Les collèges fantômes
Autour de Sainte-Geneviève, les vieux collèges du Moyen-âge se pressent les uns contre les autres, mais beaucoup sont désormais à l’abandon car la bourgeoisie et la noblesse choisissent désormais le collège des Jésuites – le collège de Clermont – pour leurs enfants. En 1626 le recteur de Clermont a l’opportunité d’acheter un collège mitoyen abandonné, celui du Mans. Le jeune Louis Fronsac et son ami Gaston de Tilly décident alors d’explorer le vieux bâtiment. Mais le collège n’est pas déserté, ni son voisin, le collège de Marmoutiers, pourtant vide d’élèves. Qui sont ces gentilshommes qui entreposent mousquets et cuirasses ? Qui sont ces truands qui entassent des muids de vin dans les salles ? Les enfants trop curieux vont devenir des proies pour des individus impitoyables, tandis que se prépare dans l’ombre une effroyable conspiration contre le cardinal de Richelieu.
Canicule
Kiewarra. Petite communauté rurale du sud-est de l’Australie. Écrasée par le soleil, terrassée par une sécheresse sans précédent. Sa poussière. Son bétail émacié. Ses fermiers désespérés. Désespérés au point de tuer femme et enfant, et de retourner l’arme contre soi-même ? C’est ce qui est arrivé à Luke Hadler, et Aaron Falk, son ami d’enfance, n’a aucune raison d’en douter. S’il n’y avait pas ces quelques mots arrivés par la poste : Luke a menti. Tu as menti. Sois présent aux funérailles… Revenir à Kiewarra est la dernière chose dont Aaron a envie. Trop vives sont encore les blessures de son départ précipité des années auparavant. Trop dangereux le secret qu’il a gardé pendant tout ce temps. Mais Aaron a une dette, et quelqu’un a décidé que le moment est venu de la payer… Les droits de ce roman ont été achetés par l’actrice américaine Reese Witherspoon.
Le brasier
Quand le général Lavallée engage Noah Wallace pour retrouver les assassins de sa fille Sophie, le profiler refuse de croire à sa mort.
Persuadé que la jeune blogueuse est en danger, mais vivante, il accepte la mission et mène l’enquête avec Clémence Leduc, sa troublante partenaire. Mais tous deux vont très vite se rendre compte que cette affaire est plus vaste qu’il n’y paraît et pourrait être liées à la récente vague de meurtres et de suicides inexpliqués qui frappent l’ensemble du territoire américain. Hanté par les visions d’un petit garçon sans visage et d’un brasier d’où s’échappent des cris d’effroi, Noah va se retrouver au cœur d’une investigation qui le mènera aux portes de la folie.
Zigzags
Qui aurait cru qu’une histoire d’amour pouvait naître entre Valentine, la célibataire désabusée, et Tom, l’inconsolable divorcé ? Lors de leur première rencontre, il n’est qu’un inconnu dans le public de l’Électrotango où elle chante. Pour la deuxième, un rendez-vous arrangé, les blessures toujours à vif, il se montre le plus odieux possible. Quand le hasard les met face à face pour la troisième fois, le temps a fait son ?uvre et Tom tombe enfin sous le charme de Valentine. Mais entre ces deux êtres fragiles, tourmentés, encombrés par le passé, l’amour est un équilibre fragile… Auront-ils droit à un happy end ?
Si je serais grande
Le nouveau roman d’Angélina DELCROIX, la révélation du thriller français ! 2006. Deux petites filles disparaissent le même jour, sans laisser de traces. Elles sont voisines, mais n’étaient pas ensemble au moment de leur enlèvement. Eleanor, bientôt six ans, vit dans la crainte de déplaire à ses parents. La tête pleine d’images et de souvenirs, est-elle la menteuse que décrit sa mère ? Des cadavres d’enfants viennent d’être découverts. Au milieu des corps, une survivante. Enceinte de quatre mois et toujours profondément marquée par sa précédente enquête, l’adjudante Joy Morel se retrouve à la tête d’une enquête éprouvante qui va l’entraîner aux frontières de l’inimaginable…
La maison du cap
Arcachon, 1849. Léonie lutte pas à pas pour offrir à ses enfants une vie meilleure que la sienne. En 1862, Margot, sa dernière fille, déborde de désirs de bonheur et refuse une existence toute tracée de misère et de labeur. Charlotte, enfant illégitime de Margot, devient photographe et donne vie à Dorothée, une des premières femmes aviatrices. Enfin il y a Violette, la petite dernière, qui entrera dans la Résistance. De mère en fille, dans cette maison du Cap qui sera pour chacune un refuge, des femmes farouches forgent leur destin avec une ardeur particulière, pleine de tumultes et de remous. Et dans les plis d’une Histoire qu’elles traversent et imprègnent successivement, elles gagnent une à une ce que leur époque voudrait leur refuser.
La dame de Reykjavik
« L’inspectrice islandaise Hulda Hermannsdóttir est la meilleure héroïne tragique que nous avons lue depuis longtemps. » The Times
Hulda a tout donné à sa carrière. Mais en faisant toujours cavalier seul. Elle a beau être une des meilleures enquêtrices du poste de police de Reykjavik, à soixante-quatre ans, sa direction la pousse vers la sortie. La perspective de la retraite l’affole. Tout ce temps et cette solitude qui s’offrent à elle, c’est la porte ouverte aux vieux démons et aux secrets tragiques qu’elle refoule depuis toujours. Et ses échappées dans la magnificence des paysages islandais, pour respirer à plein poumons la sauvagerie de son île, ne suffiront plus, cette fois. Alors, comme une dernière faveur, elle demande à son patron de rouvrir une affaire non résolue. Elle n’a que quinze jours devant elle. Mais l’enquête sur la mort d’Elena, une jeune russe demandeuse d’asile, bâclée par un de ses collègues, va s’avérer bien plus complexe et risquée que prévu. Hulda a-t-elle vraiment pesé tous les risques ?
Le cercle des impunis
Des brumes de Londres au soleil éclatant de Marseille, des policiers sont assassinés dans la plus sordide des mises en scène, avec un même symbole tatoué sur la langue. Scotland Yard et la police française s’allient pour remonter la piste de ces vengeances diaboliques. Des deux côtés de la Manche, les meilleurs enquêteurs associent leurs méthodes pour traquer celui qui les humilie en s’attaquant aux plus grands flics. Quelle folie humaine peut réussir à « opérer »avec une telle expertise chirurgicale ?Spécialiste des quartiers sensibles et des situations extrêmes, Paul Merault sait d’expérience que le crime n’a pas de patrie et n’épargne aucun milieu. Ses fictions dépassent la raison, mais reflètent les sombres réalités des prédateurs d’aujourd’hui.
Sharko
« Sharko comparait toujours les premiers jours d’une enquête à une partie de chasse. Ils étaient la meute de chiens stimulés par les cors, qui s’élancent à la poursuite du gibier. À la différence près que, cette fois, le gibier, c’était eux. » Eux, c’est Lucie Henebelle et Franck Sharko, flics aux 36 quai des Orfèvres, unis à la ville comme à la scène, parents de deux petits garçons. Lucie n’a pas eu le choix : en dehors de toute procédure légale, dans une cave perdue en banlieue sud de Paris, elle a tué un homme. Que Franck ignore pourquoi elle se trouvait là à ce moment précis importe peu : pour protéger Lucie, il a maquillé la scène de crime. Une scène désormais digne d’être confiée au 36, car l’homme abattu n’avait semble-t-il rien d’un citoyen ordinaire et il a fallu lui inventer une mort à sa mesure. Lucie, Franck et leur équipe vont donc récupérer l’enquête et s’enfoncer dans les brumes de plus en plus épaisses de la noirceur humaine. Cette enquête autour du meurtre qu’à deux ils ont commis pourrait bien sonner le glas de leur intégrité, de leur équilibre, et souffler comme un château de cartes le fragile édifice qu’ils s’étaient efforcés de bâtir.
Invisible
Ce cauchemar, Emmy Dockery le fait depuis huit mois. Depuis que sa sœur a péri dans l’incendie d’une maison. Tous pensent qu’Emmy – qui a démissionné du FBI pour se consacrer à cette affaire – est folle. Il est vrai qu’elle est obsédée par cette disparition. Pour elle, il ne s’agit pas d’un accident, mais d’un meurtre. Quand elle découvre que de nombreuses affaires similaires n’ont jamais été résolues, elle parvient à convaincre son ex-petit ami, l’agent Harry Bookman, qu’il ne peut s’agir de simples coïncidences. L’un des plus dangereux serial killers qu’ait connu l’Amérique sévit depuis des mois en toute impunité. Et c’est à elle de le stopper…
Te voici à Florence, en 1504, où tu as l’immense honneur de faire ton apprentissage de peintre dans l’atelier du grand Léonard de Vinci ! C’est l’occasion de découvrir à quel point ton maître est un génie, rivalisant de talent avec Michel-Ange, inventant chaque jour des machines étonnantes, peignant des chefs-d uvre comme la Joconde et bravant même les interdits de l’Église pour disséquer des corps et en apprendre ainsi davantage sur la science… Dans ce livre-jeu dont tu es le héros, embarque pour une formidable aventure à la Renaissance : rivalités d’ateliers, commandes de mécènes exigeants, machines volantes extraordinaires… sauras-tu prendre les bonnes décisions ? Une dizaine de fins différentes s’offrent à toi ! Chaque problème que tu devras résoudre sera l’occasion de découvrir des informations essentielles, de comprendre le monde de Léonard de Vinci et l’art de la Renaissance. Un vrai documentaire qui n’en a pas l’air !
L’année du lion
Ils ont tué mon père. Je les aurai. Après la Fièvre qui a décimé les neuf dixièmes de la race humaine, mon père, Willem Storm, a fondé Amanzi, une nouvelle colonie, et l’a menée du chaos à l’ordre, de l’obscurité à la lumière, de la famine à l’abondance. Je suis Nico Storm, formé par Domingo à l’art de tuer. Je détestais mon père et je le vénérais. Ils l’ont abattu à Witput, dans notre beau Karoo, en bordure de l’ombre effacée d’un cercle d’irrigation. Je vais trouver ses tueurs et je le vengerai. Ce qui suit est mon histoire.
Cartel
Dix ans après La Griffe du chien, Don Winslow revient avec un livre encore plus fort sur la montée en puissance des narco-empires.
2004. Adan Barrera, incarnation romanesque d’El Chapo, ronge son frein dans une prison fédérale de Californie, tandis qu’Art Keller, l’ex-agent de la DEA qui a causé sa chute, veille sur les abeilles dans un monastère. Quand Barrera s’échappe, reprend les affaires en main et met la tête de Keller à prix, la CIA et les Mexicains sortent l’Américain de sa retraite : lui seul connaît intimement le fugitif. La guerre de la drogue reprend de plus belle entre les différentes organisations, brillamment orchestrée par Barrera qui tire toutes les ficelles : la police, l’armée et jusqu’aux plus hauts fonctionnaires mexicains sont à sa solde. Alors que la lutte pour le contrôle de tous les cartels fait rage, avec une violence inouïe, Art Keller s’emploie à abattre son ennemi de toujours. Jusqu’où ira cette vendetta ?
Guérilla social club
Deux hommes disparaissent à Madrid. Un autre à Paris et une femme à Buenos Aires. Chaque fois, le même scénario : les victimes sont enlevées et leur cadavre retrouvé mutilé. Toutes ont aussi un passé commun : leur combat contre les dictatures d’Amérique latine dans les années 1970 et 1980. Parmi ces disparus figure l’un des amis du journaliste madrilène Diego Martín. Il décide de se pencher sur cette affaire pour son émission de radio, aidé par la détective Ana Durán, sa complice de toujours, et par l’avocate Isabel Ferrer.
Une enquête de tous les dangers qui va les mener de l’Espagne à l’Argentine en passant par le Chili, et les obliger à se confronter aux fantômes de l’Histoire. Ce qu’ils découvriront fait froid dans le dos, car, quarante ans après l’opération Condor, le rapace continue de voler. L’auteur de l’acclamé Mala Vida, finaliste du Grand Prix des lectrices de Elle, revient avec un nouvel opus, plus haletant que jamais, à cheval entre l’Europe et l’Amérique latine, où le passé vient frapper à la porte d’anciens guérilleros… Ennemis un jour, ennemis toujours.
Metro 2033
2014. Une guerre nucléaire a ravagé la Terre. 2033. Quelques dizaines de milliers de Moscovites survivent tant bien que mal dans le métro. Ils sont organisés en microsociétés qui habitent une ou plusieurs stations de métro, se dotent de diverses formes de gouvernement et de croyances. Les tunnels sont laissés aux parias, aux rats et à tout ce qui rode dans les ténèbres. Artème est l’un de ces survivants. Une menace plane de l’extérieur, sa portée est connue par quelques-uns, Artème est chargé de transmettre cette information et doit atteindre Polis – une communauté de stations qui préservent les derniers vestiges de la civilisation humaine. Il est le dernier espoir de survie de l’humanité. Commence alors une quête homérique, une odyssée dans le métro moscovite, où il va croiser tour à tour trafiquants, mystiques, néonazis et leur quatrième Reich, la première brigade «interstationnale », des religieux, des sectaires. Il baignera dans les légendes urbaines du métropolitain
Livre audio – Le Suspendu de Conakry
Quasi neuf, sous cellophane (1 CD MP3, Durée : 7 h) – Comment cet Aurel Timescu peut-il être Consul de France ? Avec son accent roumain, sa dégaine des années trente et son passé de pianiste de bar, il n’a pourtant rien à faire au Quai d’Orsay. Il végète d’ailleurs dans des postes subalternes. Cette fois, il est en Guinée, lui qui ne supporte pas la chaleur. Il prend son mal en patience, transpire, boit du tokay et compose des opéras… Quand, tout à coup, survient la seule chose au monde qui puisse encore le passionner : un crime inexpliqué. Suspendu, ce plaisancier blanc ? À quoi ? Au mât de son voilier, d’accord. Mais avant ? Suspendu à des événements mystérieux. À une preuve d’amour qui n’arrive pas. À un rêve héroïque venu de très loin… En tout cas, il est mort. Son assassinat resterait impuni si Aurel n’avait pas trouvé là l’occasion de livrer enfin son grand combat. Contre l’injustice. – Lu par Vincent de Boüard
Parler ne fait pas cuire le riz
À bientôt quarante ans, Jeanne est au bout du bout du rouleau. Plus de mec, un travail qui ne rapporte pas un rond, des relations tendues avec sa mère et quelques kilos en trop, sa vie ressemble à un désastre. Afin de l’aider à faire le point, sa sœur lui offre une semaine de vacances. Mais pas pour se la couler douce, non, pour faire une cure de jeûne. Le pire cauchemar de Jeanne! Imaginer dire adieu au pain au chocolat du matin et à tous les gâteaux qu’elle avale compulsivement, c’est déjà une torture, alors huit jours de diète forcée, c’est au-dessus de ses forces. Et pourtant… C’est au fin fond du Pays basque que la retraite commence avec Myriam, spécialiste déjantée ès jeûnes, et son mari JP, baba cool à la masse. Au programme : yoga, randonnée et bouillons. Pour Jeanne, la semaine s’annonce longue, très longue. Franck, le neveu de Myriam, et son ami Gustave, appelés en renfort, l’aideront-ils à surmonter sa mauvaise humeur? Entre petites galères et grands moments de solitude, cette héroïne à l’humour décapant, irrésistiblement humaine, nous embarque dans une comédie jubilatoire.
La cour des grandes
Elles sont quatre, elles veulent tout, leur vie est un roman. De leurs cahiers de tests de collégiennes à leurs plannings surbookés, Mathilde, Alice, Lucie et Eva sont entrées sans s’en rendre compte dans la cour des grandes. Héroïnes made in France, elles ne rêvent plus de prince charmant, de robe meringuée et d’alliances. Elles n’en ont plus le temps. Crèche, école, courses, vie sexuelle, carrière, enfants malades, premières rides et corps qui fout le camp, elles tentent de maîtriser le tourbillon qui les emporte depuis qu’elles ont dit oui. Dans un Paris de comédie romantique, ces équilibristes à l’aube de la quarantaine rient, galèrent, aiment et espèrent, car au fond leur vie ne fait que commencer.
Si tous les dieux nous abandonnent
Violence, cruauté, trahison : rien ne leur sera épargné.Céline est une jeune femme en fuite. Léopold, un vieux monsieur qui ne tient plus à la vie que par habitude. Quant à Josselin, il ne s’agit en fin de compte que d’un idiot qui se croit très malin.Le destin de ces trois personnages va se trouver lié de manière inattendue et impitoyable.Un dieu malfaisant aurait-il décidé de s’amuser avec leur existence, comme un fou qui jouerait aux dés ?Malgré leurs défauts, malgré leurs maladresses, Céline, Léopold et Josselin nous touchent comme nous toucheraient des amis, des semblables, des frères. Ce qui leur arrive pourrait tout aussi bien nous arriver. Si tous les dieux nous abandonnent, il nous faudra continuer à vivre seuls, pauvres humains.
The common good
Robert B. Reich makes a powerful case for the expansion of America’s moral imagination. Rooting his argument in common sense and everyday reality, he demonstrates that a common good constitutes the very essence of any society or nation. Societies, he says, undergo virtuous cycles that reinforce the common good as well as vicious cycles that undermine it, one of which America has been experiencing for the past five decades. This process can and must be reversed. But first we need to weigh the moral obligations of citizenship and carefully consider how we relate to honor, shame, patriotism, truth, and the meaning of leadership. Powerful, urgent, and utterly vital, this is a heartfelt missive from one of our foremost political thinkers.
The road to unfreedom
With the end of the Cold War, the victory of liberal democracy seemed final. Observers declared the end of history, confident in a peaceful, globalized future. This faith was misplaced. Authoritarianism returned to Russia, as Vladimir Putin found fascist ideas that could be used to justify rule by the wealthy. In the 2010s, it has spread from east to west, aided by Russian warfare in Ukraine and cyberwar in Europe and the United States. Russia found allies among nationalists, oligarchs, and radicals everywhere, and its drive to dissolve Western institutions, states, and values found resonance within the West itself. The rise of populism, the British vote against the EU, and the election of Donald Trump were all Russian goals, but their achievement reveals the vulnerability of Western societies. In this forceful and unsparing work of contemporary history, based on vast research as well as personal reporting, Snyder goes beyond the headlines to expose the true nature of the threat to democracy and law. To understand the challenge is to see, and perhaps renew, the fundamental political virtues offered by tradition and demanded by the future. By revealing the stark choices before us–between equality or oligarchy, individuality or totality, truth and falsehood–Snyder restores our understanding of the basis of our way of life, offering a way forward in a time of terrible uncertainty.
Tout est possible
La petite ville d’Amgash, dans l’Illinois, est en émoi. Lucy Barton, fille de la ville devenue écrivain à succès, exilée à New York depuis de longues années, vient de publier un livre sur sa jeunesse. Le récit de son enfance, pauvre et solitaire, provoque chez les gens d’Amgash des réminiscences, des questions et des révélations. Un jour, Lucy Barton en personne fait irruption à Amgash après dix-sept ans d’absence. Les retrouvailles de Lucy avec les siens sont l’occasion d’instants âpres, mais beaux comme si la douleur de la fuite et la rancœur s’étaient dissipées en un instant. Dans Tout est possible, Elizabeth Strout renoue avec les personnages de son précédent roman, Je m’appelle Lucy Barton, pour explorer la complexité du lien à l’Autre. Animées par le livre et la visite exutoires de Lucy, des personnes qui l’ont connue se trouvent forcées à dire, ou parviennent enfin à dire, les secrets qui les écrasent depuis longtemps. Une chance offerte de comprendre les choses et les êtres, à défaut de pouvoir tout recommencer.
Au galop ! Les plus belles aventures, inspirées de la vie d’une grande cavalière. Adieu le poney-club et les amis de Bois-Guillaume ! À 14 ans, Penny a le cœur lourd quand ses parents décident de déménager. En plus, elle ignore si elle pourra de nouveau monter à cheval… Mais tandis qu’elle a le moral dans les chaussettes, elle découvre qu’une jument baie vit dans le pré derrière sa nouvelle maison ! Sarah n’a pas été montée depuis des années et n’a jamais sauté le moindre obstacle. Penny se plie alors en quatre pour gagner sa confiance. Pendant ce temps, son ami Victor pour qui elle a toujours eu un faible refait surface…
Penny en concours – 1 – Le crack
Au galop ! Les plus belles aventures, inspirées de la vie d’une grande cavalière. Penny Prévost excelle sur les terrains de concours aux côtés de ses fidèles amis Emma, Matt, Élisa… et aussi de Victor, dont elle s’est beaucoup rapprochée. Mais l’arrivée fracassante d’Émilie Leroy et de son crack Vulcain va faire des étincelles au sein de l’équipe ! Ce couple star est au centre de toutes les attentions… jusqu’au jour où Vulcain est victime d’un terrible accident dont il reste traumatisé. À force de patience et de douceur, Penny parviendra-t-elle à regagner la confiance du crack ? Vulcain a-t-il une chance de redevenir le champion qu’il a été ?
Une journée exceptionnelle
Paul Strom a une vie parfaite. Et il est lui-même un mari parfait. C’est pour cette raison qu’il planifie un week-end romantique pour sa femme, Mia, dans leur maison de campagne, juste tous les deux. Et il promet que cette journée sera exceptionnelle.
Mais alors qu’ils sont en voiture, en train de rallier leur lieu de villégiature, la tension commence à monter et minute après minute, le doute s’installe. Leur mariage est-il aussi parfait que Paul le dit ? Se font-ils réellement entièrement confiance ? Paul est-il vraiment la personne qu’il semble être ? Et quels sont ses projets pour ce week-end ?
Une journée exceptionnelle nous force à nous demander à quel point nous connaissons ou non nos proches… Méfiez-vous des mariages trop parfaits…
London Fields
» C’est l’histoire d’un assassinat. Il n’a pas encore eu lieu. Mais il aura lieu. (Il a tout intérêt.) Je connais l’assassin, je connais l’assassinée. Je connais l’heure, je connais le lieu. Je connais les mobiles (ses mobiles à elle) et je connais les moyens. Je sais qui sera le faire-valoir, le dupe, le pauvre bourriquet qui lui aussi sera totalement détruit. Et je ne pourrais pas les arrêter, je ne pense pas, même si je le voulais. La fille mourra. C’est ce qu’elle a toujours voulu. On ne peut pas arrêter les gens une fois qu’ils ont commencé. On ne peut pas arrêter les gens une fois qu’ils ont commencé à créer. Avec » London Fields « , Martin Amis nous offre une satire contemporaine, dont le titre champêtre résonne comme une dernière note ironique dans une métropole londonienne hantée par l’Apocalypse.
Vivre, vraiment
Nous avons en nous les solutions à tous nos problèmes. J’ai appris au fil des années que si, bien souvent, le bonheur dépend de causes extérieures, la paix intérieure est quant à elle un état qui s’acquiert avec l’expérience et la patience. Croyez-moi, même dans la plus grande des souffrances, on peut parvenir à trouver un certain apaisement.
J’ai fait le choix d’être artisan de ma vie et de ne jamais baisser les bras. Mon existence n’a pas été préservée de la souffrance, de la maladie ou des déceptions. Mes blessures m’ont endurcie, sans aucun doute, mais elles m’ont surtout permis d’être plus attentive aux micro-bonheurs de l’existence qui passent si souvent inaperçus. Et si le bonheur était en réalité dans les détails ?
Maud Fontenoy
Auprès de moi toujours
Vendu sans bandeau – Kath, Ruth et Tommy ont été élèves à Hailsham dans les années quatre-vingt-dix ; une école idyllique, nichée dans la campagne anglaise, où les enfants étaient protégés du monde extérieur et élevés dans l’idée qu’ils étaient des êtres à part, que leur bien-être personnel était essentiel, non seulement pour eux-mêmes, mais pour la société dans laquelle ils entreraient un jour. Mais pour quelles raisons les avait-on réunis là ? Bien des années plus tard, Kath s’autorise enfin à céder aux appels de la mémoire et tente de trouver un sens à leur passé commun. Avec Ruth et Tommy, elle prend peu à peu conscience que leur enfance apparemment heureuse n’a cessé de les hanter, au point de frelater leurs vies d’adultes. Kazuo Ishiguro traite de sujets qui nous touchent de près aujourd’hui : la perte de l’innocence, l’importance de la mémoire, ce qu’une personne est prête à donner, la valeur qu’elle accorde à autrui, la marque qu’elle pourra laisser.
La rivière à l’envers – Tome 1 – Tomek
Vendu sans bandeau – L’incroyable épopée de Tomek, un petit épicier de 13 ans. Sur les traces de Hannah, il recherche l’eau de la rivière qui rend immortel. »Ainsi vous avez tout dans votre magasin ? demanda la jeune fille. Vraiment tout ? » Tomek se trouva un peu embarrassé : « Oui… enfin tout le nécessaire… » « Alors, dit la petite voix fragile, alors vous aurez peut-être de l’eau de la rivière Qjar ? » Tomek ignorait ce qu’était cette eau, et la jeune fille le vit bien : « C’est l’eau qui empêche de mourir, vous ne le saviez pas ? »
Discovering Guinea-Bissau
Relations between the European Union and the Republic of Guinea-Bissau date back to 1975, the year the country joined the first Lomé Convention. So, in 2015, we celebrate 40 years of development partnership between Guinea-Bissau and the European Union. We pride ourselves on having established, over these 40 years, and jointly with our 28 Member States, a continuous dialog with national partners, based on peace project, democracy and respect for human rights, always committed in providing support to several sectors of common interest in order to promote a sustainable and comprehensive socioeconomic development. Guinea-Bissau has a strong history and is the cradle of many traditions that challenge us at every turn and surprise us with the peculiarities that enrich it and make it so special to visitors, although it remains a mystery in the globalized world in which we live. The potential tourist of this country, yet to be known and explored, hides a rich heritage, result of its location and unique flora and fauna characteristics, as well as ethnic and cultural diversity. This Tourist Guide, created in collaboration with the NGO “Afectos com Letras” and the Ministry of Tourism and Handicraft, intends to show to the potential visitor of Guinea-Bissau its natural, social and cultural excellence, in an unpretentious guide, which also shows a range of cooperation projects financed by the European Union1. We believe this is an important contribution so that everyone can get to know Guinea-Bissau and enjoy its most intrinsic riches without interfering with the preciousness it has: a world sanctuary of biodiversity that should be respected and protected.
Antisocial
Voici plus de trente ans que la mort du modèle social français est annoncée par diverses Cassandres. C’est une erreur. Réveillez-vous ! Cette fois-ci, c’est différent. Non, l’Antisocial ne va pas s’arrêter !Voici plus de trente ans que la mort du modèle social français est annoncée par diverses Cassandres. Il est donc tentant de réagir en haussant les épaules. Il est tentant de se rassurer en voyant dans ces réformes un mal nécessaire, qui n’ira quand même pas jusqu’à ratiboiser notre système de protection sociale tout entier. Spécifiquement chez les plus favorisés parmi les classes moyennes, il est tentant de se dire avec soulagement que soi-même l’on sera épargné ; et donc que tout compte fait, le fléau antisocial n’est pas si grave. C’est une erreur. Réveillez-vous. Cette fois-ci, c’est différent. Non, l’Antisocial ne va pas s’arrêter ; non, si vous ne faites pas partie des 10% les plus riches, vous ne lui échapperez pas. Anti-chômeurs, anti-grèves, anti-syndicats, anti-Code du travail, anti-fonctionnaires, anti-services publics, anti-protection sociale… Dans ce livre, Thomas Guénolé expose la propagande antisociale qui a envahi nos médias. Il démonte point par point ses mensonges. Il expose la démolition sociale terrible que subissent ses cibles. Il décrit la politique de destruction accélérée du modèle social français que cette propagande sert à justifier. Bataille des idées, front politique, front social, il explique comment une grande mobilisation générale peut vaincre l’Antisocial. Avant qu’il ne soit trop tard.
Des premières histoires à lire dès 6 ans. Avec la collection, votre enfant va découvrir ses premières histoires, s’attacher à des personnages, développer son imaginaire…
Au début, vous pourrez partager cette lecture avec lui : il lira les bulles et vous le texte.
Ensuite il pourra lire et relire toute l’histoire tout seul, goûter au plaisir de la fiction et ne plus s’en passer ! –
Lou est une petite fille qui comprend le langage des animaux, dans chaque aventure elle part à la rencontre d’un nouvel animal en danger.
L’histoire : Lou est allée voir le spectacle du cirque qui s’est installé dans sa ville. Elle comprend vite que le petit tigre a peur du feu, et qu’il est maltraité par le dompteur. Quand il s’échappe de sa cage, Lou le recueille chez elle. Mais un tigre est-il fait pour vivre en ville?
Le scarabée d’or
William Legrand trouve un gros scarabée couleur d’or, magnifique. C’est un spécimen rare, et la nouvelle fait le tour de l’île Sullivan. Mais bientôt, le bruit court, le scarabée a ensorcelé William. La lettre volée : Comment trouver ce que tout le monde cherche sans résultat ? Changer de méthode ! Dupin réfléchit, déduit, loin de l’agitation, il trouve. Deux très beaux textes d’Edgar Allan Poe.
Un roman pour ceux qui veulent savoir ce qu’il y a sous leurs pieds.
Avant cette sortie de classe, Keren et Nathan ne se connaissaient pas vraiment. Séparés de leur groupe, ils se retrouvent seuls dans le métro. Perdus puis traqués, ils s’enfoncent dans les profondeurs de Paris, au cœur d’un monde qu’ils n’auraient jamais dû découvrir…
Le premier tome d’une aventure haletante.
Un roman dans lequel l’univers de Jules Verne rencontre le XXIe siècle.
Pour tout savoir sur Sublutetia : http://www.sublutetia.com/blog
Outlander – Le cercle des sept pierres
Avec ce recueil, Diana Gabaldon ajoute sept pierres à son grand-oeuvre. Lord John Grey sera sur tous les fronts : de la bataille de Québec au poste de gouverneur de la Jamaïque, en passant par La Havane pour voler au secours de sa mère. Maître Raymond arpentera les rues sombres de Paris tandis qu’on découvrira, entre autres, l’histoire mouvementée de la famille MacKenzie durant la Seconde Guerre mondiale. Pour finir, retour en France avec Jamie Fraser et Ian Murray, qui, dans leur jeunesse, ont endossé le costume de mercenaires… Des nouvelles inédites dans l’univers d’Outlander, qui se lisent indépendamment et nous entraînent à travers le monde!
Crime et déluge
Le bonheur conjugal est de courte durée pour Agatha, une fois de plus délaissée par son mari. Punition divine, un véritable déluge s’abat sur la région, plongeant le petit village de Carsley sous les eaux. C’est le moral dans les chaussettes et sous une pluie torrentielle qu’Agatha aperçoit le corps sans vie d’une jeune femme en robe de mariée, un bouquet à la main, flottant dans la rivière. Pour noyer son chagrin, Agatha n’a qu’une solution : se jeter à corps perdu dans une nouvelle enquête…
Séduire Isabelle A.
Isabelle a été très claire. Elle n’épousera Pierre que s’il est accepté par tous les membres de sa famille, les Pettigrew. Lors d’une semaine caniculaire sur les bords de Loire, les présentations vont tourner au cauchemar. Car tout sépare le jeune journaliste un peu coincé de cette joyeuse clique de libres penseurs passablement allumés. Pour être adopté, le nouveau venu sera soumis à un baptême du feu décoiffant…
Drôle et déluré, Séduire isabelle A. évoque avec finesse la folie du microcosme familial et l’art de vivre ensemble.
Quand sort la recluse
« – Trois morts, c’est exact, dit Danglard. Mais cela regarde les médecins, les épidémiologistes, les zoologues. Nous, en aucun cas. Ce n’est pas de notre compétence. – Ce qu’il serait bon de vérifier, dit Adamsberg. J’ai donc rendez-vous demain au Muséum d’Histoire naturelle. – Je ne veux pas y croire, je ne veux pas y croire. Revenez-nous, commissaire. Bon sang mais dans quelles brumes avez-vous perdu la vue ? – Je vois très bien dans les brumes, dit Adamsberg un peu sèchement, en posant ses deux mains à plat sur la table. Je vais donc être net. Je crois que ces trois hommes ont été assassinés. – Assassinés, répéta le commandant Danglard. Par l’araignée recluse ? »
Guide du routard Ecosse
Partir à la découverte des passages et autres venelles d’Édimbourg.« Socialiser » dans un pub, un des sports favoris des Écossais avec le rugby et les fléchettes. Risquer une overdose de musées gratuits. Faire le tour de l’archipel des Shetland. Scruter le loch Ness. Se retrouver au bout du monde dans la péninsule de Coigach. Se laisser envoûter par les châteaux. Assister aux Highland Games et s’extasier devant un lancer de tronc d’arbre. Parcourir les plages de sable blanc de l’île de Lewis et Harris… Le Routard Écosse c’est aussi une première partie haute en couleur avec des cartes et des photos, pour découvrir plus facilement le pays et repérer nos coups de cœur ; des adresses souvent introuvables ailleurs ; des visites culturelles originales en dehors des sentiers battus ; des infos remises à jour chaque année ; des cartes et plans détaillés. Merci à tous les Routards qui partagent nos convictions : Liberté et indépendance d’esprit ; découverte et partage ; sincérité, tolérance et respect des autres !
Le passeur
Dans le monde où vit Jonas, la guerre, la pauvreté, le chômage, le divorce n’existent pas. Les inégalités n’existent pas. La désobéissance et la révolte n’existent pas. L’harmonie règne dans les cellules familiales constituées avec soin par le comité des sages. Les personnes trop âgées, ainsi que les nouveau-nés inaptes sont « élargis », personne ne sait exactement ce que cela veut dire. Dans la communauté, une seule personne détient véritablement le savoir. Elle seule sait comment était le monde quand il y avait encore des animaux, quand l’oeil humain pouvait voir les couleurs, quand les gens tombaient amoureux. Dans quelques jours, Jonas aura douze ans. Au cours d’une grande cérémonie, il se verra attribuer, comme tous les enfants de son âge, sa fonction dans la communauté. Jonas ignore encore qu’il est unique. Un destin extraordinaire l’attend. Un destin qui peut le détruire.
Indu boy
Fille unique élevée sans amour, elle est éduquée en garçon – et en blanc pour se battre contre les Anglais qui se croient propriétaires de l’Inde. Son père est en prison, sa mère, tuberculeuse, hante les sanatoriums européens tout en contaminant sa fille. Celle qui a choisi le surnom d’Indu Boy dans sa première enfance devient, loin de son pays natal, une jeune Occidentale polyglotte. Elle s’appelle Indira Nehru. Avec ses cheveux coupés à la Jeanne d’Arc, la fille de brahmane fait scandale en se mariant à un parsi désargenté, Feroze Gandhi. Il l’aime. Et elle ? Pas du tout. Elle a juste choisi un père pour ses futurs enfants. Sans la force d’Indu Boy, Indira n’aurait pas pu devenir quatre fois Premier ministre de l’Inde, vaincre le Pakistan, aider à la naissance du Bangladesh en guerrière, tenir tête aux présidents américains, combattre les sikhs du Temple d’Or, à Amritsar. Tout lui réussit, sauf la famille. Elle divorce et perd son plus jeune fils. Alors, tout bascule. Celle qui était athée devient une bigote de l’hindouisme, celle qu’on adorait se fait haïr sans le vouloir. Celle que le sexe révulsait vieillit sans amour. Est-ce le remords ? Tout indique qu’Indira Gandhi a contribué à son propre assassinat. Elle meurt foudroyée par ses gardes sikhs en 1984. Un destin dont Catherine Clément a fait une légende.
Le fils de l’Ursari
Ciprian est le fils d’un Ursari, d’un montreur d’ours. Avec sa famille, ils sont des nomades, ce qui est mal accepté dans la société. Ils changent très souvent d’endroits et se déplacent et vivent dans une caravane. Un jour, deux hommes vont leur proposer de partir vivre à Paris où il y a du travail et où ils vont pouvoir devenir riches. Cependant, ils se rendent compte que la vie n’est pas si facile qu’ils l’imaginaient. De plus, ils doivent rembourser une importante somme d’argent des frais de leur voyage. Ciprian et sa famille vont faire des petits boulots : Ciprian et son frère vont devenir « emprunteurs » de porte feuille, Vera et sa mère vont devenir mendiantes professionnelles et son père lui va être ferrailleur de nuit. Ciprian va découvrir « lèzéchek » au jardin du « Lusquembourg ». Ce jeu va le passionner et il va apprendre à y jouer très rapidement. Il va se rendre compte de ses capacités intellectuelles supérieures aux autres, et il va même être scolarisé. Ciprian va se faire des amis qui vont le pousser à participer à des tournois d’échec. Une nouvelle vie va alors commencer pour lui. Ce roman de jeunesse m’a plus. L’histoire est prenante et intéressante. Elle nous fait voyager émotionnellement entre rire, suspense ou pitié. On s’attache facilement aux personnages, comme Ciprian, Dimitrieu ou Madame Baleine. En revanche, j’ai mis du temps à rentrer dans l’histoire, au début, parce que l’histoire avance lentement jusqu’à leur arrivée à Paris (dette à rembourser au plus tôt, arrestation de Dimitrieu, changement de camps). Au cours du livre, on espère que leur situation va s’arranger mais on perd espoir quand ils font les mauvaises rencontres, quand ils sont exploités, escroqués ou manipulé. La fin du livre m’a un peu déçu. Elle ne nous dit pas si la situation s’est arrangée pour ses parents et pour son frère. J’aurais aimé la connaître. Grâce à ce livre on en apprend plus sur les Ursari, les montreurs d’ours, qui sont une peuple méconnu.
Paris est tout petit
L’histoire d’amour que vous n’oublierez jamais, un roman qui répare et un hymne à Paris. Inès a 17 ans et un objectif : être admise à Sciences Po après le bac. Elle vient de trouver un job de femme de ménage chez les Brissac, dans le 7e arrondissement de Paris, mais elle n’avait pas prévu le coup de foudre intense entre elle et Gabin, le fils aîné de ses employeurs. Paris est tout petit pour ceux qui s’aiment, comme nous, d’un aussi grand amour. Cette phrase de Prévert devient leur credo. Inès et Gabin sont ensemble le soir de l’attentat du Bataclan, quand le pire se produit. Dès lors, leur histoire et la ville qui les entoure prennent d’autres couleurs, celles de l’après.
Ne pleure pas
Un auteur encensé par la presse, la blogosphère et les lecteurs avec son premier roman Une Fille parfaite. Chicago, en ville. Esther Vaughan disparaît du jour au lendemain. Inquiète, Quinn, sa colocataire, prend conscience qu’elle ne sait rien d’Esther : celle-ci a toujours refusé de parler de sa famille, et laisse derrière elle un fouillis qui ne lui ressemble pas – en particulier une lettre qui instille le doute dans l’esprit de Quinn « sainte Esther », comme elle la surnomme, n’est peut-être pas la personne qu’elle croit…
Ailleurs, dans un petit port sur la rive du lac Michigan. Alex Gallo voit entrer une inconnue dans le café tranquille où il travaille. Le genre de jeune femme dont la beauté et le charme font qu’elle ne passe pas inaperçue et ne laisse pas indifférent. Alex a dix-huit ans ; il se laisse envoûter en toute innocence. Entre ces deux évènements, Mary Kubica construit brique par brique une intrigue aussi époustouflante que celle de son précédent et excellent roman Une Fille parfaite. Sans effets superflus d’écritue et avec sobriété, l’air de ne pas y toucher… C’est une magicienne du suspense qui retourne comme un gant l’apparente simplicité des situations et des personnages. Elle vous attrape dès les premières pages, vous enveloppe dans le mystère, vous y égale, et vous laisse dans l’incertitude jusqu’à la fin. A quoi ressemblera le puzzle, une fois toutes les pièces assemblées ? La réponse est juste avant le point final.
L’avancée de la nuit
Paul, étudiant le jour, gardien dans un hôtel la nuit, est fasciné par Amélia, l’occupante de la chambre 313. Tout chez elle est un mystère : ses allées et venues sur l’écran de surveillance comme les rumeurs qui l’entourent – un père for – tuné, une mère poétesse disparue, une indépendance inouïe… Un soir, Amélia descend le retrouver à la réception. Ils s’aimeront passionnément. Puis Amélia disparaît. Paul ignore alors qu’elle s’est rendue à Sarajevo, à la recherche de sa mère, d’un pan inconnu de son histoire. Dix ans s’écouleront avant que les amants se trouvent à nouveau réunis. Dans ce roman incandescent, Jakuta Alikavazovic évoque ce qui est perdu et ce que l’on parvient à sauver – quitte, parfois, à l’inventer. D’un siècle à l’autre, du monde qui finit à celui qui commence, la nuit avance et avec elle, les peurs – mais aussi l’amour et, peut-être, la liberté.
Un racisme imaginaire
Il existe assez de racismes véritables pour que l’on n’en invente pas d’imaginaires. Depuis trente-cinq ans, le terme d’islamophobie anéantit toute parole critique envers l’islam. Il a pour double finalité de bâillonner les Occidentaux et de disqualifier les musulmans réformateurs. Une grande religion comme l’islam n’est pas réductible à un peuple puisqu’elle a une vocation universelle. Lui épargner l’épreuve de l’examen, entrepris depuis des siècles avec le christianisme et le judaïsme, c’est l’enfermer dans ses difficultés actuelles. Et condamner à jamais ses fidèles au rôle de victimes, exonérées de toute responsabilité dans les violences qu’elles commettent. Démonter cette imposture, réévaluer ce qu’on appelle le retour du religieux et qui est plutôt le retour du fanatisme, célébrer l’extraordinaire liberté que la France donne à ses citoyens, le droit de croire ou de ne pas croire en Dieu : tels sont les objectifs de cet essai.