
Un été avec Jankélévitch
Né en 1903, mort en 1985 Jankélévitch connu les succès au crépuscule de sa vie et fut l’un des philosophes alors les plus médiatiques. Il est aujourd’hui le penseur qui convient pour conjurer la désespérance et le pessimisme. Jankélévitch nous apprend le charme de l’instant, les joies de l’action, nous met en garde contre les conformismes de la pensée et les mondes enrégimentés. C’est le pianiste de la philosophie, il joue sur les concepts comme sur un clavier. Ne manquons pas notre unique matinée de printemps. Jankélévitch disciple d’Alain nous montre que c’est l’heure, que cette heure ne dure qu’un instant. Le vent se lève, c’est maintenant ou jamais. Cynthia Fleury, philosophe, psychanalyste, auteur à succès d’ouvrages sur la fin du courage, le soin ou le ressentiment nous offre un été avec Jankélévitch allègre plein de paradoxes sur le temps et son irréversibilité. Un dialogue sur la jeunesse d’esprit qui est le meilleur remède contre les passions tristes qui nous menacent.
Faites votre glucose révolution
Agir sur notre courbe glycémique est le geste le plus efficace que nous puissions faire pour notre santé. Près de 90 % de la population souffre d’un dérèglement du glucose et la plupart l’ignore ! Les symptômes ? Fringales, fatigue, acné, vieillissement prématuré, infertilité… et, au fil du temps, des maladies inflammatoires comme le diabète de type 2, les cancers ou les problèmes cardiaques. S’appuyant sur 300 études scientifiques récentes et sur ses propres recherches, Jessie Inchauspé vous explique le rôle crucial du glucose dans votre organisme et propose 10 conseils simples et surprenants en matière d’alimentation et de mode de vie pour faire disparaître ces symptômes sans faire de régime ni renoncer aux aliments que vous aimez. Parmi ces conseils clés : • Manger les aliments dans le bon ordre durant un repas pour perdre du poids sans effort. • Consommer l’ingrédient secret qui vous permettra de manger un dessert sans en subir les conséquences. • Modifier votre petit déjeuner pour débloquer votre énergie et réduire vos fringales…
La vagabonde
Renée Néré, lasse des infidélités de son mari, le peintre Taillandy, vient de le quitter. La séparation la laisse meurtrie. Pour subvenir à sa vie, Renée devient mime, danseuse et actrice. Un riche héritier, Maxime, en tombe amoureux. La jeune femme est tentée par ce nouvel amour, mais les souvenirs douloureux de son premier mariage sont omniprésents. A l’issue d’une tournée théâtrale, elle prend sa décision… Le roman est riche des premières expériences matrimoniales de Colette. Il est aussi un hymne au théâtre, aux coulisses et aux gagne-petit qui le peuplent. Ces deux thèmes – le renoncement à l’amour et le music-hall – , qui seront ceux que l’écrivain développera tout au long de son œuvre, sont ici inextricablement mêlés. La Vagabonde est le roman de la désillusion, de la nostalgie, mais aussi celui du combat intérieur et de la victoire sur soi.
Le monde englouti
« Comme l’énorme soleil se rapprochait avec un roulement de tambour, jusqu’à remplir le ciel lui-même, la végétation épaisse qui bordait les falaise de calcaire se renversa brusquement en arrière, découvrant ainsi les gueules, noires et grises comme la pierre, de volumineux lézards sortis du trias. Il avancèrent en se dandinant vers le bord des falaises et se mirent à rugir en chœur devant le soleil… »
Ce n’est que le premier cauchemar de Kerans. Car cette Terre engloutie par les océans que le nouveau soleil a fait déborder retourne effectivement à l’ère secondaire, à sa faune et à ses jungles gigantesques !
Et, lentement, ses cauchemars pressent Kerans de retourner vers ce monde archaïque, malgré Béatrice, malgré le colonel Riggs, chef de l’expéditions scientifique, malgré Strangman, le pillard des cités inondées…
Nouvelle Babel
Jouant avec les codes du suspense, de la manipulation et du roman d’anticipation, Michel Bussi ne vous aura jamais autant fait voyager. La méthode, calme et systématique, du tueur terrifia les trois enquêteurs. Qui était cet assassin progressant à visage découvert ? Déjà, leurs tabletas se connectaient aux bases de données planétaires de reconnaissance faciale. Plus personne ne pouvait rester anonyme dans le monde actuel. Dans quelques secondes, ils connaîtraient l’identité de ce monstre. La suite du film fut plus sidérante encore. 2097. Sur une île privée paradisiaque inaccessible, de paisibles retraités sont assassinés… Trois policiers, un journaliste ambitieux et une institutrice nostalgique s’engagent dans une folle course contre la montre pour préserver l’équilibre d’un monde désormais sans frontières, où la technologie permet aux humains d’être à la fois ici et ailleurs.
Méfiez-vous des anges
« Vous voilà prévenus. Si vous pénétrez dans L’Enceinte, il sera déjà trop tard… » Sur les collines de Californie se dresse. L’Enceinte, une communauté spirituelle en apparence parfaite. Paul Green, ancien journaliste cabossé par la vie, est persuadé que la jeune femme qu’il recherche est enfermée entre ces murs. Il s’infiltre dans L’Enceinte et découvre avec stupeur ses rites étranges, ses lieux interdits, son gourou mystérieux. Au même moment, à Los Angeles, l’inspectrice Sarah Shelley est appelée en urgence. Le cadavre d’une jeune femme vient d’être découvert, entièrement tailladé. Impossible de l’identifier. Elle serait morte vidée de son sang. Et si ce crime nous ramenait au cœur de L’Enceinte ? Dans les bas-fonds de Los Angeles, Sarah Shelley et Paul Green vont emprunter un chemin de ténèbres. Et affronter l’une des organisations sectaires les plus redoutables des États-Unis. Une plongée dans la noirceur de l’âme humaine et de la manipulation.
Roches de sang
Et si les victimes étaient en réalité les coupables ?
Un milliardaire serbe égorgé à Londres. Sur la baie vitrée, ces lettres de sang : Chè la mia ferita sia murtale. Que ma blessure soit mortelle…
Pour Marie Jansen, l’inspectrice d’Europol, la sentence sonne comme l’écho lointain d’un passé et d’une terre qu’elle pensait définitivement oubliés.
Son enquête la plonge soudain deux décennies plus tôt. En Corse. Au temps des braquages en mer.
Ce jour-là, Ange et Théo, les frères du gang des Roches rouges, fouillent les cales du yacht qu’ils ont pris d’assaut. Et découvrent, sidérés, ce qu’ils n’auraient jamais dû voir…
Des hauts plateaux corses aux rues sombres de Belgrade, des montagnes suisses à l’île de Lesbos, l’histoire d’un face à face terrifiant à travers l’Europe. Et d’un incroyable chemin de rédemption.
« Olivier Bal se hisse à la hauteur des meilleurs auteurs de thrillers. »
Déplacer la lune de son orbite
» Fin mai 2022, j’ai acheté, dans un magasin parisien spécialisé dans les randonnées en montagne, un lit de camp, un sac de couchage et une lampe torche. Le lendemain, j’ai installé mon équipement d’alpiniste sur le sol froid du musée de l’Acropole à Athènes pour y passer une nuit de lune décroissante, entièrement seule. Comment arriverez-vous à dormir avec tous ces yeux de marbre qui vous fixent ? m’avait-on prévenue. Mais c’est une nuit dans un musée vide que je m’apprêtais à passer devant l’Acropole. A Athènes, il ne reste que des miettes : un pied de déesse, la main de Zeus, la tête d’un cheval. Nous avons tous dérobé quelque chose à la Grèce : ses idées, à partir desquelles nous avons forgé nos racines occidentales. Les marbres du Parthénon, arrachés à la pioche et envoyés en Angleterre par Lord Elgin au début du XIXe siècle. Dans ce vol collectif, je ne suis qu’un imposteur parmi d’autres : je ne suis pas grecque, je ne parle pas le grec moderne, et pourtant j’ai bâti ma vie et mon écriture sur ce vol. Ce soir, ce privilège sans précédent dans l’histoire du musée m’a pourtant été accordé, à moi, qui n’ai ni Homère ni Platon dans mon sac, mais la biographie de Lord Elgin. » A. M. Traduit de l’italien par Béatrice Robert-Boissier
Le miel du crabe
Quand Tea, une adolescente serbe, voit sa famille brisée lors d’un bombardement, c’est tout son monde qui s’effondre. Commence un voyage qui la mènera à l’étranger tout en la ramenant chez elle. En Casamance, Basile a dix ans le jour où le Sénégal devient indépendant. De mai 68 sur le campus de Dakar à la vie de salarié, le jeune homme se construit en même temps que son pays et paie, avec lui, le prix de la liberté. Aristide, le tirailleur sénégalais est arraché à sa terre natale et trouve la paix dans le combat mené sur le front français aux côtés d’un joyeux volontaire. En Croatie, Lazar survit à un massacre oustachi et rejoint les Partisans dans leur lutte pour l’unité des peuples. De victime, il devient acteur d’un conflit qui le dépasse. Des parcours de vie croisés qui laissent apparaître un tableau familial hors du commun. Une histoire empreinte de réel, celle de l’Afrique noire qui embrasse les Balkans. Une vérité qui naît de l’exil, souvent dans la douleur, toujours dans la rencontre. La rencontre de l’inconnu qui conditionne la rencontre de soi.
Bastille Tango
Au cours des premiers mois de l’année 1985, un dénommé Oscar colle dans le quartier de la Bastille une affiche représentant un homme sévèrement torturé. Victor, qui sillonne le coin à bicyclette et tient la chronique photographique de sa démolition, cherche à en savoir un peu plus.
A La Boca, une boîte à tango de la rue de Lappe où il a ses habitudes, il se lie avec divers exilés argentins qui ont fui la répression aveugle. A tous, cette affiche rappelle bien des souvenirs.
Pendant ce temps, la rumeur enfle : des membres des escadrons de la mort, tristement célèbres pour avoir torturé et tué des milliers de civils, auraient débarqué à Paris alors que, à Buenos Aires, va s’ouvrir le procès des chefs de la junte.
Rapidement, les « disparitions » recommencent, comme aux pires heures de la dictature.
Né en 1947, Jean-François Vilar s’est fait une place singulière parmi les auteurs de romans noirs, puis dans le paysage littéraire français. Il est désormais régulièrement traduit dans une dizaine de langues.
Ce premier roman d’une série mettant en scène le commissaire Gereon Rath, se déroule à Berlin en 1929. La police fait face à l’agitation politique, à la criminalité grandissante, à la vie nocturne débridée. Le jeune commissaire Rath, à la suite d’une bavure commise à Cologne, sa ville natale, est muté à Berlin et rétrogradé de la criminelle à la police des mœurs. Berlin, mai 1929. La ville est en pleine ébullition et la police a du mal à être sur tous les fronts à la fois – combats de rue entre forces de l’ordre et communistes, criminalité grandissante et night-clubs clandestins. Et puis il y a ce cadavre repêché au fond du canal et dont personne ne semble connaître l’identité. Sauf Gereon Rath, qui l’a croisé quelques jours avant sa mort. Ce jeune commissaire originaire de Cologne qui travaille pour la brigade des mœurs brûle de résoudre seul cette affaire dans l’espoir d’être intégré à la Criminelle. Car cette enquête risque de rejoindre les dossiers des affaires classées non élucidées appelées « les poissons mouillés ». Ce roman, le premier d’une série mettant en scène le commissaire Gereon Rath, dresse un fascinant portrait politique et social du Berlin des années vingt avec ses aspirations contradictoires – rêve de régime autoritaire ou soif de dissipation.
Vous avez survécu au Covid ? La guerre vous fait flipper ? Le réchauffement et les incendies vous inquiètent ? Vous n’avez pas encore bien saisi le concept de « points-retraite » ? Pas de panique.
Mémoires intimes d’un pauvre vieux essayant de survivre dans un monde hostile est fait pour vous.
Imaginez un livre qui aurait à la fois des vertus magiques – il ralentirait la course du temps et effacerait les rides –, et foncerait à deux cents à l’heure en se jouant d’un monde pré-apocalyptique, ne se préoccupant que d’une chose, triviale au possible : la survie de son héros-boomer.
S’essayant pour la première fois à l’exercice périlleux du journal intime – pour mieux le détourner – l’auteur de Cantique de la Racaille et de Sainte-Croix-les-Vaches livre un roman hilarant où rien ne lui est épargné, ni le théâtre des réseaux sociaux, ni l’aventure périlleuse des sites de rencontres pour seniors, ni même l’éligibilité à la carte croûton-SNCF. Sans oublier les considérations philosophiques induites par cette douloureuse question : boomers, nous qui allons être des milliards dans la décennie qui s’annonce, qu’allons-nous faire de nous ?
Vincent Ravalec est écrivain, scénariste et réalisateur-producteur.
Ses livres ont reçu de nombreux prix littéraires dont le prix de Flore pour Cantique de la Racaille.
Toujours vivantes
Aïssatou et Sékou, à peine vingt ans, n’ont qu’un seul rêve : rejoindre l’Angleterre. Depuis la Guinée, ils ont parcouru l’Afrique, la Méditerranée et bien des dangers pour échapper à leur misère. Arrivés en France et suite au braquage d’un bar-tabac qui a mal tourné, les voilà contraints de prendre en otage un cardiologue niçois et sa femme pour traverser la France, les gendarmes à leurs trousses.
Sauf qu’Hélène et François, sous le vernis du couple bourgeois modèle, cachent de profondes fêlures qui pourraient faire basculer leur cavale.
La mémoire de l’eau
Un matin d’août. Tout le monde dort encore dans la maison familiale nichée au milieu des bois. Ellie se glisse dans l’eau froide de l’étang voisin. C’est ici, au cap Cod, que sa famille passe l’été depuis des générations. Mais ce matin est différent. La veille, Ellie et Jonas, son ami d’enfance, se sont échappés quelques instants pour faire l’amour.
Dans les heures à venir, Ellie va devoir choisir entre ce qu’elle a construit avec l’époux qu’elle chérit, Peter, et l’histoire qu’elle a longtemps désirée avec Jonas, avant que le sort en décide autrement.
Vingt-quatre heures et cinquante ans de la vie d’une femme au bord du précipice. Durant cette journée de doute mêlant bonheurs et regrets, Ellie sera rattrapée par l’héritage familial, tissé de tragédies intimes et de secrets.
Par petites touches et dans une langue aussi limpide qu’inspirée, Miranda Cowley Heller donne à voir avec une grande justesse les émotions complexes qui unissent et déchirent les gens qui s’aiment.
De quoi sont faites les filles
» Quand j’avais 14 ans, ma mère m’a dit que l’amour inconditionnel n’existait pas. » Nina, 16 ans, bouillonne de désir et aspire à connaître le grand amour. C’est exactement ce qu’elle pensait avoir trouvé avec Seth, jusqu’à ce qu’il la quitte brutalement. Les rêves et les espoirs de Nina s’effondrent. Le cœur brisé et isolée de tous, elle se consacre à ses études et au bénévolat dans un refuge pour chiens. Sa tête fourmille de questions : qui est-elle ? L’amour a-t-il des conditions et comment faire pour le mériter ? Nina tente de trouver des réponses dans son passé : un voyage en Italie avec sa mère, des histoires de saintes violentées, un évènement charnière à son lycée… Arrivera-t-elle à se trouver elle-même ?
Sous l’eau
Une mystérieuse découverte bouleverse la vie d’un couple pendant sa lune de miel… Le suspense qui a conquis plus d’un million de lecteurs dans le monde entier enfin traduit en France. Mark et Erin, un jeune couple londonien, partent en lune de miel sur l’île paradisiaque de Bora Bora. Tout se passe à merveille, jusqu’au jour où les époux vont faire de la plongée sous-marine. Sous l’eau, ils découvrent quelque chose qu’ils n’auraient jamais dû trouver. Ils décident de garder pour eux cette mystérieuse découverte : personne ne doit savoir. Mais très vite ils comprennent qu’ils ne sont pas les seuls à être au courant. Et, dans ce genre de situation, mieux vaut ne faire confiance à personne, pas même à ceux qui sont les plus proches de nous…
Troisième jeunesse
À 79 ans, Alexandre déprime dans une luxueuse maison de retraite, entre les sosies de chanteurs morts, les quizz du soir et les tournois de tennis virtuels. Trois rencontres inattendues vont bouleverser sa vie. Pour la première fois, Alexandre va éprouver un frisson délicieux : l’urgence de vivre. Il prend alors une décision qui changera la fin annoncée de son histoire. » Vieillir avec humour et indépendance, quel défi ! «
Hello, Plum !
A soixante-dix ans passés, Pelham Grenville Wodehouse (1881-1975), auteur de plus de cent ouvrages romanesques, reconnu comme le repère le plus stable du fameux humour anglais, passe enfin aux aveux. Censé répondre aux questions d’un journaliste indiscret, il glisse rapidement sur sa vie privée pour mieux s’adonner à la digression, art dans lequel il excelle. Il sautille allègrement de la presse aux romans policiers, en passant par les chiens, Shakespeare, les chauffeurs de taxi, Hollywood, le ramassage des escargots, etc. Ces propos sans importance et reconnus d’utilité publique sont dédiés à tous les inconditionnels du loufoque.
Noyade
Les enfants Haynes et leurs conjoints sont réunis autour d’Elizabeth, matriarche hiératique. En apparence, la dynastie incarne la parfaite success story américaine. Mais à vouloir se conformer à cette image de réussite, ils se sont enfermés dans des rôles de composition. Combien de temps pourront-ils encore taire leurs mensonges et leurs trahisons sans en payer le prix ? Accepteront-ils de tomber les masques alors qu’une nouvelle tragédie les frappe ? Fil tendu au-dessus du drame, Noyade est un habile jeu de construction qui nous mène de fausses pistes en douloureuses révélations. Derrière la respectabilité et la fortune, des vérités inavouables, réveillées par une onde de choc, émergent et bousculent un équilibre factice. En poussant la porte des Haynes, on pénètre dans le coeur palpitant d’une famille au bord de l’implosion.
Une nuit particulière
J’avais envie d’amour. Envie d’une grande nuit d’amour. D’une rencontre. De ce moment étrange, poétique parfois, qui change le cours de l’eau d’une vie. Je voulais comprendre jusqu’où l’on peut aimer, jusqu’où l’on peut aller vers l’autre et ressentir que chaque pas est un choix. Je rêvais d’entendre à nouveau quelques airs d’opéra, des arias de douleur et de beauté, et retrouver ces hommes et femmes capables de se jeter dans le vide par amour. Parce que c’est vivre sans amour qui est l’enfer. » Elle s’appelle Aurore. Et pourtant c’est au crépuscule qu’elle rencontre Simeone, un soir d’automne, à Paris, aux abords du local d’un groupe de parole. Elle quitte une réunion, lui arrive pour la suivante. Il attend, l’observe, intrigué, mais c’est elle qui s’adresse à lui. Le temps d’une cigarette, la conversation s’engage. Après trente ans d’amour fou, Aurore sait qu’elle va être quittée par son mari. Simeone a la gorge mangée par un crabe, il lui reste peu de temps à vivre, il refuse de lutter et sa femme a peur. Alors les deux inconnus s’avancent ensemble dans une nuit qui ne ressemblera à nulle autre, des rues de Paris à un bar de nuit, d’une chambre d’hôtel à un aller-retour en taxi vers Roissy et une évasion vers les rivages de l’aube. Première ou dernière nuit, tous deux l’ignorent. Ils ne sont sûrs que d’une chose : au matin, après cette bouleversante nuit d’amour, rien ne sera plus jamais comme avant. Car l’amour ne s’écrit jamais à l’avance. Romanesque, poétique, fulgurant : un magnifique roman d’amour.
Les amies
« Séductrices, elles souhaitent faire tomber les barrières. Passer leur vie bourgeoise au napalm. Faire éclater la norme. Elles veulent vivre mille vies et ont du mal à considérer que la nourriture bio et les objets connectés suffisent au bonheur. Elles refusent la limitation de l’amour à la tendresse conjugale. En fait, ces femmes sont des grands hommes, selon la formule consacrée. »
Voici l’histoire d’un trio amical flamboyant saisi à deux moments de son existence. Dans un premier tableau, à Djerba, Armelle, Rim et Anna, mères épuisées approchant de la quarantaine, partent à l’assaut de leur jeunesse perdue. Au bord de la piscine de leur hôtel, elles rêvent ensemble d’amour et d’aventure. Lorsqu’elles se retrouvent trois ans plus tard sur une île au large de Morlaix, elles ne parlent plus la même langue. Leurs désirs sont désaccordés, et les tensions montent sous la lumière blanche du grand phare. Que reste-t-il de nos amitiés ? Avec ce roman tour à tour hilarant et grave, Nolwenn Le Blevennec dessine les contours de ce lien si précieux.
Désir noir
« Un après-midi d’automne, assise à la terrasse d’un café, je listais avec mon éditeur des idées de chapitre pour Les 8Sept Péchés capitaux du rock, titre de mon premier livre. “Bertrand Cantat.” Un coup de vent glacé m’a fait frissonner. Ou était-ce ce nom, évocateur de mort et de violence ? Dans mon souvenir, le chanteur de Noir Désir s’était disputé avec sa petite amie, l’actrice Marie Trintignant, un été, en Lituanie. Il lui avait donné une gifle, sa tête avait heurté un radiateur, hémorragie cérébrale, elle n’avait pas survécu. C’était un accident, mais il relevait bien de la colère, puisqu’il était l’issue tragique d’une bagarre. En rentrant chez moi, j’ai commencé par rechercher des articles de presse relatant l’affaire. Les titres ont défilé. Je cliquais, lisais, ou plutôt dévorais les informations. Je m’étais totalement trompée. La mort de Marie Trintignant n’était pas un accident. Et si elle n’était pas la seule victime ? »Vingt ans après la mort de Marie Trintignant, Anne-Sophie Jahn mène l’enquête sur une tragédie que l’on n’appelait pas encore féminicide.
L’ancien calendrier d’un amour
« Qu’importe l’éternité de la damnation à qui a trouvé dans une seconde l’infini de la jouissance. » (Baudelaire). Tel serait l’esprit de cette saga lapidaire un siècle de fureur et de sang que va traverser Valdas Bataeff en affrontant, tout jeune, les événements tragiques de son époque. Au plus fort de la tempête, il parvient à s’arracher à la cruauté du monde : un amour clandestin dans une parenthèse enchantée, entre l’ancien calendrier de la Russie impériale et la nouvelle chronologie imposée par les « constructeurs de l’avenir radieux ». Chef-d’œuvre de concision, ce roman sur la trahison, le sacrifice et la rédemption nous fait revivre, à hauteur d’homme, les drames de la grande Histoire : révolutions, conflits mondiaux, déchirements de l’après-guerre. Pourtant, une trame secrète, au-delà des atroces comédies humaines, nous libère de leur emprise et rend infinie la fragile brièveté d’un amour blessé.
LIVRE NEUF – Ce livre détaille tout les comptes du plan Comptable dont 400 comptes ad hoc, et 300 comptes spéciaux. Ce livre vous fait gagner en Expérience par des explications limpides sur chaque compte du plan comptable OHADA.
Le rôle méconnu de « douze femmes en colère » dans l’avènement de la Russie soviétique. Certaines sont connues – telles Alexandra Kollontaï, la première femme diplomate au monde, ou encore Nadejda Kroupskaïa, la militante bolchévique et épouse de « Volodia » – ; d’autres le sont moins, comme Fanny Kaplan, qui a tiré sur Lénine, ou Sofia Perovskaïa, la terroriste qui a organisé l’assassinat du tsar Alexandre II ; d’autres encore sont des grandes oubliées de l’Histoire (citons l’étudiante Maria Bogdanova ou la « populiste » Alexandra Dementieva). Mais toutes ont un point commun : elles ont fait la Russie soviétique. Mues par des sentiments altruistes – instruire les masses paysannes, etc. –, ces égéries sont progressivement devenues des révolutionnaires professionnelles. Leur détermination a ébranlé le tsarisme et a permis à des idéologies utopiques (populisme, anarchisme et communisme) d’inspirer les jeunes générations et de rayonner dans le monde entier. Mais en voulant faire le bonheur du peuple russe, elles ont aussi contribué à l’avènement d’un Parti-État qui a réduit ce même peuple en esclavage, notamment en utilisant la cause des femmes pour asseoir sa domination sur la société. S’il faut louer l’action de ces combattantes il faut aussi se garder de les idéaliser et d’en faire des victimes du régime communiste dépassées par les événements. Leur part sombre (leur connivence avec le régime totalitaire, etc.) doit aussi être étudiée. S’appuyant sur un important corpus documentaire français, russe et anglais, enrichi de documents inédits, Andreï Kozovoï propose un ouvrage vivant et accessible qui analyse avec justesse et sans manichéisme le rôle exact de ces femmes puissantes car engagées.
Cartes postales de Grèce
Dans sa boîte aux lettres, Ellie trouve, semaine après semaine, des cartes postales signées d’une simple initiale : A. Ces cartes ne lui sont pourtant pas destinées. Pourquoi lui parviennent-elles ? Qui est l’expéditeur ? Mystère. Portant l’éclat du ciel grec et l’eau cristalline de la mer, ces missives sortent la jeune femme de sa morosité quotidienne. Un jour, elles cessent cependant d’arriver. Ellie se sent délaissée, privée de cette bouffée d’oxygène qui la faisait rêver et voyager.
Elle prend alors une décision : découvrir ce pays par elle-même. Le matin de son départ, Ellie reçoit un carnet par la poste. L’odyssée d’un homme, le fameux A, y est racontée. Celui-ci observe avec tendresse et générosité les Grecs, leurs coutumes, et ce qui fait le sel de leur quotidien. Derrière ses observations et ses savoureuses anecdotes se dessine le portrait d’un homme blessé. Pourrait-il encore croire en l’amour ?
Bel abîme – Livre neuf
Je revenais du collège quand j’ai rencontré Bella. Une après-midi de novembre, morose. Un garçon triste, chétif, une tête-à-claques, la tête baissée, la peur qui habite ses tripes, et parfois, l’envie d’en finir. On n’imagine pas ce que ressent un enfant quand il faut qu’il se fasse encore plus petit qu’il n’est, quand il n’a pas droit a` l’erreur, quand chaque faux pas prend un air de fin du monde. Mais en l’entendant, ce jour-là, j’ai redresse´ le menton. Yamen Manai nous conte avec fougue le cruel éveil au monde d’un adolescent révolté par les injustices. Heureusement, il a Bella. Entre eux, un amour inconditionnel et l’expérience du mépris dans cette société qui honnit les faibles jusqu’aux chiens qu’on abat « pour que la rage ne se propage pas dans le peuple ». Mais la rage est déjà là.
Innovation Ecosystems in Africa – Livre neuf
Livre en anglais – Innovation Ecosystems in Africa aims to deepen and broaden the visibility and interrogation of African innovation systems in practice by offering unique analysis of the emergence, growth and future prospects of endogenous innovation practices and lessons across the continent. The stories depict systemic innovations in a range of critical development areas from health and education to leadership and entrepreneurialism, and span from North to South, and East to West, covering no less than a dozen different African cities and countries. In addition to sharing knowledge about exciting but rarely acknowledged cases of innovation in Africa, the book serves also as a policy-oriented work to inform policymakers and practitioners throughout Africa on how to learn from experiences towards developing more enabling innovation ecosystems so that we can nurture creativity and solve the problems that we have.