Genesis
Quel secret l’abbé Azetti a-t-il donc entendu en confession, de la part de son ami le Dr Baresi, pour se précipiter aussitôt à Rome ? Pourquoi les autorités du Vatican vont-elles choisir le silence ? En divers points du monde, des enfants sont assassinés avec leur mère, par le feu, comme s’il s’agissait d’un acte rituel. Ces meurtres sont-ils liés à ce qui se passait dans la clinique du Dr Baresi, à la clientèle internationale ? Après la mort atroce de sa soeur et de son neveu, Joe Lassiter, créateur et patron d’une agence privée de renseignements, va chercher la vérité. Une vérité que les hommes du mystérieux réseau « Umbra Domini » veulent à tout prix empêcher d’éclater, même si pour cela ils doivent jalonner leur route de cadavres. Une vérité qui pourrait bouleverser la civilisation, au croisement des plus profonds mystères religieux et de la biogénétique…
Louison ou l’heure exquise
Voilà un roman qui porte à merveille son titre : tout y est en effet exquis, pétillant, léger et frivole avec grâce. Dans une langue aussi déliée que la taille de son héroïne, Fanny Deschamps nous livre les premiers émois de Louison, la bâtarde du duc de Conti, ses premiers pas dans la vie, ses faux pas aussi, quelques années avant la Révolution française, dans le bruissement de la soie et l'éclat des perles.
Orpheline, Jeanne a été recueillie par l'aimable baronne Marie-Françoise de Bouhey et vit dans son château du pays de Dombes. Nous sommes le 1er avril 1762. Jeanne a quinze ans. Elle est très belle: une splendide chevelure blond de seigle, de larges yeux mordorés… et elle est follement amoureuse du docteur Philibert Aubriot, un homme marié de trente-cinq ans, fou de botanique, avec lequel elle a couru dans la campagne et qui lui a donné sa passion des plantes. Dans ce temps de la fin du règne de Louis XV où le plaisir de vivre est une religion, Jeanne au cœur tendre, au corps gai, nous entraîne de la province à Paris, ce Paris du siècle des lumières où elle va rencontrer des personnages célèbres fascinants et où sa beauté et son esprit vont faire des ravages. Elle découvrira aussi qu'on peut aimer passionnément deux hommes en même temps… La Bougainvillée, un roman d'amour, de meurs et d'aventures, vivant, savoureux, sensuel, rempli de personnages pleins d'esprit et de passions.
Notre honorable président
Quelle relation Jacques Chirac entretient-il avec l’argent ? Depuis quelques années, cette question hante la vie politique et elle va miner la campagne du président de la République qui aspire à un nouveau mandat. » Je ne suis pas un homme d’argent « , n’a cessé, depuis trente ans, de répéter l’ancien maire de Paris. Est-ce vrai ? Laurent Valdiguié, l’un des journalistes d’investigation du Parisien qui s’est attaché depuis longtemps au personnage, a enquêté. A la lumière des dossiers oubliés des années 70 comme de ceux qui sont liés à la gestion de la capitale, il s’applique à distinguer ce qui relève des financements politiques, des trafics sur des marchés publics et du train de vie personnel du président et de son entourage. Une plongée au cour du mystère Chirac.
L’Enfer de Matignon
Dans ce livre paru en 2008, Raphaëlle Bacqué a interviewé les anciens Premiers Ministres de notre République; seuls manquent à l’appel P. Beregovoy (et pour cause !) et J. Chirac. Elle a eu l’excellente idée d’ordonner par thèmes tous ces témoignages: ça commence avec la nomination et ça finit avec la démission et le retour (difficile) à la vie normale.
Le huitième jour
Le cadavre d’un homme, emmuré vivant dans la cave de sa maison. Un ordinateur portable, qui contient de mystérieux fichiers, envoyé à un jésuite du Vatican. Un puissant homme d’affaires italo-turc, Zerevan Zebek, qui se dit en butte à une campagne de presse diffamatoire. Un jeune détective, Danny, recruté à prix d’or pour découvrir qui orchestre cette campagne, et récupérer coûte que coûte l’ordinateur et son précieux contenu. Tels sont les ingrédients d’une aventure qui nous conduit de Washington à Rome, de la Silicon Valley jusqu’aux cités perdues de l’Anatolie où une secte kurde voue un étrange culte à Satan. A la clef, une découverte biotechnologique susceptible de ravager la planète… Après Genesis et Syndrome, John Case signe son thriller assurément le plus saisissant… et le plus démoniaque.
Jogging
Jackie et Pete Lawrence : un jeune couple élégant et à la page, à New York. Lui, cadre plein d’avenir dans une maison d’édition; elle, spécialiste de mode dans un magasin chic. Ils sont heureux, beaux, en pleine santé. En outre, ils viennent de trouver l’appartement de leurs rêves à Manhattan, dans l’East Side. Et leurs propriétaires et voisins sont charmants : tous des gens dans la cinquantaine, mais à qui la pratique intensive du sport donne une forme éblouissante… Ils aiment s’entraîner avec de plus jeunes qu’eux; Jackie et Pete ne sont d’ailleurs pas le premier couple vigoureux et sain à entrer dans leur cercle… Pete ne tarde pas à être séduit par l’idéal sportif qui règne dans la maison. Mais voilà qu’une nuit, l’un des jeunes ménages de la maison disparaît. Alors peu à peu, tout va changer, basculer, la passion pour la forme physique va prendre un sens de plus en plus terrifiant.
Orient-Express
Plus que tous les paquebots de toutes les mers, plus que les plus fastueuses Rolls ou que les plus casse-gueule des avions du monde, plus encore que tous les autres trains du monde, l’Orient-Express constitue un mythe. Un mythe avec son cortège de déesses et de demi-dieux qui sont espionnes de haut vol, princes russes et aventuriers de tout poil. Avec ses cohortes de conducteurs, voituriers, sleepings, avec ou sans madone. Et c’est sur ce mythe-là que Pierre-Jean Remy a voulu écrire. Mais comme l’amour, l’aventure et les belles étrangères sont inséparables de l’histoire de l’Orient-Express telle que nous nous plaisons à nous la raconter, ce sont six portraits de femme que Pierre-Jean Remy a tracés. Six images qui sont devenues une seule histoire en même temps qu’une somptueuse machine à faire rêver… L’Europe et ses trains de luxe entre 1914 et 1939. D’une guerre à l’autre, l’amour, l’aventure et la mort.
Corps étranger
Peut-on changer de vie par amour, devenir quelqu’un de neuf sous une autre identité, sans sacrifier pour autant son existence habituelle ? C’est ce que va oser Frédéric. A dix-huit ans, il avait publié sous le nom de Richard Glen un roman passé inaperçu, puis il avait renoncé à l’écriture ; il avait conquis Paris d’une autre manière … Mais, un jour, une jeune étudiante de Bruges envoie une lettre à ce pseudonyme oublié, à cette part de lui-même en sommeil depuis plus de vingt ans. De tentations inconnues en bonheurs d’imposture. il va s’inventer dans les yeux de Karine un autre passé, un autre présent, rendre Richard Glen de plus en plus réel, de plus en plus vivant… Mais combien de temps deux personnalités peuvent-elles se partager un corps ? Avec son humour et sa tendresse implacable, le romancier d’Un aller simple, prix Goncourt 1994, nous entraîne dans un récit poignant qui explore le rêve secret de beaucoup d’entre nous.
Olivier et ses amis
Renouant avec la veine qui a fait le succès des Allumettes suédoises et de David et Olivier, Robert Sabatier nous conduit ici, une fois encore, dans le « village » montmartrois des années 30 où il a grandi. Nous retrouvons, un peu plus jeunes, Olivier, Capdeverre, Loulou et des dizaines d’autres, entre l’école et la maison, entre les aventures du coin de la rue et les aventures des illustrés l’enfance, ses bonheurs, ses rêves, ses rires. Autour d’eux, les grands : Fil de fer le clochard mythomane, la belle Lucienne montrant fièrement le coup de couteau donné par son homme… La gouaille et les couleurs du vieux Paris revivent dans ces pages tour à tour émouvantes et drôles, au fil de saynètes ressurgies du souvenir, imprégnées de tendresse et de mélancolie.
Rebecca
Un manoir majestueux : Manderley. Un an après sa mort, le charme noir de l’ancienne propriétaire, Rebecca de Winter, hante encore le domaine et ses habitants. La nouvelle épouse, jeune et timide, de Maxim de Winter pourra-t-elle échapper à cette ombre, à son souvenir ? Immortalisé au cinéma par Hitchcock en 1940, le chef-d’œuvre de Daphné du Maurier a fasciné plus de trente millions de lecteurs à travers le monde. Il fait aujourd’hui l’objet d’une traduction inédite qui a su restituer toute la puissance d'évocation du texte originel et en révéler la noirceur.
Le temps des victimes
Alors que notre société prône le culte du gagnant, la figure de la victime en est arrivée à occuper celle du héros. La médiatisation des catastrophes a révélé que l’unanimité compassionnelle était en train de devenir l’ultime expression du lien social. Et les demandes de réparation auprès des psychiatres et des juristes sont sans fin. Jusqu’où irons-nous dans cette « victimisation » généralisée ? Caroline Eliacheff et Daniel Soulez Larivière croisent leurs expériences et leurs disciplines pour démonter et explorer ce courant qui a émergé dans les années 80 sur tous les fronts et se nourrit de l’idéal égalitaire et de l’individualisme démocratique. Ils dénoncent les dangers que nous fait courir ce primat du compassionnel et de l’émotionnel qui, parfois déjà, affecte l’intérêt des victimes et pourrait se retourner contre la société tout entière.
Clandestin
Elle devait avoir hâte de rentrer, et pourtant, elle avait bien voulu l’aider, lui l’inconnu, qui n’avait pas de toit. Lui le nomade, qui était de passage, le migrant comme ils disent. » Le nouveau roman d’Éliette Abécassis joue un drame en lieu clos – un quai de gare – et respecte l’unité de temps tragique d’une nuit pour que deux êtres, a priori aussi différents qu’incompatibles – lui l’immigré clandestin, elle la chef de mission auprès du préfet – se reconnaissent jumeaux dans la course amoureuse. Clandestin est un roman sans prétention, c’est-à-dire que c’est un roman réussi car il se lit avec naturel, sans difficulté, sans que l’on cherche à vouloir reconnaître de prime abord ce qu’a voulu dire l’auteur.
Le rosier de Madame Husson
Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent. Un rosier peut en cacher un autre. La première qualité de ce livre est de mystifier le lecteur: il y a du piquant dans le titre, mais il ne vient pas de l'arbuste qu'on croit. Dans cette savoureuse histoire de chasteté récompensée, le rosier est un garçon et la fleur est d'oranger. Un beau charivari auquel Mme Husson et les habitants de Gisors assistent éberlués. Le projet de la respectable dame est des plus louables: honorer la continence, célébrer la tempérance est bien. L'ennui est que la réalisation n'est pas à la hauteur de l'espoir. En voulant magnifier les vertus gardiennes de l'ordre social, la trouvaille de Mme Husson provoque un désordre. Mieux que d'autres livres de Maupassant, ce recueil de contes se gausse ainsi de toutes les tentatives faites pour sauvegarder les apparences de la vertu.
Les mémoires de Cléopâtre – Tome III
En 32 avant notre ère, Cléopâtre, reine d’Egypte, est au sommet de son destin. Son peuple, auquel elle a rendu indépendance et fierté, lui porte affection et vénération. Son alliance avec Antoine, fondée sur un grand amour, lui fait rêver d’étendre la puissance égyptienne loin vers l’Orient. Alexandrie sera bientôt l’égale de Rome… Mais un redoutable ennemi s’est dressé : Octave, le futur empereur Auguste, fermement résolu à ne rien céder de la puissance et de l’influence romaines. Et ses galères vont cingler vers l’ancienne terre des pharaons, grenier à blé de ce qui sera bientôt l’empire romain… Après La Fille d’Isis et Sous le signe d’Aphrodite, Margaret George nous conduit vers la conclusion d’un destin tragique, tissé d’amour, de passion, de grandeur.
Pierre et Jean
Pierre, médecin, ne comprend pas pourquoi un ami de sa famille a légué sa fortune à Jean, son frère cadet. Au terme d'une véritable enquête policière, il mettra au jour un terrible secret. Le quatrième roman de Maupassant (1850-1893), publié en 1888, est sans doute le meilleur. Le récit, qui tient à la fois de l'étude naturaliste et de l'analyse psychologique, s'appuie sur une intrigue, simple et forte. Dans sa célèbre préface, l'auteur développe une théorie qui préfigure la modernité romanesque : il s'agit moins de reproduire le réel que d'en donner l'illusion.
Mont-Oriol
Comment à force de bluff, de supposés miracles et de faux certificats délivrés par des médecins complaisants on parvient à fabriquer une ville d’eaux et à lotir au plus haut prix un paysage entier en exploitant la crédulité des uns et en s’appuyant sur la malhonnêteté des autres. Le conflit de la bourgeoisie locale, du propriétaire paysan âpre et rusé et de la banque, de l’affairisme parisien. Un des plus cruels portraits du corps médical que l’on ait jamais faits et une histoire sentimentale peut-être plus cruelle encore. En démontant les rouages de la spéculation foncière, en analysant le mécanisme de la concentration capitaliste à la fin du XIXe siècle, Maupassant a écrit, avec Mont-Oriol, le plus moderne de ses romans.
Désirs inavouables
Il y a des désirs auxquels rien, ni personne ne peut faire renoncer… Même si le scandale, l'infamie, la prison sont au bout… Cela, Henry Lee Slater, maire d'une ville californienne, promis à un bel avenir politique, l'a compris tout de suite lorsqu'il a été attiré par la (trop) jeune Sheila… Trop tard…Pour assouvir ses désirs, Slater décide de supprimer tous les obstacles…Tous ! Mais jusqu'où ?
Tous nos soleils sont morts
Les promoteurs immobiliers ne sont pas forcément les bienvenus en Bretagne, surtout quand on les soupçonne de malhonnêteté. C’est le message que veut faire passer Hadès, une organisation autonomiste, au riche promoteur Jacques Sabatier. Mais une nuit d’hiver, à Vannes, l’opération d’intimidation tourne mal. Gilou, un des membres d’Hadès, meurt pendant la pose d’une bombe sur un des chantiers de Sabatier. Un accident ? Pas si sûr… avant l’explosion, des témoins ont entendu un coup de feu. La cellule antiterroriste de Rennes va se heurter à une affaire bien plus compliquée qu’il n’y paraît. Tout le monde va enquêter sur tout le monde dans cette histoire ou chacun semble avoir quelque chose à reprocher à l’autre, y compris au sein d’une même famille, y compris au sein d’une même organisation…
Le dernier homme innocent
On le surnomme » L’impassible « . Jusqu’à présent, David Nash n’a connu que la gloire et le succès au cours de procès retentissants. Il a fait acquitter tous ses clients, pour la plupart coupables. Avec Larry Stattford, tout est différent. Il s’agit d’une conviction intime. L’occasion, enfin, de plaider pour la bonne cause, de défendre un homme innocent ; autant dire, pour un avocat comme lui, un procès gagné d’avance. Mais Nash ne sait pas que la chance tourne parfois. Que ses meilleurs clients sont ses pires ennemis. Et que le prix de chaque victoire ne se paie pas toujours comptant.
Court circuit
Un paquebot de luxe détourné par un psychopathe qui a court-circuité les commandes… Thorn, le taciturne antihéros de Marée rouge, ne s'attendait pas à devoir démêler un tel mystère. Pour sauver son vieil ami Sugarman, il se trouve précipité au cœur d'un imbroglio infernal : une curieuse affaire d'extorsion de fonds, une prise d'otages, un drame familial, le tout pimenté de quelques meurtres… Thorn n'aura décidément pas le temps de s'ennuyer ! D'autant plus que s'il n'intervient pas rapidement, la destination du bateau devenu incontrôlable pourrait bien être… le néant. Sexe, argent, amour et mort sur fond de secrets de famille, dans les décors sauvages de la Floride : un suspense implacable par James W. Hall, l'auteur d'En plein jour et de Bleu Floride.
Froid comme la tombe
Une fugueuse de seize ans identifiée sur un site porno, lié à une gros bonnet de la drogue, qui n’est autre que la fille d’un des pontes de la police britannique. Un détonnant cocktail à base de sexe, corruption, trafic de stupéfiants et crimes, qui fait les délices de la presse à scandales. Un homme, l’inspecteur Banks, face à une affaire scabreuse dont l’élucidation risque d’anéantir une famille que tout le monde croyait honorable. Le meilleur suspense de Peter Robinson, Grand Prix de Littérature policière 2001 pour Saison sèche.
Lettre ouverte aux gaullistes trahis
Le Parlement, l’Élysée, l’Hotêl Matignon, tels sont les théâtres ou se joue, parfois même en coulisses, le drame de l’après-gaullisme. Peints au vitriol ou nimbés de tendresse, on y verra Georges Pompidou, Michel Debré, Maurice Couve de Murville, Jacques Chaban-Delmas, Edgar Faure, et bien dé,autres…
La malédiction des colombes
« L’homme répara le fusil et la balle glissa en douceur dans la Chambre. Il l’essaya plusieurs fois, puis se leva et se tint au-dessus du berceau… L’homme épaula le fusil. Autour de lui, dans la pièce close, l’odeur du Sang frais montait de toute part. »
Considérée comme l’une des grandes voix de la littérature américaine contemporaine, Louise Erdrich bâtit, livre après livre, une œuvre polyphonique à nulle autre pareille. Dans ce roman riche et dense, elle remonte le fil de l’histoire collective et individuelle, explore le poids de la culpabilité et le prix de l’innocence.
Depuis toujours, la petite ville de Pluto, Dakota du Nord, vit sous « la malédiction des colombes » : les oiseaux dévorent ses maigres récoltes comme le passé dévore le présent. Nous sommes en 1966 et le souvenir de quatre innocents lynchés cinquante ans auparavant hante toujours les esprits. En écoutant les récits de son grand-père indien qui fut témoin du drame, Evelina, une adolescente pleine d’insouciance, prend soudainement conscience de la réalité et de l’injustice…
« Un chef-d’œuvre éblouissant. »
Philip Roth
« Une prose qui allie le réalisme magique de Garcia Màrquez et le rythme narratif de Faulkner… Compassion, humour, et la passion dénuée de sensiblerie d’un écrivain qui sait que la tragédie et la comédie sont inéluctablement liées. »
The New York Times
Mitterrand et les 40 voleurs
7 avril 1994 : François de Grossouvre est retrouvé mort, suicidé dans son bureau à l’Élysée. Nouvelle affaire d’État. Conseiller et vieux compagnon du président de la République dont il est depuis trente-cinq ans l’éminence grise, Grossouvre connaît les moindres secrets de François Mitterrand. Depuis 1982 et mes premières grandes enquêtes sur la corruption socialiste, je le rencontre régulièrement, à l’abri des regards. Durant toutes ces années, il devient un ami et me livre d’inquiétantes confidences sur les coulisses de l’État PS, les réseaux de l’affairisme politique et les « 40 voleurs… » que le président de la République tolère autour de lui, encourage parfois, protège toujours.
En plein jour
1947. Quentin et Elizabeth roulent vers Key Largo. Face à un véhicule lancé à toute bombe, leur voiture fait une embardée et plonge dans l'eau noire du lac Surprise. Seul survivant : Thom, leur fils nouveau-né. 1966. Thom surprend un homme à son domicile, l'oblige à monter dans la Buick garée devant la porte… et lui offre un vol plané au-dessus du lac. Dallas James, ancien chauffard, a enfin payé son crime. Mais vingt ans plus tard, c'est la mère adoptive de Thorn qu'on assassine sauvagement, sur son bateau. Thorn pourra-t-il, une fois de plus, jouer les justiciers ? Et dans cette histoire, quel est le rôle de Sarah, son énigmatique maîtresse ? Dans quel camp est-elle ? Ecologie, marijuana, promoteurs et avocats véreux… Combien de secrets, combien de cadavres gisent au fond du lac Surprise ?
J’ai regardé le diable en face
Ciudad Juarez, un million trois cent mille habitants. Ville frontière entre Mexique et Etats-Unis. Cité sans âme livrée au crime, à la drogue et à la violence des mafias. Sandra Khan, journaliste au San Francisco Chronicle, se retrouve confrontée à un monde où la peur et l'indifférence servent de terreau a l'inhumanité. Conviction et courage seront ses armes pour tenter de comprendre pourquoi des crimes abominables sont perpétrés contre des centaines de jeunes femmes sans que, depuis plus de dix ans, les autorités aient réussi à identifier les assassins ou leurs commanditaires. Mais Sandra n'en sortira pas indemne. Car personne ne peut regarder le Diable en face sans se brûler. Avec cette nouvelle enquête de Sandra Khan, Maud Tabachnik, après Douze heures pour mourir, nous entraîne une fois encore dans la terrifiante actualité du monde. L'énigme de Ciudad Juarez fascine autant qu'elle révolte pour une raison aussi aberrante que simple : les femmes y meurent parce que nées femmes.
Une vie
Jeanne, fille unique très choyée du baron et de la baronne Le Perthuis des Vauds, avait tout pour être heureuse. Son mariage avec Julien de Lamare, rustre et avare, se révélera une catastrophe. Sa vie sera une suite d'épreuves et de désillusions.
Ce roman, le premier de Guy de Maupassant, est une peinture remarquable des moeurs provinciales de la Normandie du XIXe siècle: hobereaux, domestiques, paysans sont décrits avec beaucoup de réalisme.
Le rosier de Madame Husson
Un ami du narrateur, très imbu de l’histoire locale, raconte l’anecdote suivante : Mme Husson, modèle de vertu de Gisors, s’est mis en tête de promouvoir la chasteté dans sa ville en couronnant une rosière. Mais aucune fille ne résiste à l’enquête de mœurs, aussi Mme Husson se rabat-elle sur l’esprit simple du village, Isidore, qui est couronné « rosier ». Or celui-ci utilise sa récompense pour s’encanailler à Paris.