Le roman des Jardin
Dans ce récit, Alexandre raconte donc, avec une drôlerie de chaque page, qu’il a voulu être « normal », pour échapper à sa tribu de fous. Il y avait là son père, bien sûr, dit « Le Zubial, » qui déposait des chèques en blanc signés dans des cabines téléphoniques. Son grand-père, « le Nain jaune », qui finançait la droite et la gauche, après avoir été un dignitaire de Vichy; sa grand-mère, dite « l’Arquebuse, » maîtresse officielle de Paul Morand et amoureuse impénitente. Il y avait sa propre mère dont les amours diverses inspirèrent à Claude Sautet (dont elle eut un fils) l’inoubliable César et Rosalie; il y avait surtout « Zouzou, » la gouvernante, celle qui sert de fil conducteur à cette épopée d’une grande famille plutôt bizarre et qui coucha avec plusieurs générations de Jardin – qu’on appelle aussi les « doubles rates » tant ils courent frénétiquement après le bonheur
Le roman des Jardin
Dans ce récit, Alexandre raconte donc, avec une drôlerie de chaque page, qu’il a voulu être « normal », pour échapper à sa tribu de fous. Il y avait là son père, bien sûr, dit « Le Zubial, » qui déposait des chèques en blanc signés dans des cabines téléphoniques. Son grand-père, « le Nain jaune », qui finançait la droite et la gauche, après avoir été un dignitaire de Vichy; sa grand-mère, dite « l’Arquebuse, » maîtresse officielle de Paul Morand et amoureuse impénitente. Il y avait sa propre mère dont les amours diverses inspirèrent à Claude Sautet (dont elle eut un fils) l’inoubliable César et Rosalie; il y avait surtout « Zouzou, » la gouvernante, celle qui sert de fil conducteur à cette épopée d’une grande famille plutôt bizarre et qui coucha avec plusieurs générations de Jardin – qu’on appelle aussi les « doubles rates » tant ils courent frénétiquement après le bonheur
Le zubial
Le jour où mon père est mort, le 30 juillet 1980, la réalité a cessé de me passionner. J’avais quinze ans, je m’en remets à peine. Pour moi, il a été tour à tour mon clown, Hamlet, d’Artagnan, Mickey et mon trapéziste préféré ; mais il fut surtout l’homme le plus vivant que j’ai connu. Pascal Jardin, dit le Zubial par ses enfants, n’accepta jamais de se laisser gouverner par ses peurs. Le Zubial avait le talent de vivre l’invivable, comme si chaque instant devait être le dernier. L’improbable était son ordinaire, le contradictoire son domaine. S’ennuyait-il au cours d’un dîner ? Il le déclarait aussitôt et quittait la table, en baisant la main de la maîtresse de maison. Désirait-il une femme mariée ? Il ne craignait pas d’en faire part à son époux, en public, et d’escalader la façade du domicile conjugal le soir même pour tenter de l’enlever. S’il écrivit des romans et plus de cent films, cet homme dramatiquement libre fut avant tout un amant. Son véritable métier était d’aimer les femmes, et la sienne en particulier. Ce livre n’est pas un recueil de souvenirs mais un livre de retrouvailles. Le Zubial est l’homme que j’ai le plus aimé. Il m’a légué une certaine idée de l’amour, tant de rêves et de questions immenses que, parfois, il m’arrive de me prendre pour un héritier.
Bille en tête
Avec ses seize ans en bandoulière, Virgile veut désormais vivre tout haut et non plus chuchoter sa vie dans les couloirs d’une école. Adolescent charmeur, doué d’une gaieté infernale, il séduit une amie de son père fort riche : Clara. Mariée et fortunée, Clara retrouve dans cette folle aventure la fièvre des premières passions. De nuits d’amour dans les hôtels, où on les prend pour mère et fils, en descentes dans les magasins de jouets, où Virgile dévalise le rayon des trains électriques, leur liaison prend une tournure de conte de fées amoral où tout va très vite ; mais déjà se dresse le père de Virgile qui n’apprécie guère que son fils se conduise en « gigolo ». Pourtant, au milieu de cette apparente gabegie, Virgile s’affermit, se plante sur ses jambes, prend la mesure du monde. Seule sa grand-mère, l’Arquebuse, semble le comprendre. Personnage tendre, haut en couleur et authentique, l’Arquebuse est pour Virgile une sorte d’assurance tous risques qui garantit le cœur, avec en prime des pâtés de canard. La clef de ce roman pudique, rapide et cocasse réside sans doute dans cette confidence de l’Arquebuse à Virgile : « Chaque fois que tu vis, que tu écris ou que tu dis quelque chose de grave, tu gagnes en grandeur. « Bille en tête » est le premier roman d’Alexandre jardin.
Le zèbre
Gaspard Sauvage, dit le Zèbre, refuse de croire au déclin des passions. Bien que notaire de province, condition qui ne porte guère aux extravagances, le Zèbre est de ces irréguliers qui vivent au rythme de leurs humeurs fantasques. Quinze ans après avoir épousé Camille, il décide de ressusciter l’ardeur des premiers temps de leur liaison. Insensiblement, la ferveur de leurs étreintes s’est muée en une complicité de vieux époux. Cette déconfiture désole Gaspard. Loin de se résigner, il part à la reconquête de sa femme. Grâce à des procédés cocasses et à des stratagèmes rocambolesques, il redeviendra celui qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être : l’amant de Camille, l’homme de ses rêves. Même la mort pour lui n’est pas un obstacle.
Le roman vrai d’Alexandre
Ce livre est l’histoire de mes mensonges. Sans doute est-ce le plus risqué que j’écrirai jamais. Il m’est vital. Jusqu’où suis-je allé dans l’aveu? Je n’ai pris aucun ménagement. Un jour, il faut bien déchirer le voile, rompre avec le comédien et coïncider avec soi.
1+1+1…
Je tiens l’amour en haute estime. Mais ce livre n’a pas pour auteur l’homme qui a écrit Le Zèbre, Le Zubial, L Ile des Gauchers, Fanfan ou Mademoiselle Liberté. C’est l’autre face de moi qui signe ces pages : l’écrivain qui, depuis trois ans, s’est engagé d’une façon très particulière pour tenter de remédier, modestement, à ce qui détraque la vie de son pays. J’ai pu ainsi observer que celui qui ne quémande rien pour lui-même est bien placé pour agir, naviguer incognito en contournant les icebergs des conservatismes, réclamer tout à tout le monde sans être soupçonné de braconner un petit profit personnel. Ce texte n’est pas un livre de réflexion mais un outil de combat : les réformes de structures et les lois ont toujours divisé les Français, alors que les changements de pratiques pourraient les fédérer. Que tous ceux qui désespèrent de la politique m’accompagnent au long de ce petit livre et beaucoup plus loin après. Un plus un plus un : il n’en faut pas davantage pour faire une révolution !
Fanfan
Alexandre Crusoé et Fanfan ont vingt ans lorsqu’ils se rencontrent pour la première fois. Il comprend très vite que cette fille imprévisible est la femme de sa vie et qu’elle l’aime ; mais il n’a pas le courage de tromper ou de quitter Laure avec qui il coule des jours paisibles. L’idée de marcher sur les traces de ses parents inconstants le panique. Il rêve de stabilité et redoute l’énergumène passionné qui sommeille en lui.
Autobiographie d’un amour
A trente-deux ans, Alexandre Rivière découvre que Jeanne, sa femme, se sent seule dans leur mariage, incomprise, saturée de rancœurs. Bouleversé de l’avoir si mal aimée, Rivière retombe amoureux de celle qu’il pensait connaître. Mais il est trop tard ; Jeanne a trop souffert de l’aimer et ne croit plus en ses baisers. Alexandre quitte sa famille, les Nouvelles-Hébrides, son métier d’instituteur, et s’évapore brusquement. Deux ans plus tard, Octave Rivière – son frère jumeau – débarque dans l’archipel. Il est très exactement l’homme que n’était pas Alexandre. En lui reparaît le mari de Jeanne, remanié, rectifié de tout ce qui la décourageait. Je désire ne jamais vous plaire, vous dégoûter de m’aimer ! lui lance-t-il dès leur première rencontre. Par un habile marivaudage, Octave soignera toutes les laideurs qu’Alexandre lui avait laissées dans le cœur. Il soulagera Jeanne de ses culpabilités, de ses peurs tenaces, la libérera du piège des ressentiments et lui enseignera l’art de satisfaire ses propres attentes. Loin de se contenter de l’aimer, Octave Rivière lui permettra de s’aimer. Mais qui est ce Rivière venu la délivrer d’elle-même ? Manipulateur au service de l’amour, Octave est la création la plus déroutante de l’auteur du Zubial, du Zèbre, du Petit Sauvage, de L’île des Gauchers… (prix Femina, 1988), du Petit Sauvage et de L’île des Gauchers.
Le petit sauvage
Un jour, Alexandre Eiffel s’aperçoit avec effroi qu’il est devenu une grande personne, un empaillé de trente-huit ans. Esclave de son agenda, il ne copule plus guère et se prélasse sans honte dans la peau d’un mari domestiqué, indigne du petit garçon rebelle et vivant qu’il fut, celui à qui son papa disait : – Le Petit Sauvage, tu es un fou ! Alexandre décide de réveiller l’enfant en lui. Il quitte l’épouse qui lui servait de bouillotte, rachète la maison où vécut le Petit Sauvage, part retrouver la Société Secrète des Crusoé et surtout Fanny, son bateau bleu et ses lèvres inoubliables.
Joyeux Noël
– Croyez-moi, il est possible de mener sa vie en disant tout. Une existence sans déni ? Sans angle mort ! s’écria la jeune femme. – Vous n’avez donc aucun secret ? – Si, des montagnes ! rétorqua-t-elle. – Alors ? – Mes secrets me construisent, mes angles morts me détruisent. Puis elle ajouta avec jubilation : – A Noël, j’offrirai le plus beau des cadeux : ma vérité ! A ceux que j’aime, ma famille. C’est comme cela qu’il faut vivre ! Nous serons vieux plus tard. – Joyeux Noël !
Les nouveaux amants
Un homme rencontre une femme. L’homme ? Oscar, 42 ans, marié avec une actrice, Anne. Auteur de théâtre à succès, cet homme comblé ignore, au début du roman, qu’il va vivre – et non plus seulement écrire – la pièce la plus turbulente de sa vie. Ce sera, pour lui, une comédie risquée, une anthologie de douleurs, une foire aux ivresses, un malheur merveilleux… La femme ? Ce n’est pas son épouse, bien sûr. Elle se nomme Roses de Tonnerre, 25 ans, une fille très fête en larmes, une orgie de contradictions, un merveilleux danger. Cette Roses ne respecte que l’imprévu et les jeux sans règles. Elle est, de plus, sexuellement très curieuse et d’un haut voltage sensuel…
Chaque femme est un roman
« Parfois, il me semble que les femmes sont des tremplins vers le fabuleux. Ecrivaines pour la plupart non pratiquantes, elles produisent de la prose intérieure destinée à tromper leurs déceptions et à soigner leurs rêves. Changent-elles de métier, d’amant ou d’opinion ? C’est d’abord une césure, un rebond de style, un chapitre qui se tourne. Adressent-elles une œillade à un passant ? C’est un best-seller qui débute. Depuis mon plus jeune âge, je sais que chaque femme est un roman. Voici en quelque sorte mes études littéraires, blondes et brunes. »
Ma mère avait raison
Ce roman vrai est la pierre d’angle de la grande saga des Jardin. Après le portrait du père merveilleux (Le Zubial), du sombre grand-père (Des gens très bien), du clan bizarre et fantasque (Le roman des Jardin), voici l’histoire de la mère d’Alexandre. On y découvre une femme hors norme, qui ose tout, et qui s’impose comme l’antidote absolu de notre siècle timoré. Elle est dans les yeux de son fils l’héroïne-née, la tisseuse d’aventures, l’inspiratrice des hommes, la source jaillissante de mille questions – elle est le roman-même. Un roman qui questionne, affole, vivifie et rejoint la joie du fils. Mais la magicienne, hélas, n’est pas éternelle. Certaines femmes, pourtant, ne devraient jamais mourir.
Juste une fois
À trois heures de son mariage new-yorkais, César dévisage la sœur cadette de celle qu’il s’apprête à épouser et comprend que c’est elle, la femme de sa vie.
« Puisque notre histoire n’est pas possible, j’aimerais que nous nous aimions… juste une fois dans notre vie, lui propose-t-il. Pour n’avoir aucun regret. Choisis le moment Hannah. Et je ferai comme si je n’avais rien dit. J’attendrai. » Quinze ans plus tard, ils se retrouvent au bord d’un lac québécois, à trois semaines du mariage d’Hannah. Sera-t-elle fidèle à sa parole ou à ses souvenirs ? Veuf, César est guéri de tout romantisme. Revenue de ses rêveries, Hannah a renoncé au sentimentalisme. Peut-on croire encore à la passion quand on a cessé d’y croire ?
Fanfan
Alexandre Crusoé et Fanfan ont vingt ans lorsqu’ils se rencontrent pour la première fois. Il comprend très vite que cette fille imprévisible est la femme de sa vie et qu’elle l’aime ; mais il n’a pas le courage de tromper ou de quitter Laure avec qui il coule des jours paisibles. L’idée de marcher sur les traces de ses parents inconstants le panique. Il rêve de stabilité et redoute l’énergumène passionné qui sommeille en lui. En digne descendant de Robinson Crusoé, Alexandre se lance alors dans une aventure singulière: il décide de résister toujours au désir que lui inspire Fanfan et de ne jamais avouer sa passion afin de la soustraire à l’usure du temps…
Fanfan
Alexandre Crusoé et Fanfan ont vingt ans lorsqu’ils se rencontrent pour la première fois. Il comprend très vite que cette fille imprévisible est la femme de sa vie et qu’elle l’aime ; mais il n’a pas le courage de tromper ou de quitter Laure avec qui il coule des jours paisibles. L’idée de marcher sur les traces de ses parents inconstants le panique. Il rêve de stabilité et redoute l’énergumène passionné qui sommeille en lui. En digne descendant de Robinson Crusoé, Alexandre se lance alors dans une aventure singulière: il décide de résister toujours au désir que lui inspire Fanfan et de ne jamais avouer sa passion afin de la soustraire à l’usure du temps…