
L’amour en trois questions
Lorsque la petite amie d’Hugo rompt avec lui la veille des vacances, le garçon se retrouve seul avec deux billets de train et son rêve de grand voyage à travers les Etats-Unis. Il passe alors une annonce et tombe sur Mae, apprentie cinéaste en quête d’aventure. Commence alors un road-trip de New York à San Francisco en passant par Chicago et Denver. Un tête à tête où Mae filme un documentaire sur l’amour à travers les interviews des passagers du train… tandis qu’Hugo tombe sous le charme.
Thérèse raquin
À vingt-sept ans, en 1867, Émile Zola ne s’est pas encore attaqué aux Rougon-Macquart, son œuvre géante. Comment s’imposer « quand on a le malheur d’être né au confluent de Hugo et de Balzac » ? Comment récrire La Comédie humaine après ce dernier ? Les grands créateurs sont parfois gênants pour ceux qui viennent après eux. Mais ses tâtonnements sont brefs. Thérèse Raquin, son premier grand roman, obtient un vif succès. Thérèse a été élevée par sa tante dans le but d’épouser son fils, un homme au tempérament maladif. Bientôt, elle ne supporte plus cette vie cloîtrée, ni ce sinistre passage du Pont-Neuf où Mme Raquin installe sa mercerie. Toute sa sensualité refoulée s’éveille lorsqu’elle rencontre Laurent, un peintre raté dont elle devient la maîtresse. Les amants décident de noyer le mari. L’âpreté, la sexualité, le crime. Zola est déjà Zola dans ce mélange puissant de roman noir et de tragédie, dans cet implacable réalisme social et humain.
Neuf parfaits étrangers
Neuf citadins stressés, prêts pour un break dans une sublime station thermale. Le Tranquillum House leur propose, grâce à une approche révolutionnaire, de renouer avec l’énergie positive pour prendre un nouveau départ. Coupés du monde extérieur, délestés de leurs portables, tous s’attendent avec impatience à une transformation totale. Au fur et à mesure de la cure, entre méditation, tai-chi et techniques de bien-être, les langues se délient, les secrets enfouis resurgissent, les animosités aussi. On leur avait promis la quiétude et le renouveau, c’est le lâcher-prise qui s’installe… mais pas celui auquel ils s’attendaient. Avec l’humour et la subtilité qui ont fait son succès, Liane Moriarty traque les vérités cachées derrière les apparences et la quête parfois absurde du changement à tout prix. Du grand art.
J’avais une île
Une île minuscule, au large de la Toscane. C’est là que naissent Caterina et Teresa, deux sœurs, dans les années soixante-dix.
Dans cette famille insulaire, les caractères sont bien trempés, à commencer par Elena, leur mère, que l’on surnomme « La Rouge » pour sa chevelure flamboyante, mais surtout pour ses idées politiques. Vittorio, leur père, éternel Hédoniste, mène son existence comme bon lui semble, tandis que Nonnalina, leur grand-mère, traverse la vie avec une force résignée, héritage de la guerre qui a bouleversé son passé. Différentes mais complémentaires, Caterina, l’aînée, subjugue et domine Teresa, qui, pour trouver sa place, devra apprendre à se détacher de sa terre comme de sa famille. Lorsque arrive l’âge adulte, et le temps des décisions, saura-t-elle apprivoiser la nostalgie de son enfance pour se construire un avenir ? Entre roman d’apprentissage et saga familiale, ce livre magnétique articule avec brio les destins individuels et celui d’un pays. Avec en toile de fond les événements qui ont marqué les dernières décennies – des « années de plomb » au naufrage du Costa Concordia – Lorenza Pieri nous montre comment l’histoire afflue partout, jusque sur les côtes d’un petit paradis perdu.
Avant les diamants
Hollywood, 1953. L’industrie cinématographique est un gâteau fourré à l’arsenic que se disputent la mafia, l’armée et les ligues de vertu catholiques. Dans ce marécage moral et politique, ne survivent que les âmes prêtes à tout. Le producteur raté Larkin Moffat est de ceux-là. Abonné aux tournages de séries B, il fait vivoter les crève-la-faim du cinéma et enrage contre ce système qui l’exclut. Jusqu’au jour où il se voit proposer la chance de sa vie. Dans cette combine dangereuse vont graviter autour de lui le major Buckman, parieur et coureur invétéré, le très ambivalent père Santino Starace, l’impresario et proxénète Johnny Stompanato. Tous vont croiser leurs destins, multiplier les manœuvres et les crimes dans ce grand cirque du cinéma américain. Alors que défilent les Errol Flynn, Clark Gable, Hedy Lamarr et autres Frank Sinatra, ce petit monde sans scrupule va s’adonner à ce qu’il sait faire de mieux : manipuler les masses et veiller à son profit. Dominique Maisons est l’auteur de romans noirs et thrillers salués par plusieurs prix. Avec son « roman-vrai » Avant les diamants, il effectue un tournant littéraire majeur, qui le place dans les pas des plus grands – James Ellroy, Robert Littell ou Don Winslow.
La Voyageuse de nuit
C’est un carnet de voyage au pays que nous irons tous habiter un jour. C’est un récit composé de choses vues sur la place des villages, dans la rue ou dans les cafés. C’est une enquête tissée de rencontres avec des gens connus mais aussi des inconnus. C’est surtout une drôle d’expérience vécue pendant quatre ans de recherche et d’écriture, dans ce pays qu’on ne sait comment nommer : la vieillesse, l’âge ?
Les mots se dérobent, la manière de le qualifier aussi. Aurait-on honte dans notre société de prendre de l’âge ? Il semble que oui. On nous appelait autrefois les vieux, maintenant les seniors. Seniors pas seigneurs. Et on nous craint – nous aurions paraît-il beaucoup de pouvoir d’achat – en même temps qu’on nous invisibilise. Alors que faire ? Nous mettre aux abris ? Sûrement pas ! Mais tenter de faire comprendre aux autres que vivre dans cet étrange pays peut être source de bonheur…
Plus de cinquante après l’ouvrage magistral de Simone de Beauvoir sur la vieillesse, je tente de comprendre et de faire éprouver ce qu’est cette chose étrange, étrange pour soi-même et pour les autres, et qui est l’essence même de notre finitude.
« Tu as quel âge ? » Seuls les enfants osent vous poser aujourd’hui ce genre de questions, tant le sujet est devenu obscène. A contrario, j’essaie de montrer que la sensation de l’âge, l’expérience de l’âge peuvent nous conduire à une certaine intensité d’existence. Attention, ce livre n’est en aucun cas un guide pour bien vieillir, mais la description subjective de ce que veut dire vieillir, ainsi qu’un cri de colère contre ce que la société fait subir aux vieux. La vieillesse demeure un impensé. Simone de Beauvoir avait raison : c’est une question de civilisation. Continuons le combat !
Hamnet
Un jour d’été 1596, dans la campagne anglaise, une petite fille tombe gravement malade. Son frère jumeau, Hamnet, part chercher de l’aide car aucun de leurs parents n’est à la maison…
Agnes, leur mère, n’est pourtant pas loin, en train de cueillir des herbes médicinales dans les champs alentour ; leur père est à Londres pour son travail ; tous deux inconscients de cette maladie, de cette ombre qui plane sur leur famille et menace de tout engloutir.
Porté par une écriture d’une beauté inouïe, ce nouveau roman de Maggie O’Farrell est la bouleversante histoire d’un frère et d’une sœur unis par un lien indéfectible, celle d’un couple atypique marqué par un deuil impossible. C’est aussi l’histoire d’une maladie » pestilentielle » qui se diffuse sur tout le continent. Mais c’est avant tout une magnifique histoire d’amour et le tendre portrait d’un petit garçon oublié par l’Histoire, qui inspira pourtant à son père, William Shakespeare, sa pièce la plus célèbre.
Un fugitif à Walden
En 1845, Samuel Long, jeune esclave noir d’une vingtaine d’années, réussit à s’enfuir de la plantation de son maître, en Virginie. Après avoir emprunté, le « chemin de fer souterrain » – maillage de personnes qui, depuis les États du Sud, aident les esclaves en fuite à rejoindre le Canada, il arrive au lac Walden et se lie avec le cercle des philosophes transcendantalistes : Henry David Thoreau, Ralph Waldo Emerson, Nathaniel Hawthorne, William Lloyd Garrison et bien d’autres. À leurs côtés, il va alors tenter de se (re)construire et d’apprivoiser sa nouvelle condition d’homme libre. Mais cette rencontre est également la confrontation de deux mondes : celui de Samuel Long fait de souffrance et de révolte, et celui des intellectuels blancs qui, s’ils soutiennent l’abolition de l’esclavage, se retrouvent néanmoins enferrés dans leurs propres privilèges et contradictions. S’en dégagent des portraits étonnants, et surtout très sensibles, de Henry David Thoreau et de ses confrères, à travers le regard de Samuel.
13 à table !
13 à table ! propose ses meilleurs souvenirs de vacances…
En 2014, les éditions Pocket s’associent avec toute la chaîne du livre afin de proposer un ouvrage publié au profit des Restaurants du Cœur. Le projet est entièrement bénévole1
Tonino BENACQUISTA
Françoise BOURDIN
Marina CARRÈRE d’ENCAUSSE
Jean-Paul DUBOIS
François d’EPENOUX
Karine GIEBEL
Marie-Hélène LAFON
Alexandra LAPIERRE
Cyril LIGNAC
Agnès MARTIN-LUGAND
Étienne de MONTETY
François MOREL
Romain PUÉRTOLAS
Tatiana de ROSNAY
Leïla SLIMANI
Coule la Seine
« Ton collègue blond est assez emmerdant mais je l’aime bien, et puis il est généreux. Il se pose des questions sans fond, il s’inquiète et ça fait le bruit des vagues. Toi en revanche, tu fais le bruit du vent. Ça se voit à ta manière de marcher, tu suis ton souffle. Ton ami blond voit une flaque. Il s’arrête, examine la chose et il la contourne, il prépare bien son affaire.
Toi, tu ne vois même pas cette flaque mais tu passes à côté sans le savoir, au flair. Tu piges ? T’es comme un magicien… »
Il a raison ce clochard, le commissaire Adamsberg est un véritable magicien. Trois nouvelles pour le prouver, trois enquêtes du commissaire, à Paris, là où coule la Seine.
La mer au secours de la terre
Depuis plus de 15 ans, j’écris sur l’urgence à préserver nos océans. Nous habitons dans le plus beau des musées et nous sommes pourtant, il faut l’avouer, les pires des conservateurs. Or, nos destins sont liés. Nous dépendons de ce que l’Océan nous apporte gracieusement : oxygène, nourriture, eau, médicaments, énergies, biocarburants, métaux rares. Alors, comment le préserver ? Des petits gestes quotidiens aux grandes négociations internationales, en passant par la transformation de notre économie et de nos règles financières, ce défi nous concerne tous et nous avons tous une partie de la solution. Cet ouvrage apporte des réponses, donne des clefs pour agir, des solutions concrètes pour que chacun puisse devenir un acteur du changement écologique. L’heure n’est plus aux constats dramatiques, il est temps de passer à l’action !
Le syndrome de Beyrouth
Vendu sans bandeau – « Je n’ai pas fui, je me suis sauvée ». Confinée dans un hôtel à Saint-Malo, Amira Mitri, ancienne combattante devenue reporter au quotidien libanais An-Nahar, rescapée de l’explosion du port de Beyrouth, rassemble ses souvenirs, depuis son retour au Liban en l’an 2000, à l’orée d’un nouveau siècle, jusqu’’à la tragédie du 4 août 2020. Durant cet intervalle de vingt ans, les péripéties se sont succédé : bien des événements ont secoué le pays du cèdre, et sa vie amoureuse a connu de multiples rebondissements. Avec lucidité et franchise, elle vide son sac. Un livre foisonnant, dans la même veine que Le Roman de Beyrouth, où se mêlent habilement fiction et réalité, aventures et réflexions politiques, héros imaginaires et personnages célèbres, pour nous dévoiler l’âme d’une femme et celle d’une ville sans cesse malmenée, mais toujours debout.
La bibliothécaire d’Auschwitz
A quatorze ans, Dita est une des nombreuses victimes du régime nazi. Avec ses parents, elle est arrachée au ghetto de Terezín, à Prague, pour être enfermée dans le camp d’Auschwitz. Là, elle tente malgré l’horreur de trouver un semblant de normalité. Quand Fredy Hirsch, un éducateur juif, lui propose de conserver les huit précieux volumes que les prisonniers ont réussi à dissimuler aux gardiens du camp, elle accepte. Au péril de sa vie, Dita cache et protège un trésor. Elle devient la bibliothécaire d’Auschwitz.
Les relations parents-enfants
Après son best-seller Écoute ton corps, qui a permis à des millions de personnes d’améliorer leur vie, Lise Bourbeau, pionnière du développement personnel, a donné des conférences, animé des ateliers dans le monde entier et a reçu de nombreux courriers de lecteurs. Dans ce nouvel opus, elle répond à toutes les questions que vous pouvez vous poser au sujet des relations entre les parents et les enfants, à tous les âges de la vie. En proposant des outils pratiques et concrets, Lise Bourbeau vous aide à améliorer la qualité de ce lien unique et pas toujours facile à vivre. – Comment interpréter le complexe d’OEdipe ? – Pourquoi est-ce difficile de dire « Je t’aime » à ses parents ? – Que faire lorsqu’on ne se montre pas honnête avec ses parents de peur de les blesser ? – Comment vivre la mort de ses parents ? – Pourquoi les enfants critiquent-ils leurs parents ? – Comment aider son enfant à avoir plus confiance en lui ?
Tous, sauf moi
Par un tissage subtil, documenté et superbement écrit, Francesca Melandri rapproche l’Histoire Italienne de celle du patriarche Attilio Profeti. A 95 ans, Attilio se souvient d’une vieille promesse. Tous mourront, sauf lui… Et effectivement, même avec sa mémoire et sa raison en berne, il est là, porteur d’un passé foisonnant. Bigame, trigame, intelligent, attachant, mais aussi fasciste et raciste patenté, cet homme hors norme a traversé le 20è siècle avec nonchalance et intelligence. Librement inspiré de son propre père (qui n’était pas fasciste dans les années 30 en Italie?), l’auteure réveille un passé totalement enfoui, bien que très documenté historiquement. Il était une fois l’Abyssinie, une terre éloignée, que le Duce voulu dompter. Aujourd’hui Éthiopie, cette terre se souvient encore des exactions terribles qui ont décimé une grande partie de sa population. Mais quand le racisme se fonde sur des mesures anthropomorphiques et scientifiques, est-il nécessaire de parler de population ? Ces sauvages ne sont pas tout à ait hommes, surtout les mâles. L’histoire montrera que les femelles ont eu un sort particulier. Ainsi, Ilaria, enseignante engagée dans des combats humanistes, voit-elle un jour débarqué sur son palier Shimeta Ietmgeta Attilaprofeti, qui dit être son neveu. Patiemment, intégrant courageusement les découvertes nauséabondes qui auréolent son père, elle va détricoter tous les fils qui remontent à ce passé colonial. La situation des réfugiés à Lampedusa en sera le triste pendant. Un livre fort, courageux, intelligent et humain. Accompagner Ilaria est une tâche difficile, parfois à la limite du supportable, qu’il est important de mener à son terme. Pour, face à tous ces visages échoués sur nos plages européennes, ne jamais pouvoir dire : « je ne savais pas. »
Vais-je allaiter mon enfant ? Dès le début de la grossesse, cette question se pose à toutes les mamans. Organisé chronologiquement, depuis le début de la grossesse jusqu’au sevrage du bébé, ce guide répond avec précision et sans parti pris à toutes les questions. J’attends bébé : Et si je n’avais pas assez de lait ? Est-ce douloureux ? Qui peut me conseiller ? Je viens d’accoucher : Mon bébé prend-il bien le sein ? Comment savoir s’il boit assez ? Comment soulager les crevasses ? L’allaitement au quotidien : Est-ce que je vais avoir mal quand ma fille aura des dents ? Je suis pudique, comment faire à l’extérieur ? Mon bébé ne s’endort qu’au sein… Au moment du sevrage : Quand doit-on commencer à sevrer son bébé ? Peut-on continuer l’allaitement tout en travaillant ? Tous les thèmes sont abordés, qu’ils soient « techniques » (les bonnes positions pour allaiter, prévenir les crevasses, gérer le sevrage, …) ou plus psychologiques (le regard des autres, la crainte de ne pas être une « bonne mère », le lien avec son bébé, la place du papa…).
Le mois d’or
» Des connaissances réjouissantes qui devraient être connues de tous : le livre qui manquait ! » Lilou Macé. Le mois qui suit l’accouchement est l’un des plus beaux moments de la vie d’une femme. Ces semaines sont pourtant éprouvantes pour la mère comme pour le nouveau-né : manque de sommeil, fatigue, douleurs, baby blues. Les jeunes mères se retrouvent souvent seules, les émotions à fleur de peau, pour affronter une phase de bouleversements. Cette période représente un enjeu majeur pour la santé future de la mère. Dans de nombreuses cultures, elle fait ainsi l’objet de soins adaptés (conseils en nutrition, bandage du bassin, massages…). Ce guide est une invitation à vivre pleinement ces premières semaines. Il indique comment se préserver des difficultés en mettant en place des pratiques (yoga, méditation, shiatsu, soins du périnée, EFT…) et une organisation adaptée avec l’aide des proches. Outre des ajouts relatifs au rôle essentiel du partenaire pendant cette période ou à la santé du nourrisson (prématurités, hospitalisation), cette nouvelle édition, revue et augmentée, aborde notamment le sujet de la sexualité après la naissance. Un ouvrage essentiel pour favoriser la rencontre de la mère et de l’enfant !
La maitresse du peintre
Vendu sans bandeau – L’histoire saisissante et vraie de Geertje Dircx, maîtresse désavouée du peintre Rembrandt, ici réhabilitée. Un jour de juillet 1650, Geertje Dircx est arrêtée par la ville d’Amsterdam, poussée de force dans une voiture et conduite à la Spinhuis de Gouda, maison de correction pour femmes où elle restera enfermée douze ans. A l’origine de cette arrestation aussi brutale qu’inattendue, Rembrandt van Rijn, l’amant de Geertje. Jugée par contumace, elle revient depuis sa cellule sur les années qui ont précédé son arrestation et sur son idylle avec le célèbre peintre. De milieu modeste, veuve à tout juste trente ans, Geertje entre au service de Rembrandt en tant que nourrice de son fils Titus. La femme du peintre, Saskia van Uylenburgh est alors alitée, souffrant selon toutes les apparences de la tuberculose, maladie dont elle ne se remettra pas. La mort de cette dernière laisse Geertje maîtresse de maison. La cohabitation laisse très vite place à l’amour, Rembrandt trouvant paix et réconfort dans les bras de la nourrice. Les deux amants vivent ainsi durant plusieurs années une liaison scandaleuse, hors mariage…
People like her
« Beyond being a brilliant skewering of social media and influencer culture, People Like Her is, quite simply, a damn good thriller.The novel reads like Gone Girl on steroids in all the best ways.”— BookReporter. “Breathlessly fast, brilliantly original. Bravo, Ellery Lloyd!”—Clare Mackintosh, New York Times bestselling author of After the End. From the New York Times bestselling author of The Club, a razor-sharp, wickedly smart suspense debut about an ambitious influencer mom whose soaring success threatens her marriage, her morals, and her family’s safety. Followed by Millions, Watched by One. To her adoring fans, Emmy Jackson, aka @the_mamabare, is the honest “Instamum” who always tells it like it is. To her skeptical husband, a washed-up novelist who knows just how creative Emmy can be with the truth, she is a breadwinning powerhouse chillingly brilliant at monetizing the intimate details of their family life. To one of Emmy’s dangerously obsessive followers, she’s the woman that has everything—but deserve.
Touchez pas au roquefort !
Dans l’entrepôt de Grasdouble, tout le fromage a été volé. Une seule chose à faire : appeler l’inspecteur souris à la rescousse ! Ambiance mystérieuse à souhait, individus patibulaires : impossible de résister à l’humour corrosif des illustrations de Ralph Steadman.
L’été de la sorcière
On passe lentement un col et au bout de la route, dans la forêt, c’est là. La maison de la grand-mère de Mai, une vieille dame d’origine anglaise menant une vie solide et calme au milieu des érables et des bambous. Mai qui ne veut plus retourner en classe, oppressée par l’angoisse, a été envoyée auprès d’elle pour se reposer. Cette grand-mère un peu sorcière va lui transmettre les secrets des plantes qui guérissent et les gestes bien ordonnés qui permettent de conjurer les émotions qui nous étreignent. Cueillir des fraises des bois et en faire une confiture d’un rouge cramoisi, presque noir. Prendre soin des plantes du potager et aussi des fleurs sauvages simplement parce que leur existence resplendit. Écouter sa voix intérieure. Ce n’est pas le paradis, même si la lumière y est si limpide, car la mort habite la vie et, en nous, se débattent les ombres de la colère, du dégoût, de la tristesse. Mais auprès de sa grand-mère, Mai apprendra à faire confiance aux forces de la vie, et aussi aux petits miracles tout simples qui nous guident vers la lumière. Ce livre qui prend sa source dans les souvenirs d’enfance de l’écrivaine coule en nous comme une eau claire.
Son empire
» Il la kidnappe. Comme un tour de magie. Je perds ma mère. J’ai sept ans. Il faut voir comment ça se passe. Le déroulement. Heure par heure. C’est intense. Ma mère est pourtant sur des rails. Je me la rappelle très bien à ce moment-là, qui trace, voûtée parfois, toujours à la besogne, comme une machine en quelque sorte. Et soudain, le choc. Il l’expédie ailleurs. Il la prend, il la vide, il se met dedans et il ne ressort jamais « . Une femme rencontre un homme qui prétend l’aimer. Sa fille observe, impuissante, la prise de pouvoir progressive de cet homme jaloux, menteur, obsessionnel, voleur et paranoïaque, sur l’esprit de sa mère subjuguée. Dans ce roman inquiétant, à l’humour glacial, Claire Castillon excelle à disséquer les contradictions de la femme et la perversité de l’homme qui la manipule, tenant le lecteur sous le regard ambivalent de la fillette, témoin de l’effondrement de sa mère.
Le Monde d’En-Haut
Dès 10 ans – « – À vous entendre, on croirait que Suburba est une prison ! Vous n’avez pas tout ce qu’il faut, peut-être ? Des cinémas, des salles de concert, des stades et je ne sais quoi encore… » Réfugiés dans un monde souterrain depuis 2028 pour échapper aux grandes pollutions terrestres, les habitants de Suburba sont pour la plupart parfaitement adaptés à cette vie organisée pour eux. Certains pourtant s’interrogent : est-il vraiment impossible de retourner vivre à l’air libre ? Combattre pour la liberté…
Les roses noires
Cybèle, Nora, Rome, Vivi : quatre femmes, quatre histoires qui représentent chacune une forme de résistance. À la guerre, au fascisme, à la mort, à l’oubli. Quatre roses noires qui n’ont pour arme que leur courage, leur détermination et leur force d’aimer. Ce sont elles les véritables héroïnes de cette dystopie. Entraînant dans leur sillage Orden, un poète réfractaire, poursuivi par la milice armée à la solde de l’ordre nouveau qui gouverne le pays, elles sont les fers de lance d’un réseau de résistance qui prépare une insurrection. Dans ce roman politique, engagé, Gérard Mordillat, l’auteur de La Tour abolie et La Brigade du rire, nous parle de la France d’aujourd’hui et d’un monde qui est presque déjà le nôtre : celui de la confiscation des outils démocratiques, de la carte blanche laissée à la police, de la surveillance généralisée, de l’ambiance insurrectionnelle qui ne cesse de croître. L’écrivain des Vivants et les morts va droit au but : « Ce livre d’urgence, il faut le lire comme on boit un alcool fort ! »
Automne 1830, dans un Paris fiévreux encore sous le choc des Journées révolutionnaires de juillet, le gouvernement de Louis-Philippe, nouveau roi des Français, tente de juguler une opposition divisée mais virulente.
Valentin Verne, jeune inspecteur du service des mœurs, est muté à la brigade de Sûreté fondée quelques années plus tôt par le fameux Vidocq. Il doit élucider une série de morts étranges susceptible de déstabiliser le régime.
Car la science qui progresse, mêlée à l’ésotérisme alors en vogue, inspire un nouveau type de criminalité. Féru de chimie et de médecine, cultivant un goût pour le mystérieux et l’irrationnel, Valentin Verne sait en décrypter les codes. Nommé par le préfet à la tête du « bureau des affaires occultes », un service spécial chargé de traquer ces malfaiteurs modernes, il va donner la preuve de ses extraordinaires compétences.
Mais qui est vraiment ce policier solitaire, obsédé par la traque d’un criminel insaisissable connu sous le seul surnom du Vicaire ?
Qui se cache derrière ce visage angélique où perce parfois une férocité déroutante ?
Qui est le chasseur, qui est le gibier ?
Dans la lignée des grands détectives de l’Histoire, de Vidocq à Lecoq en passant par Nicolas le Floch, un nouveau héros est né.
Miroir de nos peines
Avril 1940. Louise, trente ans, court, nue, sur le boulevard du Montparnasse. Pour comprendre la scène tragique qu’elle vient de vivre, elle devra plonger dans la folie d’une période sans équivalent dans l’histoire où la France toute entière, saisie par la panique, sombre dans le chaos, faisant émerger les héros et les salauds, les menteurs et les lâches… Et quelques hommes de bonne volonté. Il fallait toute la verve et la générosité d’un chroniqueur hors pair des passions françaises pour saisir la grandeur et la décadence d’un peuple broyé par les circonstances.
Totebag (04)
Très tendance, le Totebag en Wax.
Dimensions +/- 40 cm x 42 cm
Wax doublé wax
Poche intérieure
Cordon pour maintenir le Totebag légèrement fermé
Un cri surgi de la nuit
Yaya est un jeune étudiant de vingt-trois ans. Ployant sous le fardeau de sa condition d’enfant illégitime, abandonné dès la naissance par une mère au destin tragique, brouillé avec un grand-père qui l’a élevé seul, mais, surtout, l’âme ruinée par le viol d’une amie auquel il a assisté, impuissant, à treize ans, il se réfugie dans la solitude et une foi solide. L’auteur nous entraîne dans une histoire sombre, dans laquelle le lecteur assiste à la destruction d’un homme par les non-dits et l’hypocrisie d’une société encore plus sombre.
Autour d’Anita
L’amitié tendre et passionnée n’existe qu’entre femmes », écrivait Tolstoï. Autour d’Anita magnifie cette amitié, celle d’Élise et d’Anita, celle de Saly devenue solidaire d’une cause et naviguant entre la fidélité et ladite amitié. Meurtries par la lâcheté de l’aimé, des femmes interrogent leurs conditions depuis le péché originel et nous plongent dans des réflexions déniant certaines croyances, déconstruisant même certains clichés.
La femme aux cheveux roux
Alors qu’il passe quelques semaines auprès d’un maître puisatier pour gagner un peu d’argent avant d’entrer à l’université, le jeune Cem rencontre une troupe de comédiens ambulants et, parmi eux, une femme à la belle chevelure rousse. Il s’en éprend immédiatement, et, malgré leur différence d’âge, se noue entre eux l’esquisse d’une histoire d’amour. Mais les promesses de cet été sont soudainement balayées lorsque survient un accident sur le chantier du puits. Cem rentre à Istanbul le coeur gros de souvenirs, et n’aura de cesse de tenter d’oublier ce qui s’est passé. C’est sans compter sur la force du destin qui finit toujours par s’imposer aux hommes, et leur rappeler ce qu’ils ont voulu enfouir au plus profond d’eux mêmes. Dans ce roman de formation aux allures de fable sociale, Orhan Pamuk tisse à merveille un récit personnel avec l’histoire d’un pays en pleine évolution, et fait magistralement résonner la force des mythes anciens dans la Turquie contemporaine. Avec tendresse et érudition, La femme aux cheveux roux nous interroge sur les choix de l’existence et la place véritable de la liberté.
Dans le contexte social changeant des sociétés burkinabè, l’offre religieuse et les routes migratoires ne cessent de se diversifier. La pluralité des pratiques, des acteurs et des situations rencontrés invite ainsi à penser les articulations entre religions et migrations. Croisant des approches méthodologiques et des objets de recherche diversifiés, ce livre part d’exemples issus de recherches de terrain au Burkina Faso pour interroger de façon plus globale les liens entre pratiques religieuses et pratiques migratoires, ainsi que leur rôle dans l’insertion sociale, à un niveau local. Le religieux en migration est principalement envisagé ici lorsqu’il est mobilisé pour permettre l’insertion sociale dans des situations d’installations ou de réinstallations au Burkina Faso, ou quand les mécanismes sociaux habituellement mobilisés sont saturés ou ne suffisent plus.
Etés anglais -1- La saga des Cazalet I
Juillet 1937. À Home Place, au cœur du Sussex, jardiniers, femmes de chambre et cuisinière sont sur le pont. La Duche orchestre le ballet des domestiques avant l’arrivée de ses trois fils, Hugh, Edward et Rupert Cazalet, en chemin depuis Londres avec épouses, enfants et gouvernantes. Où dormira Clary, adolescente mal dans sa peau en plein conflit avec sa belle-mère ? Quelle robe portera Villy, ancienne ballerine désormais mère au foyer ? Polly, terrorisée à l’idée qu’une guerre éclate, s’entendra-t-elle avec sa cousine Louise qui rêve de devenir actrice ? Rachel, la seule fille de la Duche, trouvera-t-elle un moment pour ouvrir la précieuse lettre de son amie Sid ? Non-dits, chamailleries, profonds chagrins. Aux préoccupations des adultes font écho les inquiétudes des enfants, et à la résilience des femmes, qu’elles soient épouses, fillettes ou domestiques, répond la toute-puissance ou l’impuissance des hommes. L’été regorge d’incertitudes mais, sans l’ombre d’un doute, une nouvelle guerre approche : entre pique-niques sur la plage et soirées auprès du gramophone, il faudra inventorier lits de camp et masques à gaz.
L’éducation sentimentale
De 1840 à 1867, la vie fait L’Éducation sentimentale de Frédéric Moreau et de toute une jeunesse idéaliste qui a préparé dans la fièvre la révolution de 1848. Le roman s’ouvre sur des rêves exaltés et s’achève sur la médiocrité des uns et des autres. Entre temps, la vie s’est écoulée autour de Frédéric, qui semble n’avoir pas plus participé aux mutations de son temps qu’à l’édifice de sa propre destinée potentielle. Au cours de cette existence, Madame Arnoux, dont les apparitions sont autant de surgissements mystiques, tient lieu au jeune homme d’absolu insaisissable.
Voyage au bout de l’enfance
Trois mois. D’après maman, ça fait précisément trois mois aujourd’hui qu’on est enterrés dans ce fichu camp. Et ça fait presque quatre ans que j’ai quitté l’école Jacques-Prévert de Sarcelles. R. B.
Fabien est un petit garçon heureux qui aime, le football, la poésie et ses copains, jusqu’au jour où ses parents rejoignent la Syrie. Ce roman poignant et d’une grande humanité raconte le cauchemar éveillé d’un enfant lucide, courageux et aimant qui va affronter l’horreur.
S’adapter
C’est l’histoire d’un enfant aux yeux noirs qui flottent, et s’échappent dans le vague, un enfant toujours allongé, aux joues douces et rebondies, aux jambes translucides et veinées de bleu, au filet de voix haut, aux pieds recourbés et au palais creux, un bébé éternel, un enfant inadapté qui trace une frontière invisible entre sa famille et les autres. C’est l’histoire de sa place dans la maison cévenole où il naît, au milieu de la nature puissante et des montagnes protectrices ; de sa place dans la fratrie et dans les enfances bouleversées. Celle de l’aîné qui fusionne avec l’enfant, qui, joue contre joue, attentionné et presque siamois, s’y attache, s’y abandonne et s’y perd. Celle de la cadette, en qui s’implante le dégoût et la colère, le rejet de l’enfant qui aspire la joie de ses parents et l’énergie de l’aîné. Celle du petit dernier qui vit dans l’ombre des fantômes familiaux tout en portant la renaissance d’un présent hors de la mémoire. Comme dans un conte, les pierres de la cour témoignent. Comme dans les contes, la force vient des enfants, de l’amour fou de l’aîné qui protège, de la cadette révoltée qui rejettera le chagrin pour sauver la famille à la dérive. Du dernier qui saura réconcilier les histoires. La naissance d’un enfant handicapé racontée par sa fratrie. Un livre magnifique et lumineux.
Le pont d’argile
Il était une fois la merveilleusement loufoque famille Dunbar…
Chez les Dunbar, on vit un joyeux bordel : sans parents, sans règles et entouré d’animaux.
Cinq frères dont le quotidien n’est que fourberies, défis en tout genre, et coups de coeur.
Mais aujourd’hui, le père qui les a abandonné revient avec une demande étrange :
Lequel de ses garçons acceptera de construire un pont avec lui ?
Tous s’indignent, sauf Clay, le fils du milieu, le plus fragile.
Mais pourquoi accepter cette main tendue d’un père qui est parti ?
Dans la veine de Légendes d’Automne et Au milieu coule une rivière, un grand roman sur le lien qui unit père et fils; et une superbe histoire d’amour qui met à l’honneur le coeur brisé des hommes.
Une saga familiale bouleversante de justesse et de poésie.
Une pluie de septembre
« Nous avons laissé entrer le péché dans cette maison. »
Après une soirée arrosée dans la forêt de Tall Bones, Abigail Blake, dix-sept ans, est portée disparue. Dans la communauté pieuse qui l’a vue grandir, les rumeurs vont bon train. A-t-elle fui une famille notoirement déséquilibrée, où le père règne en maître sur une femme et des enfants terrorisés ? A-t-elle fait la mauvaise rencontre, au mauvais endroit ? Un assassin se cache-t-il dans cette petite ville du Colorado ? Ce qui est certain, c’est que les bois de Tall Bones renferment de nombreux secrets. Et de nombreux mystères, à commencer par les pages déchirées du journal intime d’Abigail.
Une intrigue captivante, une écriture somptueuse, des personnages inoubliables : avec Une pluie de septembre, immédiatement en tête des ventes et des sélections presse à sa sortie, Anna Bailey frappe très fort. Une émotion sans pareille se dégage en effet de ce premier roman, où la religion, la violence et l’intolérance viennent frapper de plein fouet et marquer à jamais des existences trop sensibles. On pense à un Twin Peaks revisité par Gillian Flynn. Que demander de mieux ?
Lune de Tasmanie
C’est magnifique, souffla Kathryn. Qu’éprouves-tu à retrouver ta terre natale au bout de toutes ces années ? Des larmes piquèrent à nouveau les yeux de la sexagénaire, qui resserra son châle autour de ses épaules. Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer, avoua-t-elle à sa petite-fille. Du bateau, j’ai déjà constaté tellement de changements que j’en viens presque à craindre ce que je vais découvrir une fois que nous aurons accosté à MacInnes Bay. 1905. À la mort de son mari, Christy décide, à bientôt 65 ans, de se rendre en pèlerinage sur l’île de Skye, en Écosse, terre rude où elle a passé les quinze premières années de sa vie. Avant que ses parents ne soient contraints à l’exil et s’installent en Tasmanie, au sud de l’Australie. Accompagnée de sa fille Anne et de sa petite-fille Kathryn, Christy embarque pour un long voyage vers le passé, où de douloureux souvenirs referont surface. Un retour aux sources qui bouleversera à jamais la vie des siens.
La femme parfaite
Vendu sans bandeau – « Ma chérie, il faut que je t’explique quelque chose », dit-il en prenant sa main. « Ce n’était pas un rêve. C’était un téléchargement. » Lorsqu’Abbie se réveille à l’hôpital, elle ne se souvient de rien. L’homme à son chevet prétend qu’il est son mari. Il est un géant de la tech, le fondateur d’une des startups les plus innovantes de la Silicon Valley. Il lui dit qu’elle est une artiste talentueuse, la mère dévouée de leur jeune fils – et la femme parfaite. Cinq ans plus tôt, elle aurait eu un grave accident. Son retour à la vie serait un miracle de la science, une révolution technologique dans le domaine de l’intelligence artificielle pour laquelle il a sacrifié dix ans de sa vie. Mais alors qu’Abbie se souvient petit à petit de son mariage, elle commence à remettre en question les motivations de son mari, et sa version des événements. Doit elle le croire quand il affirme qu’il veut qu’ils restent ensemble pour toujours ? Et que lui est-il vraiment arrivé cinq ans plus tôt ?
Le parti pris des choses
Dans Folioplus classiques, le texte intégral, enrichi d’une lecture d’image, écho pictural de l’oeuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points : MOUVEMENT LITTÉRAIRE : À contre-courant. GENRE ET REGISTRE : Le poème réfléchi. L’ÉCRIVAIN À SA TABLE DE TRAVAIL : L’élaboration du recueil. GROUPEMENT DE TEXTES : Cosmogonie poétique. CHRONOLOGIE : Francis Ponge et son temps. FICHE : Des pistes pour rendre compte de sa lecture Recommandé pour les classes de lycée.
Trente ans et des poussières
C’était à Manhattan, dans les années 80. Corrine était courtière en Bourse ; Russell éditeur. Ils avaient trente ans et des poussières. Leurs amis les trouvaient beaux et spirituels. Mais Corrine a voulu des enfants et Russell n’était pas prêt. Jeff s’est remis à prendre de la dope, Trina Cox est arrivée, et soudain, tout s’est mis à déraper. Ce n’est pas grave, ont-ils pensé. Juste une petite erreur de script. Ils n’avaient oublié qu’une seule chose : dans la vie, on ne tourne pas une deuxième fois les scènes ratées. Le 18 octobre 1987, les golden boys se jetaient du haut des immeubles, à Wall Street.
Siège 7A
Mats Krueger, psychiatre renommé qui vit désormais à Buenos Aires, est contraint de surmonter sa phobie de l’avion quand sa fille Nele, avec qui il a perdu contact depuis des années, lui annonce qu’elle est sur le point d’accoucher. Quand il prend place à bord du vol qui doit le mener à Berlin, il ne se doute pas encore qu’il aura à affronter le pire – ni les turbulences ni les trous d’air n’en seront la cause… Peu après le décollage, Mats reçoit un appel anonyme en forme d’ultimatum. Sa fille vient d’être enlevée. S’il veut éviter qu’elle et son bébé soient exécutés, il n’a d’autre choix que de provoquer le crash de l’avion. Pour cela, on lui suggère de manipuler mentalement Kaya, l’une des hôtesses, qui n’est autre qu’une de ses anciennes patientes. Mais quel rôle joue-t-elle vraiment ?
Elle voulait juste être heureuse
Il l’a quittée la semaine dernière. Plus exactement le mardi soir de la semaine dernière à vingt et une heure quinze. La nuit d’avant, ils ont fait l’amour trois fois. Lorsqu’ils se sont couchés, vers minuit, un peu avant que le réveil ne sonne, vers six heures trente, et au milieu de la nuit, mais comme elle n’a pas allumé la lumière, elle ne sait pas très bien quand exactement. Comme ça, elle dirait vers trois ou quatre heures du matin. En fait, ce n’est pas très important. Dans les mois noirs et les nuits blanches qui suivirent, elle se demandera longtemps comment un homme peut faire l’amour trois fois dans la nuit à une femme qu’il va quitter le lendemain. Peut-être justement parce qu’il sait qu’il va la quitter. Lui jurera que non, la veille, il ne savait pas.
Tout n’est pas foutu !
Jean-Marc Sylvestre livre un témoignage plus que jamais vivant face au tabou intime. Le journaliste raconte sans fard et avec un humour ravageur ses années de galères d’homme. Une épreuve qui lui a permis de ressusciter sa libido.
Jean-Marc Sylvestre nous donne une formidable leçon de vie. Avec courage, il démontre qu’on peut passer la barre des soixante-dix ans et redécouvrir les plaisirs de la chair. Il a réussi à vaincre les obstacles du désir et à retrouver le goût de la vie. Plus qu’un témoignage sur le cancer de la prostate, son livre est un manuel de combat pour surmonter les affres du vieillissement et le déclin annoncé de sa sexualité.
Jean-Marc Sylvestre a dirigé pendant 20 ans le service économique de TF1 et de LCI. Loin de la lumière des plateaux de télévision, le journaliste raconte pour la première fois son combat caché face à la maladie et les recettes qu’il a puisées dans cette épreuve pour surmonter les turpitudes du désir
L’assassinat politique en France
Le royaume de France est supposé reposer sur l’amour réciproque, puisque la cité des hommes copie la cité de Dieu. C’est la raison pour laquelle l’assassinat du prince est un scandale inouï. Répandre le sang sacré des rois est crime de lèse-majesté divine et humaine, et la France fut renommée pour ne pas tuer ses monarques jusqu’à la fin du XVIe. Les assassinats d’Henri III et d’Henri IV puis la décapitation de Louis XVI y mirent fin. Puis vinrent l’ouragan homicide du XIXe et le non moins violent XXe siècle. Pour comprendre cette réalité française, du Moyen Âge à nos jours, Colette Beaune et Nicolas Perruchot offrent, dans une démarche accessible, l’histoire des plus importants assassinats politiques, du templier Jacques de Molay à l’attentat du Petit-Clamart, en passant par ceux du duc de Guise, de Lavoisier, de Marat, du duc d’Enghien ou encore de Jaurès… Au-delà de récits saisissants, ils expliquent que tout assassinat d’un dirigeant politique est une protestation contre l’ordre du monde, tout assassin espérant le changer. Le but de la violence devient alors le rétablissement d’un espace de paix et d’une société plus juste : refaire de Paris une autre Jérusalem ou faire advenir le grand soir.
Un tesson d’éternité
Anna Gauthier mène une existence à l’abri des tourments entre sa pharmacie, sa villa surplombant la mer et sa famille soudée. Dans un climat social inflammable, un incident survient et son fils Léo, lycéen sans histoire, se retrouve aux prises avec la justice. Anna assiste impuissante à l’écroulement de son monde, bâti brique après brique, après avoir mesuré chacun de ses actes pour en garder le contrôle. Qu’advient-il lorsqu’un grain de sable vient enrayer la machine et fait voler en éclats les apparences le temps d’un été ?
Le jour d’après
Ce que nous avons vécu a déjà été joué. À New-York. Lors d’une réunion ou plutôt d’un exercice de simulation d’une pandémie de coronavirus, le 18 octobre 2019 ; tout a été filmé et se trouve sur internet. Cela s’est passé plusieurs mois avant la survenance du virus. En réalité, les participants – les géants du capitalisme de surveillance – anticipaient ainsi la catastrophe à venir. Ils avaient voulu un monde d’un seul tenant, sans cloisons. Ils savaient que ce monde-là serait hautement pathogène. Ils le savaient et ils s’y préparaient. Ils attendaient la pandémie et ils la voyaient venir.