Angélique
Même les anges ont leurs démons…
Paris, Noël 2021.
Après un accident cardiaque, Mathias Taillefer se réveille dans une chambre d’hôpital. Une jeune fille inconnue se tient à son chevet. C’est Louise Collange, une étudiante venue jouer bénévolement du violoncelle aux patients.
Lorsqu’elle apprend que Mathias est flic, elle lui demande de reprendre une affaire un peu particulière. D’abord réticent, Mathias accepte finalement de l’aider, les plongeant ainsi, tous les deux, dans un engrenage mortel.
Ainsi commence une enquête hors du commun, dont le secret tient à la vie qu’on aurait voulu mener, l’amour qu’on aurait pu connaître, et la place qu’on espère encore trouver…
Fiévreux, inattendu, exaltant,
un labyrinthe d’émotions
où les certitudes d’une page
ne sont jamais celles de la suivante.
Ca aurait pu être le paradis
Psychologue en thérapie cognitive spécialisée dans les violences faites aux femmes, Siri, qui a elle-même subi un trauma dans son passé, est entièrement dévouée à son travail. Elle vit seule, sur un archipel isolé près de Stockholm, dans ce qui devait être, avant la disparition brutale de son mari un an plus tôt, la maison de leurs rêves. Lorsque le corps sans vie de Sara, l’une de ses patientes, est découvert sur la plage à côté de chez elle, et que la police trouve une lettre de suicide la mettant en cause, le monde de Siri s’effondre. S’agit-il d’un suicide ou d’un meurtre ? Et si quelqu’un essayait de lui nuire ? Elle commence d’ailleurs à se sentir épiée. Avec l’aide de Markus, le jeune et séduisant policier en charge de l’enquête, de Vijay, un vieil ami et professeur de psychologie, et d’Aina sa meilleure amie, elle entreprend de comprendre ce qu’il s’est passé. Un thriller psychologique redoutable sur les mécanismes mis en place par un prédateur.
Un jour Un livre Un cancer – Livre neuf
Livre neuf
Moi Malade ? Jamais !
Récit d’une invincible
« Tous les jours on avait rendez-vous avec le dragon cracheur de flammes. On passe par un vestiaire, on se déshabille, on se place sur l’appareil et on attend que les rayons aux brûlures vivaces atteignent les cellules cancéreuses … en autres. Des techniciens insensibles et aussi froids que les machines qu’ils manipulent défilent devant vous, insensibles à la gêne que vous ressentez. Un vrai hall de gare. Beaucoup, à Marseille, sont issus de cultures patriarcales et dégagent un rapport à la femme et à la nudité qui renforce le sentiment d’inconfort de la patiente. De cela aussi, on discute entre malades. Les machines, anciennes, fonctionnent sans relâche. Souvent, elles tombent en panne. Et les retards dans la prise en charge peuvent alors monter jusqu’à deux ou trois heures … Le taxi venait me chercher dans la banlieue de Marseille et m’attendait durant toute la durée de mon traitement quotidien. On était tous logés à la même enseigne. Chefs d’entreprises, cadres ou prolétaires : le cancer lissait les différences sociales »