Sanction secrète
Ancien des Forces spéciales devenu avocat des services juridiques de l’armée américaine, le commandant Drummond est chargé par ses supérieurs d’enquêter sur le massacre de trente-cinq militaires serbes, imputé à une unité de Bérets verts infiltrés au Kosovo. Les corps des victimes ont été criblées de balles américaines et l’affaire fait grand bruit en Serbie où Milosevic tente d’alerter l’opinion internationale. Drummond doit se rendre dans une base américaine installée en Italie où les coupables présumés sont détenus. Il est accompagné par deux autres juristes militaires, tous deux capitaines, James Delbert et Lisa Morrow. Leur mission consiste à réaliser un dossier complet de l’affaire et à décider si les soldats incriminés doivent être déférés devant un tribunal militaire ou non. À peine arrivé, Drummond se rend compte que les accusés, restés plusieurs jours ensemble, ont élaboré une version inattaquable des faits. Mais ils ne sont pas les seuls à mentir. Tous les gradés de la base s’ingénient à contrarier l’enquête. L’assassinat au garrot d’un journaliste new-yorkais retrouvé dans les toilettes quelques heures après avoir eu un entretien avec Drummond n’est pas de nature à simplifier la situation. Malgré toutes ces embûches l’avocat réussira-t-il à mettre à nu la vérité ? L’auteur, Brian Haig, ancien lieutenant-colonel et fils du général Alexander Haig, ex-secrétaire d’État américain, aurait pu laisser craindre que cette enquête ne devienne une apologie de l’armée américaine. Heureusement, il n’en est rien. Non seulement le suspense reste préservé jusqu’au bout, mais la découverte de la vérité par Drummond est une occasion de passer au peigne fin certains comportements militaires lamentables tout en insistant sur l’hypocrisie et le cynisme d’une hiérarchie qui commande une enquête en faisant agir dans l’ombre traîtres et manipulateurs pour l’empêcher d’aboutir. Passionnant !
Figures romanesques, passionnées, solitaires et tragiques, quatre reines – Margaret, Mary, Catherine et Anne – évoluent autour du roi Henry VIII, personnage autoritaire, sensuel, tyrannique et flamboyant. Margaret, sa sœur aînée, devient, à quatorze ans, reine d’Écosse, tandis que Mary, sa cadette, épouse à dix-neuf ans un Louis XII vieillissant qui la fait reine de France. Longtemps, Catherine d’Aragon lutte pied à pied pour ne pas se laisser balayer par la passion qui saisit son mari Henry VIII pour l’intelligente, l’ambitieuse, la trop séduisante Anne Boleyn. /// Quatre femmes, quatre destins aux antipodes les uns des autres, mais qui ont en commun une lutte obstinée pour aimer et être aimées, connaître le bonheur, objectif fascinant et fuyant. Ces reines de cœur sont les emblèmes d’une Renaissance qui transforme l’Europe politiquement et artistiquement, et qui ouvre aux femmes les portes du pouvoir dont leurs filles et petites-filles vont s’emparer pour le meilleur comme pour le pire.
Olivia Joules : trente ans et des poussières. Profession : rédactrice beauté et depuis peu agent secret. Signes particuliers : corps parfait, tête bien faite, imagination « hyperactive » ! Des palaces de Miami à la soirée des Oscars, des eaux transparentes des Caraïbes au désert d’Arabie, Olivia défie les forces armées du terrorisme avec une épingle à chapeau, un soutien-gorge à armature très spéciale et un instinct de conservation à toute épreuve. Un thriller irrésistible et sophistiqué, l’humour d’Helen Fielding en prime. « Si Bridget Jones a symbolisé le style de vie des années 90, Olivia Joules incarnera celui des années 2000. »
La parole perdue
Selon les évangiles apocryphes, Marie de Béthanie (Marie-Madeleine) aurait eu en sa possession les seuls mots jamais écrits par le Christ, tracés sur le sable devant la femme adultère, qui les aurait retranscrits avant de mourir. Cette « parole perdue » sert de fil conducteur à ce gros roman, qui se déroule, en alternance, sur 3 périodes : La Rome de Néron, où une petite orpheline chrétienne recueille les précieuse paroles qu’elle mémorise sans les comprendre (c’est de l’araméen).Le Vézelay du XIe siècle, où un moine (autrefois bâtisseur de cathédrales) retrouve caché dans une statuette le testament de Marie de Béthanie. De nos jours à Vézelay et Pompéi, sur des chantiers d’archéologie. Alors que Johanna (l’héroïne de La Promesse des anges) recherche dans les fondations de Vézelay les traces de la Madeleine, une série de meurtres éclate sur le chantier de son ami Tom à Pompéi. Au cours d’un week-end en Bourgogne, Tom offre à la fille de Johanna un denier d’argent qui semble être le déclencheur de terribles cauchemars, où l’enfant se retrouve dans la peau de la jeune chrétienne durant l’éruption du Vésuve…Un formidable roman construit comme un puzzle dont les pièces s’imbriquent à la perfection, qui séduira autant les amateurs d’Histoire (documentation parfaite), que les passionnés d’histoire des religions et de thrillers métaphysiques
Double identité
On retrouve le héros de Hors de moi, Stephen Lutz, agent de la CIA, qui opérait sous le nom de Martin Harris, botaniste réputé, quand un traumatisme crânien l’a amené à se prendre pour le vrai Harris. Depuis, il a toujours des troubles d’identité. A la mort du scientifique, il contacte la veuve de Harris en se faisant passer pour un avocat poursuivant le combat de son mari contre les multinationales sans scrupule qui spolient les Indiens d’Amazonie en exploitant leurs plantes sacrées à des fins commerciales. Partis pour enquêter en Équateur, le faux Harris et la veuve du vrai se retrouveront embarqués dans une cascade d’aventures rocambolesques avant de tomber amoureux l’un de l’autre.
Trois baisers
Trois baisers, trois baisers et l homme caracole, libre, flamboyant, crachant du feu et des étoiles. Ses sens s affolent, il voit mille lucioles, des pains d épices, des incendies… Ils sont de retour, tous les personnages chers à Katherine Pancol et à ses lecteurs. Et ça crépite ! Les histoires se nouent, s’emmêlent, se tendent, éclatent, repartent. On craint le pire, on espère, on respire, on retient son souffle jusqu’à la dernière ligne. Des rencontres, des espoirs, des trahisons, des soupçons, des idylles qui surgissent sans prévenir. Et des baisers qui vont se poser là où on ne les attendait pas. Les vies sont chamboulées. Il faut tout recommencer. Ou tout remettre d’aplomb. On ne sait plus très bien. On n’est plus sur de rien. Chacun s’embarque dans de nouvelles aventures. Certains révèleront leur côté obscur, d’autres verront leur destin scellé, tous auront le coeur battant. « Partons dans un baiser pour un monde inconnu. » disait Alfred de Musset. Ce livre est un voyage.
Le serment d’Hippocrate
1940. Jérôme Debreuil, étudiant en médecine, a choisi la voie royale, la plus méconnue, la plus difficile : les hôpitaux de Paris. Il va cravacher jour et nuit pour passer tous les concours (internat, clinicat, assistanat, agrégation, médicat) avant de diriger un service de pneumologie. Jérôme a épousé la fille d’un grand patron, ce qui est un sérieux atout dans son ascension sociale. Cinq enfants naîtront de cette union. C’est en suivant l’histoire de cette famille Debreuil, sur deux générations, leurs combats, leurs ambitions, leurs amours, leurs conflits, leurs drames, que nous découvrons l’évolution de la médecine et ses miracles qui ont pour noms pénicilline, streptomycine, cortisone, laser. Jérôme, la grande figure de cette saga, est issu d’un milieu modeste; sa réussite n’en est que plus spectaculaire. Il traverse la Deuxième Guerre mondiale, l’Occupation. la Libération. Ses enfants prendront le relais jusqu’aux années quatre-vingt, deux seront médecins, un troisième, chirurgien.
CIA-KGB – Le dernier combat
Légende vivante de l'espionnage, Milton Bearden raconte et témoigne. Aux postes les plus sensibles de la CIA à Berlin, Moscou et Kaboul, il est l'un des protagonistes de la guerre très froide qui, de 1985 à la chute du rideau de fer, opposa les services secrets de l'Est et de l'Ouest. Défections, trahisons et assassinats de part et d'autre ont mené ces affrontements à des paroxysmes jamais atteints. Fondé sur des centaines d'interviews et des détails longtemps inédits, ce document retrace l'histoire d'une génération d'hommes hors du commun, acteurs et victimes d'un bouleversement historique capital dont les effets (Afghanistan, terrorisme, Proche-Orient… ) n'ont pas fini de se faire sentir. Les enquêtes de James Risen, grand reporter au New York Times, Prix Pulitzer 2002, qui n'était pas, lui, soumis à la censure de la CIA, ajoutent au récit de Bearden un relief saisissant.
Biographie de la faim
L’auteur de Stupeur et tremblements (Grand Prix du roman de l’Académie française 1999) et de Métaphysique des tubes fait revivre ses souvenirs de petite enfance au Japon mais aussi à Pékin, à New York, au Bangladesh et autres lieux où l’a conduite la carrière d’un père diplomate. Au cœur du kaléidoscope : sa faim. Le mystère de la faim, la faim goinfre, joyeuse ou tragique et angoissante, quête perpétuelle d’un accomplissement inaccessible, qui explique autant l’histoire des peuples que celle des individus. Les figures du père, d’une nourrice japonaise, d’une sœur tendrement aimée se dessinent aussi dans ce récit pudique et sincère, maniant l’humour noir et la provocation. « La faim, c’est moi. »
Faire
Le récit d’une vie politique hors norme.
Des confidences sur sa relation avec Sarkozy.
Une analyse implacable de la situation.
Son regard sur le monde qui nous entoure.
Un projet pour replacer la France en tête.
Un fil rouge : la liberté !
Une obligation : faire. Enfin !
Pourquoi Sarko va gagner
Président « bling-bling », Président des riches, Président des mallettes et des fadettes, Président « boule à facettes », qui suinte la vulgarité derrière ses Ray-Ban… Voyou de la République ! Tout a été dit pour que personne ne croie à la réélection de Sarkozy. Tout a été fait pour que les Français ignorent son action véritable. Éric Brunet, dont les livres et les émissions sur RMC n’épargnent aucun tabou, ne craint pas d’aller à contre-courant et nous révèle les surprises du bilan. Pour lui Nicolas Sarkozy va gagner. Il nous dit pourquoi.
Lettre ouverte
Ce sont vos agissements, Tapie Bernartd, que j’expose dans ces pages. Ceux que j’eus le malheur de découvrir… en ayant la folie de vouloir faire affaire avec vous. Ils m’ont vallu, à titre de représailles de connaître la paille humide des cachots. C’est aussi de vous, Charasse Michel, dont il est question. Vous qui fûtes le démiurge qui, au plus haut niveau de l’Etat, ordonna le réglement de mon compte dont votre camarade Tapie m’avait promis que je ne m’en relèverais pas (…)
Ah ! La belle équipe que voilà !
Erreur fatale
Sa carrière, il ne la doit qu’à lui-même. Devenu l’un des spécialistes les plus réputés de Boston, le docteur Craig Bowman est aussi surpris qu’humilié de se retrouver accusé de négligence, et traîné en justice par la famille d’une riche patiente morte entre ses mains. Une bavure, prétend-on, qui pourrait coûter très cher à cet homme ambitieux. Les apparences ne jouant pas en sa faveur, sa femme fait appel à Jack Stapleton, un médecin légiste new-yorkais. Et quand ce dernier demande l’exhumation et l’autopsie du cadavre, seule façon de démontrer s’il y a eu faute, il ignore qu’il est en train d’ouvrir la boîte de Pandore. Pour l’empêcher de découvrir la vérité, certains sont prêts à tout… Avec ce thriller médical, Robin Cook évoque la menace qui nous hante tous : l’erreur médicale.
Le manipulateur
A l’Est, les gouvernements communistes tombent. Pour les services secrets occidentaux, la menace d’hier recule. Pour Sam McCready, le moins orthodoxe et le plus brillant des agents britanniques, l’heure des règlements de compte a sonné. Spécialiste de la désinformation et de l’action psychologique, à la tête d’un bureau très spécial du SIS, le Manipulateur s’est fait beaucoup d’ennemis. Dangereusement mis en cause, il doit faire la lumière sur quatre de ses missions. De l’Allemagne de l’Est à Moscou, des Caraïbes à Tripoli, seul le Manipulateur pouvait nous donner à voir, dans les eaux troubles de l’espionnage international, l’envers de notre monde et de notre actualité.
Nuit intérieure
Toronto : la Ville la plus » safe » du continent nord-américain. Ardeth travaille pour Armitage, société de recherches historiques. Or, à une semaine d’intervalle, deux de ses amis engagés par cette même compagnie meurent dans des circonstances étranges. Puis Ardeth est enlevée et séquestrée. Du fond de son cachot, elle essaie de comprendre. Y a-t-il un rapport entre la mort de ces deux garçons et sa propre détention ? Et qui est ce voisin de cellule au sourire carnassier, aux yeux incandescents ? Pourtant, entre eux se tissent des liens subtils. Une fascinante histoire de mort de sang et d’amour, qui renouvelle le thème du vampirisme.
Instinct Mortel (n° 2)
Depuis plus de vingt ans que Pierre Bellemare et son équipe scrutent le crime sous toutes ses formes à travers la presse française ou étrangère, ils ont acquis une conviction : notre époque de crise économique, mais aussi morale et spirituelle, est, plus qu’une autre, propice au retour des instincts violents. De fait, si le crime est de tous les temps, ceux qu’ils relatent dans ce livre reflè-tent notre société. Leurs cadres ? Les grandes villes inhumaines, les réseaux pornographiques, les sectes. Leurs mobiles ? La drogue, le sexe, l’argent-roi. Souvent aussi la solitude, la dérive, la folie…Qui sont-ils, ces hommes et ces femmes qui, un jour, en viennent à transgresser le plus puissant des tabous ? C’est ce que nous découvrons au fil de ces récits brefs et sobres, tour à tour tragiques et fascinants.
Sans retour
Lorsque, à l’issue du bal, on découvre le corps de Michèle, une jeune fille de Felton (Tennessee), tout le monde est tenté de croire au geste d’un déséquilibré. Peut-être même certains voudraient-ils qu’on y croie… Mais Lillie, sa mère, n’a que faire des suppositions. Elle veut la vérité. Pourquoi, dès lors, rencontre-t-elle l’indifférence de son mari, beau-père de Michèle, et du fils qu’elle a eu de lui? Pourquoi semble-t-on vouloir étouffer l’affaire? A l’issue d’une quête acharnée – et d’un suspense de premier ordre – elle découvrira une vérité atroce, et, du même coup, la véritable nature de ses proches.Révélée avec « Un étranger dans la maison », Patricia MacDonald a été saluée par deux grands maîtres du thriller, Stephen King et Mary Higgins Clark.
Petite sœur
Lorsque la mort de son père ramène Beth à Oldham, dans le Maine, elle ne s’attend guère à retrouver autre chose que de mauvais souvenirs, dans cette maison qui n’a jamais été un foyer. Et surtout, il y a Francie, sa jeune sœur de quatorze ans, de qui tant de choses la séparent… Pourtant le contact se renoue. Au point que Francie est prête à quitter Oldham pour aller vivre avec sa sœur aînée à Philadelphie. Alors surgit Andrew, le petit ami de Francie. Un garçon de vingt et un ans, agressif et déséquilibré, porteur d’un passé tragique… Et qui n’entend pas partager Francie. Le suspense implacable et l’insoutenable angoisse qui s’instaurent à partir de là confirment la place de tout premier plan, aux côtés d’une Mary Higgins Clark, de l’auteur d’Un étranger dans la maison.
Carrefour sanglant
Bourgade aux confins du désert australien, Cooinda fut en 1952 le lieu d’une atroce tuerie : une famille d’Aborigènes fut anéantie à la machette parce que l’un d’eux (qui réchappa au massacre) avait couché avec une jeune Blanche. Depuis, Cooinda a été surnommée « Carrefour sanglant ». En 1999, India Kane, journaliste à Melbourne, arrive dans cette ville. À la recherche de ses ancêtres, elle a hâte de voir ce grand-père que son amie d’enfance Lauren, affirme avoir retrouvé. Mais rien ne se déroule comme prévu. Tombée en panne, elle est aidée par Tiger, un jeune flic qui la dépose au lieu du rendez-vous. Pourtant, le lendemain, Lauren ne s’est toujours pas manifestée. Déçue et inquiète, India se promène dans la ville lorsqu’elle est interpellée par un policier qui l’accuse du double meurtre de Tiger et de Lauren. Pour la faire avouer, il l’enferme dans une cellule en compagnie du dangereuxMickey le surineur. Après plusieurs interrogatoires, India est libérée. Sa caution a été payée par un inconnu. En quête de vérité, elle va vivre d’autres mésaventures et être confrontée à d’autres meurtres. Mais si ses ennemis sont féroces, elle dispose d’alliés efficaces.Anglaise, Caroline Carver a vécu une dizaine d’année en Australie. Elle y a beaucoup voyagé comme le prouvent tous ces détails qui crédibilisent ce premier roman qu’on dévore d’une traite. Dynamique et nourri de rebondissements, le récit, soutenu de bout en bout par une écriture efficace, se double d’une critique sociale à propos des Aborigènes de la « génération volée » qui furent enlevés à leurs parents pour être placés en orphelinat ou adoptés par des familles blanches. –Claude Mesplède
Le rire du Cyclope
Darius, humoriste célèbre et coqueluche du Tout-Paris, s’effondre dans sa loge à l’issue d’une représentation à l’Olympia. Quelques minutes avant sa mort, le pompier de garde l’a pourtant entendu éclater de rire… La journaliste Lucrèce Nemrod est sûre qu’il ne s’agit pas d’une mort naturelle. Quant à son complice, Isidore Katzenberg, qui vit toujours dans son château d’eau, il est persuadé qu’il faut remonter aux origines du rire pour mener à bien cette enquête… Où l’on retrouve Lucrèce Nemrod et Isidore Katzenberg, déjà croisés dans Le Père de nos pères et L’Ultime Secret. Après le chaînon manquant et le cerveau, l’étrange phénomène du rire est au centre de leur nouvelle enquête.
La Couleur de la nuit
On n’enterre jamais son passé. L’espace d’un instant, Harry Strand a refusé de le croire. Et pourtant, cet ex-espion, reconverti dans le marché de l’art, n’arrive pas à se sortir d’un implacable labyrinthe : traîtrise, amour, vengeance. La guerre froide a beau être finie, celle qu’il va vivre vient à peine de commencer. Un roman d’espionnage explosif autant qu’insolite, best-seller aux États-Unis, par l’auteur de Requiem pour un cœur de verre.
J’aimais mieux quand c’était toi
Nelly est comédienne de théâtre, sa journée est entièrement aimantée vers le rôle qu’elle joue en soirée : la Mère de Six personnages en quête d’auteur de Pirandello. Ce soir-là quand débute la représentation, elle reconnaît au cinquième rang l’homme qui l’a quittée quelques mois auparavant, qu’elle aime toujours, et dont elle a refoulé jusqu’au nom. Prise dans le vertige d’une passion qui la broie à nouveau, l’actrice en elle s’affaisse et ne peut plus jouer.
Les Conspirateurs
Blond, yeux bleus, sourire triomphant. Un Américain. Belle, déterminée, cruelle. Une Chinoise. Désabusé, cynique, ambitieux. Un Français. Paris, Pékin, Washington. Sur le grand échiquier planétaire, trois espions lancés dans un jeu de rôles et une course-poursuite sans pitié, où plus personne ne sait qui est qui, qui aime qui.
Le sabotage amoureux
Saviez-vous qu’un pays communiste, c’est un pays où il y a des ventilateurs ? Que de 1972 à 1975, une guerre mondiale a fait rage dans la cité-ghetto de San Li Tun, à Pékin ? Qu’un vélo est en réalité un cheval ? Que passé la puberté, tout le reste n’est qu’un épilogue? Vous l’apprendrez et bien d’autres choses encore dans ce roman inclassable, épique et drôle, fantastique et tragique, qui nous conte aussi une histoire d’amour authentique, absolu, celui qui peut naître dans un cœur de sept ans. Un sabotage amoureux : sabotage, comme sous les sabots d’un cheval qui est un vélo… Avec ce roman, son deuxième livre, Amélie Nothomb s’est imposée comme un des noms les plus prometteurs de la jeune génération littéraire.
Arietta
Avec de belles illustrations – Les romans de John Knittel intéressent chacun de nous; des caractères puissants, inhabituels se débattent dans un milieu plein d’un charme étrange, dans une action passionnante. Arietta se déroule au Maroc. C’est à Casablanca, dans l’agitation de ce grand port, que vit Arietta, une jeune Allemande aux nerfs délicats, mariée à Hector, un gros industriel, assoiffé de puissance et d’argent, rempli d’une vitalité monstrueuse. S’étiolant moralement dans ce luxe, blessée par la brutalité de son mari, elle s’enfuit dans un village de pêcheurs où elle fait la connaissance d’un Anglais soli-taire, cultivé, qui cherche à réaliser, dans ce milieu fermé, les idéaux auxquels rêve Arietta. Il lui montre quelles sont les vraies valeurs de la vie, quels sont les problèmes que doit résoudre le pays et les tâches qui y attendent les Européens. L’intimité grandit entre Pio et Arietta, tandis que dans une série d’aventures extraordinaires et captivantes, la catastrophe s’abat sur Hector et son confident, un parvenu trompeur et rusé. Les personnages de ce livre ne sont pas idéalisés, mais l’auteur les a dépeints, avec leurs défauts et leurs qualités, d’une manière si conforme à la vie, que les plus négatifs d’entre eux nous inspirent autant de compassion et de compréhension que les autres. Et il a aussi su rendre de façon impressionnante l’atmosphère de l’Afrique du Nord, la vie simple et cependant si pleine de ses campagnes tout comme l’agitation violente, la recherche forcenée du plaisir et les tripotages malpropres des milieux d’affaires de la grande ville. Ainsi, les événements extérieurs et le milieu dans lesquels ils se déroulent sont-ils d’une actualité prenante, que complètent le contenu humain de ce roman et les grands problèmes qu’il pose et qui demeurent éternellement valables.
Dernière donne
Dans la vie, il y a les bons et les méchants, et il y a les autres. Baptiste Dupré est un homme atypique. Les codes classiques de la morale ne lui inspirent rien, il est libre et affranchi, c’est un joueur. Rien ne le définit mieux que le jeu, l’adrénaline, le coup de poker qui vient rompre l’équilibre fragile d’une partie. Ne craignant ni le hasard ni la concurrence, sa confiance lui a rapidement permis de venir à bout de tous les obstacles dressés sur son chemin. C’est ainsi qu’il a construit sa carrière d’avocat et gagné le cœur de sa femme. Mais après quelques années, Baptiste finit par s’ennuyer ferme. Les jours qui se succèdent lui semblent devenus ternes et répétitifs. Jusqu’au soir où il croise enfin un adversaire à sa mesure. Et qu’il se lance dans un pari terriblement risqué ? //// « Dernière Donne » est le premier roman de l’auteur du « Club des incorrigibles optimistes » et de « La Vie rêvée d’Ernesto G. ». Un roman noir implacable inspiré, en partie, de faits réels. Nouvelle édition. Prix Michel-Lebrun du roman policier.
Le plus grand philosophe de France
Un pirate juif hollandais, disciple de Spinoza (qu’il n’a jamais lu), se lance en politique : puisque le Code Noir lui interdit d’être esclavagiste, alors l’esclavage n’a pas le droit d’être. Un jeune comte, Alarmé de l’Implication, qui veut devenir le plus grand philosophe de France, en oublie de culbuter sa chère épouse, qui se désespère. Un petit prince noir obèse embarque sur une galère (d’esclaves) pour ce qu’il imagine être le pays du sucre : la France ! Autour d’eux, une chienne qui parle, une petite fille qui ne se sépare jamais de ses chaussettes, un curé qui pense que l’abstinence sexuelle lui conférera des superpouvoirs, un vieil infirme libidineux… Tout un petit monde qui s’agite et s’échine à vivre sous l’œil indifférent de Dieu qui préfère le sport à ce spectacle désolant des humains qui s’acharnent à chercher un sens à l’existence et à croire en lui…
Les enfants d’Alexandrie
De ses amours avec César et Marc Antoine, Cléopâtre eut quatre enfants. Seule Séléné survécut au destin tragique de la reine d’Egypte. Âgée de dix ans lors de la prise d’Alexandrie, elle n’oublia jamais l’anéantissement de sa famille, de son royaume, de sa dynastie, de ses dieux. Prisonnière en terre étrangère, elle vécut dès lors pour venger ses frères et faire survivre dans le monde des vainqueurs la lignée des vaincus. Avec la sensibilité d’écriture et la force romanesque qui ont fait de L’Allée du Roi un classique, Françoise Chandernagor s’empare du destin de la dernière des Ptolémées et questionne un passé deux fois millénaire. Une fresque grandiose.
La Brigade du rire
Il y a Kowalski, dit Kol, Betty, licenciée de l’imprimerie où elle travaillait. Dylan, prof d’anglais et poète. Les jumelles Dorith et Muriel, pour qui la vie est une fête permanente. L’Enfant-Loup, coureur et bagarreur. Suzana, infirmière en psychiatrie. Rousseau, beau gosse et prof d’économie. Hurel, industriel, lecteur de Marx et de Kropotkine. Ils sont chômeurs, syndiqués, certains exilés, tous ont été des travailleurs. Pas des « cocos », ni des militants. Des hommes et des femmes en colère, qui décident de régler leur compte à cette société où l’autorité du succès prime sur celle du talent. Des samouraïs, des mercenaires, une redoutable fraternité constituée en Brigade du rire. Leur projet ubuesque et génial tient à la fois de la supercherie que de la farce grotesque : kidnapper et faire travailler Pierre Ramut, l’éditorialiste vedette de Valeurs françaises, et, dans un bunker transformé en atelier, l’installer devant une perceuse à colonne pour faire des trous dans du dularium. Forcé de travailler selon ce qu’il prescrit dans ses papiers hebdomadaires – semaine de 48h, salaire de 20% inférieur au SMIC, productivité maximum, travail le dimanche -, Ramut saura désormais de quoi il parle…
L’Omerta française
Il existe en France une loi qui n’est pas publiée au Journal officiel mais qui est rigoureusement appliquée : la loi du silence. Venue de Sicile et recyclée en Corse, c’est l’omertà. L’argent liquide peut circuler impunément et en toute légalité dans les ministères. Où va-t-il ? Qu’en fait-on ? Sujet tabou. Des intrigues sentimentales jouent un rôle important, et caché, dans le fonctionnement de l’Etat. Mais il est interdit d’en parler : vie privée ! Fascinés par le pouvoir, quelques journalistes-vedettes se font – involontairement ? – les complices d’une censure invisible. Il est cependant de mauvais goût d’aborder ces thèmes sensibles réservés, de toute façon, au seul usage du microcosme. Auteurs du best-seller La Nomenklatura française, Sophie Coignard et Alexandre Wickham s’en prennent donc, cette fois, au club des étouffeurs qui verrouille le système, à une machine judiciaire répressive, unique au monde, et à toutes les belles âmes qui protègent les Français de vérités qui ne sont, paraît-il, pas bonnes à dire.
La reine de la Baltique
Un corps est retrouvé sur une plage de l’île de Sandhamn, au large de Stockholm. Suicide ? Noyade ? L’inspecteur Thomas Andreasson est chargé de l’enquête. Habitué de ce lieu de villégiature, il s’y voit proposer une aide inattendue : celle de Nora Linde, une amie d’enfance, jeune avocate à la perspicacité redoutable. Leur été vire au cauchemar quand une femme est assassinée dans sa chambre d’hôtel. Et si, désormais, plus personne n’était à l’abri ? Andreasson, qui croyait tout savoir de sa petite île paradisiaque, n’est pas au bout de ses macabres découvertes … Avec les enquêtes d’Andreasson et Linde, N° 1 des ventes en Suède, Viveca Sten s’impose comme une des nouvelles grandes voix du polar nordique.
Le trésor du temple
Ary Cohen, dit « le lion », vit retiré près de Qumran dans le désert de Judée, où les Esséniens l'ont élu comme leur messie. C'est là que son père, l'archéologue David Cohen, vient lui confier la nouvelle mission proposée par Shimon Delam, patron du Shin Beth, les services secrets intérieurs d'Israël. Il s'agit d'élucider le meurtre – ou plutôt le sacrifice rituel – de Peter Ericson, un archéologue qui recherchait le fabuleux Trésor du temple, sans doute celui de Salomon, d'après les mystérieuses écritures du rouleau de cuivre, l'un des Manuscrits de la Mer morte, retrouvés justement à Qumran. Pour mener à bien cette enquête, il faut à la fois être un soldat et connaître parfaitement les textes sacrés. Seul Ary a donc une chance de percer les extraordinaires mystères qui l'attendent… Francs-maçons, Templiers, Secte des assassins… Les plus secrètes et les plus anciennes organisations ont voulu, veulent et voudront toujours retrouver le fabuleux trésor mythique, à supposer qu'il ait jamais existé. La partie ne sera pas facile pour Ary, le religieux détective qui avait déjà montré tout son talent dans « Qumran. » …..
Muchachas
Les filles sont partout dans ce roman. Elles mènent la danse. De New York à Paris, de la Bourgogne à Londres ou à Miami. Des filles qui inventent, s’enflamment, aiment. Des filles qui se battent pour la vie. Et les hommes ? Ils sont là aussi. Mais ce sont les muchachas qui dansent, dansent, dansent. Elles font voler les destins en éclats. Et ça n’en finit pas !
L’Empire des Loups
Femme d'un haut fonctionnaire parisien, Anna souffre d'amnésie, d'hallucinations terrifiantes. Une psychiatre lui révèle alors qu'elle a subi une opération de chirurgie esthétique importante. Quand, où, pourquoi, de cela Anna ne se souvient pas… Dans le Xe arrondissement de Paris, deux policiers sont chargés d'élucider les meurtres particulièrement horribles de trois Turques qui travaillaient dans les ateliers clandestins. L'un est un jeune inspecteur quasi débutant, l'autre un vieux routier du district, arraché à sa retraite. Au cœur de l'enquête, « les loups gris », une organisation turque d'extrême droite, mêlée à tous les trafics, des tueurs impitoyables. Leur piste va croiser celle d'Anna qui, petit à petit, retrouve son passé dans les lambeaux de sa mémoire. Un chassé croisé sanglant, plein de bruits et de fureur, où proies et prédateurs, manipulés et manipulateurs se confondent dans les décors funèbres d'un Paris secret et d'un Istanbul de terreur, jusqu'aux confins perdus de l'Anatolie.
Après un accident ayant coûté la vie à sa meilleure amie et traumatisé son cheval, Grace MacLean, amputée d’une jambe, perd peu à peu le goût de vivre et reste recluse, renonçant à lutter pour surmonter son infirmité. Annie MacLean, la mère de l’adolescente de treize ans, décide de réagir et se met en quête d’un dresseur de chevaux pour guérir celui de sa fille et réconcilier celle-ci avec la vie. Sa quête lui fera traverser les États-Unis jusqu’au Montana pour rencontrer le mystérieux « homme qui murmure à l’oreille des chevaux » et dont la connaissance de la vie en pleine nature lui a peut-être aussi appris à connaître les humains.
Stupeur et tremblements
Embauchée par la compagnie Yumimoto, Amélie espère bien pouvoir faire ses preuves dans ce pays qui la fascine tant depuis qu’elle y a séjourné enfant. C’est sans compter sur la subtilité des règles tacites qui régissent la société japonaise, sans compter encore sur le mépris de Mlle Mori, sa supérieure. Les humiliations et les vexations se succèdent et la soumission s’installe : Amélie pensait être traductrice, elle finira dame pipi de l’entreprise…
Demi-siècle
Ils sont douze à se retrouver le dimanche soir, rue de l’Université, depuis leurs vingt ans. Avocats ou artistes, hommes politiques ou écrivains, journalistes, souvent séparés par leurs origines ou leurs opinions, ils se sont accoutumés à ce rendez-vous au point de ne le manquer à aucun prix. Ambitions atteintes ou déçues, illusions intactes ou perdues : leurs histoires professionnelles ou amoureuses se cachent ou se dévoilent tour à tour. Le rituel mêle inextricablement la sincérité et le faux-semblant, l’ironie et l’estime. La guerre d’Algérie, mai 68, l’arrivée de la gauche au pouvoir en 1981, ont rythmé leur histoire. Mais par la grâce du romancier d’Une ville immortelle et de La Nuit de Ferrare, ces dîners égrenés au cours du demi-siècle semblent n’en faire qu’un, comme un miroir où se réfracte le temps…
La proie
« Rien n’est plus amer que de voir de surhumains efforts donner si peu de bonheur. Il ne reste qu’une consolation possible : se dire qu’il n’y a pas de bonheur. » Paru pour la première fois en 1938, ce roman aux accents stendhaliens raconte l’ascension sociale puis la chute d’un jeune ambitieux, Jean-Luc Daguerne, que l’amour pour sa belle mènera à sa perte. Sur cette trame éprouvée, Irène Némirovsky fait danser les mots avec humour et se joue brillamment des passions humaines et des cruautés du sort. Mais cette Proie doit pourtant beaucoup aux années folles, à leur énergie tragique, à leurs espoirs brisés. C’est cette course éperdue vers le gouffre qui en fait la modernité.
Au cœur des forêts
Depuis son enfance, Bastien a toujours vécu dans la forêt. Pour lui, les arbres vivent, parlent, rêvent. Ils veulent renouer avec le ciel. Il en connaît tous les mystères, tous les sortilèges, qu’il révèlera à sa petite-fille gravement malade, venue se réfugier auprès de lui. Pour Bastien, elle est comme une forêt fracassée par l’orage. Mais il ne doute pas de sa guérison s’il se bat à ses côtés et partage ses secrets. Dans ces pages qu’irriguent la magie et la force des arbres, c’est tout le sens de la vie humaine que pose Christian Signol. Traversées du souffle de la Grande Histoire, des forêts blessées par les tempêtes et des légendes immémoriales, elles révèlent un monde de beauté, inconnu et superbe, au pouvoir salvateur.
Lost City Radio
Après dix années de guerre civile, un pays d'Amérique latine non identifié est plongé dans un état d'extrême désolation. La junte militaire, après avoir défait les rebelles, a entrepris de rebaptiser les lieux en leur affectant un simple numéro. Désormais, évoquer le passé est devenu suspect. Norma, présentatrice vedette de l'émission Lost City Radio, est le dernier espoir de tous ceux qui sont à la recherche d'un disparu. Mais lorsqu'un enfant lui demande de diffuser sur les ondes les noms des habitants de son village portés disparus, Norma doit se confronter à son propre passé et au souvenir de son mari dont elle a perdu la trace tandis qu'il faisait route vers ce même village perdu dans la jungle.
Tuer le père
« Allez savoir ce qui se passe dans la tête d’un joueur. » En 2010, Amélie Nothomb est intriguée par Joe Whip et Norman Terence, deux magiciens américains, croisés dans une fête, que tout semble séparer.
Villa Vanille
Depuis longtemps ils étaient les maîtres de cette île paradisiaque. Leurs terres s’étendaient sur des milliers d’hectares au pied de la montagne. La Seconde Guerre mondiale avait passé au loin sans troubler la paix de l’île rouge. Pourtant, l’empire colonial français était miné de l’intérieur. En 1947, Madagascar s’embrase. Cette histoire tragique et oubliée, Patrick Cauvin la fait revivre ici autour d’une famille de colons, les Arians. Leur histoire, leurs conflits, leurs passions composent une fresque flamboyante et sensuelle, où la violence de l’Histoire jette des reflets de sang. C’est l’Autant en emporte le vent des colonies françaises que nous offre, sur la toile de fond d’une nature grandiose, le romancier de Rue des Bons-Enfants (prix des Maisons de la presse 1990) et d’E = MC2 mon amour.
La vie selon Gus Orviston
Lorsque Gus Orviston, jeune prodige de la pêche à la mouche, claque la porte de la demeure familiale, il sait qu’il n’y remettra plus les pieds. Finies les ridicules querelles de ses parents, à lui la liberté et les eaux sauvages de l’Oregon. Sur son chemin, l’attendent de drôles d’oiseaux : un vieil Indien, un philosophe et son chien savant Descartes, une souris qui chante, un cadavre et une énigmatique « pêcheuse » qui l’enverra au coeur de la nuit remonter la rivière en compagnie d’une femelle saumon. Invitation à la philosophie de la vie, célébration de la nature et de la liberté, l’autobiographie de Gus Orviston, assurément l’un des personnages les plus attachants de la littérature américaine contemporaine, est unique d’irrévérence, d’humour et d’intelligence.
Le siècle de Dieu
La traversée du siècle de Louis XIV et de la Régence par deux femmes de la haute noblesse bretonne. Anne-Sophie Le Tellier épouse à 16 ans Charles de Vieilleville. Sans fortune, sa cousine Viviane rejoint les Sœurs de la Charité. L’une fréquente la Cour et les salons parisiens, l’autre côtoie un monde de misère. Catherine Hermary Vieille a l’art de nous faire vivre l’Histoire en mêlant personnages de fiction et faits réels : Charles meurt en Louisiane où il accompagnait Cavelier de la Salle, un amant maléfique compromet Anne-Sophie dans l’affaire des poisons, son second mari est impliqué dans les cercles de dévots… La jeune femme perdra dans l’aventure toutes ses illusions sur la vie mais aussi sur le Roi.
L’auteur trace le portrait terrible d’un Louis XIV vieillissant, mégalomane, despotique et intolérant, qui abolit l’Édit de Nantes, anéantit jansénisme et quiétisme (dont les figures principales, Fénelon et Madame Guyon, seront écrasées avec la bénédiction de leur amie Madame de Maintenon), qui va laisser la France exsangue. L’or et le velours côtoient la sueur, les dépenses immodérées la misère, les ambitions les plus ridicules la lutte pour la survie. Le siècle de Dieu est un livre sur l’amour, de la passion humaine la plus physique à l’amour éthéré de Dieu. L’histoire d’une famille décomposée, recomposée dans le bonheur et la souffrance, celle d’un siècle qui voit s’édifier toutes les bases de la Révolution.
L’été du diable
Pise, 1945. Les Alliés viennent de débarquer. Les fascistes ont perdu, la guerre est finie. Mais le pays est dévasté, affamé, et les familles vendent leurs filles aux soldats pour une tablette de chocolat. Béatrice, elle, appartient à la bourgeoisie de la ville. Femme de prisonnier, elle travaille à l’hôpital, comme infirmière bénévole. Elle a vingt-cinq ans et elle incarne la souffrance, le courage, la dignité… Jusqu’au jour où elle rencontre Harry, un sergent américain. C’est un métis, beau comme un dieu barbare. Pour lui, elle va braver les interdits et oser vivre enfin. Dans la ville en folie, elle va découvrir la passion. Une passion sauvage et dévorante. Mais que deviennent les femmes qui ont aimé les guerriers vainqueurs ? Que restera-t-il de cet été du diable ?
Faire
Le récit d’une vie politique hors norme.
Des confidences sur sa relation avec Sarkozy.
Une analyse implacable de la situation.
Son regard sur le monde qui nous entoure.
Un projet pour replacer la France en tête.
Un fil rouge : la liberté !
Une obligation : faire. Enfin !
Nous serons toujours jeunes et beaux
Les baby-boomers ne veulent pas vieillir ! En moins d’un demi-siècle, la durée moyenne de la vie a gagné plus de vingt ans et beaucoup de bien-être : moins de rides, des chairs plus fermes et une sexualité presque triomphante. Au fil d’une méticuleuse enquête, Maryse Wolinski raconte l’odyssée du nouvel âge : hormones de croissance, DHEA, testostérone, papavérine, antioxydants, cosméceutiques… autant d’élixirs de jeunesse élaborés par la science, qui permettent aujourd’hui de faire reculer l’inéluctable. Une chose est désormais certaine : si nous le voulons, nous serons toujours jeunes et beaux !
Le repas des fauves
Un nouveau désastre, comparable à celui du Crédit lyonnais, menace les finances publiques. Pourtant, les autorités de la place de Paris feignent de croire que les poursuites engagées par les États-Unis à propos du rachat de la compagnie d’assurances Executive Life ne concernent pas les intérêts français. Comme d’habitude, le citoyen est soigneusement tenu à l’écart de dossiers dont la connaissance pourrait l’indigner. Plongeant au coeur de quelques holdings, dont ceux de François Pinault et Jean-Charles Naouri, Fabrizio Calvi et Thierry Pfister révèlent les pratiques et éclairent les enjeux de ces tractations secrètes. Balzac disait qu’à l’origine de toute fortune se cachait un « crime » : le dernier en date vient de se dérouler sous nos yeux. Les avoirs retirés au Lyonnais dans le cadre de son plan de redressement ont été bradés au profit d’un petit cercle. Jamais à ce point il n’avait été donné d’assister à la nationalisation des pertes et à la privatisation des gains. Pourquoi, lorsque l’inspection des Finances fait apparaître l’ampleur de certains trafics, le gouvernement se refuse-t-il à saisir le parquet de faits d’apparence délictueuse ?