Le monstre du lac Frome
Bony n’a pas la vie facile ! Pour découvrir l’assassin d’un professeur passionné de photographie, il préfère enquêter incognito et travailler à l’entretien d’une clôture érigée contre les dingos, à la frontière de trois États australiens. Mais la présence de notre chamelier débroussailleur n’est pas acceptée par certains, qui tiennent à le lui faire savoir. Et si le monstre du lac Frome s’y met lui aussi… dans ce roman, où le XXe siècle fait des plongées jusque dans la nuit des temps, nous découvrons, fascinés, certains traits de la mentalité australienne et de la culture aborigène.
L’empreinte du diable
Au « Chalet du Panorama », petite pension isolée de l’État de Victoria en Australie, les clients apprécient par-dessus tout le calme qui les entoure. Mais cette quiétude va être troublée par la découverte du corps d’un des clients, un certain Grumman. L’affaire se corse d’autant plus que les bagages de la victime disparaissent mystérieusement et que le premier inspecteur dépêché sur les lieux est assassiné par un gangster bien connu des services de police. Chargé par l’armée d’enquêter sur les agissements de Grumman, soupçonné d’être un espion allemand, l’inspecteur Napoléon Bonaparte prend aussitôt la situation en main… Entre des employés plus ou moins modèles, des pensionnaires aux inavouables secrets et une hôtesse au charme troublant, le flegme légendaire de Bony est mis à mal à plusieurs reprises. Heureusement, sa logique imparable et son sens de la déduction ne lui feront pas défaut durant cette mission à haut risque…
Bony et la bande à Kelly
Le très futé inspecteur métis Napoléon Bonaparte se voit confier la mission de dénicher un « terrier » de criminels. Son poète de supérieur croit l’avoir localisé en Nouvelle Galles du Sud, la plus belle province d’Australie, à Cork Valley. Pour cela, Bony se fait passer pour un vulgaire voleur de chevaux et réussit ainsi à entrer en contact avec une communauté d’Irlandais dominée par le clan des Kelly, visiblement réfractaire à tout ce qui représente la loi. En guise d’approche, Bony se fait tout d’abord embaucher comme arracheur de patates chez les Conway, une famille voisine. Et l’inspecteur commence à trouver fort aimable sa nouvelle vie au grand air : l’infiltration est presque trop réussie…
La loi de la tribu
« Napoléon Bonaparte, détective du « bush » australien, est né de la plume d’un Anglais voyageur au début des années cinquante. L’inspecteur « Bony » est passé maître dans l’art de résoudre des énigmes de « chambre close » au beau milieu d’un désert de plusieurs milliers de kilomètres carrés. Arthur Upfield (1888-1964) est considéré par Tony Hillerman comme l’un des précurseurs du « polar ethnologique ».
Un écrivain mord la poussière
Entre deux verres d’alcool, Mervin Blake, célèbre romancier et critique, président de l’Association littéraire australienne, s’ouvre auprès de la journaliste mondaine Nancy Chesterfield des sentiments fort contrastés qu’il éprouve à l’égard de nombre de ses collègues écrivains. Le lendemain de cette soirée alcoolisée quoique littéraire, Blake est retrouvé mort à son domicile. Banal suicide ? Rien n’est moins sûr pour l’inspecteur Bonaparte qui décide de s’installer quelque temps chez la voisine du défunt… Acide, drôle, fort bien construite comme toujours chez Upfield, cette vingt-cinquième enquête de l’inspecteur métis Napoléon Bonaparte plonge le lecteur dans les méandres du milieu de l’édition. L’auteur se venge peut-être de quelques déconvenues dont il a eu lui-même à pâtir, par exemple de collègues snobant volontiers le roman policier parce que seule la prétendue « grande littérature » est noble à leurs yeux. Un thème ultra-classique mais particulièrement bien traité ici. –Bruno Ménard
Du crime au bourreau
Les meurtres se succèdent à Daybreak, petit bourg d’Australie-Occidentale. Mais comment trouver le coupable sans mobile apparent ni preuve convaincante ? La police, bredouille, appelle l’inspecteur Napoléon Bonaparte à la rescousse. Homme à tout faire, barman, dresseur de chevaux… Bony n’aura jamais autant travaillé. Mais il n’oubliera pas son enquête et, patiemment, comme un chat guette une souris, il attendra que l’assassin commette une erreur. A l’opposé des détectives occidentaux, qui trouvent leurs marques au cœur des villes, Napoléon Bonaparte, lui, déchiffre ce qu’il appelle le « livre de la brousse ».