La vie selon Gus Orviston
Lorsque Gus Orviston, jeune prodige de la pêche à la mouche, claque la porte de la demeure familiale, il sait qu’il n’y remettra plus les pieds. Finies les ridicules querelles de ses parents, à lui la liberté et les eaux sauvages de l’Oregon. Sur son chemin, l’attendent de drôles d’oiseaux : un vieil Indien, un philosophe et son chien savant Descartes, une souris qui chante, un cadavre et une énigmatique « pêcheuse » qui l’enverra au coeur de la nuit remonter la rivière en compagnie d’une femelle saumon. Invitation à la philosophie de la vie, célébration de la nature et de la liberté, l’autobiographie de Gus Orviston, assurément l’un des personnages les plus attachants de la littérature américaine contemporaine, est unique d’irrévérence, d’humour et d’intelligence.
Le siècle de Dieu
La traversée du siècle de Louis XIV et de la Régence par deux femmes de la haute noblesse bretonne. Anne-Sophie Le Tellier épouse à 16 ans Charles de Vieilleville. Sans fortune, sa cousine Viviane rejoint les Sœurs de la Charité. L’une fréquente la Cour et les salons parisiens, l’autre côtoie un monde de misère. Catherine Hermary Vieille a l’art de nous faire vivre l’Histoire en mêlant personnages de fiction et faits réels : Charles meurt en Louisiane où il accompagnait Cavelier de la Salle, un amant maléfique compromet Anne-Sophie dans l’affaire des poisons, son second mari est impliqué dans les cercles de dévots… La jeune femme perdra dans l’aventure toutes ses illusions sur la vie mais aussi sur le Roi.
L’auteur trace le portrait terrible d’un Louis XIV vieillissant, mégalomane, despotique et intolérant, qui abolit l’Édit de Nantes, anéantit jansénisme et quiétisme (dont les figures principales, Fénelon et Madame Guyon, seront écrasées avec la bénédiction de leur amie Madame de Maintenon), qui va laisser la France exsangue. L’or et le velours côtoient la sueur, les dépenses immodérées la misère, les ambitions les plus ridicules la lutte pour la survie. Le siècle de Dieu est un livre sur l’amour, de la passion humaine la plus physique à l’amour éthéré de Dieu. L’histoire d’une famille décomposée, recomposée dans le bonheur et la souffrance, celle d’un siècle qui voit s’édifier toutes les bases de la Révolution.
L’été du diable
Pise, 1945. Les Alliés viennent de débarquer. Les fascistes ont perdu, la guerre est finie. Mais le pays est dévasté, affamé, et les familles vendent leurs filles aux soldats pour une tablette de chocolat. Béatrice, elle, appartient à la bourgeoisie de la ville. Femme de prisonnier, elle travaille à l’hôpital, comme infirmière bénévole. Elle a vingt-cinq ans et elle incarne la souffrance, le courage, la dignité… Jusqu’au jour où elle rencontre Harry, un sergent américain. C’est un métis, beau comme un dieu barbare. Pour lui, elle va braver les interdits et oser vivre enfin. Dans la ville en folie, elle va découvrir la passion. Une passion sauvage et dévorante. Mais que deviennent les femmes qui ont aimé les guerriers vainqueurs ? Que restera-t-il de cet été du diable ?
Faire
Le récit d’une vie politique hors norme.
Des confidences sur sa relation avec Sarkozy.
Une analyse implacable de la situation.
Son regard sur le monde qui nous entoure.
Un projet pour replacer la France en tête.
Un fil rouge : la liberté !
Une obligation : faire. Enfin !
Nous serons toujours jeunes et beaux
Les baby-boomers ne veulent pas vieillir ! En moins d’un demi-siècle, la durée moyenne de la vie a gagné plus de vingt ans et beaucoup de bien-être : moins de rides, des chairs plus fermes et une sexualité presque triomphante. Au fil d’une méticuleuse enquête, Maryse Wolinski raconte l’odyssée du nouvel âge : hormones de croissance, DHEA, testostérone, papavérine, antioxydants, cosméceutiques… autant d’élixirs de jeunesse élaborés par la science, qui permettent aujourd’hui de faire reculer l’inéluctable. Une chose est désormais certaine : si nous le voulons, nous serons toujours jeunes et beaux !
Le repas des fauves
Un nouveau désastre, comparable à celui du Crédit lyonnais, menace les finances publiques. Pourtant, les autorités de la place de Paris feignent de croire que les poursuites engagées par les États-Unis à propos du rachat de la compagnie d’assurances Executive Life ne concernent pas les intérêts français. Comme d’habitude, le citoyen est soigneusement tenu à l’écart de dossiers dont la connaissance pourrait l’indigner. Plongeant au coeur de quelques holdings, dont ceux de François Pinault et Jean-Charles Naouri, Fabrizio Calvi et Thierry Pfister révèlent les pratiques et éclairent les enjeux de ces tractations secrètes. Balzac disait qu’à l’origine de toute fortune se cachait un « crime » : le dernier en date vient de se dérouler sous nos yeux. Les avoirs retirés au Lyonnais dans le cadre de son plan de redressement ont été bradés au profit d’un petit cercle. Jamais à ce point il n’avait été donné d’assister à la nationalisation des pertes et à la privatisation des gains. Pourquoi, lorsque l’inspection des Finances fait apparaître l’ampleur de certains trafics, le gouvernement se refuse-t-il à saisir le parquet de faits d’apparence délictueuse ?
Le Hun blond
451 après J. -C. Surgie des profondeurs de l’Asie, la horde d’Attila submerge l’Europe tandis qu’un infime peuple barbare, celui des Francs, commence à conquérir les restes de l’Empire romain. Dans ce climat tumultueux, temps de chaos, d’alliances éphémères, de pillages et de viols, naît le petit Loup, le « Hun blond », enfant de deux races ennemies. Il grandit dans l’entourage de Childéric, maintenant roi des Francs, que ses pairs déposent et qui se réfugie en Thuringe. C’est à lui, le Hun blond, que sera confiée la mission de ramener d’exil le roi, futur père de Clovis.
Le soir et le matin suivant
Une petite orpheline prodige, un savant archevêque, un chevalier de Malte, un ambassadeur à tempérament d’ogre, un fauconnier aveugle, et l’ombre d’une beauté circassienne morte d’avoir été trop aimée. A la manière d’un puzzle dont l’image se dessine peu à peu, Le Soir et le matin suivant dévoile une à une les pièces dont Célénie, treize ans, va faire sa propre histoire. D’un fruste couvent gascon à la vénéneuse Constantinople, du lac de Genève au Paris encore enfiévré des excès de la Régence, la fillette apprend le désir, la haine, la folle, le meurtre. Un voyage d’amour et de mort, réglé comme un menuet, envoûtant comme un conte oriental, auquel le talent d’Eve de Castro donne une modernité saisissante. Eve de Castro signe ici un délicieux précis d’éducation sentimentale, passionnant, raffiné et brutal : XVIIIe en diable. Étienne de Montéty, Le Figaro Magazine. Un conte ravissant et cruel, enchanté des Parfums de Constantinople, traversé des foudres noires de la passion et de l’honneur. Un moment de lecture et de bonheur parfait.
Château Bougon
« Je les avais toujours méprisés, mais je les avais toujours servis. C’est au mariage de Laetitia Vaudant que je me suis mis à les haïr et à les combattre. Joli mariage, en vérité. Lisez le journal de ce matin, on s’est amusé. Moi surtout. Joli mariage, oui. Ils étaient là, tous. Les puissants et les impuissants de cette ville. J y étais bien sûr, je fais partie de cette bande. Enfin, j’en faisais partie. »
Quatre-vingt-sept personnes s’agitent dans ce roman. L’auteur y décrit avec une allègre férocité et un humour décapant la haute société d’une vieille ville de la province française où la chute d’un de ses puissants agira comme le révélateur d’une bourgeoisie qui souvent se parfume pour éviter de se laver. Stéphane Hoffmann, né en 1958, vit à Nantes où il s’occupe de muscadet, de football, d’électricité et de bateaux de plaisance. Il nous fait partager ici « les gaietés de la mélancolie » avec élégance et désinvolture. Geneviève Dormann n’ hésite d’ailleurs pas à proclamer : « Enfin un roman contemporain qui ne me tombe pas des mains ! Goûtez Hoffmann, vous en reprendrez. »
Duma Key
Duma Key, une île de Floride à la troublante beauté, hantée par des forces mystérieuses, qui ont pu faire d’Edgar Freemantle un artiste célèbre… mais, s’il ne les anéantit pas très vite, elles auront sa peau ! Dans la lignée d’Histoire de Lisey ou de Sac d’os, un King subtilement terrifiant, sur le pouvoir destructeur de l’art et de la création
La maison des lumières
À vingt-cinq ans, Jérémie Rex, boulanger à Arcachon, est entré dans un tableau de Magritte. Là, il a retrouvé pendant quatre minutes trente la femme de sa vie, au temps où elle l’aimait encore. Hallucination, accident cérébral, changement d’espace-temps ? Lorsqu’il reprend connaissance, les problèmes commencent pour Jérémie : comment retourner dans le tableau ? Comment échapper à la réalité pour recréer le bonheur ? De Venise au Perreux-sur-Marne, des mystères du cerveau aux secrets des chamanes, Didier van Cauwelaert nous fait partager l’irrésistible aventure d’un jeune homme ordinaire, confronté aux pièges les plus fascinants de l’amour, de l’art et de la destinée humaine.
Dolores Claiborne
A Little Tall, on ne sait toujours pas exactement ce qui s’est passé il y a trente ans, et si l’accident, qui a coûté la vie au mari de Dolores Claiborne, le soir de l’éclipse, était vraiment un accident. Aujourd’hui, la vieille dame indigne est à nouveau soupçonnée ; la riche et sénile Vera Donovan, dont elle est la gouvernante depuis des décennies, est découverte morte dans sa demeure. Seul témoin et seule héritière, Dolores fait figure de coupable idéal. Elle n’a désormais plus le choix ; elle doit passer aux aveux. Raconter les étranges phobies qui habitaient sa maîtresse, ce souvenir.. Et l’horreur qu’elle a vécu il y a trente ans.
La montagne volante
Porté par une langue d’une très grande beauté, à la fois poétique et précise, investi d’un impressionnant pouvoir d’évocation, le nouveau roman du grand écrivain autrichien Christoph Ransmayr relève du chef-d’œuvre littéraire. Nostalgiques « d’un lieu immuable sous un ciel immuable », deux frères, très dissemblables et pourtant profondément liés, quittent l’Irlande pour le Tibet oriental. Ils ont pour but d’escalader le mont Phur-Ri, un des derniers espaces inexplorés du monde, minuscule tache blanche sur les cartes géographiques. Mais cette « montagne volante », comme l’appellent les nomades khampas, est, selon la légende, éphémère… Obsédés par leur quête, Pad et Liam se lancent dans une expédition périlleuse qui va les acheminer à la rencontre d’eux-mêmes, de leurs illusions, de l’amour et de la mort.
Une voix disparue
Dodie Blackstock, fille du multimilliardaire Wolf Blackstock, n’a que 9 ans lorsque sa mère Susan est enlevée par de mystérieux ravisseurs. Une fois arrêtés, ceux-ci affirment que Susan leur a échappé : pourtant, aucune trace de Susan nulle part… Vingt ans après, Dodie a coupé les ponts avec son père et toute sa famille. C’est alors que l’on retrouve le corps de Susan abandonné sur un chantier. Mais ce n’est pas le plus surprenant : la mort ne remonte qu’à deux jours… Dodie veut comprendre : pourquoi sa mère, vivante et libre, n’a-t-elle jamais cherché à la revoir pendant ces vingt longues années ? Comment a-t-elle pu échapper ainsi à ses ravisseurs ? Pourquoi l’a-t-on assassinée aujourd’hui, alors que tous la croyaient morte depuis vingt ans ? Au-delà de l’enquête sur le crime, c’est une véritable quête qu’entreprend Dodie : une quête d’identité, un véritable retour sur soi à travers l’histoire de sa famille – notamment le passé sulfureux de son père – qui la mènera beaucoup plus loin qu’elle ne s’en doute… Avec la même maîtrise du suspense que dans Mon meilleur ami, Laura Wilson revient sur des thèmes qui lui sont chers : le poids du passé, le domaine équivoque de l’enfance, mais fait aussi un plongeon étonnant dans les heures sombres des années 1970, « sexe, drogue et rock’n roll ».
La Grande Sultane
La grande sultane, après La Virginienne qui a connu un immense succès international, nous amène à nouveau dans le monde de l’esclavage, mais cette fois de l’esclavage blanc. L’aventure singulière et grandiose d’une jeune Créole qui devint la mère de Mahmud II, Ombre d’Allah sur Terre et sultan de l’Empire ottoman au XIXe siècle, rejoint ici celle d’une des institutions les plus mal connues de toute l’histoire de la condition féminine : le harem, à la fois lieu sacré et lieu de servitude où les femmes trahissent pour survivre et parfois tuent pour conquérir le pouvoir. Pendant quarante années de guerres turbulentes avec Catherine de Russie et Napoléon, Naksh-i-dil, reines des Têtes voilées, va présider aux destinées de l’Empire et régir cette société de femmes qu’est le Grand Harem de Topkapi, mue par des règles aussi strictes que celles d’un couvent, mais dont le maître est le Grand Eunuque noir. La Grand Sultane, un roman brillant, tumultueux, sensuel et ambitieux.
Des lendemains de fêtes
Tous les jours de ma vie sont désormais des lendemains de fêtes. Des défaites annoncées. J’habiterai pour Noël quai d’Orléans, la Seine à la fenêtre, mon chagrin au fil de l’eau. Je ne serai pas plus malheureux sur l’île Saint-Louis. Pas moins. Bouger pour bouger ne sert à rien, et il est possible aussi que le fleuve m’emporte. De décembre 1999 à novembre 2000, Pascal Sevran nous entraîne dans son quotidien, de Paris à Montréal, d’un dîner chez Lipp jusqu’au port de Naples. Souvent entouré, parfois seul, il parle des gens qui gravitent autour de lui, ceux qu’il aime et tous les autres, évoque la tempête de décembre dernier et Belgrade sous les bombes, Charles Trenet à l’hôpital et le souvenir de Dalida. On y croise aussi toute une galerie de personnages, des gens célèbres mais aussi des caractères plus anonymes et souvent truculents. Mais c’est surtout d’amour dont il est question dans ce livre, une fois encore, comme dans le premier opus de ce journal intime, La Vie sans lui. Pascal Sevran se livre à ses lecteurs, parle de son compagnon Stéphane, de sa mort injuste, de son absence dont il souffre encore et toujours…
Le carnet d’or
« On ne dira jamais assez combien ce livre a compté pour les jeunes femmes de ma génération. Il a changé radicalement notre conscience. » J.C Oates La jeune romancière Anna Wulf, hantée par le syndrome de la page blanche, a le sentiment que sa vie s’effondre. Par peur de devenir folle, elle note ses expériences dans quatre carnets de couleur. Mais c’est le cinquième, couleur or, qui sera la clé de sa guérison, de sa renaissance.
Le Royaume du Nord – Miséréré
Au Canada, comme aux États-Unis, la Grande Dépression de 1929 jette sur les routes des milliers de chômeurs. Pour prévenir les émeutes populaires dans les grandes villes, l’État livre en pâture le Royaume du Nord aux plus pauvres. Ces colons faméliques arrivent alors en Abitibi. Bercés de discours trompeurs, ils ignorent qu’il leur faudra conquérir cette terre qu’ils croyaient offerte, défricher d’impénétrables forêts, se battre contre la neige et le froid, et surtout contre eux-mêmes. « Miserere », c’est l’histoire de ces hommes et de ces femmes animés d’une folle espérance qui vont réussir l’impossible: vivre et garder leur dignité au milieu d’une nature inhumaine.
Monsieur de Lyon
A Lyon, en 1756, un bel inconnu brigue la charge de bourreau et ces messieurs de la Justice respirent. Enfin ! C’est que les candidats manquent depuis qu’un maléfice semble peser sur la profession. Camille Laubreçay officie d’ailleurs à merveille, avec des gestes aussi précis qu’élégants; en le regardant faire, les belles Lyonnaises frémissent. D’effroi ? On dit que toucher le bourreau porte malheur mais celui-ci a de si beaux yeux, tant de grâce, que Mme de Grézieu serait prête à courir ce risque. Et Angélique aussi, sa jeune soubrette. Camille se dérobe… Mme de Grézieu tentera de se venger… D’où vient-il, cet étrange bourreau ? Quel est son passé ? Et pourquoi a-t-il exigé ce tête à tête avec chaque condamné, juste avant le départ pour le supplice ?
Le Royaume du Nord – Harricana
Nul mieux que Bernard Clavel ne sait communiquer les grands mouvements de la nature, ses splendeurs et ses secrets. Nul mieux que lui n’exprime les émotions des âmes simples. Ses personnages nous bouleversent à force de tendresse et de générosité. Bernard Clavel sait faire parler les coeurs. Il semblait né pour nous conter ce Grand Nord où la vie de chaque jour est encore une aventure, où l’histoire de chaque famille est une vraie saga, ce pays qui renouvelle totalement son inspiration. Avec Harricana commence une grande épopée qui vous envoûtera dès ses premiers frémissements.
Le Premier Cavalier de l’Apocalypse
La grippe espagnole – la terrifiante influenza qui fit des millions de victimes en 1918 – est-elle en train de se réveiller ? C’est ce que laisse à penser une information des services secrets américains faisant état de l’extermination par l’armée nord-coréenne d’un village en proie à une curieuse épidémie… Parallèlement, une expédition scientifique est envoyée en Arctique pour ramener les corps de cinq Norvégiens victimes de la terrible maladie, en 1920. Mais les corps ont disparu. Un journaliste qui a manqué le voyage se met à enquêter. Il découvre qu’une secte, le Temple de la lumière, n’est pas étrangère à ce qui pourrait devenir la plus terrible épidémie mondiale de tous les temps… Un roman haletant fondé sur le délire sectaire. Par certains aspects, le récit n’est pas sans rappeler des affaires réelles comme celles de l’Ordre du temple solaire ou de l’attentat au gaz dans le métro de Tokyo. Sauf qu’ici, l’enjeu est mondial. Ce Premier cavalier de l’Apocalypse est à la fois un roman de politique-fiction plutôt bien documenté et un techno-thriller à suspens. Les amateurs apprécieront, et pourront aussi se replonger dans Genesis, qui reste le livre référence de John Case.
Le jour où il faudra payer
La vérité peut tuer.
Pour avoir percé les secrets de la mafia italo-américaine, une journaliste va le payer de sa vie.
Pour la venger, deux hommes : Blake Johnson, son ex-mari, chargé de la sécurité à la Maison-Blanche, et son ami Sean Dillon, ancien terroriste de l’IRA, devenu un as des services secrets britanniques. De Londres à Beyrouth en passant par l’Irlande, ils prendront tous les risques. Leurs cibles : le parrain Don Solazzo et Jack Fox, son redoutable héritier. Deux hommes à traquer. Deux hommes à abattre. Une lutte sans merci.
Après Une taupe à la Maison-Blanche, le nouveau best-seller de l’auteur de L’aigle s’est envolé.
L’Omerta française
Il existe en France une loi qui n’est pas publiée au Journal officiel mais qui est rigoureusement appliquée : la loi du silence. Venue de Sicile et recyclée en Corse, c’est l’omertà. L’argent liquide peut circuler impunément et en toute légalité dans les ministères. Où va-t-il ? Qu’en fait-on ? Sujet tabou. Des intrigues sentimentales jouent un rôle important, et caché, dans le fonctionnement de l’Etat. Mais il est interdit d’en parler : vie privée ! Fascinés par le pouvoir, quelques journalistes-vedettes se font – involontairement ? – les complices d’une censure invisible. Il est cependant de mauvais goût d’aborder ces thèmes sensibles réservés, de toute façon, au seul usage du microcosme. Auteurs du best-seller La Nomenklatura française, Sophie Coignard et Alexandre Wickham s’en prennent donc, cette fois, au club des étouffeurs qui verrouille le système, à une machine judiciaire répressive, unique au monde, et à toutes les belles âmes qui protègent les Français de vérités qui ne sont, paraît-il, pas bonnes à dire.
Hong Kong
Hong Kong, avec ses buildings, ses banques, ses mafias, son capitalisme sauvage, vit aujourd’hui sous la tutelle méfiante, et parfois brutale, de l’Armée de libération populaire et du Parti communiste chinois. Entre bureaucratie et corruption, trafic d’armes et fluctuations boursières, il incombe à Jake Grafton, ancien amiral employé par le Pentagone, de désamorcer un complot qui pourrait embraser la ville et dresser Pékin contre les États-Unis. Un complot fondé sur la technologie la plus redoutable, et dans lequel le vieil ami de Grafton, Tiger Cole, devenu consul, joue un rôle déterminant. Au rythme d’un suspense implacable, l’auteur du Vol de l’Intruder nous entraîne dans la mégapole la plus fascinante de l’Asie moderne.
Le véritable Casanova
Exemplaire relié numéroté (380). Giacomo Girolamo Casanova, né le 2 avril 1725 à Venise (République de Venise, actuellement en Italie) et mort le 4 juin 1798 à Dux (Royaume de Bohême, actuelle République tchèque), est un aventurier vénitien. Il est tour à tour violoniste, écrivain, magicien (dans l’unique but d’escroquer Madame d’Urfé), espion, diplomate, puis bibliothécaire, mais revendique toujours sa qualité de « Vénitien ». Il utilise de nombreux pseudonymes, le plus fréquent étant le chevalier de Seingalt (prononcer Saint-Gall) ; il publie en français sous le nom de « Jacques Casanova de Seingalt ». // .
Casanova laisse une œuvre littéraire abondante, notamment ses mémoires connus sous le titre Histoire de ma vie. Il est cependant surtout connu aujourd’hui en tant qu’aventurier, et comme l’homme qui fit de son nom un synonyme de « séducteur ». Il savait user aussi bien de charme que de perfidie ou d’argent pour conquérir les femmes. Cette réputation provient de son œuvre autobiographique : Histoire de ma vie, rédigée en français et considérée comme l’une des sources les plus authentiques concernant les coutumes et l’étiquette en usage en Europe au XVIIIe siècle. Il y mentionne cent quarante-deux femmes avec lesquelles il aurait eu des relations sexuelles, dont des filles à peine pubères et sa propre fille, alors mariée à l’un de ses « frères » francs-maçons, avec laquelle il aurait eu le seul fils dont il eût connaissance, si l’on en croit son témoignage. ….
Marée rouge
Depuis deux ans, Thorn avait retrouvé la paix et l’équilibre. Son passé violent n’était plus qu’un souvenir. En compagnie de Darcy, la blonde aux yeux verts, il connaissait enfin l’harmonie d’une vie en accord avec la nature. Mais un beau jour d’été, lors d’une partie de pêche sous-marine au large de Key Largo, c’est le drame : Darcy se noie.Ou plutôt, on la noie. Travail de tueur professionnel.Qui pouvait en vouloir à la paisible Darcy ? Y aurait-il un lien entre la mort de la jeune femme, depuis peu assistante d’un détective, et les tipalias rouges, ces étranges poissons qui semblaient tant l’intéresser ?Thorn se lance à corps perdu dans une enquête périlleuse. Très rapidement, il aboutit chez Harden Winchester, un aquiculteur dont le passé au service de la CIA est plutôt trouble. Violent, cynique, dépravé, Winchester n’est-il pas le coupable idéal ? Trop idéal peut-être…Un époustouflant suspense pimenté d’humour noir, une plongée terrifiante dans les eaux sombres de l’âme humaine, une intrigue passionnante et complexe sur fond de catastrophe écologique : avec Marée rouge, James W. Hall, l’un des nouveaux maîtres du thriller, est au sommet de son art.
Red Square
Une voiture explose dans la nuit, près du périphérique de Moscou. A son bord, Rosen, le banquier des mafias géorgienne et tchétchène. Pour le policier Arkady Renko, héros de Gorky Park, c’est le début d’une enquête d’autant plus difficile que son adjoint, puis son supérieur hiérarchique trouvent dans la même période une mort violente. Un mot clé : Red Square, ce qui désigne à la fois la place Rouge et une toile de Malevitch, peintre censuré par l’ancien pouvoir, dont les œuvres sont elles aussi devenues objets de trafic. De Moscou à Berlin et Munich, où il retrouvera sa bien-aimée Irina, Arkady s’enfonce dans le chaos de l’ancien monde communiste, où la seule loi qui subsiste est celle du crime et de la corruption. Avec Martin Cruz Smith, les Etats-Unis tiennent enfin leur John le Carré. New York Times. Arkady Renko mérite sa place parmi les grands détectives des classiques du crime.
Syndrome
Ils ont entre les mains la science la plus aboutie, la technologie et le pouvoir. Il ne leur manque qu’une chose : contrôler nos esprits. Après Genesis, John Case nous entraîne dans les arcanes des plus sombres expériences scientifiques héritées de la guerre froide, au service d’une raison d’Etat que les scrupules n’embarrassent pas … Un thriller angoissant où rien n’est ce qu’il paraît être.
Le huitième jour
Le cadavre d’un homme, emmuré vivant dans la cave de sa maison. Un ordinateur portable, qui contient de mystérieux fichiers, envoyé à un jésuite du Vatican. Un puissant homme d’affaires italo-turc, Zerevan Zebek, qui se dit en butte à une campagne de presse diffamatoire. Un jeune détective, Danny, recruté à prix d’or pour découvrir qui orchestre cette campagne, et récupérer coûte que coûte l’ordinateur et son précieux contenu. Tels sont les ingrédients d’une aventure qui nous conduit de Washington à Rome, de la Silicon Valley jusqu’aux cités perdues de l’Anatolie où une secte kurde voue un étrange culte à Satan. A la clef, une découverte biotechnologique susceptible de ravager la planète… Après Genesis et Syndrome, John Case signe son thriller assurément le plus saisissant… et le plus démoniaque.
Le vétéran
Dans la Russie en proie au désastre économique et aux mafias, la popularité du leader d'extrême droite Igor Komarov atteint des sommets en cette année 1999. Des millions de gens le vénèrent comme une icône. Son élection semble assurée… Seuls quelques agents des services secrets anglais et américains ont eu connaissance de son véritable programme : un Mein Kampf ultra-secret où sont annoncés les pogroms antisémites et les massacres d'ethnies non russes qu'il entend perpétrer une fois le pouvoir conquis. Protégé par la mafia tchétchène, Jason Monk, l'agent de la CIA, est résolu à tout faire pour le pousser à la faute et mettre son parti hors la loi. Ses alliés : un banquier propriétaire de chaînes de télévision, un général retraité et influent, le patriarche orthodoxe et le chef de la police… Expert en géopolitique, observateur passionné de l'actualité mondiale, le romancier du Poing de Dieu nous entraîne au cœur de la Russie d'aujourd'hui, au rythme d'un suspense sans temps mort.
L’Ultime secret
Deux histoires parallèles. D’un côté, le meurtre du neuropsychiatre français de renommée, Samuel Fincher (par ailleurs très récent champion du monde des échecs contre l’ordinateur Deep Blue IV) ; de l’autre, la vie brisée d’un modeste employé de banque à Nice, Jean-Louis Martin, victime suite à un accident d’un Locked-In Syndrome (« Emmuré vivant », le cerveau de celui qui en est atteint continue seul de fonctionner, le reste du système nerveux étant paralysé). Reliant les deux récits, le couple d’enquêteurs déjà rencontré dans Le Père de nos pères : l’anti-violent « Sherlock Holmes de la science », Isidore Katzberg, et Lucrèce Nemrod, belle journaliste scientifique du journal Le Guetteur moderne. Clef de voûte de leurs investigations : la recherche de « l’ultime secret » au nom duquel Fincher, apparemment mort de plaisir orgasmique dans les bras de sa mie, a été assassiné. Ce que confirme bientôt le meurtre du médecin-légiste ayant prélevé le cerveau de Fincher pendant son autopsie…
La mémoire des vaincus
Qui est Fred Barthélemy, dont Michel Ragon nous fait une biographie si passionnante ? Qui est Flora, la petite fille de ses amours enfantines, devenue marchand de tableaux célèbre et richissime ? La Mémoire des vaincus mêle personnages réels et personnages inventés en une vaste fresque où l’histoire, le mythe, le romanesque et l’autobiographie se conjuguent. Dans le cours du roman, communisme, anarchisme, fascisme apparaissent dans leur complexité, dans leurs luttes féroces, par le biais de personnages historiques dont Michel Ragon nous fait d’étonnants portraits ; mais aussi d’hommes et de femmes moins connus, les obscurs, les éternels vaincus par un pouvoir omnipotent, sans cesse attaqué et sans cesse renaissant. Il n’empêche que ces vaincus, qu’ils se nomment Makhno, Durruti ou Lecoin, ne s’avouent jamais battus et qu’à l’heure où le totalitarisme marxiste fait naufrage, leur increvable esprit de liberté ressuscite.
L’Homme à la bauta
Dans le tumulte du carnaval, un homme est assassiné au cœur du ghetto, le vieux quartier juif de Venise. Il porte sur sa blessure un parchemin datant du Moyen Age. Vengeance ? Acte d’un fantôme du XVIe siècle tout droit sorti de sa tombe pour se venger d’un franciscain que l’on dit antisémite ? Tandis que l’on évoque la présence inquiétante d’un individu vêtu d’une cape noire, coiffé d’un tricorne et masqué d’une bauta, la police italienne se hâte de mettre en sommeil le dossier et la police française piétine. Un seul homme peut démêler les fils de cette sombre affaire : le Rabbin Fix. Son arme : le Talmud.
Le Vol des aigles
Américain casse-cou, Jack Kelso, engagé en 1916 dans l’aviation militaire britannique, a épousé son infirmière, la baronne Elsa von Halder, une jeune Allemande désargentée. Ils ont eu Max et Harry, des jumeaux. Mais Jack se tue lorsqu’ils ont douze ans. Elsa repart en Allemagne avec Max, vivre dans son château grâce au soutien financier du grand-père Abe, qui garde Harry près de lui, à Boston. Durant des vacances où les deux frères se retrouvent aux États-Unis, Abe leur offre des cours de pilotage. Un briscard de la Grande Guerre leur enseigne les ficelles du métier, et les adolescents, à l’image de leur père disparu, deviennent pilotes d’élite. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate en Europe, Max, rentré en Allemagne, ne tarde pas à faire parler de lui. Surnommé « le baron noir », il est de tous les combats aériens et grimpe vite en grade dans la Luftwaffe. Harry, engagé dans la RAF, a un parcours similaire. Un jour, les deux frères vont se retrouver face à face, piégés par une monstrueuse machination de Himmler. De leur attitude va dépendre le cours de la guerre et l’avenir du monde !
Lettre ouverture à tout le monde
On connaît mon impatience et mon esprit prophétique : il y aura bientôt de cela une bonne dizaine d’années que je prêchai dans le désert une Parole tout à fait incongrue. J’osais « attaquer » le Monde ! Mes amis tremblèrent pour mon courage. Mes non-amis se réjouirent de mon suicide. Comme j’ai, dans le crime, l’esprit de récidive, je décidai de batifoler autour du Monde et de planter à cet animal d’amusantes banderilles. Comment ? Eh bien en écrivant des lettres à n’importe qui (au Roi d’Espagne, à des petites filles, au Pape, à ma concierge, etc.) en prenant bien soin de jouer les obsédés et d’avoir un leitmotiv présent dans toutes mes lettres et qui serait le journal le Monde. Comme un bonheur n’arrive jamais seul, j’en avais depuis trois mois terminé avec mon exercice et déjà déposé mes fléchettes chez mon éditeur, lorsque Michel Legris expédia sur l’orgueilleux vaisseau amiral de la presse française une héroïque salve (le Monde tel qu’il est) qui sema la panique sur le pont et fit trembler ses mâtures. Partout, dès lors, ce fut comme un grand soupir et l’on entendit même des applaudissements. Enfin le Monde était secoué. Enfin Le Monde vulnéré n’était pas invulnérable. Enfin le désert ou je prêchais naguère se peuplait. Il ne me restait plus qu’à rappliquer avec mes « lettres » et qu’à danser, comme un garnement, autour du Leviathan blessé. Voici mes entrechats et mes pointes. Je danse mon époque, ses mœurs, ses mines, ses modes et ses manies en m’amusant à toujours retomber sur mes pieds. Ou, plutôt, vieil obsédé que je suis, sur les pieds du Monde. Jean Cau.
Les fontaines du paradis
Né en 1917 en Angleterre. Journaliste scientifique et auteur de romans de science-fiction mondialement célèbre. 2001 — L’Odyssée de l’espace, Les enfants d’Icare, Avant l’Eden, Rendez-vous avec Rama … // Lorsque Vannevar Morgan arrive à Taprobane un jour de l’an 2142, cet ingénieur de génie — à qui la Terre doit déjà le Pont qui unit l’Europe à l’Afrique — est tout entier tendu vers un nouveau projet. Il veut construire un immense Transporteur Spatial qui, grâce à un réseau de cristal de diamant, reliera la Terre à l’Espace, sera comme un escalier menant aux étoiles. Ce sera le début de la civilisation interplanétaire. Un obstacle demeure. Il n’y a pour le Transporteur qu’un seul site d’implantation possible : le sommet de la Montagne Sacrée de Taprobane. Et là, dans un monastère, des moines prient depuis un temps immémorial… L’ingénieur et le vénérable gardien du lieu s’affrontent. Le dynamisme de la science contre la foi inébranlable, la technologie conquérante contre la sagesse sans armes…
Mauvais frère
D ’emblée, l’enquête du lieutenant Goodman se révélait impossible. Le tueur pouvait violer et mutiler ses victimes ou se limiter à les scalper. Question d’inspiration… Ses proies, il les préférait blondes, jeunes et paumées. Comme une de ses premières victimes, la nièce du maire de Boston… Entre un supérieur black et antisémite qui veut sa peau, sa yiddish mamma qui ne veut pas le lâcher, la femme de sa vie qu’il vient de rencontrer et cette série de crimes sans indices ni mobiles, le plus célèbre flic de Boston, pour qui humour et élégance vont de pair, n’est pas prêt à affronter la pire des folies : celle qu’on ne soupçonne pas parce qu’elle rôde trop près de soi. Pourtant, son vieil ami Archie qui adore philosopher l’a prévenu : «C’est parce que le monde tourne à l’envers, Sam, qu’il se casse la gueule.» Un rythme à couper le souffle, des dialogues au cordeau : un thriller infernal de l’auteur du Cinquième Jour .
Le Royaume du Nord – Maudits sauvages
Depuis des temps immémoriaux, les Indiens Wabamahigans vivent sur la Longue Île et la baie James leur appartient. Personne ne leur disputait ces territoires ingrats dont ils sont seuls à exploiter les ressources. Cependant, au début des années 70, le gouvernement québécois entreprend la construction d’énormes barrages hydro-électriques qui menacent d’engloutir la terre de leurs ancêtres. La « civilisation » a déclaré une guerre aveugle aux derniers des Wamabahigans.
Le Sous-marin de la dernière chance
Les sous-marins russes de la classe » kilo » sont presque parfaits. Indécelables dès qu’ils sont en immersion. Idéal pour la Chine : lors d’une invasion de Taïwan, ils pourraient neutraliser toute intervention américaine. Dix exemplaires en provenance de la Russie sont sur le point d’être livrés. Il faut, à tout prix, empêcher cela. Le Columbia, sous-marin de l’US Navy, va intervenir. A son bord, le commandant Boomer Dunning. De la Volga au Pôle Nord, en passant par les îles Kerguelen, les missions d’interception se multiplient. Reste un sous-marin. C’est celui de la dernière chance. Et à ce jeu mortel, il n’y a qu’un gagnant.
Mutinerie sur le Shark
2007, détroit d’Ormuz : trois super-tankers explosent les uns après les autres. Les agresseurs : l’Iran et la Chine. Leur objectif : déstabiliser le marché du pétrole. Les représailles ne se font pas attendre. Le gouvernement américain dépêche vers l’Orient un fleuron de sa flotte, le sous-marin USS Shark. A son bord, douze hommes du SEAL, corps d’élite de l’US Navy. Avec une double mission : détruire une raffinerie du Kazakhstan et anéantir une base chinoise. Les deux attaques sont victorieuses, mais le commandant du sous-marin refuse de se porter au secours des blessés. Les SEAL’s n’ont jamais failli à leur code de solidarité : on n’abandonne pas un des siens. Ces hommes d’honneur se lancent dans une mutinerie lourde de conséquences…
U.S.S. Seawolf
Nous sommes en 2005 et les services secrets, gouvernements et armées occidentales, Américains en tête, sont sur les dents : après un « essai » de missile chinois, la tension entre Taïwan et la Chine est à son comble. Sous les océans, dans le Pacifique et surtout en mer de Chine, une gigantesque partie d’échecs va se jouer entre le XIA III, nouveau et terrifiant sous-marin nucléaire de l’Armée de libération du peuple et l’U.S.S. Seawolf, commandé par le capitaine de vaisseau Judd Crocker et qu’on croyait jusqu’ici le submersible le plus puissant au monde. Mais le Chinois va capturer l’Américain… et du même coup Linus Clarke qui n’est autre que le fils unique de John Clarke, président des États-Unis en exercice. La menace de guerre nucléaire est de plus en plus manaçante… Angoisse, suspense et haute technologie à vingt milles miles sous les mers… et corruption dans les hautes sphères gouvernementales. À l’instar de Stephen Coonts et de Clive Cussler, Patrick Robinson est un spécialiste des romans de politique-fiction et des histoires de guerres sous-marines et secrètes. Si l’ennemi n’est plus l’URSS mais la Chine, l’intrigue fonctionne toujours sur la même menace de conflit généralisé. Visiblement bien documenté, le récit ravira ceux qui ont dévoré, par exemple, Le Sous-Marin de la dernière chance et bien sûr Nimitz, du même auteur. En fin de récit, un index des personnages permet de mieux s’y retrouver entre la foule de protagonistes cités, des Seals les plus obscurs jusqu’aux grands manitous de la CIA et du Pentagone
La cuisine de vos artères
Les maladies cardio-vasculaires sont un des fléaux des pays industrialisés. Notre vie de plus en plus sédentaire et notre alimentation souvent trop riche et déséquilibrée nous y prédisposent chaque jour davantage. Dans La Cuisine de vos artères, le professeur Fabiani, éminent spécialiste de la chirurgie cardio-vasculaire à l’hôpital Broussais, nous aide à y voir clair et nous guide pour éviter ces maladies sans pour autant se priver. L’un des plus grands cuisiniers français, Bernard Pacaud, chef du restaurant L’Ambroisie, place des Vosges à Paris, nous propose 60 recettes, applications gourmandes des conseils de Jean Noël Fabiani. Un ouvrage qui réconcilie la diététique et la gastronomie.
Une si belle école
En 1954, une jeune femme de 20 ans rejoint son premier poste de maîtresse d’école à Ségalières, un hameau à 800 m d’altitude entre la vallée du Lot et les monts d’Auvergne.Ornella Perrugi est la fille d’un maçon italien, ses parents sont pauvres mais elle a choisi très tôt son destin « cinq ans, mais déjà je savais : les livres régneraient sur moi comme je régnerai sur eux ».La foi dans son métier chevillée au corps, elle va se heurter, dans son premier poste, à la rudesse des paysans qui ont besoin de leurs enfants pour le travail des terres, qui souhaitent pour eux le Certificat mais pas l’entrée en 6e. Mutée parce qu’elle va défendre, bec et ongles, un enfant en détresse, elle va rejoindre un poste double. Ce sera la rencontre avec Pierre qui s’occupe des petits et elle des grands. Amoureux, jeunes époux, puis parents, ils vivront tout au long de leur vie leur passion commune pour l’éducation et poursuivront leur carrière au gré des réformes…
Chromosome 6
De la découverte d’un cadavre mutilé aux profondeurs de la jungle d’Afrique équatoriale sur les traces d’une espèce de primates proches des humains, l’auteur de Contagion, Invasion ou Toxine nous mène une fois encore aux frontières de la science et de l’anticipation. Quelle est l’identité du mort ? Et pourquoi certains de ses tissus révèlent-ils un code ADN défiant toute règle biologique ?… Le mystère conduira Jack Stapelton, le médecin légiste, et sa collègue Laurie Montgomery jusqu’à une organisation médico-scientifique plus soucieuse de profit que d’éthique. Des procédés qui sont peut-être d’ores et déjà mis en œuvre dans la réalité…
Chef de Guerre (Tome II)
Nº1 DES VENTES AUX USA, L’ULTIME ET LE PLUS VISIONNAIRE DES CLANCY !Quand le président Jack Ryan n’était encore qu’un simple agent de la CIA, il avait enquêté sur le meurtre d’un de ses camarades qui s’apprêtait à dévoiler un scandale financier. L’assassin ? Un mystérieux tueur du KGB, jamais démasqué. Trente ans plus tard, un nouvel homme fort a émergé du chaos de la Russie. Une ascension fulgurante fondée sur les trahisons et la corruption. Sa fortune personnelle repose sur un sombre secret et il éliminera tous ceux qui s’en approchent. L’obsession de l’ambitieux Volodin : redonner à la Russie sa splendeur. C’est dans le passé de Jack Ryan Sr que se trouvent peut-être les clés pour mettre fin à la fureur expansionniste de ce nouveau tsar.Plus visionnaire que jamais, Tom Clancy anticipait dans ce dernier roman l’invasion de la Crimée et de l’Ukraine. « Un cocktail de testostérone, d’action, d’espionnage et de high tech militaire. »
Jeux de guerre
Jack Ryan est un ex-marine, ex-agent de change, historien. En voyage à Londres pour rechercher des informations pour un livre, il assiste à un attentat et, instinctivement, s’interpose. Grièvement blessé, il apprend qu’il a sauvé le Prince et la Princesse de Galles, visés par l’Ulster Liberation Army. De retour aux États-Unis quelques semaines plus tard, il apprend l’évasion du terroriste qu’il a aidé à arrêter, et décide alors de reprendre contact avec James Greer, Directeur du Renseignement à la CIA, pour lequel il a autrefois ponctuellement travaillé.
Clandestin
« Elle devait avoir hâte de rentrer, et pourtant, elle avait bien voulu l’aider, lui l’inconnu, qui n’avait pas de toit. Lui le nomade, qui était de passage, le migrant comme ils disent. » Le nouveau roman d’Éliette Abécassis joue un drame en lieu clos – un quai de gare – et respecte l’unité de temps tragique d’une nuit pour que deux êtres, a priori aussi différents qu’incompatibles – lui l’immigré clandestin, elle la chef de mission auprès du préfet – se reconnaissent jumeaux dans la course amoureuse. Clandestin est un roman sans prétention, c’est-à-dire que c’est un roman réussi car il se lit avec naturel, sans difficulté, sans que l’on cherche à vouloir reconnaître de prime abord ce qu’a voulu dire l’auteur. La rencontre des personnages se fait dans une tension charnelle palpable et le destin les mène au-delà des conventions à lutter ensemble contre un système emprisonnant.
La gloire aux maudits
Paris 1955. Fille d’un collaborateur exécuté sous ses yeux à la Libération, Gabrielle Valoria doit écrire la première biographie de Sidonie Porel. Mais qui est vraiment Sidonie Porel ? La plus célèbre romancière de son époque ou une imposture littéraire ? Une grande amoureuse ou une manipulatrice ? En plongeant dans le passé de cette femme qu’elle craint et qu’elle admire, Gabrielle découvre un univers où grouillent les menteurs et les traîtres. Ecrivains, politiciens, journalistes, prostituées, grands patrons : tous cachent un secret mortel.