La chrysalide – Chroniques algériennes
– La Chrysalide constitue une remise en question du système féodal régissant la destinée de la femme algérienne. – ELLE
– La Chrysalide saisit et fixe; à travers l’histoire d’une famille comme mille autres, l’injustice et la douleur qui sont le lot quotidien de la femme. (…) Les droits du père, du mari, en terre arabe; sont sans limites. Aïcha Lemsine donne à voir et s’élève contre le mariage forcé, la répudiation, la polygamie. – LE MONDE
– La Chrysalide est un livre qui, de page en page, vous fera rire et vous fera pleurer. – LE NOUVEL OBSERVATEUR
– C’est la première saga maghrébine, un de ces romans populistes qui, à travers l’histoire d’une famille, révèle la condition féminine algérienne. De cette femme que l’on marie, que l’on répudie, que l’on bat ou que l’on méprise. Car l’islam a engendré l’une des civilisations les plus misogynes du globe. – L’EST RÉPUBLICAIN
Le dernier refuge
Dans ce roman, Salah Benlabed visite à sa façon une page méconnue de l’histoire en faisant se côtoyer des personnages aussi bien fictifs que réels. Nous sommes au milieu du XIXe siècle, les armées françaises envahissent l’Algérie et se heurtent à la résistance de l’émir Abdelkader qui sera finalement vaincu et exilé, mais deviendra l’ami de Napoléon III, et son nom sera même donné à une ville des Etats-Unis. C’est dans ce cadre historique, qui sert de toile de fond au roman, que s’inscrit le destin de la jeune Houria, innocente bergère arrachée à ses montagnes et propulsée malgré elle au cœur du conflit. Tout au long du récit, Salah Benlabed dialogue avec ce personnage : il l’interpelle, suit les traces de sa caravane, raconte ses peurs et ses cauchemars, ses amours et ses deuils; il évoque aussi les massacres dont elle est témoin et lui parle de son époque à lui, où les conflits se perpétuent, plus ravageurs encore que ceux du XIXe siècle. Par ce va-et-vient entre le passé et le présent, LE DERNIER REFUGE, à la manière d’un conte ou d’une légende, propose une réflexion sur la guerre et le triste sort de ceux et celles qui la subissent.
La mafia des généraux
Livre dissident, livre de témoignage et de révélation, livre de mémoire, d’histoire et de justice, La Mafia des généraux révèle la part d’ombre, les dix ans de guerre civile, les centaines de milliers de victimes, et les milliards détournés qui font la réalité de l’Algérie d’aujourd’hui. Voici, raconté de l’intérieur, comment le cabinet noir, par le crime et la corruption, puis la Terreur, a assis son pouvoir sans partage sur les institutions, l’économie, les hommes, tout en manipulant jusqu’à ses ennemis supposés.
Une peine à vivre
Face au peloton d’exécution, le dictateur attend la mort. Tandis que les soldats épaulent leurs fusils, l’homme se souvient…
De son enfance misérable; de son engagement dans l’armée; de son absence de scrupules et d’humanité; du putsch sanglant qui fit de lui le maître absolu… Il se souvient surtout de la seule femme qu’il ait aimée et qui a mystérieusement disparu.
Dans quelques instants, les balles traverseront sa poitrine et il sourit… Etrange itinéraire d’un dictateur amoureux qui courut à sa perte pour avoir été confronté à un dilemme terriblement humain : l’amour ou le pouvoir…
Un mensonge Français
Un mensonge français est une plongée historique et autobiographique dans le dernier trou noir de l’histoire de notre pays. Ce livre emprunte autant à l’autobiographie – l’auteur avait cinq ans au moment des faits – qu’à l’investigation historique – la mise en scène d’une époque romanesque – ou qu’au journal de bord idéologique – c’est le « retour gidien » sur ce que Pierre Nora appelait, déjà en 1963, « l’anticolonialisme totalitaire » qui participa, avec le gaullisme, à l’occultation d’une tragédie humaine et politique. Celle qui nous intéresse.
Couleurs de paradis
1837, la France poursuit sa conquête de l’Afrique du Nord. La jeune Casilda arrive à Alger ; sa beauté, sa grâce et sa soif de vivre séduisent. Dans les salons, où le son du piano tente de couvrir le bruit des canons, on ne parle que d’elle. Mais on tremble aussi dans la plaine de la Mitidja sans cesse menacée par la tribu des Hadjoutes, quand on n’y meurt pas des fièvres. Dans cet univers où aristocrates, soldats, négociants et colons se côtoient, Casilda, héroïne au destin unique, participe à une aventure qui va changer le visage du monde.
Le pont de la Révolte
Hier soir donc, jusqu’à minuit, j’ai revécu mon arrivée à Taghzout. Je n’ai pas pu m’empêcher d’énoncer à voix haute les différentes étapes du voyage. Toujours comme une force inconnue qui me pousse à dire… Comme une voix qui me murmure : N’oublie pas !… Alors, si je voulais continuer cette expérience de la mémoire, je tenterais de revivre chaque année, jour après jour, le séjour en Kabylie, quinze jours en tout, du 26 juillet au 9 août. Mais les premières heures sur le sol d’Algérie resteront « l’événement ». Aujourd’hui, je pense à Eux… Né d’un père inconnu et d’une mère silencieuse, Denis devient un adolescent à l’identité tronquée pour cause de secret familial. Jusqu’au jour où, adulte, une rencontre fortuite le met sur la piste de ses origines kabyles… Commence alors une formidable enquête, où humour et tendresse ne sont pas les armes les moins efficaces, qui mènera Denis de l’autre côté de la Méditerranée à Taghzout, le village qui vit naître son père. L’accueil émouvant que reçoit ce fils retrouvé le réconciliera avec la part manquante de lui-même.Denis pourra alors renaître en Daniel, Il devenir je.
Un loup pour l’homme
Printemps 1960. Au moment même où Antoine apprend que Lila, sa toute jeune épouse, est enceinte, il est appelé pour l’Algérie. Engagé dans un conflit dont les enjeux d’emblée le dépassent, il demande à ne pas tenir une arme et se retrouve infirmier à l’hôpital militaire de Sidi-Bel-Abbès. À l’étage, Oscar, un jeune caporal amputé d’une jambe et enfermé dans un mutisme têtu, l’aimante étrangement : avec lui, Antoine découvre la véritable raison d’être de sa présence ici. Pour Oscar, « tout est à recommencer » et, en premier lieu retrouver la parole, raconter ce qui l’a laissé mutique. Même l’arrivée de Lila, venue le rejoindre, ne saura le détourner d’Oscar, dont il faudra entendre le récit, un conte sauvage d’hommes devenus loups. Dans ce roman tout à la fois épique et sensible, Brigitte Giraud raconte la guerre à hauteur d’un homme, Antoine, miroir intime d’une époque tourmentée et d’une génération embarquée malgré elle dans une histoire qui n’était pas la sienne. Et avec l’amitié d’Oscar et Antoine, au coeur de ce vibrant roman, ce sont les indicibles ravages de la guerre comme l’indéfectible foi en la fraternité qu’elle met en scène.