L’amour revient toujours
L’histoire se passe dans les années 1840. A dix-neuf ans, Cara a un fils de trois ans. Elle est très belle, irlandaise et pauvre. Comme des milliers de ses compatriotes chassés par la famine, elle rejoint ses parents en Angleterre. Son père est un rêveur, un charlatan séduisant ; sa mère, d’origine française, est brodeuse. Sur le bateau, Cara rencontre Daniel, jeune Irlandais de bonne famille, désargenté et idéaliste ; bien qu’ils tombent aussitôt amoureux l’un de l’autre, Cara refusera toujours cet amour par peur de la misère et de l’insécurité. Arrivée à Frizingley, ville industrielle du Nord, Cara apprend que son père est parti à New York en laissant sa mère et des dettes. Avec acharnement, Cara se bat pour survivre et entretenir sa mère et son fils ; elle travaille dans un atelier de couture le jour et est serveuse de taverne la nuit. Cette taverne est tenue par Christie Goldsborough, dernier descendant d’une famille aristocratique ruinée, qui règne en maître sur les bas-fonds de la ville ; c’est un homme en apparence cruel et cynique, à la fois repoussant et charmeur. Cara devient sa maîtresse.