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Le rire du Cyclope
Darius, humoriste célèbre et coqueluche du Tout-Paris, s’effondre dans sa loge à l’issue d’une représentation à l’Olympia. Quelques minutes avant sa mort, le pompier de garde l’a pourtant entendu éclater de rire… La journaliste Lucrèce Nemrod est sûre qu’il ne s’agit pas d’une mort naturelle. Quant à son complice, Isidore Katzenberg, qui vit toujours dans son château d’eau, il est persuadé qu’il faut remonter aux origines du rire pour mener à bien cette enquête… Où l’on retrouve Lucrèce Nemrod et Isidore Katzenberg, déjà croisés dans Le Père de nos pères et L’Ultime Secret. Après le chaînon manquant et le cerveau, l’étrange phénomène du rire est au centre de leur nouvelle enquête.
La Couleur de la nuit
On n’enterre jamais son passé. L’espace d’un instant, Harry Strand a refusé de le croire. Et pourtant, cet ex-espion, reconverti dans le marché de l’art, n’arrive pas à se sortir d’un implacable labyrinthe : traîtrise, amour, vengeance. La guerre froide a beau être finie, celle qu’il va vivre vient à peine de commencer. Un roman d’espionnage explosif autant qu’insolite, best-seller aux États-Unis, par l’auteur de Requiem pour un cœur de verre.
J’aimais mieux quand c’était toi
Nelly est comédienne de théâtre, sa journée est entièrement aimantée vers le rôle qu’elle joue en soirée : la Mère de Six personnages en quête d’auteur de Pirandello. Ce soir-là quand débute la représentation, elle reconnaît au cinquième rang l’homme qui l’a quittée quelques mois auparavant, qu’elle aime toujours, et dont elle a refoulé jusqu’au nom. Prise dans le vertige d’une passion qui la broie à nouveau, l’actrice en elle s’affaisse et ne peut plus jouer.
Les Conspirateurs
Blond, yeux bleus, sourire triomphant. Un Américain. Belle, déterminée, cruelle. Une Chinoise. Désabusé, cynique, ambitieux. Un Français. Paris, Pékin, Washington. Sur le grand échiquier planétaire, trois espions lancés dans un jeu de rôles et une course-poursuite sans pitié, où plus personne ne sait qui est qui, qui aime qui.
Le sabotage amoureux
Saviez-vous qu’un pays communiste, c’est un pays où il y a des ventilateurs ? Que de 1972 à 1975, une guerre mondiale a fait rage dans la cité-ghetto de San Li Tun, à Pékin ? Qu’un vélo est en réalité un cheval ? Que passé la puberté, tout le reste n’est qu’un épilogue? Vous l’apprendrez et bien d’autres choses encore dans ce roman inclassable, épique et drôle, fantastique et tragique, qui nous conte aussi une histoire d’amour authentique, absolu, celui qui peut naître dans un cœur de sept ans. Un sabotage amoureux : sabotage, comme sous les sabots d’un cheval qui est un vélo… Avec ce roman, son deuxième livre, Amélie Nothomb s’est imposée comme un des noms les plus prometteurs de la jeune génération littéraire.
Arietta
Avec de belles illustrations – Les romans de John Knittel intéressent chacun de nous; des caractères puissants, inhabituels se débattent dans un milieu plein d’un charme étrange, dans une action passionnante. Arietta se déroule au Maroc. C’est à Casablanca, dans l’agitation de ce grand port, que vit Arietta, une jeune Allemande aux nerfs délicats, mariée à Hector, un gros industriel, assoiffé de puissance et d’argent, rempli d’une vitalité monstrueuse. S’étiolant moralement dans ce luxe, blessée par la brutalité de son mari, elle s’enfuit dans un village de pêcheurs où elle fait la connaissance d’un Anglais soli-taire, cultivé, qui cherche à réaliser, dans ce milieu fermé, les idéaux auxquels rêve Arietta. Il lui montre quelles sont les vraies valeurs de la vie, quels sont les problèmes que doit résoudre le pays et les tâches qui y attendent les Européens. L’intimité grandit entre Pio et Arietta, tandis que dans une série d’aventures extraordinaires et captivantes, la catastrophe s’abat sur Hector et son confident, un parvenu trompeur et rusé. Les personnages de ce livre ne sont pas idéalisés, mais l’auteur les a dépeints, avec leurs défauts et leurs qualités, d’une manière si conforme à la vie, que les plus négatifs d’entre eux nous inspirent autant de compassion et de compréhension que les autres. Et il a aussi su rendre de façon impressionnante l’atmosphère de l’Afrique du Nord, la vie simple et cependant si pleine de ses campagnes tout comme l’agitation violente, la recherche forcenée du plaisir et les tripotages malpropres des milieux d’affaires de la grande ville. Ainsi, les événements extérieurs et le milieu dans lesquels ils se déroulent sont-ils d’une actualité prenante, que complètent le contenu humain de ce roman et les grands problèmes qu’il pose et qui demeurent éternellement valables.
Dernière donne
Dans la vie, il y a les bons et les méchants, et il y a les autres. Baptiste Dupré est un homme atypique. Les codes classiques de la morale ne lui inspirent rien, il est libre et affranchi, c’est un joueur. Rien ne le définit mieux que le jeu, l’adrénaline, le coup de poker qui vient rompre l’équilibre fragile d’une partie. Ne craignant ni le hasard ni la concurrence, sa confiance lui a rapidement permis de venir à bout de tous les obstacles dressés sur son chemin. C’est ainsi qu’il a construit sa carrière d’avocat et gagné le cœur de sa femme. Mais après quelques années, Baptiste finit par s’ennuyer ferme. Les jours qui se succèdent lui semblent devenus ternes et répétitifs. Jusqu’au soir où il croise enfin un adversaire à sa mesure. Et qu’il se lance dans un pari terriblement risqué ? //// « Dernière Donne » est le premier roman de l’auteur du « Club des incorrigibles optimistes » et de « La Vie rêvée d’Ernesto G. ». Un roman noir implacable inspiré, en partie, de faits réels. Nouvelle édition. Prix Michel-Lebrun du roman policier.
Le plus grand philosophe de France
Un pirate juif hollandais, disciple de Spinoza (qu’il n’a jamais lu), se lance en politique : puisque le Code Noir lui interdit d’être esclavagiste, alors l’esclavage n’a pas le droit d’être. Un jeune comte, Alarmé de l’Implication, qui veut devenir le plus grand philosophe de France, en oublie de culbuter sa chère épouse, qui se désespère. Un petit prince noir obèse embarque sur une galère (d’esclaves) pour ce qu’il imagine être le pays du sucre : la France ! Autour d’eux, une chienne qui parle, une petite fille qui ne se sépare jamais de ses chaussettes, un curé qui pense que l’abstinence sexuelle lui conférera des superpouvoirs, un vieil infirme libidineux… Tout un petit monde qui s’agite et s’échine à vivre sous l’œil indifférent de Dieu qui préfère le sport à ce spectacle désolant des humains qui s’acharnent à chercher un sens à l’existence et à croire en lui…
Les enfants d’Alexandrie
De ses amours avec César et Marc Antoine, Cléopâtre eut quatre enfants. Seule Séléné survécut au destin tragique de la reine d’Egypte. Âgée de dix ans lors de la prise d’Alexandrie, elle n’oublia jamais l’anéantissement de sa famille, de son royaume, de sa dynastie, de ses dieux. Prisonnière en terre étrangère, elle vécut dès lors pour venger ses frères et faire survivre dans le monde des vainqueurs la lignée des vaincus. Avec la sensibilité d’écriture et la force romanesque qui ont fait de L’Allée du Roi un classique, Françoise Chandernagor s’empare du destin de la dernière des Ptolémées et questionne un passé deux fois millénaire. Une fresque grandiose.
La Brigade du rire
Il y a Kowalski, dit Kol, Betty, licenciée de l’imprimerie où elle travaillait. Dylan, prof d’anglais et poète. Les jumelles Dorith et Muriel, pour qui la vie est une fête permanente. L’Enfant-Loup, coureur et bagarreur. Suzana, infirmière en psychiatrie. Rousseau, beau gosse et prof d’économie. Hurel, industriel, lecteur de Marx et de Kropotkine. Ils sont chômeurs, syndiqués, certains exilés, tous ont été des travailleurs. Pas des « cocos », ni des militants. Des hommes et des femmes en colère, qui décident de régler leur compte à cette société où l’autorité du succès prime sur celle du talent. Des samouraïs, des mercenaires, une redoutable fraternité constituée en Brigade du rire. Leur projet ubuesque et génial tient à la fois de la supercherie que de la farce grotesque : kidnapper et faire travailler Pierre Ramut, l’éditorialiste vedette de Valeurs françaises, et, dans un bunker transformé en atelier, l’installer devant une perceuse à colonne pour faire des trous dans du dularium. Forcé de travailler selon ce qu’il prescrit dans ses papiers hebdomadaires – semaine de 48h, salaire de 20% inférieur au SMIC, productivité maximum, travail le dimanche -, Ramut saura désormais de quoi il parle…
L’Omerta française
Il existe en France une loi qui n’est pas publiée au Journal officiel mais qui est rigoureusement appliquée : la loi du silence. Venue de Sicile et recyclée en Corse, c’est l’omertà. L’argent liquide peut circuler impunément et en toute légalité dans les ministères. Où va-t-il ? Qu’en fait-on ? Sujet tabou. Des intrigues sentimentales jouent un rôle important, et caché, dans le fonctionnement de l’Etat. Mais il est interdit d’en parler : vie privée ! Fascinés par le pouvoir, quelques journalistes-vedettes se font – involontairement ? – les complices d’une censure invisible. Il est cependant de mauvais goût d’aborder ces thèmes sensibles réservés, de toute façon, au seul usage du microcosme. Auteurs du best-seller La Nomenklatura française, Sophie Coignard et Alexandre Wickham s’en prennent donc, cette fois, au club des étouffeurs qui verrouille le système, à une machine judiciaire répressive, unique au monde, et à toutes les belles âmes qui protègent les Français de vérités qui ne sont, paraît-il, pas bonnes à dire.
La reine de la Baltique
Un corps est retrouvé sur une plage de l’île de Sandhamn, au large de Stockholm. Suicide ? Noyade ? L’inspecteur Thomas Andreasson est chargé de l’enquête. Habitué de ce lieu de villégiature, il s’y voit proposer une aide inattendue : celle de Nora Linde, une amie d’enfance, jeune avocate à la perspicacité redoutable. Leur été vire au cauchemar quand une femme est assassinée dans sa chambre d’hôtel. Et si, désormais, plus personne n’était à l’abri ? Andreasson, qui croyait tout savoir de sa petite île paradisiaque, n’est pas au bout de ses macabres découvertes … Avec les enquêtes d’Andreasson et Linde, N° 1 des ventes en Suède, Viveca Sten s’impose comme une des nouvelles grandes voix du polar nordique.
Le trésor du temple
Ary Cohen, dit « le lion », vit retiré près de Qumran dans le désert de Judée, où les Esséniens l'ont élu comme leur messie. C'est là que son père, l'archéologue David Cohen, vient lui confier la nouvelle mission proposée par Shimon Delam, patron du Shin Beth, les services secrets intérieurs d'Israël. Il s'agit d'élucider le meurtre – ou plutôt le sacrifice rituel – de Peter Ericson, un archéologue qui recherchait le fabuleux Trésor du temple, sans doute celui de Salomon, d'après les mystérieuses écritures du rouleau de cuivre, l'un des Manuscrits de la Mer morte, retrouvés justement à Qumran. Pour mener à bien cette enquête, il faut à la fois être un soldat et connaître parfaitement les textes sacrés. Seul Ary a donc une chance de percer les extraordinaires mystères qui l'attendent… Francs-maçons, Templiers, Secte des assassins… Les plus secrètes et les plus anciennes organisations ont voulu, veulent et voudront toujours retrouver le fabuleux trésor mythique, à supposer qu'il ait jamais existé. La partie ne sera pas facile pour Ary, le religieux détective qui avait déjà montré tout son talent dans « Qumran. » …..
Muchachas
Les filles sont partout dans ce roman. Elles mènent la danse. De New York à Paris, de la Bourgogne à Londres ou à Miami. Des filles qui inventent, s’enflamment, aiment. Des filles qui se battent pour la vie. Et les hommes ? Ils sont là aussi. Mais ce sont les muchachas qui dansent, dansent, dansent. Elles font voler les destins en éclats. Et ça n’en finit pas !
L’Empire des Loups
Femme d'un haut fonctionnaire parisien, Anna souffre d'amnésie, d'hallucinations terrifiantes. Une psychiatre lui révèle alors qu'elle a subi une opération de chirurgie esthétique importante. Quand, où, pourquoi, de cela Anna ne se souvient pas… Dans le Xe arrondissement de Paris, deux policiers sont chargés d'élucider les meurtres particulièrement horribles de trois Turques qui travaillaient dans les ateliers clandestins. L'un est un jeune inspecteur quasi débutant, l'autre un vieux routier du district, arraché à sa retraite. Au cœur de l'enquête, « les loups gris », une organisation turque d'extrême droite, mêlée à tous les trafics, des tueurs impitoyables. Leur piste va croiser celle d'Anna qui, petit à petit, retrouve son passé dans les lambeaux de sa mémoire. Un chassé croisé sanglant, plein de bruits et de fureur, où proies et prédateurs, manipulés et manipulateurs se confondent dans les décors funèbres d'un Paris secret et d'un Istanbul de terreur, jusqu'aux confins perdus de l'Anatolie.
Après un accident ayant coûté la vie à sa meilleure amie et traumatisé son cheval, Grace MacLean, amputée d’une jambe, perd peu à peu le goût de vivre et reste recluse, renonçant à lutter pour surmonter son infirmité. Annie MacLean, la mère de l’adolescente de treize ans, décide de réagir et se met en quête d’un dresseur de chevaux pour guérir celui de sa fille et réconcilier celle-ci avec la vie. Sa quête lui fera traverser les États-Unis jusqu’au Montana pour rencontrer le mystérieux « homme qui murmure à l’oreille des chevaux » et dont la connaissance de la vie en pleine nature lui a peut-être aussi appris à connaître les humains.
Stupeur et tremblements
Embauchée par la compagnie Yumimoto, Amélie espère bien pouvoir faire ses preuves dans ce pays qui la fascine tant depuis qu’elle y a séjourné enfant. C’est sans compter sur la subtilité des règles tacites qui régissent la société japonaise, sans compter encore sur le mépris de Mlle Mori, sa supérieure. Les humiliations et les vexations se succèdent et la soumission s’installe : Amélie pensait être traductrice, elle finira dame pipi de l’entreprise…
Demi-siècle
Ils sont douze à se retrouver le dimanche soir, rue de l’Université, depuis leurs vingt ans. Avocats ou artistes, hommes politiques ou écrivains, journalistes, souvent séparés par leurs origines ou leurs opinions, ils se sont accoutumés à ce rendez-vous au point de ne le manquer à aucun prix. Ambitions atteintes ou déçues, illusions intactes ou perdues : leurs histoires professionnelles ou amoureuses se cachent ou se dévoilent tour à tour. Le rituel mêle inextricablement la sincérité et le faux-semblant, l’ironie et l’estime. La guerre d’Algérie, mai 68, l’arrivée de la gauche au pouvoir en 1981, ont rythmé leur histoire. Mais par la grâce du romancier d’Une ville immortelle et de La Nuit de Ferrare, ces dîners égrenés au cours du demi-siècle semblent n’en faire qu’un, comme un miroir où se réfracte le temps…
La proie
« Rien n’est plus amer que de voir de surhumains efforts donner si peu de bonheur. Il ne reste qu’une consolation possible : se dire qu’il n’y a pas de bonheur. » Paru pour la première fois en 1938, ce roman aux accents stendhaliens raconte l’ascension sociale puis la chute d’un jeune ambitieux, Jean-Luc Daguerne, que l’amour pour sa belle mènera à sa perte. Sur cette trame éprouvée, Irène Némirovsky fait danser les mots avec humour et se joue brillamment des passions humaines et des cruautés du sort. Mais cette Proie doit pourtant beaucoup aux années folles, à leur énergie tragique, à leurs espoirs brisés. C’est cette course éperdue vers le gouffre qui en fait la modernité.
Au cœur des forêts
Depuis son enfance, Bastien a toujours vécu dans la forêt. Pour lui, les arbres vivent, parlent, rêvent. Ils veulent renouer avec le ciel. Il en connaît tous les mystères, tous les sortilèges, qu’il révèlera à sa petite-fille gravement malade, venue se réfugier auprès de lui. Pour Bastien, elle est comme une forêt fracassée par l’orage. Mais il ne doute pas de sa guérison s’il se bat à ses côtés et partage ses secrets. Dans ces pages qu’irriguent la magie et la force des arbres, c’est tout le sens de la vie humaine que pose Christian Signol. Traversées du souffle de la Grande Histoire, des forêts blessées par les tempêtes et des légendes immémoriales, elles révèlent un monde de beauté, inconnu et superbe, au pouvoir salvateur.
Lost City Radio
Après dix années de guerre civile, un pays d'Amérique latine non identifié est plongé dans un état d'extrême désolation. La junte militaire, après avoir défait les rebelles, a entrepris de rebaptiser les lieux en leur affectant un simple numéro. Désormais, évoquer le passé est devenu suspect. Norma, présentatrice vedette de l'émission Lost City Radio, est le dernier espoir de tous ceux qui sont à la recherche d'un disparu. Mais lorsqu'un enfant lui demande de diffuser sur les ondes les noms des habitants de son village portés disparus, Norma doit se confronter à son propre passé et au souvenir de son mari dont elle a perdu la trace tandis qu'il faisait route vers ce même village perdu dans la jungle.
Tuer le père
« Allez savoir ce qui se passe dans la tête d’un joueur. » En 2010, Amélie Nothomb est intriguée par Joe Whip et Norman Terence, deux magiciens américains, croisés dans une fête, que tout semble séparer.
Villa Vanille
Depuis longtemps ils étaient les maîtres de cette île paradisiaque. Leurs terres s’étendaient sur des milliers d’hectares au pied de la montagne. La Seconde Guerre mondiale avait passé au loin sans troubler la paix de l’île rouge. Pourtant, l’empire colonial français était miné de l’intérieur. En 1947, Madagascar s’embrase. Cette histoire tragique et oubliée, Patrick Cauvin la fait revivre ici autour d’une famille de colons, les Arians. Leur histoire, leurs conflits, leurs passions composent une fresque flamboyante et sensuelle, où la violence de l’Histoire jette des reflets de sang. C’est l’Autant en emporte le vent des colonies françaises que nous offre, sur la toile de fond d’une nature grandiose, le romancier de Rue des Bons-Enfants (prix des Maisons de la presse 1990) et d’E = MC2 mon amour.
La vie selon Gus Orviston
Lorsque Gus Orviston, jeune prodige de la pêche à la mouche, claque la porte de la demeure familiale, il sait qu’il n’y remettra plus les pieds. Finies les ridicules querelles de ses parents, à lui la liberté et les eaux sauvages de l’Oregon. Sur son chemin, l’attendent de drôles d’oiseaux : un vieil Indien, un philosophe et son chien savant Descartes, une souris qui chante, un cadavre et une énigmatique « pêcheuse » qui l’enverra au coeur de la nuit remonter la rivière en compagnie d’une femelle saumon. Invitation à la philosophie de la vie, célébration de la nature et de la liberté, l’autobiographie de Gus Orviston, assurément l’un des personnages les plus attachants de la littérature américaine contemporaine, est unique d’irrévérence, d’humour et d’intelligence.
Le siècle de Dieu
La traversée du siècle de Louis XIV et de la Régence par deux femmes de la haute noblesse bretonne. Anne-Sophie Le Tellier épouse à 16 ans Charles de Vieilleville. Sans fortune, sa cousine Viviane rejoint les Sœurs de la Charité. L’une fréquente la Cour et les salons parisiens, l’autre côtoie un monde de misère. Catherine Hermary Vieille a l’art de nous faire vivre l’Histoire en mêlant personnages de fiction et faits réels : Charles meurt en Louisiane où il accompagnait Cavelier de la Salle, un amant maléfique compromet Anne-Sophie dans l’affaire des poisons, son second mari est impliqué dans les cercles de dévots… La jeune femme perdra dans l’aventure toutes ses illusions sur la vie mais aussi sur le Roi.
L’auteur trace le portrait terrible d’un Louis XIV vieillissant, mégalomane, despotique et intolérant, qui abolit l’Édit de Nantes, anéantit jansénisme et quiétisme (dont les figures principales, Fénelon et Madame Guyon, seront écrasées avec la bénédiction de leur amie Madame de Maintenon), qui va laisser la France exsangue. L’or et le velours côtoient la sueur, les dépenses immodérées la misère, les ambitions les plus ridicules la lutte pour la survie. Le siècle de Dieu est un livre sur l’amour, de la passion humaine la plus physique à l’amour éthéré de Dieu. L’histoire d’une famille décomposée, recomposée dans le bonheur et la souffrance, celle d’un siècle qui voit s’édifier toutes les bases de la Révolution.
L’été du diable
Pise, 1945. Les Alliés viennent de débarquer. Les fascistes ont perdu, la guerre est finie. Mais le pays est dévasté, affamé, et les familles vendent leurs filles aux soldats pour une tablette de chocolat. Béatrice, elle, appartient à la bourgeoisie de la ville. Femme de prisonnier, elle travaille à l’hôpital, comme infirmière bénévole. Elle a vingt-cinq ans et elle incarne la souffrance, le courage, la dignité… Jusqu’au jour où elle rencontre Harry, un sergent américain. C’est un métis, beau comme un dieu barbare. Pour lui, elle va braver les interdits et oser vivre enfin. Dans la ville en folie, elle va découvrir la passion. Une passion sauvage et dévorante. Mais que deviennent les femmes qui ont aimé les guerriers vainqueurs ? Que restera-t-il de cet été du diable ?
Faire
Le récit d’une vie politique hors norme.
Des confidences sur sa relation avec Sarkozy.
Une analyse implacable de la situation.
Son regard sur le monde qui nous entoure.
Un projet pour replacer la France en tête.
Un fil rouge : la liberté !
Une obligation : faire. Enfin !
Nous serons toujours jeunes et beaux
Les baby-boomers ne veulent pas vieillir ! En moins d’un demi-siècle, la durée moyenne de la vie a gagné plus de vingt ans et beaucoup de bien-être : moins de rides, des chairs plus fermes et une sexualité presque triomphante. Au fil d’une méticuleuse enquête, Maryse Wolinski raconte l’odyssée du nouvel âge : hormones de croissance, DHEA, testostérone, papavérine, antioxydants, cosméceutiques… autant d’élixirs de jeunesse élaborés par la science, qui permettent aujourd’hui de faire reculer l’inéluctable. Une chose est désormais certaine : si nous le voulons, nous serons toujours jeunes et beaux !
Le repas des fauves
Un nouveau désastre, comparable à celui du Crédit lyonnais, menace les finances publiques. Pourtant, les autorités de la place de Paris feignent de croire que les poursuites engagées par les États-Unis à propos du rachat de la compagnie d’assurances Executive Life ne concernent pas les intérêts français. Comme d’habitude, le citoyen est soigneusement tenu à l’écart de dossiers dont la connaissance pourrait l’indigner. Plongeant au coeur de quelques holdings, dont ceux de François Pinault et Jean-Charles Naouri, Fabrizio Calvi et Thierry Pfister révèlent les pratiques et éclairent les enjeux de ces tractations secrètes. Balzac disait qu’à l’origine de toute fortune se cachait un « crime » : le dernier en date vient de se dérouler sous nos yeux. Les avoirs retirés au Lyonnais dans le cadre de son plan de redressement ont été bradés au profit d’un petit cercle. Jamais à ce point il n’avait été donné d’assister à la nationalisation des pertes et à la privatisation des gains. Pourquoi, lorsque l’inspection des Finances fait apparaître l’ampleur de certains trafics, le gouvernement se refuse-t-il à saisir le parquet de faits d’apparence délictueuse ?
Le Hun blond
451 après J. -C. Surgie des profondeurs de l’Asie, la horde d’Attila submerge l’Europe tandis qu’un infime peuple barbare, celui des Francs, commence à conquérir les restes de l’Empire romain. Dans ce climat tumultueux, temps de chaos, d’alliances éphémères, de pillages et de viols, naît le petit Loup, le « Hun blond », enfant de deux races ennemies. Il grandit dans l’entourage de Childéric, maintenant roi des Francs, que ses pairs déposent et qui se réfugie en Thuringe. C’est à lui, le Hun blond, que sera confiée la mission de ramener d’exil le roi, futur père de Clovis.
Le soir et le matin suivant
Une petite orpheline prodige, un savant archevêque, un chevalier de Malte, un ambassadeur à tempérament d’ogre, un fauconnier aveugle, et l’ombre d’une beauté circassienne morte d’avoir été trop aimée. A la manière d’un puzzle dont l’image se dessine peu à peu, Le Soir et le matin suivant dévoile une à une les pièces dont Célénie, treize ans, va faire sa propre histoire. D’un fruste couvent gascon à la vénéneuse Constantinople, du lac de Genève au Paris encore enfiévré des excès de la Régence, la fillette apprend le désir, la haine, la folle, le meurtre. Un voyage d’amour et de mort, réglé comme un menuet, envoûtant comme un conte oriental, auquel le talent d’Eve de Castro donne une modernité saisissante. Eve de Castro signe ici un délicieux précis d’éducation sentimentale, passionnant, raffiné et brutal : XVIIIe en diable. Étienne de Montéty, Le Figaro Magazine. Un conte ravissant et cruel, enchanté des Parfums de Constantinople, traversé des foudres noires de la passion et de l’honneur. Un moment de lecture et de bonheur parfait.
Château Bougon
« Je les avais toujours méprisés, mais je les avais toujours servis. C’est au mariage de Laetitia Vaudant que je me suis mis à les haïr et à les combattre. Joli mariage, en vérité. Lisez le journal de ce matin, on s’est amusé. Moi surtout. Joli mariage, oui. Ils étaient là, tous. Les puissants et les impuissants de cette ville. J y étais bien sûr, je fais partie de cette bande. Enfin, j’en faisais partie. »
Quatre-vingt-sept personnes s’agitent dans ce roman. L’auteur y décrit avec une allègre férocité et un humour décapant la haute société d’une vieille ville de la province française où la chute d’un de ses puissants agira comme le révélateur d’une bourgeoisie qui souvent se parfume pour éviter de se laver. Stéphane Hoffmann, né en 1958, vit à Nantes où il s’occupe de muscadet, de football, d’électricité et de bateaux de plaisance. Il nous fait partager ici « les gaietés de la mélancolie » avec élégance et désinvolture. Geneviève Dormann n’ hésite d’ailleurs pas à proclamer : « Enfin un roman contemporain qui ne me tombe pas des mains ! Goûtez Hoffmann, vous en reprendrez. »
Duma Key
Duma Key, une île de Floride à la troublante beauté, hantée par des forces mystérieuses, qui ont pu faire d’Edgar Freemantle un artiste célèbre… mais, s’il ne les anéantit pas très vite, elles auront sa peau ! Dans la lignée d’Histoire de Lisey ou de Sac d’os, un King subtilement terrifiant, sur le pouvoir destructeur de l’art et de la création
La maison des lumières
À vingt-cinq ans, Jérémie Rex, boulanger à Arcachon, est entré dans un tableau de Magritte. Là, il a retrouvé pendant quatre minutes trente la femme de sa vie, au temps où elle l’aimait encore. Hallucination, accident cérébral, changement d’espace-temps ? Lorsqu’il reprend connaissance, les problèmes commencent pour Jérémie : comment retourner dans le tableau ? Comment échapper à la réalité pour recréer le bonheur ? De Venise au Perreux-sur-Marne, des mystères du cerveau aux secrets des chamanes, Didier van Cauwelaert nous fait partager l’irrésistible aventure d’un jeune homme ordinaire, confronté aux pièges les plus fascinants de l’amour, de l’art et de la destinée humaine.
Dolores Claiborne
A Little Tall, on ne sait toujours pas exactement ce qui s’est passé il y a trente ans, et si l’accident, qui a coûté la vie au mari de Dolores Claiborne, le soir de l’éclipse, était vraiment un accident. Aujourd’hui, la vieille dame indigne est à nouveau soupçonnée ; la riche et sénile Vera Donovan, dont elle est la gouvernante depuis des décennies, est découverte morte dans sa demeure. Seul témoin et seule héritière, Dolores fait figure de coupable idéal. Elle n’a désormais plus le choix ; elle doit passer aux aveux. Raconter les étranges phobies qui habitaient sa maîtresse, ce souvenir.. Et l’horreur qu’elle a vécu il y a trente ans.
La montagne volante
Porté par une langue d’une très grande beauté, à la fois poétique et précise, investi d’un impressionnant pouvoir d’évocation, le nouveau roman du grand écrivain autrichien Christoph Ransmayr relève du chef-d’œuvre littéraire. Nostalgiques « d’un lieu immuable sous un ciel immuable », deux frères, très dissemblables et pourtant profondément liés, quittent l’Irlande pour le Tibet oriental. Ils ont pour but d’escalader le mont Phur-Ri, un des derniers espaces inexplorés du monde, minuscule tache blanche sur les cartes géographiques. Mais cette « montagne volante », comme l’appellent les nomades khampas, est, selon la légende, éphémère… Obsédés par leur quête, Pad et Liam se lancent dans une expédition périlleuse qui va les acheminer à la rencontre d’eux-mêmes, de leurs illusions, de l’amour et de la mort.
Une voix disparue
Dodie Blackstock, fille du multimilliardaire Wolf Blackstock, n’a que 9 ans lorsque sa mère Susan est enlevée par de mystérieux ravisseurs. Une fois arrêtés, ceux-ci affirment que Susan leur a échappé : pourtant, aucune trace de Susan nulle part… Vingt ans après, Dodie a coupé les ponts avec son père et toute sa famille. C’est alors que l’on retrouve le corps de Susan abandonné sur un chantier. Mais ce n’est pas le plus surprenant : la mort ne remonte qu’à deux jours… Dodie veut comprendre : pourquoi sa mère, vivante et libre, n’a-t-elle jamais cherché à la revoir pendant ces vingt longues années ? Comment a-t-elle pu échapper ainsi à ses ravisseurs ? Pourquoi l’a-t-on assassinée aujourd’hui, alors que tous la croyaient morte depuis vingt ans ? Au-delà de l’enquête sur le crime, c’est une véritable quête qu’entreprend Dodie : une quête d’identité, un véritable retour sur soi à travers l’histoire de sa famille – notamment le passé sulfureux de son père – qui la mènera beaucoup plus loin qu’elle ne s’en doute… Avec la même maîtrise du suspense que dans Mon meilleur ami, Laura Wilson revient sur des thèmes qui lui sont chers : le poids du passé, le domaine équivoque de l’enfance, mais fait aussi un plongeon étonnant dans les heures sombres des années 1970, « sexe, drogue et rock’n roll ».
La Grande Sultane
La grande sultane, après La Virginienne qui a connu un immense succès international, nous amène à nouveau dans le monde de l’esclavage, mais cette fois de l’esclavage blanc. L’aventure singulière et grandiose d’une jeune Créole qui devint la mère de Mahmud II, Ombre d’Allah sur Terre et sultan de l’Empire ottoman au XIXe siècle, rejoint ici celle d’une des institutions les plus mal connues de toute l’histoire de la condition féminine : le harem, à la fois lieu sacré et lieu de servitude où les femmes trahissent pour survivre et parfois tuent pour conquérir le pouvoir. Pendant quarante années de guerres turbulentes avec Catherine de Russie et Napoléon, Naksh-i-dil, reines des Têtes voilées, va présider aux destinées de l’Empire et régir cette société de femmes qu’est le Grand Harem de Topkapi, mue par des règles aussi strictes que celles d’un couvent, mais dont le maître est le Grand Eunuque noir. La Grand Sultane, un roman brillant, tumultueux, sensuel et ambitieux.
Des lendemains de fêtes
Tous les jours de ma vie sont désormais des lendemains de fêtes. Des défaites annoncées. J’habiterai pour Noël quai d’Orléans, la Seine à la fenêtre, mon chagrin au fil de l’eau. Je ne serai pas plus malheureux sur l’île Saint-Louis. Pas moins. Bouger pour bouger ne sert à rien, et il est possible aussi que le fleuve m’emporte. De décembre 1999 à novembre 2000, Pascal Sevran nous entraîne dans son quotidien, de Paris à Montréal, d’un dîner chez Lipp jusqu’au port de Naples. Souvent entouré, parfois seul, il parle des gens qui gravitent autour de lui, ceux qu’il aime et tous les autres, évoque la tempête de décembre dernier et Belgrade sous les bombes, Charles Trenet à l’hôpital et le souvenir de Dalida. On y croise aussi toute une galerie de personnages, des gens célèbres mais aussi des caractères plus anonymes et souvent truculents. Mais c’est surtout d’amour dont il est question dans ce livre, une fois encore, comme dans le premier opus de ce journal intime, La Vie sans lui. Pascal Sevran se livre à ses lecteurs, parle de son compagnon Stéphane, de sa mort injuste, de son absence dont il souffre encore et toujours…
Le carnet d’or
« On ne dira jamais assez combien ce livre a compté pour les jeunes femmes de ma génération. Il a changé radicalement notre conscience. » J.C Oates La jeune romancière Anna Wulf, hantée par le syndrome de la page blanche, a le sentiment que sa vie s’effondre. Par peur de devenir folle, elle note ses expériences dans quatre carnets de couleur. Mais c’est le cinquième, couleur or, qui sera la clé de sa guérison, de sa renaissance.
Le Royaume du Nord – Miséréré
Au Canada, comme aux États-Unis, la Grande Dépression de 1929 jette sur les routes des milliers de chômeurs. Pour prévenir les émeutes populaires dans les grandes villes, l’État livre en pâture le Royaume du Nord aux plus pauvres. Ces colons faméliques arrivent alors en Abitibi. Bercés de discours trompeurs, ils ignorent qu’il leur faudra conquérir cette terre qu’ils croyaient offerte, défricher d’impénétrables forêts, se battre contre la neige et le froid, et surtout contre eux-mêmes. « Miserere », c’est l’histoire de ces hommes et de ces femmes animés d’une folle espérance qui vont réussir l’impossible: vivre et garder leur dignité au milieu d’une nature inhumaine.
Monsieur de Lyon
A Lyon, en 1756, un bel inconnu brigue la charge de bourreau et ces messieurs de la Justice respirent. Enfin ! C’est que les candidats manquent depuis qu’un maléfice semble peser sur la profession. Camille Laubreçay officie d’ailleurs à merveille, avec des gestes aussi précis qu’élégants; en le regardant faire, les belles Lyonnaises frémissent. D’effroi ? On dit que toucher le bourreau porte malheur mais celui-ci a de si beaux yeux, tant de grâce, que Mme de Grézieu serait prête à courir ce risque. Et Angélique aussi, sa jeune soubrette. Camille se dérobe… Mme de Grézieu tentera de se venger… D’où vient-il, cet étrange bourreau ? Quel est son passé ? Et pourquoi a-t-il exigé ce tête à tête avec chaque condamné, juste avant le départ pour le supplice ?
Le Royaume du Nord – Harricana
Nul mieux que Bernard Clavel ne sait communiquer les grands mouvements de la nature, ses splendeurs et ses secrets. Nul mieux que lui n’exprime les émotions des âmes simples. Ses personnages nous bouleversent à force de tendresse et de générosité. Bernard Clavel sait faire parler les coeurs. Il semblait né pour nous conter ce Grand Nord où la vie de chaque jour est encore une aventure, où l’histoire de chaque famille est une vraie saga, ce pays qui renouvelle totalement son inspiration. Avec Harricana commence une grande épopée qui vous envoûtera dès ses premiers frémissements.
Le Premier Cavalier de l’Apocalypse
La grippe espagnole – la terrifiante influenza qui fit des millions de victimes en 1918 – est-elle en train de se réveiller ? C’est ce que laisse à penser une information des services secrets américains faisant état de l’extermination par l’armée nord-coréenne d’un village en proie à une curieuse épidémie… Parallèlement, une expédition scientifique est envoyée en Arctique pour ramener les corps de cinq Norvégiens victimes de la terrible maladie, en 1920. Mais les corps ont disparu. Un journaliste qui a manqué le voyage se met à enquêter. Il découvre qu’une secte, le Temple de la lumière, n’est pas étrangère à ce qui pourrait devenir la plus terrible épidémie mondiale de tous les temps… Un roman haletant fondé sur le délire sectaire. Par certains aspects, le récit n’est pas sans rappeler des affaires réelles comme celles de l’Ordre du temple solaire ou de l’attentat au gaz dans le métro de Tokyo. Sauf qu’ici, l’enjeu est mondial. Ce Premier cavalier de l’Apocalypse est à la fois un roman de politique-fiction plutôt bien documenté et un techno-thriller à suspens. Les amateurs apprécieront, et pourront aussi se replonger dans Genesis, qui reste le livre référence de John Case.
Le jour où il faudra payer
La vérité peut tuer.
Pour avoir percé les secrets de la mafia italo-américaine, une journaliste va le payer de sa vie.
Pour la venger, deux hommes : Blake Johnson, son ex-mari, chargé de la sécurité à la Maison-Blanche, et son ami Sean Dillon, ancien terroriste de l’IRA, devenu un as des services secrets britanniques. De Londres à Beyrouth en passant par l’Irlande, ils prendront tous les risques. Leurs cibles : le parrain Don Solazzo et Jack Fox, son redoutable héritier. Deux hommes à traquer. Deux hommes à abattre. Une lutte sans merci.
Après Une taupe à la Maison-Blanche, le nouveau best-seller de l’auteur de L’aigle s’est envolé.
L’Omerta française
Il existe en France une loi qui n’est pas publiée au Journal officiel mais qui est rigoureusement appliquée : la loi du silence. Venue de Sicile et recyclée en Corse, c’est l’omertà. L’argent liquide peut circuler impunément et en toute légalité dans les ministères. Où va-t-il ? Qu’en fait-on ? Sujet tabou. Des intrigues sentimentales jouent un rôle important, et caché, dans le fonctionnement de l’Etat. Mais il est interdit d’en parler : vie privée ! Fascinés par le pouvoir, quelques journalistes-vedettes se font – involontairement ? – les complices d’une censure invisible. Il est cependant de mauvais goût d’aborder ces thèmes sensibles réservés, de toute façon, au seul usage du microcosme. Auteurs du best-seller La Nomenklatura française, Sophie Coignard et Alexandre Wickham s’en prennent donc, cette fois, au club des étouffeurs qui verrouille le système, à une machine judiciaire répressive, unique au monde, et à toutes les belles âmes qui protègent les Français de vérités qui ne sont, paraît-il, pas bonnes à dire.
Hong Kong
Hong Kong, avec ses buildings, ses banques, ses mafias, son capitalisme sauvage, vit aujourd’hui sous la tutelle méfiante, et parfois brutale, de l’Armée de libération populaire et du Parti communiste chinois. Entre bureaucratie et corruption, trafic d’armes et fluctuations boursières, il incombe à Jake Grafton, ancien amiral employé par le Pentagone, de désamorcer un complot qui pourrait embraser la ville et dresser Pékin contre les États-Unis. Un complot fondé sur la technologie la plus redoutable, et dans lequel le vieil ami de Grafton, Tiger Cole, devenu consul, joue un rôle déterminant. Au rythme d’un suspense implacable, l’auteur du Vol de l’Intruder nous entraîne dans la mégapole la plus fascinante de l’Asie moderne.
Le véritable Casanova
Exemplaire relié numéroté (380). Giacomo Girolamo Casanova, né le 2 avril 1725 à Venise (République de Venise, actuellement en Italie) et mort le 4 juin 1798 à Dux (Royaume de Bohême, actuelle République tchèque), est un aventurier vénitien. Il est tour à tour violoniste, écrivain, magicien (dans l’unique but d’escroquer Madame d’Urfé), espion, diplomate, puis bibliothécaire, mais revendique toujours sa qualité de « Vénitien ». Il utilise de nombreux pseudonymes, le plus fréquent étant le chevalier de Seingalt (prononcer Saint-Gall) ; il publie en français sous le nom de « Jacques Casanova de Seingalt ». // .
Casanova laisse une œuvre littéraire abondante, notamment ses mémoires connus sous le titre Histoire de ma vie. Il est cependant surtout connu aujourd’hui en tant qu’aventurier, et comme l’homme qui fit de son nom un synonyme de « séducteur ». Il savait user aussi bien de charme que de perfidie ou d’argent pour conquérir les femmes. Cette réputation provient de son œuvre autobiographique : Histoire de ma vie, rédigée en français et considérée comme l’une des sources les plus authentiques concernant les coutumes et l’étiquette en usage en Europe au XVIIIe siècle. Il y mentionne cent quarante-deux femmes avec lesquelles il aurait eu des relations sexuelles, dont des filles à peine pubères et sa propre fille, alors mariée à l’un de ses « frères » francs-maçons, avec laquelle il aurait eu le seul fils dont il eût connaissance, si l’on en croit son témoignage. ….