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Monsieur de Lyon
A Lyon, en 1756, un bel inconnu brigue la charge de bourreau et ces messieurs de la Justice respirent. Enfin ! C’est que les candidats manquent depuis qu’un maléfice semble peser sur la profession. Camille Laubreçay officie d’ailleurs à merveille, avec des gestes aussi précis qu’élégants; en le regardant faire, les belles Lyonnaises frémissent. D’effroi ? On dit que toucher le bourreau porte malheur mais celui-ci a de si beaux yeux, tant de grâce, que Mme de Grézieu serait prête à courir ce risque. Et Angélique aussi, sa jeune soubrette. Camille se dérobe… Mme de Grézieu tentera de se venger… D’où vient-il, cet étrange bourreau ? Quel est son passé ? Et pourquoi a-t-il exigé ce tête à tête avec chaque condamné, juste avant le départ pour le supplice ?
Le Royaume du Nord – Harricana
Nul mieux que Bernard Clavel ne sait communiquer les grands mouvements de la nature, ses splendeurs et ses secrets. Nul mieux que lui n’exprime les émotions des âmes simples. Ses personnages nous bouleversent à force de tendresse et de générosité. Bernard Clavel sait faire parler les coeurs. Il semblait né pour nous conter ce Grand Nord où la vie de chaque jour est encore une aventure, où l’histoire de chaque famille est une vraie saga, ce pays qui renouvelle totalement son inspiration. Avec Harricana commence une grande épopée qui vous envoûtera dès ses premiers frémissements.
Le Premier Cavalier de l’Apocalypse
La grippe espagnole – la terrifiante influenza qui fit des millions de victimes en 1918 – est-elle en train de se réveiller ? C’est ce que laisse à penser une information des services secrets américains faisant état de l’extermination par l’armée nord-coréenne d’un village en proie à une curieuse épidémie… Parallèlement, une expédition scientifique est envoyée en Arctique pour ramener les corps de cinq Norvégiens victimes de la terrible maladie, en 1920. Mais les corps ont disparu. Un journaliste qui a manqué le voyage se met à enquêter. Il découvre qu’une secte, le Temple de la lumière, n’est pas étrangère à ce qui pourrait devenir la plus terrible épidémie mondiale de tous les temps… Un roman haletant fondé sur le délire sectaire. Par certains aspects, le récit n’est pas sans rappeler des affaires réelles comme celles de l’Ordre du temple solaire ou de l’attentat au gaz dans le métro de Tokyo. Sauf qu’ici, l’enjeu est mondial. Ce Premier cavalier de l’Apocalypse est à la fois un roman de politique-fiction plutôt bien documenté et un techno-thriller à suspens. Les amateurs apprécieront, et pourront aussi se replonger dans Genesis, qui reste le livre référence de John Case.
Le jour où il faudra payer
La vérité peut tuer.
Pour avoir percé les secrets de la mafia italo-américaine, une journaliste va le payer de sa vie.
Pour la venger, deux hommes : Blake Johnson, son ex-mari, chargé de la sécurité à la Maison-Blanche, et son ami Sean Dillon, ancien terroriste de l’IRA, devenu un as des services secrets britanniques. De Londres à Beyrouth en passant par l’Irlande, ils prendront tous les risques. Leurs cibles : le parrain Don Solazzo et Jack Fox, son redoutable héritier. Deux hommes à traquer. Deux hommes à abattre. Une lutte sans merci.
Après Une taupe à la Maison-Blanche, le nouveau best-seller de l’auteur de L’aigle s’est envolé.
L’Omerta française
Il existe en France une loi qui n’est pas publiée au Journal officiel mais qui est rigoureusement appliquée : la loi du silence. Venue de Sicile et recyclée en Corse, c’est l’omertà. L’argent liquide peut circuler impunément et en toute légalité dans les ministères. Où va-t-il ? Qu’en fait-on ? Sujet tabou. Des intrigues sentimentales jouent un rôle important, et caché, dans le fonctionnement de l’Etat. Mais il est interdit d’en parler : vie privée ! Fascinés par le pouvoir, quelques journalistes-vedettes se font – involontairement ? – les complices d’une censure invisible. Il est cependant de mauvais goût d’aborder ces thèmes sensibles réservés, de toute façon, au seul usage du microcosme. Auteurs du best-seller La Nomenklatura française, Sophie Coignard et Alexandre Wickham s’en prennent donc, cette fois, au club des étouffeurs qui verrouille le système, à une machine judiciaire répressive, unique au monde, et à toutes les belles âmes qui protègent les Français de vérités qui ne sont, paraît-il, pas bonnes à dire.
Hong Kong
Hong Kong, avec ses buildings, ses banques, ses mafias, son capitalisme sauvage, vit aujourd’hui sous la tutelle méfiante, et parfois brutale, de l’Armée de libération populaire et du Parti communiste chinois. Entre bureaucratie et corruption, trafic d’armes et fluctuations boursières, il incombe à Jake Grafton, ancien amiral employé par le Pentagone, de désamorcer un complot qui pourrait embraser la ville et dresser Pékin contre les États-Unis. Un complot fondé sur la technologie la plus redoutable, et dans lequel le vieil ami de Grafton, Tiger Cole, devenu consul, joue un rôle déterminant. Au rythme d’un suspense implacable, l’auteur du Vol de l’Intruder nous entraîne dans la mégapole la plus fascinante de l’Asie moderne.
Le véritable Casanova
Exemplaire relié numéroté (380). Giacomo Girolamo Casanova, né le 2 avril 1725 à Venise (République de Venise, actuellement en Italie) et mort le 4 juin 1798 à Dux (Royaume de Bohême, actuelle République tchèque), est un aventurier vénitien. Il est tour à tour violoniste, écrivain, magicien (dans l’unique but d’escroquer Madame d’Urfé), espion, diplomate, puis bibliothécaire, mais revendique toujours sa qualité de « Vénitien ». Il utilise de nombreux pseudonymes, le plus fréquent étant le chevalier de Seingalt (prononcer Saint-Gall) ; il publie en français sous le nom de « Jacques Casanova de Seingalt ». // .
Casanova laisse une œuvre littéraire abondante, notamment ses mémoires connus sous le titre Histoire de ma vie. Il est cependant surtout connu aujourd’hui en tant qu’aventurier, et comme l’homme qui fit de son nom un synonyme de « séducteur ». Il savait user aussi bien de charme que de perfidie ou d’argent pour conquérir les femmes. Cette réputation provient de son œuvre autobiographique : Histoire de ma vie, rédigée en français et considérée comme l’une des sources les plus authentiques concernant les coutumes et l’étiquette en usage en Europe au XVIIIe siècle. Il y mentionne cent quarante-deux femmes avec lesquelles il aurait eu des relations sexuelles, dont des filles à peine pubères et sa propre fille, alors mariée à l’un de ses « frères » francs-maçons, avec laquelle il aurait eu le seul fils dont il eût connaissance, si l’on en croit son témoignage. ….
Marée rouge
Depuis deux ans, Thorn avait retrouvé la paix et l’équilibre. Son passé violent n’était plus qu’un souvenir. En compagnie de Darcy, la blonde aux yeux verts, il connaissait enfin l’harmonie d’une vie en accord avec la nature. Mais un beau jour d’été, lors d’une partie de pêche sous-marine au large de Key Largo, c’est le drame : Darcy se noie.Ou plutôt, on la noie. Travail de tueur professionnel.Qui pouvait en vouloir à la paisible Darcy ? Y aurait-il un lien entre la mort de la jeune femme, depuis peu assistante d’un détective, et les tipalias rouges, ces étranges poissons qui semblaient tant l’intéresser ?Thorn se lance à corps perdu dans une enquête périlleuse. Très rapidement, il aboutit chez Harden Winchester, un aquiculteur dont le passé au service de la CIA est plutôt trouble. Violent, cynique, dépravé, Winchester n’est-il pas le coupable idéal ? Trop idéal peut-être…Un époustouflant suspense pimenté d’humour noir, une plongée terrifiante dans les eaux sombres de l’âme humaine, une intrigue passionnante et complexe sur fond de catastrophe écologique : avec Marée rouge, James W. Hall, l’un des nouveaux maîtres du thriller, est au sommet de son art.
Red Square
Une voiture explose dans la nuit, près du périphérique de Moscou. A son bord, Rosen, le banquier des mafias géorgienne et tchétchène. Pour le policier Arkady Renko, héros de Gorky Park, c’est le début d’une enquête d’autant plus difficile que son adjoint, puis son supérieur hiérarchique trouvent dans la même période une mort violente. Un mot clé : Red Square, ce qui désigne à la fois la place Rouge et une toile de Malevitch, peintre censuré par l’ancien pouvoir, dont les œuvres sont elles aussi devenues objets de trafic. De Moscou à Berlin et Munich, où il retrouvera sa bien-aimée Irina, Arkady s’enfonce dans le chaos de l’ancien monde communiste, où la seule loi qui subsiste est celle du crime et de la corruption. Avec Martin Cruz Smith, les Etats-Unis tiennent enfin leur John le Carré. New York Times. Arkady Renko mérite sa place parmi les grands détectives des classiques du crime.
Syndrome
Ils ont entre les mains la science la plus aboutie, la technologie et le pouvoir. Il ne leur manque qu’une chose : contrôler nos esprits. Après Genesis, John Case nous entraîne dans les arcanes des plus sombres expériences scientifiques héritées de la guerre froide, au service d’une raison d’Etat que les scrupules n’embarrassent pas … Un thriller angoissant où rien n’est ce qu’il paraît être.
Le huitième jour
Le cadavre d’un homme, emmuré vivant dans la cave de sa maison. Un ordinateur portable, qui contient de mystérieux fichiers, envoyé à un jésuite du Vatican. Un puissant homme d’affaires italo-turc, Zerevan Zebek, qui se dit en butte à une campagne de presse diffamatoire. Un jeune détective, Danny, recruté à prix d’or pour découvrir qui orchestre cette campagne, et récupérer coûte que coûte l’ordinateur et son précieux contenu. Tels sont les ingrédients d’une aventure qui nous conduit de Washington à Rome, de la Silicon Valley jusqu’aux cités perdues de l’Anatolie où une secte kurde voue un étrange culte à Satan. A la clef, une découverte biotechnologique susceptible de ravager la planète… Après Genesis et Syndrome, John Case signe son thriller assurément le plus saisissant… et le plus démoniaque.
Le vétéran
Dans la Russie en proie au désastre économique et aux mafias, la popularité du leader d'extrême droite Igor Komarov atteint des sommets en cette année 1999. Des millions de gens le vénèrent comme une icône. Son élection semble assurée… Seuls quelques agents des services secrets anglais et américains ont eu connaissance de son véritable programme : un Mein Kampf ultra-secret où sont annoncés les pogroms antisémites et les massacres d'ethnies non russes qu'il entend perpétrer une fois le pouvoir conquis. Protégé par la mafia tchétchène, Jason Monk, l'agent de la CIA, est résolu à tout faire pour le pousser à la faute et mettre son parti hors la loi. Ses alliés : un banquier propriétaire de chaînes de télévision, un général retraité et influent, le patriarche orthodoxe et le chef de la police… Expert en géopolitique, observateur passionné de l'actualité mondiale, le romancier du Poing de Dieu nous entraîne au cœur de la Russie d'aujourd'hui, au rythme d'un suspense sans temps mort.
L’Ultime secret
Deux histoires parallèles. D’un côté, le meurtre du neuropsychiatre français de renommée, Samuel Fincher (par ailleurs très récent champion du monde des échecs contre l’ordinateur Deep Blue IV) ; de l’autre, la vie brisée d’un modeste employé de banque à Nice, Jean-Louis Martin, victime suite à un accident d’un Locked-In Syndrome (« Emmuré vivant », le cerveau de celui qui en est atteint continue seul de fonctionner, le reste du système nerveux étant paralysé). Reliant les deux récits, le couple d’enquêteurs déjà rencontré dans Le Père de nos pères : l’anti-violent « Sherlock Holmes de la science », Isidore Katzberg, et Lucrèce Nemrod, belle journaliste scientifique du journal Le Guetteur moderne. Clef de voûte de leurs investigations : la recherche de « l’ultime secret » au nom duquel Fincher, apparemment mort de plaisir orgasmique dans les bras de sa mie, a été assassiné. Ce que confirme bientôt le meurtre du médecin-légiste ayant prélevé le cerveau de Fincher pendant son autopsie…
La mémoire des vaincus
Qui est Fred Barthélemy, dont Michel Ragon nous fait une biographie si passionnante ? Qui est Flora, la petite fille de ses amours enfantines, devenue marchand de tableaux célèbre et richissime ? La Mémoire des vaincus mêle personnages réels et personnages inventés en une vaste fresque où l’histoire, le mythe, le romanesque et l’autobiographie se conjuguent. Dans le cours du roman, communisme, anarchisme, fascisme apparaissent dans leur complexité, dans leurs luttes féroces, par le biais de personnages historiques dont Michel Ragon nous fait d’étonnants portraits ; mais aussi d’hommes et de femmes moins connus, les obscurs, les éternels vaincus par un pouvoir omnipotent, sans cesse attaqué et sans cesse renaissant. Il n’empêche que ces vaincus, qu’ils se nomment Makhno, Durruti ou Lecoin, ne s’avouent jamais battus et qu’à l’heure où le totalitarisme marxiste fait naufrage, leur increvable esprit de liberté ressuscite.
L’Homme à la bauta
Dans le tumulte du carnaval, un homme est assassiné au cœur du ghetto, le vieux quartier juif de Venise. Il porte sur sa blessure un parchemin datant du Moyen Age. Vengeance ? Acte d’un fantôme du XVIe siècle tout droit sorti de sa tombe pour se venger d’un franciscain que l’on dit antisémite ? Tandis que l’on évoque la présence inquiétante d’un individu vêtu d’une cape noire, coiffé d’un tricorne et masqué d’une bauta, la police italienne se hâte de mettre en sommeil le dossier et la police française piétine. Un seul homme peut démêler les fils de cette sombre affaire : le Rabbin Fix. Son arme : le Talmud.
Le Vol des aigles
Américain casse-cou, Jack Kelso, engagé en 1916 dans l’aviation militaire britannique, a épousé son infirmière, la baronne Elsa von Halder, une jeune Allemande désargentée. Ils ont eu Max et Harry, des jumeaux. Mais Jack se tue lorsqu’ils ont douze ans. Elsa repart en Allemagne avec Max, vivre dans son château grâce au soutien financier du grand-père Abe, qui garde Harry près de lui, à Boston. Durant des vacances où les deux frères se retrouvent aux États-Unis, Abe leur offre des cours de pilotage. Un briscard de la Grande Guerre leur enseigne les ficelles du métier, et les adolescents, à l’image de leur père disparu, deviennent pilotes d’élite. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate en Europe, Max, rentré en Allemagne, ne tarde pas à faire parler de lui. Surnommé « le baron noir », il est de tous les combats aériens et grimpe vite en grade dans la Luftwaffe. Harry, engagé dans la RAF, a un parcours similaire. Un jour, les deux frères vont se retrouver face à face, piégés par une monstrueuse machination de Himmler. De leur attitude va dépendre le cours de la guerre et l’avenir du monde !
Lettre ouverture à tout le monde
On connaît mon impatience et mon esprit prophétique : il y aura bientôt de cela une bonne dizaine d’années que je prêchai dans le désert une Parole tout à fait incongrue. J’osais « attaquer » le Monde ! Mes amis tremblèrent pour mon courage. Mes non-amis se réjouirent de mon suicide. Comme j’ai, dans le crime, l’esprit de récidive, je décidai de batifoler autour du Monde et de planter à cet animal d’amusantes banderilles. Comment ? Eh bien en écrivant des lettres à n’importe qui (au Roi d’Espagne, à des petites filles, au Pape, à ma concierge, etc.) en prenant bien soin de jouer les obsédés et d’avoir un leitmotiv présent dans toutes mes lettres et qui serait le journal le Monde. Comme un bonheur n’arrive jamais seul, j’en avais depuis trois mois terminé avec mon exercice et déjà déposé mes fléchettes chez mon éditeur, lorsque Michel Legris expédia sur l’orgueilleux vaisseau amiral de la presse française une héroïque salve (le Monde tel qu’il est) qui sema la panique sur le pont et fit trembler ses mâtures. Partout, dès lors, ce fut comme un grand soupir et l’on entendit même des applaudissements. Enfin le Monde était secoué. Enfin Le Monde vulnéré n’était pas invulnérable. Enfin le désert ou je prêchais naguère se peuplait. Il ne me restait plus qu’à rappliquer avec mes « lettres » et qu’à danser, comme un garnement, autour du Leviathan blessé. Voici mes entrechats et mes pointes. Je danse mon époque, ses mœurs, ses mines, ses modes et ses manies en m’amusant à toujours retomber sur mes pieds. Ou, plutôt, vieil obsédé que je suis, sur les pieds du Monde. Jean Cau.
Les fontaines du paradis
Né en 1917 en Angleterre. Journaliste scientifique et auteur de romans de science-fiction mondialement célèbre. 2001 — L’Odyssée de l’espace, Les enfants d’Icare, Avant l’Eden, Rendez-vous avec Rama … // Lorsque Vannevar Morgan arrive à Taprobane un jour de l’an 2142, cet ingénieur de génie — à qui la Terre doit déjà le Pont qui unit l’Europe à l’Afrique — est tout entier tendu vers un nouveau projet. Il veut construire un immense Transporteur Spatial qui, grâce à un réseau de cristal de diamant, reliera la Terre à l’Espace, sera comme un escalier menant aux étoiles. Ce sera le début de la civilisation interplanétaire. Un obstacle demeure. Il n’y a pour le Transporteur qu’un seul site d’implantation possible : le sommet de la Montagne Sacrée de Taprobane. Et là, dans un monastère, des moines prient depuis un temps immémorial… L’ingénieur et le vénérable gardien du lieu s’affrontent. Le dynamisme de la science contre la foi inébranlable, la technologie conquérante contre la sagesse sans armes…
Le Royaume du Nord – Maudits sauvages
Depuis des temps immémoriaux, les Indiens Wabamahigans vivent sur la Longue Île et la baie James leur appartient. Personne ne leur disputait ces territoires ingrats dont ils sont seuls à exploiter les ressources. Cependant, au début des années 70, le gouvernement québécois entreprend la construction d’énormes barrages hydro-électriques qui menacent d’engloutir la terre de leurs ancêtres. La « civilisation » a déclaré une guerre aveugle aux derniers des Wamabahigans.
Le Sous-marin de la dernière chance
Les sous-marins russes de la classe » kilo » sont presque parfaits. Indécelables dès qu’ils sont en immersion. Idéal pour la Chine : lors d’une invasion de Taïwan, ils pourraient neutraliser toute intervention américaine. Dix exemplaires en provenance de la Russie sont sur le point d’être livrés. Il faut, à tout prix, empêcher cela. Le Columbia, sous-marin de l’US Navy, va intervenir. A son bord, le commandant Boomer Dunning. De la Volga au Pôle Nord, en passant par les îles Kerguelen, les missions d’interception se multiplient. Reste un sous-marin. C’est celui de la dernière chance. Et à ce jeu mortel, il n’y a qu’un gagnant.
Mutinerie sur le Shark
2007, détroit d’Ormuz : trois super-tankers explosent les uns après les autres. Les agresseurs : l’Iran et la Chine. Leur objectif : déstabiliser le marché du pétrole. Les représailles ne se font pas attendre. Le gouvernement américain dépêche vers l’Orient un fleuron de sa flotte, le sous-marin USS Shark. A son bord, douze hommes du SEAL, corps d’élite de l’US Navy. Avec une double mission : détruire une raffinerie du Kazakhstan et anéantir une base chinoise. Les deux attaques sont victorieuses, mais le commandant du sous-marin refuse de se porter au secours des blessés. Les SEAL’s n’ont jamais failli à leur code de solidarité : on n’abandonne pas un des siens. Ces hommes d’honneur se lancent dans une mutinerie lourde de conséquences…
U.S.S. Seawolf
Nous sommes en 2005 et les services secrets, gouvernements et armées occidentales, Américains en tête, sont sur les dents : après un « essai » de missile chinois, la tension entre Taïwan et la Chine est à son comble. Sous les océans, dans le Pacifique et surtout en mer de Chine, une gigantesque partie d’échecs va se jouer entre le XIA III, nouveau et terrifiant sous-marin nucléaire de l’Armée de libération du peuple et l’U.S.S. Seawolf, commandé par le capitaine de vaisseau Judd Crocker et qu’on croyait jusqu’ici le submersible le plus puissant au monde. Mais le Chinois va capturer l’Américain… et du même coup Linus Clarke qui n’est autre que le fils unique de John Clarke, président des États-Unis en exercice. La menace de guerre nucléaire est de plus en plus manaçante… Angoisse, suspense et haute technologie à vingt milles miles sous les mers… et corruption dans les hautes sphères gouvernementales. À l’instar de Stephen Coonts et de Clive Cussler, Patrick Robinson est un spécialiste des romans de politique-fiction et des histoires de guerres sous-marines et secrètes. Si l’ennemi n’est plus l’URSS mais la Chine, l’intrigue fonctionne toujours sur la même menace de conflit généralisé. Visiblement bien documenté, le récit ravira ceux qui ont dévoré, par exemple, Le Sous-Marin de la dernière chance et bien sûr Nimitz, du même auteur. En fin de récit, un index des personnages permet de mieux s’y retrouver entre la foule de protagonistes cités, des Seals les plus obscurs jusqu’aux grands manitous de la CIA et du Pentagone
La cuisine de vos artères
Les maladies cardio-vasculaires sont un des fléaux des pays industrialisés. Notre vie de plus en plus sédentaire et notre alimentation souvent trop riche et déséquilibrée nous y prédisposent chaque jour davantage. Dans La Cuisine de vos artères, le professeur Fabiani, éminent spécialiste de la chirurgie cardio-vasculaire à l’hôpital Broussais, nous aide à y voir clair et nous guide pour éviter ces maladies sans pour autant se priver. L’un des plus grands cuisiniers français, Bernard Pacaud, chef du restaurant L’Ambroisie, place des Vosges à Paris, nous propose 60 recettes, applications gourmandes des conseils de Jean Noël Fabiani. Un ouvrage qui réconcilie la diététique et la gastronomie.
Une si belle école
En 1954, une jeune femme de 20 ans rejoint son premier poste de maîtresse d’école à Ségalières, un hameau à 800 m d’altitude entre la vallée du Lot et les monts d’Auvergne.Ornella Perrugi est la fille d’un maçon italien, ses parents sont pauvres mais elle a choisi très tôt son destin « cinq ans, mais déjà je savais : les livres régneraient sur moi comme je régnerai sur eux ».La foi dans son métier chevillée au corps, elle va se heurter, dans son premier poste, à la rudesse des paysans qui ont besoin de leurs enfants pour le travail des terres, qui souhaitent pour eux le Certificat mais pas l’entrée en 6e. Mutée parce qu’elle va défendre, bec et ongles, un enfant en détresse, elle va rejoindre un poste double. Ce sera la rencontre avec Pierre qui s’occupe des petits et elle des grands. Amoureux, jeunes époux, puis parents, ils vivront tout au long de leur vie leur passion commune pour l’éducation et poursuivront leur carrière au gré des réformes…
Chromosome 6
De la découverte d’un cadavre mutilé aux profondeurs de la jungle d’Afrique équatoriale sur les traces d’une espèce de primates proches des humains, l’auteur de Contagion, Invasion ou Toxine nous mène une fois encore aux frontières de la science et de l’anticipation. Quelle est l’identité du mort ? Et pourquoi certains de ses tissus révèlent-ils un code ADN défiant toute règle biologique ?… Le mystère conduira Jack Stapelton, le médecin légiste, et sa collègue Laurie Montgomery jusqu’à une organisation médico-scientifique plus soucieuse de profit que d’éthique. Des procédés qui sont peut-être d’ores et déjà mis en œuvre dans la réalité…
Chef de Guerre (Tome II)
Nº1 DES VENTES AUX USA, L’ULTIME ET LE PLUS VISIONNAIRE DES CLANCY !Quand le président Jack Ryan n’était encore qu’un simple agent de la CIA, il avait enquêté sur le meurtre d’un de ses camarades qui s’apprêtait à dévoiler un scandale financier. L’assassin ? Un mystérieux tueur du KGB, jamais démasqué. Trente ans plus tard, un nouvel homme fort a émergé du chaos de la Russie. Une ascension fulgurante fondée sur les trahisons et la corruption. Sa fortune personnelle repose sur un sombre secret et il éliminera tous ceux qui s’en approchent. L’obsession de l’ambitieux Volodin : redonner à la Russie sa splendeur. C’est dans le passé de Jack Ryan Sr que se trouvent peut-être les clés pour mettre fin à la fureur expansionniste de ce nouveau tsar.Plus visionnaire que jamais, Tom Clancy anticipait dans ce dernier roman l’invasion de la Crimée et de l’Ukraine. « Un cocktail de testostérone, d’action, d’espionnage et de high tech militaire. »
Jeux de guerre
Jack Ryan est un ex-marine, ex-agent de change, historien. En voyage à Londres pour rechercher des informations pour un livre, il assiste à un attentat et, instinctivement, s’interpose. Grièvement blessé, il apprend qu’il a sauvé le Prince et la Princesse de Galles, visés par l’Ulster Liberation Army. De retour aux États-Unis quelques semaines plus tard, il apprend l’évasion du terroriste qu’il a aidé à arrêter, et décide alors de reprendre contact avec James Greer, Directeur du Renseignement à la CIA, pour lequel il a autrefois ponctuellement travaillé.
Clandestin
« Elle devait avoir hâte de rentrer, et pourtant, elle avait bien voulu l’aider, lui l’inconnu, qui n’avait pas de toit. Lui le nomade, qui était de passage, le migrant comme ils disent. » Le nouveau roman d’Éliette Abécassis joue un drame en lieu clos – un quai de gare – et respecte l’unité de temps tragique d’une nuit pour que deux êtres, a priori aussi différents qu’incompatibles – lui l’immigré clandestin, elle la chef de mission auprès du préfet – se reconnaissent jumeaux dans la course amoureuse. Clandestin est un roman sans prétention, c’est-à-dire que c’est un roman réussi car il se lit avec naturel, sans difficulté, sans que l’on cherche à vouloir reconnaître de prime abord ce qu’a voulu dire l’auteur. La rencontre des personnages se fait dans une tension charnelle palpable et le destin les mène au-delà des conventions à lutter ensemble contre un système emprisonnant.
La gloire aux maudits
Paris 1955. Fille d’un collaborateur exécuté sous ses yeux à la Libération, Gabrielle Valoria doit écrire la première biographie de Sidonie Porel. Mais qui est vraiment Sidonie Porel ? La plus célèbre romancière de son époque ou une imposture littéraire ? Une grande amoureuse ou une manipulatrice ? En plongeant dans le passé de cette femme qu’elle craint et qu’elle admire, Gabrielle découvre un univers où grouillent les menteurs et les traîtres. Ecrivains, politiciens, journalistes, prostituées, grands patrons : tous cachent un secret mortel.
Dans les jardins du Malabar
1659. Le Zamorin, tout puissant souverain de Malabar, au sud-ouest de l’Inde sur la côte de Kerala, donne une grande fête connue sous le nom de Mamangam. Venu assister aux célébrations, Idris, marchand itinérant somalien, est fasciné par cette démonstration de puissance et de richesses. Et ranger dans ces contrées, il engendre lui-même avec son œil d’or, tout autant d’émerveillement et d’incrédulité. Par un étrange coup du sort, Idris fait alors la Connaissance de Kandavar, son fils né d’une mystérieuse nuit d’amour dans cette même contrée neuf ans plus tôt. Mais l’enfant n’a qu’une idée en tête : devenir un guerrier Chaver dont la destinée, fixée par la tradition ancestrale, est d’assassiner le Zamorin. Pour le sauver d’une mort certaine, Idris l’emmène avec lui dans un voyage qui les coduira à Ceylan, Toothukudi, jusqu’aux mines de diamants du royaume de Golconde…
Lunegarde
Un banal accrochage en rase campagne oblige l'ingénieur Costes à accepter l'offre du commandant de Lunegarde : en attendant que sa voiture soit réparée et son genou guéri, il sera son hôte. Invitation courtoise, mais formulée de façon si glaciale que Costes se jure bien de ne pas en abuser. Elisabeth, la fille du commandant, est aussi laconique que lui et les efforts de Costes pour animer la conversation tombent à plat ; son proche départ pour l'Egypte où il va travailler au canal de Suez n'intéresse apparemment personne. L'impression est fausse et la preuve que lui en donne Eisabeth l'éblouit. Lorsqu'il quitte le triste village de Lunegarde, c'est avec l'espoir d'épouser la jeune fille s'il réussit à accomplir la mission qu'il lui a juré de mener à bien : retrouver sa mère, la comtesse Armance de Lunegarde, devenue voici vingt ans la vedette d'une boîte mal famée d'Alexandrie sous le nom de Janine Dupré. De quelle déchéance a-t-elle été victime ? Les premiers renseignements laissent craindre le pire, mais Costes ne se décourage pas – au bout de sa quête l'attend la plus belle, la plus étrange récompense.
Le nègre du Palais
Dans son palais, le vieil homme, malade, attend la mort. Il a peur. II y a beau temps que les affaires de l’État ne l’intéressent plus. Or, voici qu’à l’occasion d’une, réception officielle resurgit de manière inopinée un marabout de brousse, un simple Nègre qui, à l’aube du règne, avait déjà sollicité les esprits et apporté les amulettes bénéfiques. Où s’achève la farce, où commence le témoignage ? Ce récit, qui mêle les clins d’œil et les révélations, l’ironie et l’émotion, entraîne le lecteur d’une bouffonnerie de sérail à une fable tragique. Témoin privilégié des coulisses du pouvoir, Thierry Pfister ajoute ici à ses qualités reconnues celles d’un authentique romancier. D’emblée il s’impose comme l’écrivain de son époque, dont il découvre avec une étonnante finesse les secrets, les angoisses, les sourdes ambitions. Un premier roman surprenant, qui fera date.
La somme de toutes les peurs
Après l’effondrement du communisme et la fin de la guerre du Golfe, un plan de désarmement mondial est possible, à condition que rien ne vienne enrayer un processus de paix encore fragile. Surtout pas une bombe nucléaire perdue dans la poudrière du Proche-Orient… Tandis que s’ouvre une crise sans précédent, le président des États-Unis perd tout contrôle de la situation. Entre la paix et l’apocalypse, il n’y a plus qu’un pas. A Jack Ryan de ne pas le franchir. Unissant son génie du suspense à des connaissances géopolitiques et technologiques sans faille, l’auteur de Danger immédiat nous entraîne dans un scénario hallucinant qui n’est peut être que la réalité de demain…
Mon père
Les secrets de famille finissent toujours par tomber, les uns après les autres. Avec leur poids de douleurs, de regrets, de remords. Voilà ce que semblerait dire Eliette Abécassis à travers ce petit livre consacré à la figure paternelle. Point de départ : la mort du père, qui laisse démuni, retire les saveurs de la vie, puis l’arrivée d’une lettre d’Italie qui apprend à la narratrice qu’elle a un frère, toujours soigneusement caché par son père. La rencontre de ce frère, poussant du côté de l’enquête, va permettre une autre lecture, une autre vision d’un père adulé, vénéré jusque-là. Eliette Abécassis a construit son récit en deux mouvements, le premier relatant la relation forte entre un père et sa fille, le second déroulant le chemin qui va permettre de découvrir une image moins auréolée bien sûr mais surtout conduire la narratrice à accomplir son deuil, quitte à passer par la déception…
Tempête rouge
Tom Clancy était déjà l’auteur de l’éblouissante odyssée-cavale à l’Ouest d’un sous-marin soviétique (Octobre rouge), si documentée qu’elle avait été éditée par l’Académie navale américaine d’Annapolis.
Il récidive avec un roman-fleuve à mi-chemin du jeu guerrier, cher aux stratèges et aux surdoués de l’informatique, et du grand roman de guerre. L’invention géniale du livre, c’est la maskirovka, savant coup de bluff destiné à égarer les Occidentaux…
Rien que des sorcières
Sorcières ! Elles se font un festin des âmes et des corps car leur plus grand souci est de vivre. Et pour vivre il faut renaître. Sans cesse. Par tous les moyens. Depuis des générations, elles sont trois à hanter ce lieu désormais maudit : Ansennes en Picardie. La première habite dans le reflet des autres, dans un miroir cassé qui s’étoile de rouge et sème la mort. Marie s’y perdra de manière diabolique. La seconde a soif de larmes. Pour se refaire de chair et d’os, il lui faut un parfum. Existe-t-il senteur plus enivrante que les pleurs d’un enfant ? La troisième enfin, la plus parfaite, est l’amie des fleurs. Elle a pour nom Daphné. Pourquoi s’est-elle éprise de Véronique si ce n’est pour dérober à cette belle plante le souffle de la vie ?
« Tu te souviens de l’affaire du tarot ? ». Pour meubler une période de calme, Van In et son fidèle acolyte Versavel décident de reprendre une enquête jamais élucidée : 20 ans auparavant, un colonel, un père catholique et un membre du conseil d’Etat avaient chacun été retrouvés assassinés de trois balles, trois crimes signés d’une carte de tarot. Entre une guerre des polices qui refait surface, des scandales institutionnels autour des victimes et de sombres intrigues familiales, l’enquête s’annonce particulièrement complexe. Lorsque le meurtrier au tarot frappe à nouveau, Van In comprend qu’il a ouvert la boîte de Pandore… Intrigue palpitante et passions humaines révélées, écriture soignée et personnages attachants, Aspe prouve avec talent qu’il est capable de se renouveler, pour le plus grand plaisir du lecteur.
Emmène-moi, emmène-moi
Lara Quade, une jeune femme introvertie et solitaire, veut tout oublier de son enfance malheureuse. Étudiante à Princeton, elle s'est spécialisée dans l'étude des poupées automates. Sa vie va totalement basculer lorsqu'elle rencontre – par hasard ? – un garçon bizarre, qui l'attire et la repousse à la fois… Superbement écrit, ce thriller psychologique est aussi une histoire d'amour et de mort, un roman entêtant et sulfureux où passé et présent se confrontent dans une danse macabre… Lauren Kelly est le pseudonyme d'une célèbre romancière américaine.
Pas de répit pour le commissaire Van In. Qu’arrive-t-il au flic le moins fréquentable de la Belgique, sur le point de devenir père, quand s’abattent sur lui crimes déguisés en suicides, attentat à la sortie de la messe, secte satanique et trafic de drogue ? Rien qui puisse le mettre de bonne humeur… Pieter Aspe scrute avec humour et férocité les turpitudes de la très bourgeoise Bruges, dont les dessous se révèlent beaucoup plus ténébreux que ne le laissent penser les dépliants touristiques ! Psychologie parfaite, dialogues piquants, scènes d’action revigorantes, personnages bien dessinés : voilà le bon petit polar bien mijoté, servi chaud comme les moules brûle-doigts.
Week-end sauvage
Depuis des années, le docteur Kurnitz se délecte au spectacle d’un prédateur chassant et dévorant sa proie, fasciné par ces moments ultimes qu’il étudie depuis si longtemps. Kurnitz règne maintenant sur une grande réserve d’animaux carnassiers en liberté, notamment des félins dont il peut observer la traque et la mise à mort. Pour l’inauguration du parc, le maire, sa famille, quelques membres du conseil municipal et la télévision se sont déplacés. La visite est agréable jusqu’au moment où ils s’aperçoivent qu’ils sont enfermés dans la réserve, à la merci des fauves, et que l’ambition les a placés entre les mains d’un zoologue dément…Avec ce premier roman, Hubert Corbin démontre qu’il possède l’art de créer des ambiances étouffantes. D’un ton précis, il plonge le lecteur dans le climat torride de la Californie et le froid glacial de la peur. Amateurs de courses poursuites, ne pas s’abstenir !
Miss Mamma Aimée
Erskine Caldwell est, avec Faulkner, un des meilleurs auteurs à décrire le Sud américain profond, ainsi que les rapports entre les noirs et les « petits blancs ». Ici, on ne peut pas vraiment parler de « petits blancs », puisque Aimée Mangrum (Miss Mamma Aimée), veuve de son mari Ralph, possède encore environ cinq cents hectares de terres, sur quatre mille, au moment du début de cette histoire. Mais le domaine ne cesse de fondre. Il faut dire qu’ils sont nombreux à vivre chez elle en parasite ! Il y a son jeune fils Graham qui n’a jamais travaillé de sa vie et qui est débile mental, son beau-frère, Russel Mangrum, et son épouse, éternellement mécontente et qui n’a jamais supporté que son mari la touche, sa fille de vingt cinq ans, mariée à un certain Woody Woodruff qui joue de la guitare et « composerait ». Aimée Mangrum a encore une fille qui est « call girl » à Savannah. Comme chacun refuse l’idée qu’il pourrait travailler et que plus aucun noir n’accepterait de travailler sur la plantation, chaque année on vend des terres pour vivre…
Toine
Joyeux drille, amateur d’eau-de-vie et de bonne chère, le cabaretier Toine est cloué au lit par une attaque de paralysie. Sa femme, qui ne supporte pas son inactivité, l’oblige à couver des œufs ! Pour avoir cédé une fois aux appétits de la chair, Rose, une fille de ferme besogneuse, paraît condamnée jusqu’à la fin de ses jours à porter sa maternité comme un fardeau. Le père Amable, lui, a épargné toute sa vie. Aussi, foi d’honnête homme, son fils ne dilapidera pas ses économies en épousant une fille déjà mère ! Maupassant nous livre six contes et nouvelles de Normandie, tour à tour drôles, émouvants et cruels.
La jeunesse d’Alexandre
La plus belle histoire, le plus beau poème dé l’humanité, est la vie d’Alexandre le Grand. Il a eu tout pour lui : il était grec, il était un adonis, il était l’élève d’Aristote et l’amant d’Ephestion, il a épousé une fille du roi des Perses qu’il avait vaincu, il a conquis le monde et il est mort au sommet de sa gloire. Bien qu’il fût le représentant de la Grèce devant ceux qu’elle appelait les barbares, il comprit que l’avenir de la civilisation était de se fondre avec eux, dont l’idéal était aussi respectable. II aura été, en cela, de vingt-trois siècles en avance sur son temps. Il savait par cœur les poèmes d’Homère et les œuvres des grands tragiques. Il était une création de la littérature : son amour pour Ephestion, à qui il ne survécut que six mois, est celui d’Achille pour Patrocle.
Lottie Biggs n’est presque pas cinglée
Littérature pour adolescents – Je m’appelle Lottie Biggs, et les autres, je m’en fiche pas mal. Ce que j’adore, c’est les teintures porte une nuance – actuellement je porte une nuance » Aubergine ardente « . J’ai aussi une passion pour ma copine Goose. Goose se définit comme une existentialiste absurdiste. En d’autres termes, elle trouve l’existence absurde. Mais toutes les deux – et ça, c’est pas absurde – on craque pour Neil. Et voilà que Goose a écrit une chanson pour lui. Avec un titre nul : Chanson pour Neil. Ils sortent ensemble maintenant. Et moi je deviens cinglée, mais alors, complètement cinglée.
Henri IV ou la grande victoire
Un moment “prodigieux » de l’histoire Henri de Navarre, prince protestant, accédera-t-il au trône de France, royaume en majorité catholique ? En cette fin du XVI° siècle, la vieille « civilisation du Sacrée est morte”. On veut abattre ou sauver l’ancienne Société. On refuse ou on accepte la montée d’un monde inconnu. Jamais la France n’a tant souffert. Jamais Paris n’a enduré – jusqu’à anthropophagie… – un siège plus sauvage. Au centre de cette crise, Henri IV va “dresser sa propre statue ». Sa gaieté, ses amours, sa goguenardise, son panache de Gascon, son esprit, ses réparties font merveille. Enfin, pense la France, un roi qui sait trousser les filles ! En même temps, son agilité de montagnard et sa subtilité de Béarnais en font un incomparable politique. Cet être tout en raison ne se permet qu’une folie : son courage.. A chaque combat, il remet tout enjeu sous la protection de son Dieu. Cependant, derrière cette façade vit un autre personnage, très secret, qui découvre l’angoisse « existentielle » mais qui la domine en chevalier initié, prêt à accomplir le voyage auquel son destin le voue. L’hermétisme lui suggère sa tolérance. Le puissant courant philosophique du Trismégiste, qui traverse catholicisme et réforme, l’assiste dans ses épreuves. Et c’est à son entrée dans Paris qu’ Henri IV va remporter la plus grande des Victoires en parvenant à se vaincre soi-même, renoncer à la vengeance, accorder le pardon général. Après Marie de Bourgogne, Guillaume le Taciturne, et ce Jeanne d’Albret qui faisait admirablement revivre Henri IV jeune, ce nouvel et imposant ouvrage du grand historien qu’est Yves Cazaux nous Invite à reconnaître, non pas la légende d’Henri le Grand, mais son mythe Henri IV ne fut-il pas, par exception à son temps, l’incarnation de la Clémence portée au-delà des limites humaines ?
Cœur d’artichaut
A trente-cinq ans, apprenti-écrivain, sans grande conviction. Emmanuel Onéguine n’a qu’une passion : les femmes. Toutes les femmes. A commencer par la dame aux chats, un peu mûre, qu’on a expulsée d’un vieil immeuble parisien. Et puis cette enseignante rencontrée au café. Et puis ses provocantes élèves. Toutes… Cependant qu’il joue les « nègres » pour un vrai-faux romancier à succès, Emmanuel poursuit l’authenticité dans l’amour. L’amour tendre, l’amour passion, l’amour au lit : pour lui pas de barrière, pas de différence. Il n’y a que l’amour. Et la femme, sans qui le monde serait sinistre…
Dès le premier soir
Pas de compromis, pas d’engagement, la liberté totale. Delphine et Elise n’ont pas renoncé à s’amuser. Pourtant, elles songent sérieusement à se caser. À 35 ans, il serait peut être temps d’avoir une vie normale. Mais c’est quoi au juste une « vie normale » ? Un fiancé ? Des projets (avec le fiancé) ? Un foyer (encore avec lui) ? L’amour avec un grand A ? Ou l’ennui avec un grand E ? La question mérite réflexion. Et si c’était le début de la fin ? Entre Sex and the City et Bridget Jones, le portrait tendre et désopilant de deux futures ex-célibataires, une irrésistible comédie sur la trentaine et l’amour.
Scrupules
Sans grâce, rejetée par son entourage, malheureuse, Billy est la parente pauvre d'une des meilleures familles de Boston. Son séjour d'une année à Paris la métamorphose en jeune femme séduisante. De retour à New York, elle savoure sa nouvelle vie avec avidité, jusqu'à son mariage avec le milliardaire Ellis Ikehorn. Jouissant du pouvoir illimité que donnent l'argent et la beauté, Billy crée à Beverly Hills une boutique de luxe, Scrupules, où se côtoient les célébrités du monde du cinéma, de la haute finance et de la mode. La petite paria mal aimée de Boston prend enfin sa revanche…