Les amants du presbytère
Saint-Germain-de-Montbron, été 1849. Pour le plus grand bonheur des paroissiens de cette bucolique commune rurale située en Charente, un nouveau curé se présente enfin au presbytère. Or, le jeune Roland Charvaz n’a manifestement pas la vocation; il favorise de loin les conquêtes féminines au détriment de la salvation des âmes. Pour sa part, Mathilde, la jolie épouse du docteur de Salignac et mère d’un petit garçon, n’a jamais connu la passion amoureuse, du moins, jusqu’au jour où le nouveau religieux s’installe tout près de chez elle. Dès leur première rencontre, c’est le coup de foudre et les deux amants se lancent dans une aventure torride, à l’insu de tous. Leur secret honteux ne sera pas éventé jusqu’à ce que la nouvelle domestique du curé découvre leur liaison illicite. Scandalisée, Annie Meunier menace de tout révéler au mari trompé et à l’évêché. Elle ne sait dans quel piège elle vient de mettre les pieds, car Roland et Mathilde sont prêts à tout pour sauver leur honneur et leur relation. Lorsque la vieille femme décède dans des circonstances mystérieuses, une enquête est ouverte par les autorités…
Brunetti passe à table
Découvrez l’authentique cuisine familiale italienne avec le commissaire Brunetti, héros des romans policiers de Donna Leon, et aussi fin limier que bonne fourchette. Introduites par des textes inédits de Donna Leon, près de 100 recettes nous offrent un voyage singulier au cœur de la Sérénissme, parmi les parfums et les saveurs de la gastronomie vénitienne : Fagottini aux crevettes Crostini aux aubergines Spaghetti all’amatriciana Lasagne aux cœurs d’artichaut et proscuitto Côtelettes d’agneau al pomodoro Zucchini à la ricotta Gâteau pommes, citron, oranges au Grand Marnier Gâteau aux poires et crème pâtissière « Je n’aurais jamais imaginé que j’écrirais un jour un livre de cuisine. Toutefois, après mon quatrième opus des aventures du commissaire Brunetti, les lecteurs ont commencé à commenter ce qui était, à leurs yeux, la présence insistante de la nourriture et des repas dans ces livres. La famille Brunetti, ou Brunetti seul ou en compagnie de collègues et d’amis, font des repas qui frappent beaucoup de lecteurs comme étant exceptionnels en termes de qualité, de complexité ou simplement de longueur.[…]Certes, ni tous les Vénitiens ni tous les Italiens ne mangent ainsi tout le temps. Mais je crois pouvoir dire sans me tromper que presque tous ont été élevés dans cette culture de la nourriture et qu’ils considèrent ces longs repas sensuels comme une manière normale de traiter les aliments. Et non seulement les Vénitiens voient les choses ainsi : nous autres, étrangers qui vivons ici, du moins depuis assez longtemps, en sommes venus à voir le fait de se nourrir comme un élément normal de la vie quotidienne, digne d’attention mais pas tellement de commentaires. »
Elémentaire, ma chère Sarah !
Rio de Janeiro, 1886. Appelé à la rescousse par son amie Sarah Bernhardt, en tournée dans le pays, Sherlock Holmes, flanqué de l’inévitable Watson, débarque au Brésil pour tirer au clair une mystérieuse affaire : on a dérobé le stradivarius que l’empereur avait offert à l’une de ses maîtresses. Sherlock se lance sur la piste du voleur, mais sa rencontre avec une enivrante métisse et les effets conjugués du cannabis et de la cuisine locale lui font bientôt perdre ses capacités de déduction. Alors que plusieurs jeunes femmes sont sauvagement assassinées, notre héros se trouve plongé dans un brouillard plus épais que le fog londonien. Dans cette fantaisie comico-policière débridée, l’auteur recrée avec bonheur l’atmosphère du Brésil de la fin du XIXe, où le snobisme francophile en vogue dans les salons offre un contrepoint désopilant au portrait iconoclaste d’un Sherlock Holmes loufoque, plus proche de Billy Wilder que de Conan Doyle.
Toutes les couleurs de la nuit
Le diagnostic est irrévocable. D’ici trois semaines, Vincent aura perdu la vue. Confronté à son destin, ce prof de tennis de trente-cinq ans qui avait tout pour être heureux expérimente le déni, la colère et le désespoir. Comment se préparer à vivre dans l’obscurité ? Sur qui compter ? Alors que le monde s’éteint petit à petit autour de lui et que chaque minute devient un parcours d’obstacles, il se réfugie à la campagne où il renoue avec ses souvenirs d’enfance. Les mains plongées dans la terre, Vincent se connecte à ses sens, à l’instant présent et aux autres. Il tente de gagner le match de sa nouvelle vie. C’est l’histoire lumineuse d’une renaissance, d’une transmission familiale et d’un amour hors normes. Une immersion sensorielle dans un univers méconnu.
À la fin de son périple autour du monde, qu’elle a relaté dans Mange, prie, aime, Elizabeth Gilbert s’éprenait de Felipe, un citoyen australien né au Brésil. Ils se sont juré fidélité, mais, échaudés par des séparations douloureuses, se promettent de ne jamais convoler en justes noces. Le Ciel, ou plutôt l’Immigration américaine, en décide autrement : le couple doit se marier pour que Felipe obtienne un visa. « Condamnée » au mariage, Elizabeth Gilbert décide de juguler sa peur de l’institution en s’y intéressant de plus près, tout en parcourant l’Asie du Sud-Est avec son compagnon. Écrit avec l’intelligence et la sensibilité qui ont fait sa renommée, Elizabeth Gilbert s’attache à envisager le mariage sous tous les angles, dans toutes les cultures, sans éluder les sujets qui fâchent : l’argent, le désir, la fidélité, les traditions familiales, le risque de divorce.
Le fils de Flicka
Flicka, la pouliche sauvage que le jeune Ken a réussi à apprivoiser, vient de donner naissance à un étonnant poulain blanc. Un futur champion ? Ses performances pourraient alors sauver le ranch de la ruine. Mais Thunderhead, l’indomptable, désarçonne son jockey dès sa première course. La suite de mon ami Flicka. La suite d’une merveilleuse histoire d’amitié.
De sang et d’ébène
Venise, un soir d’hiver. Un vendeur à la sauvette africain est assassiné au beau milieu de Campo San Stefano. Un groupe de touristes américains était sur la place, marchandant des contrefaçons de sacs de marque, mais personne n’a rien vu qui puisse aider la police. Le commissaire Brunetti est chargé de l’enquête et il a du mal à comprendre les raisons d’un tel crime : les immigrants sans-papiers vivent repliés sur eux-mêmes dans des squats insalubres, sans contact extérieur… Cela ressemble fort à un règlement de comptes au sein de la communauté et sa hiérarchie lui conseille de laisser tomber ses investigations. Mais Brunetti veut en avoir le cœur net. Il fouille les quelques affaires de la victime et dans une petite boîte, il retrouve des diamants bruts dissimulés dans du sel… Qui était réellement cet immigrant ? Et comment s’est-il retrouvé en possession d’un tel trésor ? Et pourquoi cherche-t-on à décourager le commissaire dans son enquête ? « Magnifiquement ciselé, ce polar vénitien frôle la perfection. » Le Nouvel Observateur (à propos de Mortes-eaux). « Les saveurs vénitiennes de Donna Leon constituent un régal aussi dépaysant que délétère. » Madame Figaro. « Avec cet art bien à elle, tout en subtilité, de laisser affleurer dans les dialogues un ton de comédie amère, […] ». Le Parisien
Mordoc
Des cadavres, Kay Scarpetta en a vu beaucoup dans sa carrière de médecin légiste. Souvent démembrés, découpés, étranglés. Mais elle n’en avait pas encore vu dont la peau présente, comme signe distinctif, les symptômes de la même maladie. Une maladie depuis trente ans éradiquée de la planète ! Qui est donc Mordoc, tueur en série, assez audacieux pour se présenter à Kay sur l’Internet, assez diabolique et assez fou pour propager un virus mortel ? Après Postmortem, Une mort sans nom et Morts en eaux troubles, la reine du thriller, au succès international, parvient à repousser un peu plus loin les limites de la terreur.
San perdido
Qu’est-ce qu’un héros, sinon un homme qui réalise un jour les rêves secrets de tout un peuple ? Un matin de printemps, dans la décharge à ciel ouvert de San Perdido, petite ville côtière du Panama aussi impitoyable que colorée, apparaît un enfant noir aux yeux bleus. Un orphelin muet qui n’a pour seul talent apparent qu’une force singulière dans les mains. Il va pourtant survivre et devenir une légende.
L’Artefact
Voici le récit d’une vie, et le compte-rendu d’une expérience qui risquent fort de mettre en déroute nos modes habituels de pensée et notre confort intérieur. Qu’est-ce que l’art ? Une façon comme une autre de piéger la nature et de lui faire concurrence. Le héros de l’histoire, Valentin Body, a décidé de prendre son corps comme objet et support de ses créations artistiques. Il va donc le soumettre à une série d’exercices, métamorphoses et travestissements qui nous seront présentés comme autant d’œuvres ou plutôt de faits d’art – d’où le titre – chargés d’exprimer la réalité profonde de Valentin. Il inventera des actions scandaleuses, des situations anormales, des sortes de happenings, burlesques ou sanglants, qui seront des tentatives désespérées pour élucider le propre mystère de son corps et de sa destinée. Devenu la proie de son délire créateur, Valentin tentera l’épreuve suprême qui sera le couronnement de son œuvre. Prenant prétexte d’un certain nombre de recherches contemporaines, dont il n’est pas dupe, Patrick Thévenon a réussi là un portrait d’une ampleur exceptionnelle. L’aventure tragique de Valentin Body, victime ingénue de sa passion pour la vérité, nous est contée sur un ton volontairement détaché, ironique et corrosif qui donne au livre sa résonance profonde.
Notre part des ténèbres
La nuit du 31 décembre, Gary et les autres membres de l’atelier de recherche mécanique de Mondial Laser, une entreprise de pointe vendue à l’Inde par un fonds spéculatif américain, prennent possession d’un navire de luxe, le Nausicaa. A bord, les actionnaires du fonds et leurs invités célèbrent au champagne une année de bénéfices records. Tandis que la fête bat son plein – bal masqué, orchestre, caviar – le Nausicaa est détourné.
Espèces protégées
Nous n’irons plus au bois », se lamente l’inspecteur Wexford en traversant la forêt de Framhurst, bientôt rasée pour construire une déviation. Mais les écologistes se mobilisent manifestent pour empêcher la disparition de la forêt et des espèces rares qui la peuplent. Alors qu’ils cherchent à protéger des terriers, ils découvrent le cadavre d’une jeune femme en état de décomposition avancée. L’enquête connaît un rebondissement inattendu lorsque la propre femme de l’inspecteur Wexford est mystérieusement enlevée. Comme toujours chez Rendel, le suspense magistralement orchestré se double d’une dimension sociologique, et Espèces protégées est aussi une belle réflexion sur les enjeux de l’écologie.
En toute honneteté
Une vieille dame à héritage affligée de manies loufoques tyrannise ses domestiques attentionnés et ses enfants aigris. Lorsqu’elle décide de remplacer la moquette de sa maison victorienne par une épaisse moquette à poils synthétiques, elle ignore que c’est à ses risques et périls. Ainsi commence En toute honnêteté, la première nouvelle de ce recueil où Ruth Rendell sonde les phobies du quotidien : une répétition, une habitude deviennent insupportables et les gestes s’enchaînent jusqu’à l’irréparable. On en vient à glisser des amanites phalloïdes au milieu de barquettes de champignons dans un supermarché, à haïr les mots croisés du Times, à se persuader d’avoir c4séd’un proche, à utiliser la nicotine comme une arme fatale. Avec l’extrême finesse psychologique et l’économie de style trompeuse qu’on lui connaît, Ruth Rendell pratique ici la dissection des mobiles qui ont motivé les actes; jusqu’à exposer les moindres rouages des névroses de ses personnages pour créer, mieux qu’un suspense, un malaise lancinant.
Jeunes, riches et fabuleuses
Jeunes, riches et fabuleuses À tout juste seize ans, Alice Rochester et Natalya Abbot sont branchées, sexy et archi-gâtées. Quand elles ne sont pas en cours, dans un lycée huppé où elles côtoient les héritiers de la bonne société européenne, elles s’éclatent dans les soirées privées de Londres ou s’envolent pour les fiestas de Paris ou Ibiza. Depuis leur arrivée à Sainte-Cécilia, Alice et Natalya sont les reines du bahut.
Ravissements
Little Joe a passé son enfance entre assistance publique et hôpital psychiatrique. Un nommé Sandor l’a sauvé du suicide et, depuis lors, exige de lui une dévotion corps et âme. Sur leurs traces nous entrons dans une tortueuse histoire d’enlèvements à répétition, à dix ans d’intervalle, où l’on ne sait, du ravisseur et de la victime, qui domine l’autre : un renversement, en quelque sorte, du fameux syndrome de Stockholm.
Pater noster
Un flic ripou, c’est moche. Et quand c’est de votre père qu’il s’agit, et qu’au surplus il s’est suicidé pour éviter d’être jugé, c’est d’autant plus dur à assumer. Et pourtant, Jack Devlin y parvient. Renonçant à une brillante carrière d’avocat, il entre à la police de Boston qui a exclu son père de ses rangs pour corruption, vingt ans auparavant. Avec la ferme intention de réhabiliter cet homme qui fut pour lui un père exemplaire et un membre respecté de la communauté catholique irlandaise jusqu’au jour de son arrestation par le FBI. Mais les démons du passé n’aiment pas être réveillés.
Cherche homme à tout faire
Un été torride à Los Angeles. Bob Hampton, jeune peintre qui cherche sa voie, se trouve contraint de gagner sa vie comme homme à tout faire. Très vite, il se montre bien plus doué pour recoller les vies en morceaux que pour réparer les objets détraqués. Il aide une mère dépassée par le comportement diabolique de ses deux enfants, redonne confiance à une jeune divorcée, et, embauché pour peindre en bleu le pourtour d’une piscine, sauve de la noyade un petit garçon de trois ans. En venant au secours de ses clients, Bob arrive à réaliser sa vocation d’homme et de peintre. Cherche homme à tout faire est une fable humaniste pleine de poésie, où les scènes s’enchaînent avec un naturel, une émotion et une drôlerie quasi féeriques.
Le flamboyant à fleurs bleues
Jean-Louis Baghio’o, écrivain français d’origine antillaise, est le nom de plume de Victor Jean-Louis, né le 21 décembre 1910 à Fort-de-France (Martinique) dans une famille originaire de Sainte-Anne (Guadeloupe) et décédé à Paris le 20 décembre 1994.
L’ile des chiens
Tanger Island, baie de Chesapeake. Située à quelques kilomètres des côtes de Virginie, cette petite île vient de se soulever et menace de faire sécession. Au bord de la guerre civile, la région sombre dans le chaos et une bande de criminels en profite pour voler, violer et tuer en toute impunité. Le gouverneur, manipulé par des politiciens sans scrupules, est impuissant à ramener l’ordre.