
Mutinerie sur le Shark
2007, détroit d’Ormuz : trois super-tankers explosent les uns après les autres. Les agresseurs : l’Iran et la Chine. Leur objectif : déstabiliser le marché du pétrole. Les représailles ne se font pas attendre. Le gouvernement américain dépêche vers l’Orient un fleuron de sa flotte, le sous-marin USS Shark. A son bord, douze hommes du SEAL, corps d’élite de l’US Navy. Avec une double mission : détruire une raffinerie du Kazakhstan et anéantir une base chinoise. Les deux attaques sont victorieuses, mais le commandant du sous-marin refuse de se porter au secours des blessés. Les SEAL’s n’ont jamais failli à leur code de solidarité : on n’abandonne pas un des siens. Ces hommes d’honneur se lancent dans une mutinerie lourde de conséquences…
U.S.S. Seawolf
Nous sommes en 2005 et les services secrets, gouvernements et armées occidentales, Américains en tête, sont sur les dents : après un “essai” de missile chinois, la tension entre Taïwan et la Chine est à son comble. Sous les océans, dans le Pacifique et surtout en mer de Chine, une gigantesque partie d’échecs va se jouer entre le XIA III, nouveau et terrifiant sous-marin nucléaire de l’Armée de libération du peuple et l’U.S.S. Seawolf, commandé par le capitaine de vaisseau Judd Crocker et qu’on croyait jusqu’ici le submersible le plus puissant au monde. Mais le Chinois va capturer l’Américain… et du même coup Linus Clarke qui n’est autre que le fils unique de John Clarke, président des États-Unis en exercice. La menace de guerre nucléaire est de plus en plus manaçante… Angoisse, suspense et haute technologie à vingt milles miles sous les mers… et corruption dans les hautes sphères gouvernementales. À l’instar de Stephen Coonts et de Clive Cussler, Patrick Robinson est un spécialiste des romans de politique-fiction et des histoires de guerres sous-marines et secrètes. Si l’ennemi n’est plus l’URSS mais la Chine, l’intrigue fonctionne toujours sur la même menace de conflit généralisé. Visiblement bien documenté, le récit ravira ceux qui ont dévoré, par exemple, Le Sous-Marin de la dernière chance et bien sûr Nimitz, du même auteur. En fin de récit, un index des personnages permet de mieux s’y retrouver entre la foule de protagonistes cités, des Seals les plus obscurs jusqu’aux grands manitous de la CIA et du Pentagone
La cuisine de vos artères
Les maladies cardio-vasculaires sont un des fléaux des pays industrialisés. Notre vie de plus en plus sédentaire et notre alimentation souvent trop riche et déséquilibrée nous y prédisposent chaque jour davantage. Dans La Cuisine de vos artères, le professeur Fabiani, éminent spécialiste de la chirurgie cardio-vasculaire à l’hôpital Broussais, nous aide à y voir clair et nous guide pour éviter ces maladies sans pour autant se priver. L’un des plus grands cuisiniers français, Bernard Pacaud, chef du restaurant L’Ambroisie, place des Vosges à Paris, nous propose 60 recettes, applications gourmandes des conseils de Jean Noël Fabiani. Un ouvrage qui réconcilie la diététique et la gastronomie.
Une si belle école
En 1954, une jeune femme de 20 ans rejoint son premier poste de maîtresse d’école à Ségalières, un hameau à 800 m d’altitude entre la vallée du Lot et les monts d’Auvergne.Ornella Perrugi est la fille d’un maçon italien, ses parents sont pauvres mais elle a choisi très tôt son destin « cinq ans, mais déjà je savais : les livres régneraient sur moi comme je régnerai sur eux ».La foi dans son métier chevillée au corps, elle va se heurter, dans son premier poste, à la rudesse des paysans qui ont besoin de leurs enfants pour le travail des terres, qui souhaitent pour eux le Certificat mais pas l’entrée en 6e. Mutée parce qu’elle va défendre, bec et ongles, un enfant en détresse, elle va rejoindre un poste double. Ce sera la rencontre avec Pierre qui s’occupe des petits et elle des grands. Amoureux, jeunes époux, puis parents, ils vivront tout au long de leur vie leur passion commune pour l’éducation et poursuivront leur carrière au gré des réformes…
Chromosome 6
De la découverte d’un cadavre mutilé aux profondeurs de la jungle d’Afrique équatoriale sur les traces d’une espèce de primates proches des humains, l’auteur de Contagion, Invasion ou Toxine nous mène une fois encore aux frontières de la science et de l’anticipation. Quelle est l’identité du mort ? Et pourquoi certains de ses tissus révèlent-ils un code ADN défiant toute règle biologique ?… Le mystère conduira Jack Stapelton, le médecin légiste, et sa collègue Laurie Montgomery jusqu’à une organisation médico-scientifique plus soucieuse de profit que d’éthique. Des procédés qui sont peut-être d’ores et déjà mis en œuvre dans la réalité…
Clandestin
“Elle devait avoir hâte de rentrer, et pourtant, elle avait bien voulu l’aider, lui l’inconnu, qui n’avait pas de toit. Lui le nomade, qui était de passage, le migrant comme ils disent.” Le nouveau roman d’Éliette Abécassis joue un drame en lieu clos – un quai de gare – et respecte l’unité de temps tragique d’une nuit pour que deux êtres, a priori aussi différents qu’incompatibles – lui l’immigré clandestin, elle la chef de mission auprès du préfet – se reconnaissent jumeaux dans la course amoureuse. Clandestin est un roman sans prétention, c’est-à-dire que c’est un roman réussi car il se lit avec naturel, sans difficulté, sans que l’on cherche à vouloir reconnaître de prime abord ce qu’a voulu dire l’auteur. La rencontre des personnages se fait dans une tension charnelle palpable et le destin les mène au-delà des conventions à lutter ensemble contre un système emprisonnant.
La gloire aux maudits
Paris 1955. Fille d’un collaborateur exécuté sous ses yeux à la Libération, Gabrielle Valoria doit écrire la première biographie de Sidonie Porel. Mais qui est vraiment Sidonie Porel ? La plus célèbre romancière de son époque ou une imposture littéraire ? Une grande amoureuse ou une manipulatrice ? En plongeant dans le passé de cette femme qu’elle craint et qu’elle admire, Gabrielle découvre un univers où grouillent les menteurs et les traîtres. Ecrivains, politiciens, journalistes, prostituées, grands patrons : tous cachent un secret mortel.
Dans les jardins du Malabar
1659. Le Zamorin, tout puissant souverain de Malabar, au sud-ouest de l’Inde sur la côte de Kerala, donne une grande fête connue sous le nom de Mamangam. Venu assister aux célébrations, Idris, marchand itinérant somalien, est fasciné par cette démonstration de puissance et de richesses. Et ranger dans ces contrées, il engendre lui-même avec son œil d’or, tout autant d’émerveillement et d’incrédulité. Par un étrange coup du sort, Idris fait alors la Connaissance de Kandavar, son fils né d’une mystérieuse nuit d’amour dans cette même contrée neuf ans plus tôt. Mais l’enfant n’a qu’une idée en tête : devenir un guerrier Chaver dont la destinée, fixée par la tradition ancestrale, est d’assassiner le Zamorin. Pour le sauver d’une mort certaine, Idris l’emmène avec lui dans un voyage qui les coduira à Ceylan, Toothukudi, jusqu’aux mines de diamants du royaume de Golconde…
Lunegarde
Un banal accrochage en rase campagne oblige l'ingénieur Costes à accepter l'offre du commandant de Lunegarde : en attendant que sa voiture soit réparée et son genou guéri, il sera son hôte. Invitation courtoise, mais formulée de façon si glaciale que Costes se jure bien de ne pas en abuser. Elisabeth, la fille du commandant, est aussi laconique que lui et les efforts de Costes pour animer la conversation tombent à plat ; son proche départ pour l'Egypte où il va travailler au canal de Suez n'intéresse apparemment personne. L'impression est fausse et la preuve que lui en donne Eisabeth l'éblouit. Lorsqu'il quitte le triste village de Lunegarde, c'est avec l'espoir d'épouser la jeune fille s'il réussit à accomplir la mission qu'il lui a juré de mener à bien : retrouver sa mère, la comtesse Armance de Lunegarde, devenue voici vingt ans la vedette d'une boîte mal famée d'Alexandrie sous le nom de Janine Dupré. De quelle déchéance a-t-elle été victime ? Les premiers renseignements laissent craindre le pire, mais Costes ne se décourage pas – au bout de sa quête l'attend la plus belle, la plus étrange récompense.
Le nègre du Palais
Dans son palais, le vieil homme, malade, attend la mort. Il a peur. II y a beau temps que les affaires de l’État ne l’intéressent plus. Or, voici qu’à l’occasion d’une, réception officielle resurgit de manière inopinée un marabout de brousse, un simple Nègre qui, à l’aube du règne, avait déjà sollicité les esprits et apporté les amulettes bénéfiques. Où s’achève la farce, où commence le témoignage ? Ce récit, qui mêle les clins d’œil et les révélations, l’ironie et l’émotion, entraîne le lecteur d’une bouffonnerie de sérail à une fable tragique. Témoin privilégié des coulisses du pouvoir, Thierry Pfister ajoute ici à ses qualités reconnues celles d’un authentique romancier. D’emblée il s’impose comme l’écrivain de son époque, dont il découvre avec une étonnante finesse les secrets, les angoisses, les sourdes ambitions. Un premier roman surprenant, qui fera date.
Mon père
Les secrets de famille finissent toujours par tomber, les uns après les autres. Avec leur poids de douleurs, de regrets, de remords. Voilà ce que semblerait dire Eliette Abécassis à travers ce petit livre consacré à la figure paternelle. Point de départ : la mort du père, qui laisse démuni, retire les saveurs de la vie, puis l’arrivée d’une lettre d’Italie qui apprend à la narratrice qu’elle a un frère, toujours soigneusement caché par son père. La rencontre de ce frère, poussant du côté de l’enquête, va permettre une autre lecture, une autre vision d’un père adulé, vénéré jusque-là. Eliette Abécassis a construit son récit en deux mouvements, le premier relatant la relation forte entre un père et sa fille, le second déroulant le chemin qui va permettre de découvrir une image moins auréolée bien sûr mais surtout conduire la narratrice à accomplir son deuil, quitte à passer par la déception…
Tempête rouge
Tom Clancy était déjà l’auteur de l’éblouissante odyssée-cavale à l’Ouest d’un sous-marin soviétique (Octobre rouge), si documentée qu’elle avait été éditée par l’Académie navale américaine d’Annapolis.
Il récidive avec un roman-fleuve à mi-chemin du jeu guerrier, cher aux stratèges et aux surdoués de l’informatique, et du grand roman de guerre. L’invention géniale du livre, c’est la maskirovka, savant coup de bluff destiné à égarer les Occidentaux…
Rien que des sorcières
Sorcières ! Elles se font un festin des âmes et des corps car leur plus grand souci est de vivre. Et pour vivre il faut renaître. Sans cesse. Par tous les moyens. Depuis des générations, elles sont trois à hanter ce lieu désormais maudit : Ansennes en Picardie. La première habite dans le reflet des autres, dans un miroir cassé qui s’étoile de rouge et sème la mort. Marie s’y perdra de manière diabolique. La seconde a soif de larmes. Pour se refaire de chair et d’os, il lui faut un parfum. Existe-t-il senteur plus enivrante que les pleurs d’un enfant ? La troisième enfin, la plus parfaite, est l’amie des fleurs. Elle a pour nom Daphné. Pourquoi s’est-elle éprise de Véronique si ce n’est pour dérober à cette belle plante le souffle de la vie ?
“Tu te souviens de l’affaire du tarot ?”. Pour meubler une période de calme, Van In et son fidèle acolyte Versavel décident de reprendre une enquête jamais élucidée : 20 ans auparavant, un colonel, un père catholique et un membre du conseil d’Etat avaient chacun été retrouvés assassinés de trois balles, trois crimes signés d’une carte de tarot. Entre une guerre des polices qui refait surface, des scandales institutionnels autour des victimes et de sombres intrigues familiales, l’enquête s’annonce particulièrement complexe. Lorsque le meurtrier au tarot frappe à nouveau, Van In comprend qu’il a ouvert la boîte de Pandore… Intrigue palpitante et passions humaines révélées, écriture soignée et personnages attachants, Aspe prouve avec talent qu’il est capable de se renouveler, pour le plus grand plaisir du lecteur.
Emmène-moi, emmène-moi
Lara Quade, une jeune femme introvertie et solitaire, veut tout oublier de son enfance malheureuse. Étudiante à Princeton, elle s'est spécialisée dans l'étude des poupées automates. Sa vie va totalement basculer lorsqu'elle rencontre – par hasard ? – un garçon bizarre, qui l'attire et la repousse à la fois… Superbement écrit, ce thriller psychologique est aussi une histoire d'amour et de mort, un roman entêtant et sulfureux où passé et présent se confrontent dans une danse macabre… Lauren Kelly est le pseudonyme d'une célèbre romancière américaine.
Pas de répit pour le commissaire Van In. Qu’arrive-t-il au flic le moins fréquentable de la Belgique, sur le point de devenir père, quand s’abattent sur lui crimes déguisés en suicides, attentat à la sortie de la messe, secte satanique et trafic de drogue ? Rien qui puisse le mettre de bonne humeur… Pieter Aspe scrute avec humour et férocité les turpitudes de la très bourgeoise Bruges, dont les dessous se révèlent beaucoup plus ténébreux que ne le laissent penser les dépliants touristiques ! Psychologie parfaite, dialogues piquants, scènes d’action revigorantes, personnages bien dessinés : voilà le bon petit polar bien mijoté, servi chaud comme les moules brûle-doigts.
Week-end sauvage
Depuis des années, le docteur Kurnitz se délecte au spectacle d’un prédateur chassant et dévorant sa proie, fasciné par ces moments ultimes qu’il étudie depuis si longtemps. Kurnitz règne maintenant sur une grande réserve d’animaux carnassiers en liberté, notamment des félins dont il peut observer la traque et la mise à mort. Pour l’inauguration du parc, le maire, sa famille, quelques membres du conseil municipal et la télévision se sont déplacés. La visite est agréable jusqu’au moment où ils s’aperçoivent qu’ils sont enfermés dans la réserve, à la merci des fauves, et que l’ambition les a placés entre les mains d’un zoologue dément…Avec ce premier roman, Hubert Corbin démontre qu’il possède l’art de créer des ambiances étouffantes. D’un ton précis, il plonge le lecteur dans le climat torride de la Californie et le froid glacial de la peur. Amateurs de courses poursuites, ne pas s’abstenir !
Miss Mamma Aimée
Erskine Caldwell est, avec Faulkner, un des meilleurs auteurs à décrire le Sud américain profond, ainsi que les rapports entre les noirs et les « petits blancs ». Ici, on ne peut pas vraiment parler de « petits blancs », puisque Aimée Mangrum (Miss Mamma Aimée), veuve de son mari Ralph, possède encore environ cinq cents hectares de terres, sur quatre mille, au moment du début de cette histoire. Mais le domaine ne cesse de fondre. Il faut dire qu’ils sont nombreux à vivre chez elle en parasite ! Il y a son jeune fils Graham qui n’a jamais travaillé de sa vie et qui est débile mental, son beau-frère, Russel Mangrum, et son épouse, éternellement mécontente et qui n’a jamais supporté que son mari la touche, sa fille de vingt cinq ans, mariée à un certain Woody Woodruff qui joue de la guitare et « composerait ». Aimée Mangrum a encore une fille qui est « call girl » à Savannah. Comme chacun refuse l’idée qu’il pourrait travailler et que plus aucun noir n’accepterait de travailler sur la plantation, chaque année on vend des terres pour vivre…
Toine
Joyeux drille, amateur d’eau-de-vie et de bonne chère, le cabaretier Toine est cloué au lit par une attaque de paralysie. Sa femme, qui ne supporte pas son inactivité, l’oblige à couver des œufs ! Pour avoir cédé une fois aux appétits de la chair, Rose, une fille de ferme besogneuse, paraît condamnée jusqu’à la fin de ses jours à porter sa maternité comme un fardeau. Le père Amable, lui, a épargné toute sa vie. Aussi, foi d’honnête homme, son fils ne dilapidera pas ses économies en épousant une fille déjà mère ! Maupassant nous livre six contes et nouvelles de Normandie, tour à tour drôles, émouvants et cruels.
La jeunesse d’Alexandre
La plus belle histoire, le plus beau poème dé l’humanité, est la vie d’Alexandre le Grand. Il a eu tout pour lui : il était grec, il était un adonis, il était l’élève d’Aristote et l’amant d’Ephestion, il a épousé une fille du roi des Perses qu’il avait vaincu, il a conquis le monde et il est mort au sommet de sa gloire. Bien qu’il fût le représentant de la Grèce devant ceux qu’elle appelait les barbares, il comprit que l’avenir de la civilisation était de se fondre avec eux, dont l’idéal était aussi respectable. II aura été, en cela, de vingt-trois siècles en avance sur son temps. Il savait par cœur les poèmes d’Homère et les œuvres des grands tragiques. Il était une création de la littérature : son amour pour Ephestion, à qui il ne survécut que six mois, est celui d’Achille pour Patrocle.
Lottie Biggs n’est presque pas cinglée
Littérature pour adolescents – Je m’appelle Lottie Biggs, et les autres, je m’en fiche pas mal. Ce que j’adore, c’est les teintures porte une nuance – actuellement je porte une nuance ” Aubergine ardente “. J’ai aussi une passion pour ma copine Goose. Goose se définit comme une existentialiste absurdiste. En d’autres termes, elle trouve l’existence absurde. Mais toutes les deux – et ça, c’est pas absurde – on craque pour Neil. Et voilà que Goose a écrit une chanson pour lui. Avec un titre nul : Chanson pour Neil. Ils sortent ensemble maintenant. Et moi je deviens cinglée, mais alors, complètement cinglée.
Henri IV ou la grande victoire
Un moment “prodigieux” de l’histoire Henri de Navarre, prince protestant, accédera-t-il au trône de France, royaume en majorité catholique ? En cette fin du XVI° siècle, la vieille “civilisation du Sacrée est morte”. On veut abattre ou sauver l’ancienne Société. On refuse ou on accepte la montée d’un monde inconnu. Jamais la France n’a tant souffert. Jamais Paris n’a enduré – jusqu’à anthropophagie… – un siège plus sauvage. Au centre de cette crise, Henri IV va “dresser sa propre statue”. Sa gaieté, ses amours, sa goguenardise, son panache de Gascon, son esprit, ses réparties font merveille. Enfin, pense la France, un roi qui sait trousser les filles ! En même temps, son agilité de montagnard et sa subtilité de Béarnais en font un incomparable politique. Cet être tout en raison ne se permet qu’une folie : son courage.. A chaque combat, il remet tout enjeu sous la protection de son Dieu. Cependant, derrière cette façade vit un autre personnage, très secret, qui découvre l’angoisse “existentielle” mais qui la domine en chevalier initié, prêt à accomplir le voyage auquel son destin le voue. L’hermétisme lui suggère sa tolérance. Le puissant courant philosophique du Trismégiste, qui traverse catholicisme et réforme, l’assiste dans ses épreuves. Et c’est à son entrée dans Paris qu’ Henri IV va remporter la plus grande des Victoires en parvenant à se vaincre soi-même, renoncer à la vengeance, accorder le pardon général. Après Marie de Bourgogne, Guillaume le Taciturne, et ce Jeanne d’Albret qui faisait admirablement revivre Henri IV jeune, ce nouvel et imposant ouvrage du grand historien qu’est Yves Cazaux nous Invite à reconnaître, non pas la légende d’Henri le Grand, mais son mythe Henri IV ne fut-il pas, par exception à son temps, l’incarnation de la Clémence portée au-delà des limites humaines ?
Cœur d’artichaut
A trente-cinq ans, apprenti-écrivain, sans grande conviction. Emmanuel Onéguine n’a qu’une passion : les femmes. Toutes les femmes. A commencer par la dame aux chats, un peu mûre, qu’on a expulsée d’un vieil immeuble parisien. Et puis cette enseignante rencontrée au café. Et puis ses provocantes élèves. Toutes… Cependant qu’il joue les “nègres” pour un vrai-faux romancier à succès, Emmanuel poursuit l’authenticité dans l’amour. L’amour tendre, l’amour passion, l’amour au lit : pour lui pas de barrière, pas de différence. Il n’y a que l’amour. Et la femme, sans qui le monde serait sinistre…
Dès le premier soir
Pas de compromis, pas d’engagement, la liberté totale. Delphine et Elise n’ont pas renoncé à s’amuser. Pourtant, elles songent sérieusement à se caser. À 35 ans, il serait peut être temps d’avoir une vie normale. Mais c’est quoi au juste une « vie normale » ? Un fiancé ? Des projets (avec le fiancé) ? Un foyer (encore avec lui) ? L’amour avec un grand A ? Ou l’ennui avec un grand E ? La question mérite réflexion. Et si c’était le début de la fin ? Entre Sex and the City et Bridget Jones, le portrait tendre et désopilant de deux futures ex-célibataires, une irrésistible comédie sur la trentaine et l’amour.
Scrupules
Sans grâce, rejetée par son entourage, malheureuse, Billy est la parente pauvre d'une des meilleures familles de Boston. Son séjour d'une année à Paris la métamorphose en jeune femme séduisante. De retour à New York, elle savoure sa nouvelle vie avec avidité, jusqu'à son mariage avec le milliardaire Ellis Ikehorn. Jouissant du pouvoir illimité que donnent l'argent et la beauté, Billy crée à Beverly Hills une boutique de luxe, Scrupules, où se côtoient les célébrités du monde du cinéma, de la haute finance et de la mode. La petite paria mal aimée de Boston prend enfin sa revanche…
Lord James
Il est séduisant, d’une folle bravoure, éperdument attaché à son Écosse natale. Dans un pays déchiré par les guerres de religion, le protestant James Hepburn a choisi son camp : celui des catholiques. Dénoncé, calomnié, il part en exil et rejoint la cour de France. Cette existence tumultueuse le conduira jusque dans les bras de sa souveraine, la troublante et fragile Marie Stuart. Un amour fou qui les mènera à leur perte. Passionnée par l’Histoire et ses destins tragiques, Catherine Hermary-Vieille, l’auteur du “Grand Vizir de la nuit” et de “La Marquise des ombres”, réhabilite un homme longtemps décrit comme un aventurier sans foi ni loi. Alternant les pires revers et les plus éblouissantes fortunes, dans ce XVIe siècle aussi fascinant que sanglant, Lord James s’impose enfin comme le digne compagnon d’une grande reine.
Rue des bons-enfants
En cet été 1922, le soleil ruisselle sur Marseille. La foule se presse parmi les palais hindous de l’Exposition coloniale. C’est là, sur un manège, que se rencontrent Pascal et Séraphine. Ils ont huit ans. Ils grandissent, s’aiment, se quittent, se retrouvent. La guerre surgit, l’Occupation déchire la France, collaboration, trafics, destructions. Un monde s’achève, un autre commence, mais il reste au couple le refuge de toujours, la vieille rue au centre de la cité meurtrie : la rue des Bons-Enfants. Cet hymne tendre et coloré à la ville de son enfance a valu le prix des Maisons de la Presse 1990 au romancier de E = MC2, mon amour et de Werther, ce soir…
Un printemps arabe
Auteur d’une monumentale Histoire de l’armée allemande, Jacques Benoist-Méchin fut aussi un grand spécialiste du monde arabe. Cet ouvrage, publié après Mustapha Kémal ou la mort d’un empire et Ibn-Séoud ou la naissance d’un royaume, est le fruit d’un voyage effectué à travers sept pays du Proche-Orient. Ayant parcouru plus de dix mille kilomètres et vécu au contact de toutes les catégories sociales, depuis les plus humbles fellahs jusqu’aux souverains les plus fastueux, l’auteur nous rapporte ses impressions sur un monde où se côtoient les vestiges des civilisations antiques et les réalisations modernes les plus stupéfiantes. Un Printemps arabe, classique aujourd’hui réédité, tient tout à la fois de la description géographique, de l’essai politique et de l’histoire vécue. Mettant en perspective les événements, explorant les mentalités, observant la vie brute, cet ouvrage contribue à faire comprendre l’islam et les pays arabes qui n’ont cessé d’être le théâtre de bouleversements plus ou moins prévisibles.
Sur la corde
Et dire que la charmante détective Regan Reilly voulait profiter de la fête nationale pour se reposer dans la somptueuse villa de ses parents! Elle était loin de penser qu’un concert de musique country bouleverserait ses plans à la dernière minute… Une jeune chanteuse menacée par un inconnu, un extravagant héritier, son épouse évaporée et un gourou farfelu : voici les ingrédients d’un drôle de jeu de piste auquel Regan va être mêlée bien malgré elle. Présumé coupable: un violon !
Quand une enquête du commissaire Van In commence par un simple cambriolage, il faut se méfier… C’est souvent le début d’un savant imbroglio. Et de fait, après le cambriolage d’un homme de théâtre renommé, on découvre un doigt coupé dans le théâtre où va se donner la pièce mise en scène par le compagnon de la cousine d’Hannelore ! Avant de retrouver, après l’incendie d’un centre équestre, un corps auquel manque… un doigt. Seul lien entre ces deux affaires : la plupart des acteurs du drame étaient au même moment au Chili, dans des circonstances troubles. Une nouvelle enquête au cordeau, menée tambour battant par le trio explosif Van In, Hannelore et lebrigadier Versavel, sur fond de séquelles de la dictature chilienne…
Qu’y a-t-il de commun entre le vol du Jugement dernier de Jérôme Bosch et l’ETA ? Entre le meurtre du vigile d’un musée de Bruges à la veille de l’exposition du Guernica de Picasso et celui d’un Espagnol dont le gouvernement est en visite officielle en Belgique ? Du fil à retordre pour l’inspecteur Van In et à sa fidèle complice (et mère de ses enfants) Hannelore, qui devront se fier à leur intuition pour éviter une grave crise européenne !
La mort de Don Juan
« J’ai voulu m’identifier à Byron parce qu’il était l’auteur d’un Don Juan qui me hantait. Il a quitté cette terre écorché, vilipendé, rejeté par les êtres qu’il avait cru aimer, abandonné des femmes qu’il avait trop souvent trompées. Il est mort épuisé, sans même avoir passé le cap de la quarantaine. Moi, j’ai quinze ans de plus. Quinze ans de trop, quinze ans à me perdre, à consommer à l’excès, les femmes, les rôles, les émotions, à pousser les feux de ma vanité. » Personne n’a oublié les bouleversantes Lettres à l’absente et Elle n’était pas d’ici. Patrick Poivre d’Arvor retrouve avec ce roman hanté par l’ombre de Byron sa veine la plus intime. Portrait d’un séducteur condamné à aimer les femmes à perpétuité, La mort de Don Juan est une oeuvre singulière et passionnée, à la fois personnelle et fictive.
La petite Roque
C'est Médéric, le facteur, qui avait découvert le corps de la petite Roque sous la futaie du maire, au bord de la Brindille. Mais on eut beau chercher, on ne trouva pas le coupable. A quelque temps de là, le maire donna l'ordre d'abattre ses arbres et, surveillant les travaux, faillit périr écrasé sous le hêtre géant qui avait ombragé le crime, Imprudence? Non; geste d'un malheureux qui tente d'échapper à un spectre sans compromettre son honneur. Mais la fatalité s'acharne contre lui. Drame encore de la terre normande que l'histoire du Père Amable ou le procès de Rosalie Prudent ; drame parisien de l'Ermite ; tout petit drame d'un amour qui aurait Pu être à bord de l'Epave ; méditation sereine Sur les Chats ; conquête de Madame Parisse ; nostalgique fin de l'actrice Julie Romain, ou subtil et tendre récit de Mademoiselle Perle – neuf nouvelles où s'affirme le talent d'un maître conteur.
Les chiens et les loups
Témoin des bouleversements de son siècle, Irène Némirovsky, morte à Auschwitz en 1942, est l’auteur d’une œuvre étonnante qui fait d’elle un des plus grands écrivains de l’entre-deux-guerres. À la croisée des cultures juive, française et slave, cette romancière ne cesse de surprendre par sa modernité. Comme la plupart des romans d’Irène Némirovsky, Les Chiens et les Loups (1940) n’est pas étranger au destin personnel de son auteur. Le sentiment d’un inconsolable exil (issue de la haute bourgeoisie, Irène Némirovsky fuit Kiev et la Révolution d’Octobre avec sa famille avant de trouver refuge en France), le poids de la société et la fatalité du destin sont au centre de ce roman qui évoque l’amour insensé de deux jeunes Juifs unis par un lointain souvenir. Ada, une artiste révoltée, et Harry, un riche banquier, sont les deux facettes d’une même personne. Tragiquement attirés l’un vers l’autre, rien ne peut les réunir, si ce n’est le sentiment de leur propre perte.
La hache et la croix
Lorsque Clovis succède à son père Childéric, les rudes guerriers francs voient d’un œil sceptique ce blanc-bec de quinze ans accéder au pouvoir. A cette époque, la Gaule est divisée en plusieurs royaumes barbares dont les rois, chrétiens mais adeptes de « l’hérésie » arienne, sont subis de mauvaise grâce par le peuple gallo-romain massivement catholique. Le chétif territoire des Francs de Clovis est acculé au royaume de « l’illustrissime et clarissime » Syagrius, ultime vestige de l’Empire romain. Le jeune Clovis se révélera bien vite comme un conquérant redoutable et sans scrupule. D’abord secondé dans ses entreprises par Loup et Otto, ses leudes fidèles, il se lance dans un dessein grandiose et fou : la conquête des Gaules. Quant aux deux compères, ils courront maintes aventures, croisant des pucelles au cœur tendre, des nonnes plus ou moins authentiques, des fous de Dieu, une druidesse au cul sale, une future reine assez surprenante, une Geneviève pas encore tout à fait sainte, des ruffians, des pirates, et même le chevalier Lancelot du Lac…
Ils sont partout, dans l’électronique comme dans l’automobile, avenue de l’Opéra comme à Wall Street, dans la haute couture comme dans l’art contemporain. Edith Cresson les a comparés à des « fourmis » tandis que d’autres nous les proposent comme modèles. Les Japonais sont devenus inévitables. Faut-il pour autant s’incliner devant les nouveaux puissants du jour et prendre pour argent comptant l’image d’Epinal qui nous est donnée de ce peuple uni et travailleur, à l’exquise politesse orientale ? Stéphane Benamou refuse de tomber dans le piège. Le Japon qu’il nous croque en cinquante articles demeure la puissance impérialiste et totalitaire d’hier, un pays rongé par le racisme et l’apartheid, qui ne renie rien de ses ambitions, dissimule ses crimes passés et travaille à sa revanche déjà bien engagée. Ce guide impitoyable de « l’autre Japon » est avant tout une invitation à la lucidité.
Don Juan
C’est à une fête fabuleuse que nous convie l’auteur, qui réinvente le destin de Don Juan en un prodigieux roman historique, fait d’amour, de sang et de chevauchées à travers l’Europe d’avant la Révolution, toute entière acharnée à la perte du “corrupteur”.
[…]
Course poursuite tour à tour picaresque et badine, romantique et tragique.
[…]
Rencontres de moines fous, de bourreaux, de grands seigneurs assassins, de musiciens inspirés, de joueurs, de tricheurs, d’orphelines éplorées et de grandes dames criminelles. D’où ce fulgurant roman d’aventures qui évoque tout à la fois Alexandre Dumas et Casanova, mais aussi le Laclos des “Liaisons dangereuses” et les plus fantastiques des romans noirs.
La vie privée des animaux de compagnie
Plus de 35 millions d’animaux familiers en France : chiens, chats, canaris….. Ils font partie de notre univers sociologique, économique et affectif. Vétérinaire, Marc Traverson porte un regard critique et amusé sur la société des animaux de compagnie et nous apprend à vivre en bonne entente avec eux.
Le marché aux voleurs
« Pigeon, au même titre que les millions d’investisseurs que vous avez si joyeusement plumés sans retenue et en toute impunité, je revêts ici ma tenue de deuil pour vous dédier ce livre, mesdames et messieurs les vampires-fossoyeurs de la Bourse, de l’épargne et de nos économies. Voici dit, haut et fort, ce que je sais de vous. Nos petits et grands trésors, vous les avez dévorés dans une mémorable bouffe, vous les avez engloutis dans le plus vaste naufrage de tous les temps. De ce désastre, vous ne pouvez vous laver les mains. Vous l’avez organisé, vous qui vous êtes appliqués à dilapider des centaines de milliards dans des jongleries intercontinentales, mégalomanes et insensées. Elles ont abouti à la faillite financière sans frontières dont vous avez maintenant le toupet de nous faire supporter la charge. Munis d’une bonne lunette de vue, je dresse dans ce livre la liste de vos méfaits: vous les P-DG des entreprises nationales ou privées (Alcatel, France Télécom, Vivendi Universal, Kalisto, Liberty surf et autres Gemplus); vous, les présidents des plus grandes banques; vous, les analystes financiers; vous, les gendarmes d’opérette de la COB et dirigeants de la Bourse française; vous, les commissaires aux comptes qui avez baissé les yeux, couvert les pires tromperies; vous encore, les procureurs et les juges… trop souvent endormis. Voici comment, par votre faute, la Bourse est devenue… le marché aux voleurs. »
Dans une petite ville des Caraïbes, une jeune conseillère à l’ambassade de France commet l’irréparable en envoyant à l’ambassadeur un message qui ne lui est pas destiné et qui le tourne en dérision. Une maladresse qui va révolutionner, en une folle journée, sa vie et le petit monde des diplomates dont Véronique Beucler brosse un tableau aussi spirituel que féroce. Entre comédie de mœurs, roman d’espionnage et satire sociale, cette chronique au vitriol d’un cercle d’expatriés à mille lieues de la réalité de ce qui les entoure est aussi le récit poétique d’une femme qui tombe peu à peu amoureuse d’un pays et d’un homme.
La double mort de Linda
Tout commence un jour de fête des mères, dans la paisible petite ville du Massachusetts, où vivent Karen et Greg Newhall avec Jenny, leur fille adoptive. Pourquoi faut-il que ce jour-là surgisse Linda, la vraie mère, la mère maudite aussi, qui a abandonné Jenny à sa naissance ? S’imagine-t-elle qu’elle va récupérer son enfant ? Mais le malaise tourne au cauchemar lorsque, le lendemain matin, le cadavre de Linda est retrouvé dans une benne à ordures. Un cauchemar que le lecteur traverse, jusqu’à la dernière page, sans pouvoir s’arrêter.
Présumé innocent
Ray Horgan, procureur du comté de Kindle, est en campagne électorale pour le renouvellement de son mandat. Une de ses collaboratrices est retrouvée morte. Qui a assassiné cette belle et attirante jeune femme ? C’est ce que Rusty Sabich, premier adjoint de Horgan, est chargé de découvrir rapidement afin que ce meurtre n’ait aucune incidence sur la réélection de son patron. Mais coup de théâtre, Horgan perd son poste et à peine élu, le nouveau procureur accuse Rusty du meurtre. Ancien amant de la victime, plusieurs preuves l’accablent…
Les mystères de Venise
Fondée peu après 528, elle fut la capitale pendant onze siècles (697-1797) de la République de Venise. Durant le Moyen Âge et la Renaissance, la ville fut une grande puissance maritime, à l’origine de la Quatrième croisade et victorieuse lors de la bataille de Lépante en 1571 contre l’Empire ottoman. Grâce à ses liens avec l’Asie et le Proche-Orient, dont le marchand et explorateur Marco Polo fut l’initiateur, elle devint également l’une des principales places commerciales d’Europe, notamment de la soie, des céréales et des épices. Enfin, elle est un centre culturel majeur, du xiiie à la fin du xviie siècle, dont les peintres de l’École vénitienne (dont Titien, Véronèse et Le Tintoret), Carlo Goldoni et Antonio Vivaldi sont les principaux représentants.
Dans la vallée des ombres
Harold Appleby est un drôle de type. Son métier capturer des serpents à sonnette pour en faire commerce. Son plus proche ami : Sam, un python de six mètres. Son péché mignon : séquestrer des petites filles. Alors, quand Suzanne Selby, une gamine de onze ans, disparaît, il y a de quoi s’inquiéter. Surtout que les recherches effectuées par la police s’avèrent vite inefficaces. L’enquête piétine… C’est Booker Reeves, un policier à la retraite, engagé par Rachel, la mère de Suzanne, qui va prendre la relève. Car il faut faire vite, très vite. Un malade comme Harold Appleby, ça n’attend pas. Et un animal comme Sam, ça mange beaucoup…
Le Club des incorrigibles optimistes
Michel Marini avait douze ans en 1959. C’était l’époque du rock’n’roll et de la guerre d’Algérie. Lui, il était photographe amateur, lecteur compulsif et joueur de baby-foot au Balto de Denfert-Rochereau. Dans l’arrière-salle du bistrot, il a rencontré Tibor, Léonid, Sacha, Imré et les autres. Ces hommes avaient tous passé le Rideau de fer pour sauver leur vie. Ils avaient abandonné leurs amours, leur famille, leurs idéaux et tout ce qu’ils étaient. Ils s’étaient tous retrouvés à Paris dans ce club d’échecs d’arrière-salle que fréquentaient aussi Kessel et Sartre. Cette rencontre bouleversa définitivement la vie de Michel. Parce qu’ils étaient tous d’incorrigibles optimistes.
Le cercle des loups
Hope, petite ville du Montana, est en ébullition. Un loup a dévoré un chien, celui de la fille de Buck Calder, une des personnalités les plus en vue de la localité. La vieille querelle qui oppose les éleveurs, qui se sentent menacés, et les défenseurs des loups est à son paroxysme. C’est à ce moment qu’arrive Helen Ross, jeune zoologiste de 29 ans, chargée par le service de protection des loups de capturer les animaux pour les munir de colliers émetteurs. Les éleveurs, avec à leur tête Buck Calder, s’opposent à cette mission, sabotent le travail d’Helen et abattent les loups qui s’aventurent sur leurs terres. Helen trouvera en Luke Calder, fils de Buck, un précieux allié mais elle devra affronter la haine de toute une communauté qui se chargera de lui rappeler que l’homme est parfois un loup pour l’homme.
La petite française
Bébé a les ongles roses, confond les Beatles et les Doors et collectionne les cœurs Tiffany que son père lui ramenait de New York. Un jour, elle rentre chez elle et trouve son appartement sans dessus dessous. Bouleversée, elle ne peut rester seule et… se résout finalement à sonner chez le voisin, qui va tomber éperdument amoureux d’elle. Un grand roman, au ton léché et au style frais.
Liberty
Alerte rouge : quatre têtes nucléaires vendues par un général russe véreux au groupe terroriste “Sword of Islam,” lié à Ben Laden, viennent d’être récupérées sur le sol américain par des cellules dormantes. NSA, CIA, FBI… à Washington, sous l’autorité de l’amiral Jake Grafton, les services de sécurité entrent immédiatement en action. Leur mission : démasquer à tout prix les terroristes et neutraliser les bombes. Fût-ce au mépris des sacro-saintes libertés individuelles. Mais ce que Grafton ignore encore, c’est la cible des criminels. Un symbole pour les États-Unis, comme pour le monde entier : la statue de la Liberté… Un techno-thriller stupéfiant de réalisme par l’un des maîtres du genre, qui dévoile les connexions terroristes mondiales, de l’Égypte à la Russie, de l’Afghanistan au Viêtnam, sur fond d’après-11 septembre.
