses peurs et ses cauchemars, ses amours et ses deuils; il évoque aussi les massacres dont elle est témoin et lui parle de son époque à lui, où les conflits se perpétuent, plus ravageurs encore que ceux du XIXe siècle. Par ce va-et-vient entre le passé et le présent, LE DERNIER REFUGE, à la manière d’un conte ou d’une légende, propose une réflexion sur la guerre et le triste sort de ceux et celles qui la subissent.
Giving to Help, Helping to Give – Livre neuf
Livre en anglais – Giving to Help, Helping to Give deftly explores African philanthropic experiences, their varieties, challenges and opportunities. It is about documenting, investigating, describing, analysing and reflecting on philanthropy in Africa. This ground-breaking book rightly tackles the varied modes, forms, vehicles and means in which philanthropy is expressed in multifaceted Africa. It is a pioneering and ambitious effort in a field and community of practice that is new both in terms of scholarship and in professional practice. Many of the chapters boldly engage the burden of reflections, questions, ambivalences and ambiguities that one often finds in an emerging field, innovatively positing the outlines, concepts, frameworks and theories of scholarship and practice for a field critical to development on the continent.
Shake it up – Soif d’aventure !
Bienvenue à Shake It Up, Chicago, l’émission des danseurs de talent ! CeCe et Rocky ne tiennent plus en place : l’équipe de Shake It Up, Chicago part en Alabama ! Les deux amies vont agir pour l’environnement… à moins que CeCe ne réussisse à convaincre Rocky de la suivre à Los Angeles, pour passer l’audition d’une émission de téléréalité géniale !
Le gouverneur de Diorbivol
Le gouverneur de Diorbivol a comme trame l’histoire d’un homme, qui, à force de croire aux vertus fondatrices de l’humanitude et au culte de l’excellence, a fini par n’avoir comme seuls compagnons que le silence, la solitude et l’incompréhension.
Le facteur des Abruzzes
Helena, qui guette le retour du violeur de sa fille avec un fusil depuis trente ans pour le tuer et lui faire payer la dette de sang, accueille la veuve du docteur avec des youyous. Les femmes de la vallée affluent de toute part, échevelées, en babouches, et demandent d’une même voix des nouvelles de leur sang. « Le medico l’a-t-il regardé de près ? qu’a-t-il vu de déplaisant ? laquelle d’entre elles vivra centenaire ? laquelle s’enrichira, et a-t-il toujours sa grosse seringue qui traverse le bras d’un côté à l’autre ? » Assimilent-elles le sang au marc de café ? Partie sur les traces de son mari biologiste mort dix ans plus tôt, Laure découvre Malaterra, un village perdu des Abruzzes. D’abord considérée comme une intruse, elle va peu à peu se faire adopter par la population composée de personnages drôles ou émouvants aux destins singuliers : Helena, qui a pendu sa fille déshonorée au figuier de son jardin ; le bouquiniste kosovar à qui personne ne parle dans sa boutique poussiéreuse ; Mourad, le boulanger qui propose à Laure de l’épouser ; Yussuf, le facteur qui fait sa tournée même s’il n’a pas de courrier à distribuer… La présence de Laure bouleverse le cours des choses : les langues se délient et des secrets refont surface…
L’Exécuteur de la haute justice
Nous sommes en 1645 après la Conjuration des Importants. La cour de France se déchire à nouveau et un jeune homme de quinze ans arrive inopinément des Pays-Bas.
Il serait le fils du duc de Rohan et pourrait devenir le chef de file des huguenots de France.
Mais le duc d’Enghien laisse entendre qu’il est un imposteur…
L’ancien notaire, Louis Fronsac, désormais chevalier, sera chargé de découvrir la vérité. Aidé de son ami de toujours, Gaston de Tilly, ils mèneront l’enquête autour de la Bastille et dans la rue de Pute-y-Musse et recevront l’aide d’un certain Jean-Baptiste Poquelin qui vient d’installer son Illustre théâtre au jeu de paume de la Croix-Noire.
Le jour où ses jumeaux quittent la maison pour entrer à l’université, Eva se met au lit… et elle y reste. Depuis dix-sept ans que le train de la vie l’entraîne dans une course effrénée, elle a envie de hurler : Stop ! Je veux descendre ! Voilà enfin l’occasion. Son mari, Brian, astronome empêtré dans une liaison extraconjugale peu satisfaisante, est contrarié. Qui lui préparera son dîner ? Eva ne cherche qu’à attirer l’attention, prétend-il. Mais la rumeur se répand et des admirateurs par centaines, voyant dans le geste d’Eva une forme de protestation, se pressent sous la fenêtre de sa chambre, tandis que son nouvel ami, Alexander, l’homme à tout faire, lui apporte du thé, des toasts, et une sollicitude inattendue. Depuis son étrange prison, Eva va-t-elle trouver enfin le sens de la vie ?
Pour le meilleur et pour le pire
Jenny Rakowsky est sur le point d’épouser le séduisant Jay Wolfe, un riche avocat d’affaires. Brillante avocate elle aussi, elle défend les causes perdues des femmes en détresse. Malgré leur différence de milieux sociaux, la famille de Jay accueille chaleureusement la jeune femme, lui confie la tâche de défendre leur propriété ancestrale, convoitée par des promoteurs sans scrupules. Mais une ombre surgit du passé : Jill, une jeune fille de dix-sept ans, son enfant, que Jenny avait cachée à tous, et qui n’a aucune intention de s’effacer une seconde fois dans la vie de sa mère. Déchirée entre le désir de retrouver sa fille et la peur de briser son avenir, Jenny devra, seule, faire face aux exigences du cœur. Parviendra-t-elle à préserver son secret? Ses ennemis en profiteront-ils pour l’abattre? Jill, que Jenny aime et rejette à la fois, réussira-t-elle à oublier que sa mère l’a abandonnée dès sa naissance ? Forte mais vulnérable, Jenny Rakowsky est une inoubliable figure de femme, moderne et éternelle.
Le journal de moi… Maman
Elle est là. Posée sur mon ventre, toute nue contre moi. Je ne sais pas comment faire pour réussir à la serrer hyperfort sans l étouffer, tant qu à faire tout en la regardant. Je louche pour la voir, je recule la tête pour l admirer. C est moi qui l ai sortie, je l ai prise de mes mains et posée sur moi, je n en reviens toujours pas. Pour Muriel, une nouvelle aventure commence : l exploration (mouvementée) de la parentalité ! Pas si simple la vie à trois. Loin des lieux communs et toujours avec humour, elle partage avec nous sa fierté d être mère, le plaisir de voir grandir son enfant jour après jour et, aussi, ses grands moments de solitude les nuits sans sommeil, les coups de stress et les coups de blues, la vie de couple en pointillé, bref tout ce qui fait le sel et le poivre de ce grand bonheur.
Andy Myers et sa cousine Marie s’amusent comme des fous dans le parc d’attraction Horrorland, jusqu’au jour ou Andy est interpelle, au Theatre Hante, par un clown inquietant repondant au nom de Dexter. Suite a cet episode, ils se rendent dans le Magasin Lepouvanteur, ou le proprietaire, M. Lepouvanteur, offre un souvenir du parc a chaque enfant. Andy gagne un collier avec des dents de chien qui exauce les voeux. Mais M. Lepouvanteur le met en garde ! On raconte qu’une des dents appartient a un grand chien dont le fantome rode toujours… Ainsi, quand Andy entend des hurlements la nuit et constate que Marie se conduit bizarrement, il commence a se demander si ce collier n’est pas un cadeau empoisonne.
Le Mariage de Figaro
TEXTE INTEGRAL
Un jour de fête, dans un joli château en Espagne : la femme de chambre Suzanne et le valet Figaro s’apprêtent à convoler en justes noces. Mais certains entendent bien troubler leur plaisir – ou au moins y trouver le leur : le maître menace d’empêcher le mariage si la belle ne lui accorde pas ses faveurs ; une autre veut forcer Figaro à l’épouser. Que de coups de théâtre jusqu’à la cérémonie nuptiale, et même au-delà !
Jalousie, ruses, déguisements, mensonges… sont au programme de cette Folle Journée qui, en dépit de son apparente légèreté, met au jour les inégalités d’une société qui ne réserve pas le même sort aux individus selon qu’ils naissent hommes ou femmes, nobles ou roturiers, riches ou misérables.
L’EDITION
Parcours de lecture dans l’oeuvre // Groupements de textes : Le personnage de Figaro et ses origines ; la trilogie théâtrale de Beaumarchais ; l’influence des théories de Diderot // Du texte à sa représentation : la mise en scène de Jean-Pierre Vincent au théâtre de Chaillot en 1987.
Perceval ou le Conte du graal
EXTRAITS
Alors qu’il se promène dans la forêt, le jeune Perceval rencontre une troupe de chevaliers en armes. Ebloui par leur allure, il décide de se rendre à la cour du roi Arthur pour s’y faire adouber. Commence alors pour lui toute une série d’aventures merveilleuses et périlleuses.
L’EDITION
Parcours de lecture dans l’oeuvre // Initiation aux codes de la société médiévale et de l’amour courtois // Un roman d’aventures doublé d’un récit initiatique // Activités ludiques pour se repérer dans l’oeuvre (lexique, énonciation, trame narrative) et comprendre le parcours du héros // Glossaire du vocabulaire médiéval.
L’île des esclaves
Texte intégral
A la suite d’un naufrage, des rescapés échouent sur une île étrange, où maîtres et valets sont contraints d’échanger noms, habits et conditions. Une nouvelle vie commence, fort réjouissante pour les uns et très amère pour les autres. Mais la pièce utopique réserve bien des surprises: gagnés par l’empathie et l’émotion, les personnages donnent à l’inversion sociale un tour inattendu. Entre fable contestataire et fantaisie carnavalesque, L’Ile des esclaves bouscule l’ordre établi. Marivaux pointe les travers de son temps et examine sous un jour nouveau les rapports de servitude.
L’EDITION
Groupement de textes : Arlequin, personnage de la commedia dell’arte ; le genre littéraire de l’utopie // Du texte à sa représentation : la mise en scène d’Irina Brook (théâtre de l’Atelier, 2005) // Histoire des arts : L’île des esclaves en décors : mises en scène de 1947 à 1973 : L’île des esclaves, une utopie des Lumières ; la relation maître-valet au théâtre
Chair de poule 15 – Le prince sans tete
Dans la boutique de souvenirs d’Horrorland, Jessica Bowen et Ryan Chang trouvent une pièce en or à deux faces. En la manipulant, ils se retrouvent propulsés dans un monde parallèle, accusés d’avoir décapité un prince. Pour sauver leur tête, les deux amis doivent partir à la recherche des assassins.
Andromaque
Texte intégral
La guerre a réduit la ville de Troie en cendres et ses héros sont morts. Mais leur souvenir reste au cœur d’un enchaînement passionnel : Oreste aime Hermione, qui aime Pyrrhus, qui aime Andromaque, qui reste fidèle à son premier époux, tombé au combat.
Première grande tragédie de Racine, Andromaque fait figure d’exemple accompli de l’art classique.
L’EDITION
Parcours de lecture dans l’œuvre // Lexique de la passion et des relations amoureuses // Groupements de textes : des mots qui tuent ; Andromaque, de l’Antiquité à nos jours. // Le texte et sa réception // Cahier photos : la première tragédie, la guerre de Troie ; Andromaque en décors ; maîtres et confidents, le même et l’autre ; figures de la passion.
Pierre, feuille, ciseaux
Le temps se suspend. Il flotte dans l’ascenseur une ambiance indéfinissable. Je n’ose plus bouger. Quand finalement, il décide de relever la tête dans ma direction, son regard est un incendie impossible à soutenir. Il se rapproche, se penche près de mon oreille. Son parfum emplit mes narines. Je me sens comme étourdie. Il cache une main derrière son dos, tandis que je me fige, décontenancée. Après une poignée de secondes, je finis par comprendre où il veut en venir. Pierre, feuille, ciseaux.
Canada
D’abord, je vais vous raconter le hold-up que nos parents ont : Commis. Ensuite les meurtres, qui se sont produits plus tard. Great Falls, Montana, 1960. Dell Parsons a 15 ans lorsque ses parents braquent une banque, avec le fol espoir de rembourser un créancier menaçant. Mais le hold-up échoue, les parents sont arrêtés. Del doit choisir entre la fuite et l’orphelinat. Il traverse la frontière et trouve refuge dans un village du Saskatchewan, au Canada. Arthur Remlinger, le propriétaire d’un petit hôtel, le prend alors à son service. Charismatique, mystérieux, Remlinger est aussi recherché aux États-Unis. C’est la fin de l’innocence pour Dell. Dans l’ombre de Remlinger, au sein d’une nature sauvage et d’hommes pour qui seule compte la force brutale, il cherche Son propre chemin. Canada est le récit de ces années qui l’ont marqué à jamais. Ce roman, d’une puissance et d’une beauté exceptionnelles, signe le retour Sur la scène littéraire d’un des plus grands écrivains américains contemporains. Un chef-d’œuvre, qui capture la solitude logée au cœur même de la vie américaine – et peut-être de toute vie. John Banville. Traduit de l’anglais (États-Unis) par Josée Kamoun.
Himmler – Tome II – 1939 à 1945
Tome II – A partir d’un large éventail de sources, dont le journal intime et la correspondance d’Himmler, et de documents inédits, cette biographie magistrale apporte un éclairage nouveau sur celui qui fut l’un des véritables piliers de l’Allemagne nazie, un fanatique impitoyable dans la peau d’un homme insignifiant et frustré. Souvent considéré comme un simple auxiliaire du Führer, ce personnage apparemment effacé fut en réalité l’ordonnateur de l’Holocauste et le concepteur de Dachau, modèle des camps d’extermination. Peter Longerich retrace l’étonnante ascension de ce fonctionnaire du Mal qui devint un des plus grands criminels de l’histoire alors qu’il n’était qu’un homme ordinaire, bien éloigné du mythe aryen qu’il prétendait exalter. Maître absolu de la SS, Himmler ne cessa de devancer les attentes d’Hitler jusqu’à devenir l’homme le plus puissant du IIIe Reich après le Führer.
Himmler – Tome I – 1900 à 1939
Tome I – A partir d’un large éventail de sources, dont le journal intime et la correspondance d’Himmler, et de documents inédits, cette biographie magistrale apporte un éclairage nouveau sur celui qui fut l’un des véritables piliers de l’Allemagne nazie, un fanatique impitoyable dans la peau d’un homme insignifiant et frustré. Souvent considéré comme un simple auxiliaire du Führer, ce personnage apparemment effacé fut en réalité l’ordonnateur de l’Holocauste et le concepteur de Dachau, modèle des camps d’extermination. Peter Longerich retrace l’étonnante ascension de ce fonctionnaire du Mal qui devint un des plus grands criminels de l’histoire alors qu’il n’était qu’un homme ordinaire, bien éloigné du mythe aryen qu’il prétendait exalter. Maître absolu de la SS, Himmler ne cessa de devancer les attentes d’Hitler jusqu’à devenir l’homme le plus puissant du IIIe Reich après le Führer.
Jeune mère américaine installée à Buenos Aires, Mei-Ling Hopgood a été choquée par l’heure tardive à laquelle les Argentins couchent leurs enfants. Était-ce bon pour leur développement, tant physique que social ? Poussée par sa curiosité de journaliste et ses interrogations de jeune maman, Mei-Ling Hopgood s’est lancée dans un tour du monde des méthodes éducatives, étudiant des problématiques aussi universelles que l’heure du coucher, l’apprentissage de la propreté, les repas, ou les activités ludiques. Aux quatre coins de la planète, elle a interrogé des parents issus des cultures les plus diverses, ainsi que des anthropologues, des éducateurs, et des experts en puériculture. Ainsi, les Chinois sont les rois de l’apprentissage de la propreté. Chez eux, le pot, ça commence à six mois ! Quant aux Kenyans, ils portent leurs bébés sur le dos, sanglés dans des écharpes colorées. Et ce n’est pas seulement par tradition essayez donc de manœuvrer une poussette sur les trottoirs défoncés de Nairobi ! Les Français, eux, réussissent à faire de leurs bambins des gastronomes en culottes courtes. Toutes ces découvertes et il y en a bien d’autres-, Mei-Ling Hopgood les a testées sur sa propre fille, dès la naissance. Et les résultats parlent d’eux-mêmes ! Ce regard original sur l’éducation à travers les cultures nous offre non seulement la possibilité d’expérimenter certaines de ces traditions mais nous prouve également qu’il y a mille et une façons d’être de bons parents.
Il faut beaucoup aimer les hommes
Une femme rencontre un homme. Coup de foudre. Il se trouve que l’homme est noir. « C’est quoi, un noir ? Et d’abord, c’est de quelle couleur ? la question que pose Jean Genet dans Les nègres, cette femme va y être confrontée comme par surprise. Et c’est quoi, l’Afrique ? Elle essaie de se renseigner. Elle lit, elle pose des questions. C’est la Solange du dernier roman de Marie Darrieussecq, Clèves, elle a fait du chemin depuis son village natal, dans sa « tribu » à elle, ou tout le monde était blanc. Le roman réserve d’ailleurs quelques surprises aux lecteurs de « Clèves, » même s’il n’est pas nécessaire De l’avoir lu pour entrer dans cette nouvelle histoire. L’homme qu’elle aime est habite par une grande idée : il veut tourner un film adapte de « Au cœur des Ténèbres » de Conrad, sur place, au Congo. Solange va le suivre dans cette aventure, jusqu’au bout du Monde : à la frontière du Cameroun et de la Guinée équatoriale, au bord du fleuve Ntem, dans une sorte De « je ntem moi non plus. La forêt vierge est très présente dans toute cette deuxième partie du roman, Qui se passe en pirogue et en 4×4 au milieu des pygmées et des bûcherons clandestins, sous l’œil d’une Solange qui se sent négligée. Depuis Truismes en passant par Le bébé ou Tom est mort jusqu’à Clèves, les romans de marie Darrieussecq travaillent les stéréotypes : ce qu’on attend d’une femme, par exemple ; ou les phrases toutes faites autour du deuil, de la maternité, de la virginité. Dans Il faut beaucoup aimer les hommes » cet homme noir et cette femme blanche se débattent dans l’avalanche de cliches qui entoure les couples qu’on dit mixtes. Le roman se passe aussi dans les milieux du cinéma, et sur les lieux d’un tournage Chaotique, peut-être parce qu’on demande a un homme noir de jouer un certain rôle : d’être noir. Et on demande a une femme de se comporter de telle ou telle façon : d’être une femme. Le titre est tiré d’une phrase de Marguerite Duras qui sert d’exergue : il faut beaucoup aimer les Hommes. Beaucoup, beaucoup. Beaucoup les aimer pour les aimer. Sans cela, ce n’est pas possible, on ne peut pas les supporter.
Un été algérien
Cet été-là aurait pu être un été comme les autres. Un été de plus dans la ferme Barine, à quelques kilomètres de Sétif, dans une Algérie encore française où la guerre d’indépendance s’éternise. Un été où Paul et Salim deux amis de quinze ans se seraient ennuyés au rythme lent des moissons. Pourtant, cet été verra la fin de leur amitié. Salim, fils de fellah, va être amené à choisir le camp de l’indépendance. Paul va rester dans celui des Français. Spectacle de deux adolescents pris dans la tourmente de l’Histoire, de leur histoire.
Prayer
Gil Martins, an agent with the FBI’s Domestic Terrorism Unit in Houston, confronts the violence generated by extremism within our nation’s borders every day. He sees hatred and destruction wrought by every kind of “ism” there is, and the zealots who kill in their names. Until now, he has always been a part of the solution—however imperfect—a part of justice. But when Gil discovers he played a key role in wrongly condemning an innocent man to death row, it shakes his faith—in the system, in himself, and in God—deeply. It even estranges him from his wife and son. Desperate, Gil offers up a prayer. To know God is there, not through a sign or physical demonstration but through the strength to cope with his ever-growing, ever-creeping doubts. His problems become more than personal as things heat up in Houston. A serial killer terrorizing the morally righteous turns out to have religious motivations, upping the case from homicide to domestic terrorism. A number of prominent secular icons die or are grievously injured abruptly and under suspicious circumstances, the latest of which is a New Atheist writer who’s fallen into an inexplicable coma. Left and right, it seems Gil can’t escape the power of God and murder. As Gil investigates both cases, he realizes that there may be a connection—answering his prayers in a most terrifying way.
1Q84 – Livre 3 : Octobre-Décembre
La nouvelle édition événement de l’un des plus grands succès d’Haruki Murakami ! Parue pour la première fois en France en 2011, une des œuvres les plus cultes de l’auteur, une odyssée initiatique entre deux mondes parallèles, une atmosphère aussi étrange qu’envoûtante pour un roman double qui rassemble toutes les obsessions du maître. Le Livre 3 fait entendre une nouvelle voix, celle d’Ushikawa. Et pose d’autres questions : quel est ce père qui sans cesse revient frapper à notre porte ? La réalité est-elle jamais véritable ? Et le temps, cette illusion, à jamais perdu ? Sous les deux lunes de 1Q84, Aomamé et Tengo ne sont plus seuls. Tengo est un génie des maths, apprenti-écrivain et nègre pour un éditeur qui lui demande de réécrire l’autobiographie d’une jeune fille échappé ç la secte des Précurseurs. Il est aussi régulièrement pris de malaises lors desquels il revoit une scène dont il a été témoin à l’âge d’un an et demi. Les deux jeunes gens sont destinés à se retrouver mais où ? Quand ? En 1984 ? Dans 1Q84 ? Dans cette vie ? Dans la mort ?
L’héritier des beaulieu
Barthélemy Beaulieu règne sans partage sur l’imprimerie familiale créée plus de deux siècles avant, et en a fait une entreprise florissante. Il n’a pas d’héritier pour lui succéder mais la veuve de son frère a décidé d’imposer son fils Stéphane. Une saga familiale dans le monde des imprimeurs qui mêle secrets de famille, rivalités, vengeances et amours contrariées.
Sauver Ispahan
Ispahan, 1721. La capitale de la Perse est au faîte de sa splendeur et de son raffinement, mais de lourdes menaces s’accumulent autour d’elle. Jean-Baptiste Poncet a trouvé refuge dans cette ville heureuse où il exerce soit métier d’apothicaire, en compagnie de sa femme Alix et de leurs enfants. Vingt ans ont passé depuis les aventures contées dans L’Abyssin. L’arrivée en ville d’un mystérieux inconnu va rompre la vie paisible de Jean-Baptiste et le précipiter, à la recherche d’un ami menacé, dans un périple aventureux vers le Caucase, les steppes de l’Oural, jusqu’aux redoutables khanats de l’Asie centrale. Pendant ce temps, Ispahan assiégée tente de résister aux coups de ses ennemis afghans. Alix et sa fille Saba prennent une part décisive dans cet événement. Au cours de cet ultime assaut, vont se nouer tous les fils d’une intrigue foisonnante : on retrouve tout au long du livre la vivacité, la tendresse et l’humour qui ont fait le succès de l’Abyssin.
Trois soeurs.
Marie, l’aînée, s’abrite dans son bonheur quotidien entre son mari pianiste, sa librairie de livres anciens et ses deux filles.
Anne, la cadette, vit en plein vent, au pied de son phare, à Port-Manech. Sculpteur qui n’a pas la chance d’être reconnue, elle dévore la vie, les hommes, et tente de joindre les deux bouts.
Lise, la benjamine, la plus solitaire, la plus fragile aussi, cherche désespérément une rampe à laquelle s’accrocher pour sortir de sa mélancolie et croire encore aux promesses de la vie.
Toutes les trois s’étaient éloignées de leur père, homme taciturne et froid. Mais à sa mort, elles doivent se pencher malgré elles sur leur héritage familial, comprendre cet homme silencieux, son histoire. Elles cherchent alors à repenser leur existence, leur relation, libres enfin de choisir ce qu’elles veulent vraiment.
De Paris aux côtes bretonnes en passant par la Méditerranée, une saga familiale vive aux multiples rebondissements.
Limonov
Limonov n’est pas un personnage de fiction. Il existe. Je le connais. Il a été voyou en Ukraine ; idole de l’underground soviétique sous Brejnev ; clochard, puis valet de chambre d’un milliardaire à Manhattan ; écrivain branché à Paris ; soldat perdu dans les guerres des Balkans ; et maintenant, dans l’immense bordel de l’après-communisme en Russie, vieux chef charismatique d’un parti de jeunes desperados. Lui-même se voit comme un héros, on peut le considérer comme un salaud : je suspends pour ma part mon jugement. C’est une vie dangereuse, ambiguë : un vrai roman d’aventures. C’est aussi, je crois, une vie qui raconte quelque chose. Pas seulement sur lui, Limonov, pas seulement sur la Russie, mais sur notre histoire à tous depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Le dernier rêve de Cléopâtre
Être reine à dix-huit ans, vouloir réformer son pays, se voir condamnée à l’exil par son frère, un gamin se prenant pour un roi, et mourir désespérée loin de son royaume : tel devait être le destin de Cléopâtre. Un destin qu’elle n’accepte pas. Mais comment reconquérir la « très brillante Alexandrie » dans un Orient mis à feu et à sang par la lutte acharnée que se livrent César et Pompée ? C’est alors que Cléopâtre, cette jeune femme à la culture exceptionnelle et à la beauté à couper le souffle, rencontre César, le conquérant des conquérants, le séducteur à l’intelligence et au charme irrésistibles. Uni par un amour fou, le couple le plus puissant du monde entreprend de rendre à l’Égypte sa splendeur. À l’écoute du mage Hermès, Cléopâtre la Grecque devient Cléopâtre l’Égyptienne. Un rêve insensé la guide : ressusciter l’empire des pharaons.
L’homme aux rubans noirs
Avec L’Homme aux rubans noirs, Jean d’Aillon nous entraîne au côté de son célèbre héros Louis Fronsac lors de cinq enquêtes sous la Régence d’Anne d’Autriche. D’un atelier d’alchimiste à la cour des miracles, des coulisses du théâtre du Marais au cœur secret du Pont-Neuf, le notaire Louis Fronsac percera d’étonnants mystères dans une ville qui gronde contre Mazarin.
Sous la plume savante et précise de Jean d’Aillon,
on découvre la belle Roxanne de Cyrano sous un jour nouveau et les tours de passe-passe d’un descendant de Nicolas Flamel ou encore les inspirations d’un jeune dramaturge qui deviendra Molière.
Un prince à croquer
Cloîtré dans son château, un prince héritier rêve d’évasions mais sa mère lui réserve un autre avenir : épouser la richissime Glawdys. C’en est trop. Il fugue. Destination Paris pour une nouvelle vie. Fraîchement débarqué, il rencontre la farouche Margot, une cuisinière de talent qui lui ouvre les portes d’un restaurant très prisé de la capitale… Une occasion qui risque fort de pimenter son existence !
Princesse Sara – 6 – Bas les masques !
Alors que Pondichery est convaincu que la célèbre héritière Sara Crewe est défigurée, cette dernière travaille aux usines Delatour sous l’identité d’Émilie Saint-John. Elle imagine des automates merveilleux, dans l’espoir d’établir une relation privilégiée avec le vieil Ernest Delatour. Il faut à tout prix que ce dernier lui revende ses usines, qui autrefois portaient le nom de Crewe ! Mais Ernest ne se laisse pas attendrir facilement, contrairement à son petit-fils Léopold, qui est totalement tombé sous le charme. Pendant que les relations se nouent dans un jeu de chassé-croisé, un tigre rôde autour de la ville. Et si la simple présence de l’animal renversait les règles du jeu ?
Guide familial de l’homéopathie
Ce guide complet destiné au grand public présente par ordre alphabétique les principaux médicaments homéopathiques et les différentes maladies que l’on peut traiter par cette thérapeutique douce et atoxique. Il permet de : • comprendre les principes théoriques de l’homéopathie ; • décrypter les ordonnances du médecin ; • pratiquer l’automédication pour les petites affections courantes avec le maximum de sécurité et d’efficacité : symptômes, traitements, usages. Grâce à ses 1 000 rubriques ou entrées, il met à votre portée un savoir indispensable pour vous-même et votre famille. Nouvelle édition entièrement remise à jour.
Ecrire pour quelqu’un
L’inexprimable bonheur de l’enfance, celle-ci sublimée peut-être, avec l’immense bonté qu’eurent mes parents pour moi, c’est ce bonheur trop lourd à surmonter dans le souvenir laissé qui, par les trouées du temps pour peu que je m’y plonge, me sert de patrie. L’apaisement des sanglots rend l’ancienne douceur. Elle allège le sentiment d’exil éprouvé, comme en pension autrefois, quoique d’un poids beaucoup moins grave, et par intermittence. Elle renaît pour quelques instants, cette douceur dont on sanglote, épanchant son baume sur une journée entière avant de s’évanouir avec le sommeil. C’est un fantôme qui revient, mais un fantôme bienveillant, sans linceul, tout sourire. Néanmoins, le sommeil ouvre des brèches. Dans En marge des nuits, J.-B. Pontalis, chez qui perçait une inquiétude aiguë à l’égard de l’éphémère, note que « le rêve est mémoire, résurrection, par bribes, du passé il nie l’effacement, l’irréversibilité du temps, conjure l’oubli des morts ». Les sanglots sont comme les rêves, une permanence de la mémoire, conjurant l’oubli des morts. On apprend cela quand on grandit.» Jean-Michel Delacomptée.
Le bobard d’or
Président fondateur de l’Association de soutien à la création musicale (ASCM) de 2005 à 2010, M. Mraïhi a présenté plusieurs programmes radiophoniques et dirigé le Festival de musique spirituelle, le Festival de chant à cappella, et le Festival de musique instrumentale. Mraïhi a également présidé le jury du Festival de musique tunisienne en 2007, et est membre du conseil de l’Amara à Beyrouth.
Le tueur à la cravate
Grâce à quelques clics et une adresse mail bidon, Ruth Cassel a pu s’inscrire sur le site perdu-de-vue.com et y déposer une vieille photo de classe en noir et blanc trouvée dans les affaires de son père. La manip n’a qu’un seul but : l’aider à différencier les deux blondes aux yeux noisette sur la photo, Marie-Ève et Ève-Marie, respectivement la mère de Ruth et sa soeur jumelle, décédées à vingt ans d’intervalle. Très vite, comme s’ils avaient attendu ce signal, des anciens de la terminale S3 se manifestent. L’ex-beau gosse de la classe, une prof de philo à la retraite, une copine des jumelles et, en prime, un grand-père dont Ruth ne soupçonnait pas l’existence, s’empressent de répondre. Tout pourrait s’arrêter là. Mais la photo de classe a réveillé de terribles souvenirs. Les e-mails évoquent un meurtre commis l’année de la terminale, celui d’Ève-Marie. Ils parlent d’un étrangleur récidiviste, le tueur à la cravate. Bien plus effrayant, ils mettent en cause l’une des personnes que Ruth aime le plus au monde, son propre père, Martin Cassel.