Lot de 5 catalogues des Biennales de l’Art Africain Contemporain
Dak’Art est la toute première biennale d’art contemporain du continent africain. Elle est consacrée aux artistes africains et issus de la diaspora. Elle reste aujourd’hui la principale manifestation africaine dédiée à la création contemporaine. Initiée par le ministère de la culture et de la communication du Sénégal, la première manifestation organisée en 1990 était consacrée à la littérature. Dès 1992, la deuxième édition et les suivantes sont dédiées aux arts visuels.
Chaque catalogue inventorie tous les artistes présents (présentations et illustrations en couleur)
DAKAR 1992 : 65 pages, rare. 7.000 F CFA
DAK’ART 2004 (6ème édition) : 179 pages, en anglais et en français. 7.000 F CFA
DAK’ART 2010 (9ème édition) : 190 pages, en anglais et en français. 7.000 F CFA
DAK’ART 2012 (10ème édition) : 192 pages, en anglais et en français. 7.000 F CFA
DAK’ART 2014 (11ème édition) : Très grand format. 375 pages, en anglais et en français. 20.000 F CFA
Iba Ndiaye, L’œuvre de modernité
Au terme de cinquante années de pure peinture et de dessin obstiné, Iba Ndiaye, Maître ubiquitaire du trait et de la couleur au Sénégal, s’est éteint à Paris, à l’âge de 80 ans, au moment même où s’achève à Dakar sa grande rétrospective : « L’uvre de Modernité« . Il a commencé sa carrière dans les années cinquante, après avoir étudié à l’École d’Architecture de Montpellier puis à l’École Nationale des Beaux-Arts à Paris et travaillé à l’atelier du grand sculpteur russe Ossip Zadkine qui guidera son regard vers la statuaire africaine.
… Ndiaye naît en 1928, l’année où le Bal Nègre de la rue Blomet défraie la chronique, alors que Paul Morand publie son « Paris – Tombouctou » et où Senghor entre en khâgne au lycée Louis-le-Grand. Au sortir de cette’vogue nègre’ de l’entre-deux-guerres et sa kyrielle de clichés : tribal, primitif, exotique, naïf ou instinctif
-, ainsi que d’autres artistes comme Aimé Césaire ou Wifredo Lam, Iba Ndiaye va, lui, s’emparer du dessin comme outil d’investigation des univers esthétiques qu’il s’approprie pour bâtir un vocabulaire visuel mondialisé par les aléas de l’Histoire coloniale, un langage métis, subtil et ombrageux, dressé contre une notion abâtardie d’un art dit’primitif’. …