Grâce à un accès privilégié aux meilleures sources militaires et techniques, Singer et Cole ont mis en scène, avec une très grande précision, une guerre entre les deux premières puissances mondiales : la Chine et les États-Unis.
Dans un futur proche, la Chine envahit Hawaï pour s’emparer de gigantesques réserves de gaz. Mais un véritable Pearl Harbor numérique empêche l’Amérique de réagir : guerre des étoiles, marine paralysée, aviation clouée au sol… il faudra le génie et l’héroïsme d’une poignée d’hommes et de femmes pour engager la résistance et reprendre la main sur la technologie.
Un thriller addictif, extrêmement instructif sur la réalité des menaces qui pèsent sur notre monde connecté où la Chine est largement en pointe.
En fin d’ouvrage, plus de 400 notes renvoient à la réalité des faits et des techniques développés dans ce roman.
P. W. Singer est consultant pour le Département d’Etat US. Il l’a aussi été pour le célèbre jeu Call of Duty. Il a été nommé récemment par la société Analytica comme « l’une des 10 plus influentes personnalités du monde de la cybersécurité ».
Écrivain, August Cole a travaillé pour le Wall Street Journal. Il est l’un des organisateurs du Pentagon NextTech project.
Une irrépressible et coupable passion
Inspiré par un crime dont les détails à la fois salaces et macabres ont scandalisé l’Amérique de 1927, Ron Hansen nous livre un huitième roman époustouflant situé dans le New York effréné, jazzy et alcoolisé des Années folles. Où la voluptueuse et irrésistible Ruth Snyder, mère téméraire jusqu’à l’imprudence d’une fillette de neuf ans, est piégée par un mariage sans amour. Et parfois à ce point violent qu’elle n’a qu’une obsession : se débarrasser d’Albert, son mari. Pour arriver à ses fins, elle tisse peu à peu sa toile autour d’un élégant représentant en lingerie féminine, marié lui aussi. De lettres secrètes en rendez-vous torrides au Waldorf-Astoria, Ruth ensorcelle Judd Gray grâce à sa sensualité animale et l’amène, à force de caresses, là où elle le veut…
Puisant dans les minutes du procès, parmi les pages des tabloïds de l’époque et entre les lignes des journaux intimes des amants, Ron Hansen nous donne, par le biais de la fiction, les clés d’un des plus grands crimes passionnels de tous les temps. Ce meurtre fut aussi à la source du roman de James M Cain, Assurance sur la mort, du film éponyme de Billy Wilder, des deux versions du film Le facteur sonne toujours deux fois, sans oublier Ossessione de Luchino Visconti.
Histoire du fils
Le fils, c’est André. La mère, c’est Gabrielle. Le père est inconnu. André est élevé par Hélène, la sœur de Gabrielle, et son mari. Il grandit au milieu de ses cousines. Chaque été, il retrouve Gabrielle qui vient passer ses vacances en famille. Entre Figeac, dans le Lot, Chanterelle ou Aurillac, dans le Cantal, et Paris, Histoire du fils sonde le c Avec ce nouveau roman, Marie-Hélène Lafon confirme la place si particulière qu’elle occupe aujourd’hui dans le paysage littéraire français. Marie-Hélène Lafon est professeur de lettres classiques à Paris. Tous ses romans sont publiés chez Buchet/Chastel.
Loin de Chandigarh
L’inde du Nord à la fin des années 1990. Un journaliste et sa femme, Fizz, partagent, depuis quinze ans, une intense passion, très sensuelle, très charnelle. Jusqu’au jour où, dans leur maison accrochée aux contreforts de l’Himalaya, le narrateur découvre soixante-quatre épais carnets, le journal intime et impudique d’une Américaine, Catherine – ancienne propriétaire des lieux -, dont la lecture va peu à peu détruire son couple…
Sous un ciel de marbre
En 1632, Shah Jahan, Empereur des Indes, rendu fou de chagrin par la mort de son épouse adorée, ordonne la construction d’un gigantesque mausolée en témoignage de leur amour: le Taj Mahal.
La fille du couple impérial, la princesse Jahanara, est chargée d’assister l’architecte Ustad Isa dans sa tâche.
Commencent alors les années d’exaltation, les années de danger à la cour et les années de passion….
A travers son destin extraordinaire à l’ombre du Taj Mahl, la princesse Jahanara nous entraîne dans une envoûtante fresque orientale de palais opulents, de harems décadents, d’intrigues de cour et de liaisons interdites.
Justine
En Grèce, sur une île des Cyclades, un homme se souvient de la ville d’Alexandrie. Avec une mémoire d’archiviste, il raconte ce qu’il a vécu là-bas avant la Seconde Guerre mondiale. Narrateur anonyme, Anglo-Irlandais entre deux âges, professeur par nécessité, il classe ses souvenirs, raconte son amour pour Justine, une jeune pianiste séduisante, un peu nymphomane et somnambule ; il évoque sa liaison avec l’émouvante Melissa, sa maîtresse phtisique. D’autres personnages se dessinent. D’abord Nessim, le mari amoureux et complaisant de Justine, Pombal, le Français, Clea, l’artiste-peintre, Balthazar, le médecin philosophe. Mais Justine, d’abord Justine, est au coeur de ce noeud serré, complexe, étrange, d’amours multiples et incertaines. En achevant le premier tome de son fameux Quatuor d’Alexandrie (Balthazar, Mountolive et Clea succéderont à Justine et seront publiés entre 1957 et 1960, Lawrence Durrell 1912-1990 en donna à son ami Henry Miller une définition devenue célèbre : C’est une sorte de poème en prose adressé à l’une des grandes capitales du coeur, la Capitale de la mémoire.
Madame Hemingway
Chicago, octobre 1920. Dans la ville qui vibre sur les derniers airs de jazz de la Nouvelle Orléans, la douce Hadley Richardson rencontre un garçon de vingt ans, grand et svelte, cheveux noirs et yeux noisette, avec, sur la joue droite, une fossette irrésistible. Il s’appelle Ernest Hemingway et méduse l’assistance avec ses récits sur la Grande guerre dont il est rentré blessé à la jambe pour avoir tenté de sauver des vies en Italie. Hadley qui ignore tout du jazz mais joue Rachmaninov avec passion succombe à l’air bravache et aux regards de braise du jeune homme. Elle a vingt-huit ans.
Mariés en un éclair, follement amoureux, les Hemingway embarquent le 8 décembre 1921 à bord du Leopoldina pour Paris la trépidante où ils se retrouvent vite au coeur d’une « génération perdue » d’écrivains expatriés qui compte déjà Gertrude Stein, Ezra Pound, James Joyce, F. Scott et Zelda Fitzgerald…
Entre l’alcool qui coule à flots, la guerre des ego et la beauté des femmes qui l’entourent, Ernest travaille péniblement à ce qui sera bientôt Le soleil se lève aussi. Son premier roman lui apportera fortune et consécration. Mais à quel prix ? Hadley, qui s’acharne à rester fidèle à ses valeurs, saura-t-elle répondre à ses exigences et rester sa muse, sa complice, son épouse …face à la belle et perfide Pauline Pfeiffer?…
De l’autre coté du fleuve
C’est en Arizona que Lawrence Clark Powell a situé l’action de ce roman. Dans le sud-ouest américain, creuset où se sont heurtées plusieurs civilisations, passions et haines s’affrontent intensément, à l’image du paysage rude et sauvage qui leur fournit une grandiose toile de fond. Carl Graham, universitaire d’un certain âge, est amené à confier à Claudia, jeune étudiante qui termine sa thèse, la trouble et surprenante histoire d’amour qu’il vécut jadis avec la fille d’une vielle Indienne, initiée aux pratiques de sorcellerie. Ce récit, tour à tour émouvant, dramatique et sous-tendu d’une sensualité envoûtante, permettra à Graham et Claudia de se retrouver face à face au seuil d’une autre histoire d’amour. Parviendront-ils à la vivre, sauront-ils s’engager vers la tendresse et la clarté ? Au-delà des personnages que l’auteur nous dépeint, le Colorado est peut-être le véritable héros, omniprésent, de ce roman. La ligne de partage que trace le fleuve entre l’Arizona et la Californie renvoie à la frontière qui sépare la culture de l’Indien de celle de l’homme blanc, la civilisation du progrès et du projet s’opposant aux valeurs tribales et ancestrales.
L’étourdissement
Dans un lieu improbable, entre l’aéroport et un supermarché, tout près de la décharge, se trouve l’abattoir. C’est là que travaille le narrateur, jeune homme célibataire qui vit avec sa grand-mère acariâtre. On peut pas dire que c’est vraiment le boulot dont je rêvais. Ça fait tellement longtemps que ça saigne, j’en ai des vertiges de cette longue hémorragie. Il y a bien un peu d’amour, les filles à la pause, l’institutrice entrevue et dont il rêve, rêve, sans oser lui parler. Et puis quelques copains avec qui on projette des voyages et des aventures sans lendemain. Ce serait le récit de la routine d’une vie ordinaire. Mais de ce quotidien absurde, l’auteur dessine un portrait à la fois sinistre et poétique, empreint d’un humour souvent cinglant et toujours discret. Voici des personnages cocasses, des scènes surprenantes et drôles, dans l’ambiance d’un conte généreux, plein d’espoir et d’humanité. Biographie de l’auteur: Joël Egloff est né en 1970. Après des études de cinéma, il exerce différentes activités dans l’audiovisuel. Aujourd’hui, il se consacre à l’écriture. Son premier roman, Edmond Ganglion & fils, remarqué par la presse, a reçu le prix Alain-Fournier 1999. Depuis, il a publié Les ensoleillés, en 2000, Ce que je fais là assis par terre, en 2003, et L’étourdissement, en 2005, récompensé par le prix du Livre Inter.
325.000 Francs
Parce qu’il veut vivre aujourd’hui, Bernard Busard, un garçon de vingt-deux ans, est poussé à se battre : la course cycliste, la conquête d’une jeune femme, l’épreuve de force avec une machine. Cet employé d’une usine de jouets jurassienne choisit de fabriquer sans discontinuité, pendant six mois, des carrosses-corbillards en matière plastique. La presse à injecter, avec laquelle il lutte, doit d’abord lui permettre d’acheter et la liberté (un snack-bar, au bord d’une route nationale) et l’amour (Marie-Jeanne Lemercier, lingère trop bien poncée »). Il les lui faut, ces 325 000 francs qui l’imposeront. Mais sera-t-il assez fort pour suivre jusqu’au bout l’engrenage mécanique dont l’obsédante cadence rythme ses jours et ses nuits?
Des roses plein les bras…
Henriette appartient à cette catégorie de personnes qui viennent en fin de liste dans les rubriques. nécrologiques. Elle fait partie de la famille pour y avoir vécu toute sa vie,’ ce qui n’exclut pas qu’elle agace par ses défauts… comme de ne pas être là pour habiller Mme Cartet quand elle veut se rendre au cimetière sur la tombe de son mari. Et Mme Cartet, de ses mains ankylosées par l’arthrite, ; feuillette une fois de plus, inlassablement, pour passer le temps l’album de maroquin noir qui contient les. photos où se résume son existence. Elle s’attarde, toujours sur les mêmes images qui suscitent chaque fois de brefs retours en arrière.
Histoire de mes assassins
Aujourd’hui à Delhi il y a un homme à abattre. Cet homme-journaliste renommé -apprend par un flash d’informations, un dimanche matin, qu’il vient d’échapper à la mort et que 5 assassins ont été arrêtés. Il ignore pourquoi on a voulu le tuer. Est-ce parce qu’il a révélé une affaire de corruption au sein du gouvernement indien dans les colonnes de son magazine, ou bien seraient ce les services secrets pakistanais qui auraient décidé de le supprimer? Protégé par une escouade de policiers et assisté de ses avocats, il se retrouve bientôt face à ses cinq tueurs. Tout oppose la vie de ces dangereux criminels nés des entrailles de l’Inde du Nord prêts au crime pour quelques roupies, à celle de l’homme qu’ils devaient éliminer. Chaku, l’as du couteau, Kabir M, l’héritier musulman de la Partition sanglante de 1947, Kalya, l’enfant serpent, Chini son complice de rapines dans la gare de Delhi, et Hathoda Tyagi qui tue au marteau, ont grandi dans la cruauté impitoyable et l’innommable environnement des millions de laissés-pour-compte de l’Inde en marche.
Le baby-sitter
Dix-neuf ans. Étudiant. Pas d’argent. Pour pouvoir remplir son frigo et s’amuser un peu, il n’y a guère de solutions. Travailler dans un fast-food. Surveiller les activités périscolaires. Ou opter pour le baby-sitting. C’est ce que choisit Alex, finalement. Mais lorsqu’il dépose son annonce à la boulangerie du coin, il est loin d’imaginer la série de personnages qu’il va rencontrer, et à quel point cet emploi va modifier sa perception du monde. Il ne peut surtout pas se douter combien sa présence va influer sur la vie de ses nouveaux employeurs. Parce que, au fond, ce que l’on confie à un baby-sitter, pour quelques heures, c’est ce que l’on a de plus précieux, ses enfants, sa maison, le coeur même de son existence. Un roman sur les liens que l’on tisse et sur ceux que l’on tranche – et sur cette humanité qui tente, bon an mal an, de tenir et d’avancer, en rêvant de courir et de dévaler les pentes.
G229
« C’est bizarre, des fois, comme c’est. On croirait pas quand on arrive qu’on va rester si longtemps. Et puis le temps passe
et voilà. » : c’est le constat que dresse la concierge du lycée où « monsieur Blondel » œuvre depuis tant de temps. Non seulement il est resté vingt ans dans le même lycée, mais dans la même salle aussi, la « G229 », qui lui a été attribuée de manière permanente, tandis que les autres profs changent de salle à chaque cours. Alors on s’attache à cette salle de classe où les tables sont disposées en U, comme dans un banquet, pour faciliter la communication, établir une certaine convivialité… Loin des discours catastrophiques sur l’école et l’enseignement, Jean-Philippe Blondel brosse un très joli portrait de son métier.