Le Fils-récompense
Ancien tirailleur sénégalais et invalide de guerre, Blaise Massamba Diouf a le coeur gros : en dépit de ses efforts, sa Coumba Diallo ne se laisse pas « enceinter », le ventre de sa chérie noire refuse de porter fruit. Est-il condamné à demeurer un « écourté », un homme sans postérité ? Non pas… …Car l’océan complice et familier poussera un jour vers son rivage une calebasse qui contient, ô merveille, l’ enfant tant désiré, un tigou blanc. Penché sur le chérubin qui semble né du complot des vagues, Blaise Massamba reste en extase, émerveillé et pétrifié d’amour devant le calbasse-berceau. Quand il soulève son précieux fardeau et l’emporte vers sa case, sa décision est déjà prise : quoi qu’il advienne, cet enfant est son » fils-récompense », jamais il ne le rendra. Dès lors, le couple élu devra fuir avec son trésor et se cacher pour échapper à la loi. Lunes et lunes passeront, Le tigou mystérieux grandira, il deviendra maître en sortilèges, suscitant des prodiges et apportant la bénédiction sur les siens. Dans ce grand roman dont elle a choisit de situer l’action en Afrique noire, Anne Bragance revisite les grands mythes de l’humanité et suggère que l’enfant est toujours le sauveur, celui qui nous rappelle que « la vie est en vie ».
Le voyageur de noces
Elle : l’Etrangère au visage voilé qui se terre dans une propriété à Buenos Aires et dont nul ne connaît les traits, pas même son amant.
Lui : l’enfant des barrios, le commis fleuriste séduit sur un lit de roses, le pouilleux métamorphosé en prince.
Entre elle et lui, l’ombre du « voyageur de noces », le souvenir d’une lune de miel offerte en pâture à des millions de regard…