Agatha Raisin enquête – Trouble fête
Le Noël qui s’annonce dans le village de Carsely sent le sapin… John Sunday, membre de la Commission de santé et de sécurité, menace de mettre fin aux traditions si chères aux habitants. L’arbre de Noël sur le toit de l’église ? Un danger public. Les décorations accrochées aux réverbères ? Inutiles. Les jouets réalisés par une villageoise ? Nocifs pour les enfants.
Povchéri
J’avais onze ans dans l’été 43. C’était la guerre. J’en ai donc soixante et onze en cet hiver 2003 et c’est encore la guerre. Pas la même ; la Troisième mondiale. Petit bonhomme en galoches soumis aux restrictions ou vieillard déambulant dans un couloir d’hôpital, c’est quand même toujours moi, Povchéri. Ceci est mon journal de début et de fin.
David et Olivier
Olivier, le héros de la série des Allumettes suédoises a huit ans et demi. Il mène auprès de sa mère, Virginie, la belle mercière, une vie insouciante et joyeuse. L’aventure commence pour lui avec la rencontre de David, le fils de M. Zober, le tailleur établi depuis peu rue Labat.
La gourgandine
Quatrième de couverture – Des premiers souvenirs aux premières sensations, des jeux interdits à l’affirmation d’une révolte, des souffrances de la solitude aux affres d’un amour défendu, le lent et douloureux apprentissage d’une adolescente des années cinquante dans le monde opaque de la sexualité.
La demi-pensionnaire
Que faire lorsqu’on tombe amoureux d’une jeune femme au cours d’un déjeuner, et qu’on découvre au dessert qu’elle se déplace en fauteuil roulant ? Hélène est Lion ascendant Lion, championne de voltige aérienne. C’est la fille la plus sexy, la plus joyeuse et la moins facile que Thomas ait jamais rencontrée.
Le roman de Sophie Trébuchet
Elle avait vingt ans sous la Terreur, à Nantes. C’était une jeune fille aux idées avancées. Elle n’aimait pas les prêtres mais elle était royaliste. Amie des Vendéens insurgés, elle épousa pourtant un capitaine républicain. Pour son malheur. A Paris, sous le Directoire, elle rencontra l’amour fou. Le général de La Horie était jeune, brillant et proscrit par Napoléon. Pour le retrouver, elle parcourut les routes de France, d’Italie et d’Espagne.
La maison Tellier
Fermé pour cause de première communion : un tel avis, sur la porte d’une maison close, n’est pas chose courante, et les habitués de la maison Tellier, de Fécamp, n’en reviennent pas. Pendant ce temps, Madame et ses cinq pensionnaires vont retrouver à la campagne, le temps d’une fête, leurs émois et leur innocence de petites filles.
Petit homme
Le narrateur de ce livre a quatre ans. Ce dimanche-là, son père ne l’a pas ramené chez sa mère en fin de journée, comme d’habitude : ils partent tous les deux en voyage. Serait-ce que sa mère est morte, et que son père n’ose pas le lui dire ? L’enfant écoute, observe, devine. Se souvient. Et vit une aventure magique. Un départ en avion. Une île à l’autre bout du monde, un lagon où les baleines viennent faire naître leurs petits… Une fuite, une longue fugue. Ces jours de rêve finiront. Les questions trouveront des réponses. Mais le père et l’enfant sauront pour toujours qu’ils s’aiment.
La bougainvillée – Quatre-Epices
Voici un roman fastueux tout à la fois éducation sentimentale, grand roman historique, piquant roman d’amour, d’aventures et de mœurs. Un roman enjoué, endiablé, écrit avec un bonheur constant dans une langue superbe. Un vrai « roman-feuilleton », vivant et talentueux, comme peu savent encore écrire.
Chasse à mort
Deux créatures s’échappent d’un laboratoire scientifique dont le programme de recherches ultra-secrètes est centré sur les manipulations génétiques. L’un de ces cobayes, un retriever, chien intelligent et sensible, est recueilli par Travis Cornel, ex-membre de la Delta-Force. L’autre cobaye, le plus dangereux, aussi sauvage que sanguinaire, aussi intelligent qu’agressif, recherché par les services secrets, ne pense, lui, qu’à une chose : retrouver Einstein le retriever et le tuer.
Le roman de George et Martha
S’il n’avait pas rencontré la belle et courageuse Martha, George Washington serait-il devenu le héros de la guerre d’Indépendance et le premier président des Etats-Unis ? Derrière chaque grand homme se cache une femme qui l’aime et le soutient, et la jeune veuve ira jusqu’à traverser les lignes ennemies pour le rejoindre. Dans cette biographie romancée, qui est aussi son premier livre, elle dresse le magnifique portrait d’une femme méconnue, et révèle la profonde humanité d’un des Pères de l’Amérique. Ce Roman est une biographie romancée de l’écrivaine américaine Mary Higgins Clark, paru en 1968. Il s’agit du premier livre publié de l’auteur qui choisit de refondre l’ouvrage et d’en donner une nouvelle version en 2000.
Victime 2117
Le journal en parle comme de la « victime 2117 » : une réfugiée qui, comme les deux mille cent seize autres qui l’ont précédée cette année, a péri en Méditerranée dans sa tentative désespérée de rejoindre l’Europe. Mais pour Assad, qui œuvre dans l’ombre du Département V de Copenhague depuis dix ans, cette mort est loin d’être anonyme. Elle le relie à son passé et fait resurgir de douloureux souvenirs.
La Vie interdite
Je suis mort à sept heures du matin. Il est huit heures vingt-huit sur l’écran du radio-réveil, et personne ne s’en est encore rendu compte. Ainsi commence l’aventure de Jacques Lormeau, trente-quatre ans, quincaillier à Aix-les-Bains. Comment parviendra-t-il à se faire entendre, à se glisser dans les pensées de la femme qu’il aime, dans les rêves de son fils? Comment échappera-t-il à ceux qui le retiennent avec leurs mesquineries, leurs rancunes, leurs fantasmes ? Sur quoi débouche la mort ? Le romancier d’Un aller simple, prix Goncourt 1994, nous entraîne, au fil d’un suspense mêlant l’humour et l’émotion, dans le fascinant voyage qui – peut-être – nous attend tous.
L’éducation d’une fée
Que faire lorsque la femme de votre vie décide de vous quitter parce qu’elle vous aime ? Comment sauver le couple de ses parents quand on est un petit garçon de huit ans ? Une fille à la dérive, caissière dans un supermarché, peut-elle devenir cette « bonne fée » qui sauverait un couple en rupture et comblerait les voeux d’un enfant ? Avec la force, l’humour et le style qui ont fait le succès de ses romans, Didier van Cauwelaert nous montre une fois encore comment le quotidien le plus cruel peut basculer dans le merveilleux, et la détresse ouvrir le chemin d’une seconde vie.
La gourmandise de Guillaume Apollinaire
Immense poète, romancier, étincelant critique d’art, amant et soldat, Guillaume Apollinaire ne pouvait être qu’un gourmet et même un gourmand. De cette passion qu’elle partage avec lui, Geneviève Dormann a fait le point de départ de ce livre biographique, empli du fumet savoureux du vieux Paris.
La bougainvillée – Le jardin du roi
Orpheline, Jeanne a été recueillie par l’aimable baronne Marie-Françoise de Bouhey et vit dans son château du pays de Dombes. Nous sommes le 1er avril 1762. Jeanne a quinze ans. Elle est très belle: une splendide chevelure blond de seigle, de larges yeux mordorés… et elle est follement amoureuse du docteur Philibert Aubriot, un homme marié de trente-cinq ans, fou de botanique, avec lequel elle a couru dans la campagne et qui lui a donné sa passion des plantes.
Je reviendrai vers vous
Par un épouvantable soir d’hiver, Bénédicte, éditrice parisienne, traverse les solitudes du Morvan. À la suite d’une banale panne d’essence, elle est accueillie par une paysanne et son fils dans une ferme isolée et contrainte d’y passer la nuit. Halte aussi inattendue que la présence d’une gamine de 15 ans à la peau cuivrée dont elle ignore l’origine, africaine sans doute.
Les rivières pourpres
Un cadavre, horriblement mutilé, suspendu entre ciel et terre dans les montagnes de la région grenobloise. Une tombe, celle d’un petit garçon, mystérieusement « visitée » pendant la nuit, cependant que les dossiers le concernant disparaissaient de son école. Deux énigmes, que vont s’attacher à résoudre deux flics hors normes : Pierre Niémans, policier génial, dont les méthodes peu orthodoxes ont compromis la carrière. Et Karim Abdouf, l’ancien délinquant devenu flic, dont la couleur de peau et les dreadlocks suscitent plutôt la défiance dans le trou de province où on l’a nommé… Les deux affaires vont se rejoindre, et les deux hommes se reconnaître. Ensemble, ils vont remonter vers le terrifiant secret des rivières pourpres.
Les thanatonautes
L’homme a tout exploré : le monde de l’espace, le monde sousmarin, le monde souterrain; pourtant il lui manque la connaissance d’un monde : le continent des morts. Voilà la prochaine frontière. Michael Pinson et son ami Raoul Razorbak, deux jeunes chercheurs sans complexes, veulent relever ce défi et, utilisant les techniques de médecine mais aussi d’astronautique les plus modernes, partent à la découverte du paradis.
Le manipulateur
A l’Est, les gouvernements communistes tombent. Pour les services secrets occidentaux, la menace d’hier recule. Pour Sam McCready, le moins orthodoxe et le plus brillant des agents britanniques, l’heure des règlements de compte a sonné. Spécialiste de la désinformation et de l’action psychologique, à la tête d’un bureau très spécial du SIS, le Manipulateur s’est fait beaucoup d’ennemis. Dangereusement mis en cause, il doit faire la lumière sur quatre de ses missions. De l’Allemagne de l’Est à Moscou, des Caraïbes à Tripoli, seul le Manipulateur pouvait nous donner à voir, dans les eaux troubles de l’espionnage international, l’envers de notre monde et de notre actualité.
Les vertes années
Robert Shannon n’a pas huit ans quand la mort de ses parents le déracine d’Irlande pour le transplanter en Ecosse chez ses grands-parents maternels, « papa et maman » Leckie, à Levenford. La maisonnée comprend aussi leur seconde fille Kate qui est institutrice, leur fils cadet Murdoch qui ne rêve que jardinage (l’aîné Adam est courtier en assurances dans la ville voisine et deux pensionnaires qui sont la mère de papa Leckie, Grand-Mère, et le père de maman, Dandie Gow.
Sous le regard des étoiles
Robert Fenwick était de ceux qui ont voulu la grève pour obliger Richard Barras à interrompre l’exploitation du Dalot à cause des risques d’inondation, des infiltrations indiquant que cette taille est proche d’anciennes galeries envahies par l’eau. Barras a refusé et les mineurs redescendent au fond, sans que le travail reprenne au Dalot faute de commandes.
L’ile des oubliés
L’été s’achève à Plaka, un village sur la côte nord de la Crète. Alexis, une jeune Anglaise diplômée d’archéologie, a choisi de s’y rendre parce que c’est là que sa mère est née et a vécu jusqu’à ses dix-huit ans. Une terrible découverte attend Alexis qui ignore tout de l’histoire de sa famille : de 1903 à 1957, Spinalonga, l’île qui fait face à Plaka et ressemble tant à un animal alangui allongé sur le dos, était une colonie de lépreux et son arrière-grand-mère y aurait péri.
Le sommeil de l’ours
A Moscou, au plus fort de l’hiver, des clochards sont égorgés sur les bords de la Moskova. Dans le même temps disparaît un chef d’entreprise français en voyage d’affaires. L’inspecteur Alexeï Prigov est amené à faire un lien entre ces deux dossiers.
La maison dans la dune
Prix Goncourt, Grand prix de l’Académie française, l’écrivain Maxence Van der Meersch (1907-1951) est un des grands «peintres du Nord», sa région natale. Avec près de vingt romans, il a imposé une oeuvre qui s’inscrit dans la lignée d’André Maurois, François Mauriac ou Roger Martin du Gard, privilégiant la peinture de moeurs, l’analyse humaniste, mais proposant avant tout un certain regard sur la société de l’entre-deux-guerres et le monde ouvrier.
Depuis le Moyen Age, où trois femmes y furent brûlées vives, le domaine de Brières, en Creuse, semble en proie à une malédiction. Valentine, au début du xxe siècle, puis sa fille Renée, héroïnes des deux premiers volumes des Dames de Brières, ont connu des existences tourmentées.
Le destin de Robert Shannon
Robert Shannon aurait pu devenir un médecin connu et riche, mais c’est la recherche scientifique qui l’attire irrésistiblement. Malgré de nombreuses difficultés et des déceptions de toutes sortes, il persistera dans cette voie. A.J. Cronin nous décrit avec passion la carrière d’un chercheur pauvre.
Le quatrième protocole
Nous sommes à la veille des élections législatives anglaises de 1987, qui vont se jouer sur le problème du désarmement nucléaire unilatéral. Une poignée de militants d’extrême gauche complote pour s’emparer du pouvoir et des hordes de pacifistes naïfs manifestent dans le vide.
Les rivières pourpres
Un cadavre, horriblement mutilé, suspendu entre ciel et terre dans les montagnes de la région grenobloise. Une tombe, celle d’un petit garçon, mystérieusement » visitée » pendant la nuit, cependant que les dossiers le concernant disparaissaient de son école. Deux énigmes, que vont s’attacher à résoudre deux flics hors normes : Pierre Niémans, policier génial, dont les méthodes peu orthodoxes ont compromis la carrière. Et Karim Abdouf, l’ancien délinquant devenu flic, dont la couleur de peau et les dreadlocks suscitent plutôt la défiance dans le trou de province où on l’a nommé… Les deux affaires vont se rejoindre, et les deux hommes se reconnaître. Ensemble, ils vont remonter vers le terrifiant secret des rivières pourpres. Un secret qui ne nous sera livré qu’aux dernières pages de ce thriller exceptionnel, dû à l’auteur du Vol des cigognes et récemment porté à l’écran par Mathieu Kassovitz.
Le vol des cygognes
Un ornithologue suisse est trouvé mort d’une crise cardiaque… dans un nid de cigognes. Malgré cette disparition, Louis, l’étudiant qu’il avait engagé, décide d’assumer seul la mission prévue : suivre la migration des cigognes jusqu’en Afrique, afin de découvrir pourquoi nombre d’entre elles ont disparu durant la saison précédente… Parmi les Tsiganes de Bulgarie, dans les territoires occupés par Israël, puis en Afrique, Louis court d’énigme en énigme et d’horreur en horreur : observateurs d’oiseaux massacrés, cadavres d’enfants mutilés dans un laboratoire… Les souvenirs confus de son propre passé – ses mains portent des cicatrices de brûlures depuis un mystérieux accident – se mêlent bientôt à l’enquête. Et c’est au cœur de l’Inde, à Calcutta, que surgira l’effroyable vérité… Suspense, imagination, vérité documentaire : ce thriller captivant, véritable coup de maître, est le premier roman de l’auteur du best-seller Les Rivières pourpres.
Ombre de soie
Au VI° siècle, sous le règne de Justinien et de Théodora, Byzance est riche, puissante et raffinée. Autant que l’or dont elle couvre ses palais et ses églises et qui attise jusqu’au meurtre toutes les convoitises, Byzance aime la soie qu’elle achète dans un Orient mystérieux-car, à Byzance, nul ne connait le secret de la soie. Eustathos, un riche tisserand, a tenté dans sa jeunesse de voler ce secret à l’ Empire du Milieu, en vain. Mais de son voyage, il avait ramené Anicia, sa fille, qui, à sa mort, fait le vœu de réaliser son rêve et de retrouver la terre de ses origines.
L’embellie
Hélène est jeune. Elle a une fille. Babou, une gamine très délurée. Elle veut vivre. Des hommes Pourquoi pas ? Un homme, elle a déjà donné. Et puis, lors d’un voyage au Tibet où Babou l’a entraînée, elle va rencontrer et aimer jean, qui est exactement ce qui ne lui convient pas : un être parfaitement instable, qui ment, toujours prêt à disparaître.
Haute-Pierre
Un homme, une femme et un enfant surdoué s’installent pour quatre saisons qui s’annoncent merveilleuses dans un vieux manoir, Haute-Pierre. Après un été splendide, l’automne se referme sur Haute-Pierre où d’étranges phénomènes se produisent soudain. Mais, aujourd’hui, qui peut encore croire aux maisons hantées ?
Aussi loin que les étoiles
On ne peut effacer les liens du sang. Si Harper et Liz, des jumelles, ont laissé la vie et les années les séparer, une terrible tragédie – la mort accidentelle, à huit ans, de la fille de Harper – les oblige à renouer avec le passé. Une épreuve pour la timide Liz qui a souffert, à l’égard de cette sueur brillante, courtisée, devenue un peintre célèbre, d’un continuel complexe d’infériorité. Mais la détresse de son neveu, Nick, et aussi la rencontre de David, l’instituteur du jeune garçon, vont changer sa vie.
L’amie
Marguerite assise comme d’habitude, toute petite, à la grande table dans la pièce centrale qui donne sur le parc. On voit juste sa tête et ses épaules qui dépassent. Elle parle à voix haute, mais comme pour elle seule : – Il n’y a pas de roman sans amour. Dans mes livres, l’amour est là d’emblée, mais ce n’est pas en tant qu’amour qu’il est écrit, c’est en tant que scandale, dans sa portée dans la société qui est phénoménale comme la peste, comme le feu. Elle alterne le ton complice et le ton magistral. – Les désabusés, je ne les aime pas. Tu peux être désespérée mais pas désabusée. » Michèle Manceaux fait ici le récit d’une amitié d’exception, celle qui, durant trente ans, l’a liée à Marguerite Duras.
Qui a oublié l’image de Jean-Pierre Bernès, le directeur général de l’Olympique de Marseille à peine sorti de la prison de Loos-lès-Lille, accomplissant bras levés, un tour d’honneur du Stade Vélodrome sous les acclamations de dizaines de milliers de supporters ? Ce triomphe précédait la chute : le club marseillais, vainqueur de la coupe d’Europe des clubs champions, accusé de tentative de corruption lors d’un match de championnat contre Valenciennes, allait être rétrogradé en seconde division tandis que Bernès, mis en examen, serait contraint à démissionner. Ces décisions, écrit-il — le tour d’honneur, la démission — je m’en suis aperçu plus tard, c’est Tapie qui les a prises à ma place. Tapie, mon patron, mon président, mon bienfaiteur, l’homme qui m’avait donné sa confiance, qui m’avait guidé pendant des années, l’homme pour lequel j’aurais été prêt à mourir. » Dégrisé, Bernés parle sans fard. Il raconte le monde du football, un univers où l’argent est roi et tous les coups permis. Il révèle l’emprise de Bernard Tapie sur l’O.M. Cet homme, écrit-il, allait m’entraîner, de façon consentie et durant sept ans, dans une spirale vertigineuse. C’est l’extraordinaire histoire de cette fascination que l’ancien dirigeant de l’O.M. nous livre aujourd’hui.
Le roi au-delà de la mer
Sans doute ces causes perdues sont-elles les plus belles et les plus chères au cœur de Jean Raspail. En témoigne cet inclassable ouvrage, qui a la violence d’un pamphlet, l’irréalité d’une utopie, la poésie d’un roman d’aventures. Animé par son souffle étonnant, une authentique émotion. Le Roi au-delà de la mer ressuscite le Prince qui était le héros de son roman Sire. C’est à ce souverain fictif, roi désormais solitaire sans royaume, successeur à la fois de Clovis, Henri IV et Louis XVIII, que Jean Raspail adresse ce message. Un message hanté par l’ombre des derniers des Stuarts, exilé en France et à qui ses partisans rendaient discrètement hommage en levant leur verre au ‘’Roi au-delà de la mer.
La nuit des loups
Printemps 1944. Panique dans le haut-commandement allié : le colonel Kelso, qui détient des renseignements ultra-secrets sur les plages du débarquement, s’est échoué après un naufrage sur l’île de jersey, occupée par les forces de l’Axe. Il faut le délivrer… ou le réduire au silence.
L’homme à la bauta
Dans le tumulte du carnaval, un homme est assassiné au coeur du ghetto, le vieux quartier juif de Venise. Ce franciscain, que l’on disait antisémite, porte sur sa blessure un parchemin datant du Moyen Âge.
Vengeance ? Acte d’un fantôme du XVIe siècle tout droit sorti de sa tombe ?
L’ordre et le chaos
À quarante ans, après la mort de sa mère, Merryl réalise enfin son rêve : quitter son pays de Galles natal et prendre la route à bord d’un camping-car. Mais ce qu’elle découvre n’est pas la liberté, plutôt l’injustice et la brutalité des hommes. Prise dans l’engrenage de la violence et de ce qu’elle croit être la légitime défense, Merryl devient la criminelle la plus recherchée du royaume. Mais comment l’inspecteur Milland, ex-star de Scotland Yard, pourrait-il imaginer, en remontant une route jonchée de cadavres, que cette folie meurtrière est l’œuvre d’une femme ? On retrouve l’univers sombre et la puissance psychologique de l’auteur du Cinquième jour dans un road movie atypique et paranoïaque. Du grand art.
Ne jamais t’embrasser
Le royaume des fés est menacé par la Discorde, une entité terrifiante à l’affût des conflits et de la guerre. La Reine de l’Eté, Aislinn, doit affronter ses nouvelles responsabilités dans ce climat angoissant, et apprendre à régner auprès de Keenan, toujours aussi imprévisible qu’attirant. Elle doit également renoncer à tout jamais à Seth, son amour humain. Mais lorsque Seth tombe dans les filets de la toute-puissante Sorcha, souveraine de tous les fés, Aislinn ne peut se résoudre à l’abandonner.
Les prédateurs de l’action humanitaire
Médecins sans frontières est devenu, en vingt ans, l’un des phares de l’action humanitaire. Ses membres se trouvaient aux côtés des réfugiés du Cambodge et de l’Ethiopie comme dans les montagnes kurdes après la guerre du Golfe, ou dans les ruines d’Arménie après le tremblement de terre. Ils ont inventé une médecine d’urgence à l’échelle de la planète, transposé les techniques des SAMU au niveau des catastrophes mondiales, qu’elles soient naturelles ou politiques.
Le peseur d’âmes
A l’isolateur de Lébédeva, dans les faubourgs de Saint-Pétersbourg, Jacques Hérisson soigne les enfants des rues. Il se dévoue pour le petit Oleg, qu’il a recueilli, pour Piotr, le retraité qui parle aux fantômes, pour Anton, le marin aux paumes trouées. Mais Jacques n’a pas toujours été cet homme qui comprend, pardonne et s’oublie dans le service des autres. Dans sa précédente vie, Jacques avait une jolie femme, deux filles, un statut, des certitudes. Des certitudes surtout. Pourquoi une existence bascule-t-elle ? Comment Jacques, si posé, si rangé, au terme d’un week-end de Toussaint à l’abbaye du Mont Saint-Michel, se retrouve-t-il accusé de folie et de meurtre ? Qu’est pour lui l’étrange croisade des enfants qui, en 1212, a lancé une armée de gamins vers les murs dorés de Jérusalem ? Qui se cache derrière le sourire d’Eve, tentatrice d’hier et d’aujourd’hui ?
La grinchieuse
Enfant, elle était déjà grincheuse. Adolescente, elle devint franchement chiques. Au point que le bon docteur Pierrot avait accouché de cette contraction néologique reprise par la famille et les rares amis : « Mme Rossinot est une grincheuse. On sut très vite que nul ne pourrait la contenter. Certains prétendants préférèrent passer leur chemin. D’autres, aiguillonnés par la difficulté, se mirent sur les rangs. Mais elle faisait payer si cher ses faveurs qu’on regrettait bientôt de les avoir obtenues. Les hommes passaient dans sa vie, comme des fournisseurs de semence et des pourvoyeurs d’argent. Elle ne perdait jamais une occasion de leur rappeler la précarité de leur situation et décourageait toute conciliation – fût-ce sur l’oreiller – par cette formule : Je ne suis pas une mégère qu’on peut apprivoiser.
Indianoak
Christian Laborde est un écrivain, poète, chroniqueur et pamphlétaire français. Il est célèbre pour avoir vécu l’une des dernières censures littéraires en France. En 1987, son livre « L’Os de Dionysos » est interdit pour « pornographie, lubricité, danger pour la jeunesse en pleine formation physique et morale, invitation au désordre et à la moquerie, trouble illicite… ». Le livre sera finalement réédité en 1989 et deviendra un roman culte. Laborde est également l’un des biographes de Claude Nougaro et Renaud. Il est connu pour son engagement pour la protection de l’ours des Pyrénées aux côtés de ces deux chanteurs. Il tient une chronique « Livres » sur France 3 Sud et est chroniqueur pour la Nouvelle République des Pyrénées. Christian Laborde a consacré plusieurs livres aux héros du Tour de France. Il est l’auteur, chez Plon, du « Dictionnaire amoureux du Tour de France » (2007). « Tour de France, nostalgie » (2012) obtient le Prix Louis Nucéra 2013.
Pourquoi le ciel est bleu
Julien Signol, mon grand-père paternel, ne sut jamais lire ni écrire, et moi, son petit-fils, je suis devenu écrivain. Grâce à lui bien sûr, grâce à mes parents, à leur travail, à leur courage, à tout ce qu’ils m’ont légué. Et pourtant, il a fallu plus de quarante ans à Mien pour oser poser à son fils la question à laquelle sa mère avait répondu par une gifle cruelle quand il avait sept ans : « Pourquoi le ciel est bleu ? Il en était resté meurtri, comprenant vaguement que l’enfant d’une domestique, veuve de surcroît, n’avait pas le droit de lever la tête vers le ciel. Cette scène ne s’est pas déroulée au XVIIIe siècle, mais à l’orée du XXe… Les hommes souffrent, luttent, pour que leurs enfants vivent mieux qu’eux. Julien en est un humble exemple : en échappant à un destin écrit d’avance, il a réussi à conquérir sa dignité, à offrir à ses fils tout ce qui lui avait manqué. N’est-ce pas encore aujourd’hui, malgré les différences de modes de vie, le but de tous les hommes et de toutes les femmes dans un combat qui demeure et demeurera toujours le même ?
Les Noëls blancs
Du plus loin qu’il se souvenait, les Noëls, dans ce haut pays, avaient été blancs. La neige faisait son apparition dès le mois des morts, s’en allait, revenait, restaurait la beauté des montagnes en une nuit, rendait le monde neuf, comme ce matin, ce janvier du nouveau siècle, dont François attendait ingénument quelque chose d’extraordinaire qui allait changer sa vie. . Au cœur des passions humaines, une flamboyante saga qui traverse le siècle.
Les enfants des justes
En 1942, dans le département de la Dordogne, la ligne de démarcation croise le cours de l’Isle. La ferme des Laborie est à deux pas de la rivière et Virgile, n’écoutant que son cœur, ne refuse jamais sa barque à ceux qui tentent de passer en zone libre. Lorsqu’on propose à Virgile et à Victoria qui n’ont jamais pu avoir d’enfants, de cacher Sarah et Elie, deux gamins juifs perdus dans la tourmente, ils accueillent les petits réfugiés comme un don du ciel. Au fil des jours, malgré les trahisons, les dénonciations, les contrôles incessants, la Résistance s’organise dans le Périgord jusqu’aux reflux des troupes allemandes dans le sang et la terreur. Avec une sensibilité, une justesse de ton qui bouleversent, Christian Signol évoque cette période douloureuse de l’Histoire où, comme les Laborie, de nombreux Français n’hésitèrent pas à mettre leur vie en jeu avec la simple certitude d’accomplir leur devoir de citoyen, d’être humain. Ce roman auquel l’auteur tient tant est un superbe hommage à la mémoire de ces Justes qu’on ne peut oublier.
Bleus sont les étés
Berger sur son causse natal qu’il n’a jamais quitté, le vieil Aurélien se désole de devoir mourir sans descendance, dans un hameau presque déserté. L’arrivée d’une famille de vacanciers parisiens bouleverse sa vie. Entre le jeune Benjamin et lui se noue une complicité immédiate. Le jeune garçon ne le quitte plus, découvre auprès de lui les secrets de la nature et la beauté du monde. Pour Aurélien, Benjamin représente le fils qu’il n’a jamais eu. Comment accepteraient-ils, l’été fini, de se séparer ? C’est le drame simple et fort d’une filiation impossible que nous conte ici l’auteur de La promesse des sources et de Vignes de Sainte-Colombe.