Pour un pacte écologique
Nous le savons : l’activité humaine est en train de bouleverser les équilibres naturels qui ont rendu notre planète habitable – des équilibres qui ont mis des millions d’années à s’instaurer. Le compte à rebours a commencé. Pour d’innombrables espèces animales et végétales, il est déjà trop tard. Quant aux hommes, ils sont des centaines de millions à souffrir de l’affaiblissement de leurs ressources et de la pollution, et seront demain encore plus nombreux à être victimes des dérèglements climatiques qui les chasseront de leurs terres et les pousseront à émigrer vers le nord, où les attend une autre forme de misère. Oui, nous le savons, mais nous ne faisons rien, ou si peu. Les hommes politiques des pays dits riches s’affrontent sur des questions qui paraîtront bientôt dérisoires devant la montée des périls écologiques. Pourtant, il n’est peut-être pas trop tard. L’élection présidentielle de 2007 en France est l’occasion de placer l’écologie au cœur du débat politique et d’élire un candidat capable d’infléchir la trajectoire qui nous mène vers l’abîme. Au printemps 2006, j’ai proposé au Comité de veille écologique de ma fondation de travailler avec moi à ce qui pourrait constituer les bases d’un pacte écologique entre les Français et leur nouveau président.
Le lys et les ombres
Qui était Jeanne d’Arc ? Le mercredi 30 mai 1431, Jeanne d’Arc a-t-elle été brûlée vive à Rouen, après avoir délivré la ville d’Orléans et mené Charles VII à Reims pour y être sacré roi de France ? De larges zones d’ombre recouvrent l’histoire officielle de la Pucelle. Était-elle vraiment l’humble petite bergère lorraine que l’on nous présente ? Comment une paysanne de seize ans aurait-elle su monter à cheval, manier la lance et l’épée, commander à une armée ? Quel secret extraordinaire a-t-elle révélé à Charles VII lors de leur entrevue de Chinon, à tel point que le souverain en a eu les larmes aux yeux ? Rompant avec les vérités officielles et s’appuyant sur une étude critique minutieuse et impartiale des sources, Bernard Simonay a reconstitué dans ce roman ce qu’a pu être l’autre destin de Jeanne d’Arc. Celle-ci n’est pas l’envoyée de Dieu des manuels d’histoire. En secret, une puissante toute terrestre l’a froidement utilisée pour réaliser l’un des plus spectaculaires retournements militaires et diplomatiques de l’histoire de France. De cette fresque historique tumultueuse et haletante, incroyablement riche en rebondissements, se dégage le portrait d’une femme exceptionnelle, avec ses ombres et ses lumières, une héroïne animée d’une foi profonde, d’autant plus admirable qu’elle n’est pas la sainte intouchable du mythe. Une femme dont la légende s’est emparée sous le nom de Jeanne d’Arc, nom qu’elle n’a pourtant jamais porté de son vivant.
Le désosseur
Le cadavre d’un homme, enterré vivant non loin d’une voie ferrée et dont juste une main émerge encore de terre, met la police new-yorkaise en émoi. Seul un personnage de la trempe de Lincoln Rhyme pourrait faire quelque chose. Mais le célèbre criminologue, capable de dresser le portrait d’un tueur à partir de quelques maigres indices, est hors service. Blessé lors d’une enquête, il est resté paralysé et a du mettre un terme à sa brillante carrière. Son obsession d’en finir avec la vie s’estompe brusquement lorsque ses anciens collègues le sollicitent pour cette sordide affaire. Tout d’abord réticent, Rhyme se pique au jeu. Depuis son lit, il affronte le collectionneur d’os, un diabolique tueur qui laisse sur son passage des traces destinées à brouiller sa piste. Rhyme réussira-t-il à empêcher de nouveaux crimes ? Mêlant habilement scènes d’action et exercices de déductions subtiles, cette chasse à l’homme menée par un enquêteur cynique et érudit constitue un suspense habilement dosé. Le Désosseur a été porté à l’écran par Philip Noyce. Claude Mesplède
Le jardin des disparus
Dans le jardin de Penelope se dressent les silhouettes empaillées des animaux qu’autrefois elle a aimés.Pour elle, c’est une façon de conserver à ses côtés ses chers compagnons. Pour son époux, c’est une manie un peu ridicule, qu’il tolère tant bien que mal. Jusqu’au jour où les rancoeurs conjugales remontent à la surface et font d’un paisible jardin un piège mortel… Le Jardin des disparus est la première des neuf nouvelles réunies dans ce volume, qui se clôt sur une terrifiante vengeance mutuelle entre époux, dernière touche d’un recueil en forme de tableau de moeurs – et particulièrement de moeurs matrimoniales où la noirceur n’a d’égale que la subtilité. Comme toujours, Patricia Highsmith étudie jusqu’au vertige, d’une plume à la fois tendre et mordante, les éternels conflits de la psychologie humaine.
Cruelles, morbides, parfois terrifiantes, ces nouvelles ne nous laissent jamais intacts. Comme un coureur de 100 mètres, Patricia Highsmith démarre en flèche et ne ralentit plus….
Les petites morsures
J’ai rêvé de lui. Cette nuit, il était dans mon sommeil. Et ça m’a fait tout drôle. J’ai pas l’habitude de l’y voir. Il s’y est introduit comme ça, comme un voleur. Et dans mon rêve, j’ai même senti son parfum d’agrumes. J’avais l’impression que mon sommeil l’avait rendu palpable, en chair et en os. Je l’ai touché. J’ai senti son enveloppe intacte, j’ai été surprise : douce, pas rugueuse. Sa main a pris la mienne naturellement, normalement. Comme il se doit dans un rêve. Il m’a embrassée aussi sans que ça me gêne. Tout ça me laisse dans un état bizarre. C’est des trucs d’enfant ça, d’aimer son prof, de rêver de lui toute la nuit. Ou ça peut être le résultat du transfert que j’aurais effectué sur lui. Des fantasmes quoi ! Et pourtant je ne peux pas m’empêcher de me dire que j’aurais aimé que ce soit vrai. Parce que la chaleur dans mon sommeil faut pas se leurrer, c’était pas le chauffage.
L’herbe verte du wyoming
Thunderhead, le sauvage étalon blanc, s’est enfui dans les collines avec une pouliche de grand prix. Au ranch, on organise une expédition pour les retrouver. Mais si Thunderhead est capturé, il perdra sa liberté ou sera abattu. Ken, le héros de Mon amie Flicka et du Fils de Flicka réussira-t-il à ramener son cheval sain et sauf ? Gagnera-t-il le cœur de Carey en dépit de tout ce qui les sépare ?
Mon amie Flicka
Ken est revenu pour les vacances dans le ranch familial du Wyoming. Il rêve d’avoir un poulain tout à lui, un cheval qui serait aussi son ami. Mais Flicka, la pouliche qu’il a choisie, est issue d’une lignée de chevaux sauvages et indomptables. Elle se rebelle contre les hommes qui veulent la capturer et se blesse gravement. Tous la croient condamnée. Tous sauf Ken. Réussira-t-il, grâce à sa ténacité et à son amour, à sauver Flicka et à l’apprivoiser?
Une autre femme
Qui n’a pas eu le désir de déserter sa vie, de tout recommencer ailleurs, de devenir quelqu’un d’autre ? Ce qui pour la plupart des gens demeure un rêve, Delia, quarante ans, se décide soudain à l’accomplir. Elle marche sur une plage, s’éloignant d’un mari devenu indifférent, de trois enfants pour qui elle n’est guère qu’une domestique… Et voilà, elle ne sait pas si elle reviendra un jour. Tandis que ses proches se révèlent incapables de donner à la police un signalement précis, Delia entreprend de bâtir sa nouvelle vie à une centaine de kilomètres de là. Nouveau job, nouveaux amis… Et puis ? Peut-on vraiment trouver sa liberté en s’absentant de soi et du monde ? Un vrai roman, un roman vrai aussi, souriant, humain, lucide, accueilli par un succès international.
Le fils de flicka
Flicka, la pouliche sauvage que le jeune Ken a réussi à apprivoiser, vient de donner naissance à un étonnant poulain blanc. Un futur champion ? Ses performances pourraient alors sauver le ranch de la ruine. Mais Thunderhead, l’indomptable, désarçonne son jockey dès sa première course… La suite de mon ami Flicka… La suite d’une merveilleuse histoire d’amitié.
La ville des frelons
Charlotte, en Caroline du Nord. Une cité depuis longtemps surnommée «le nid de frelons de l’Amérique». La violence y est quotidienne. Virginia West, chef de la police, enquête sur une série de meurtres visant exclusivement des hommes d’affaires. C’est dire si elle est ravie lorsque sa supérieure hiérarchique lui confie pour mission de patrouiller dans la ville avec Andy, un jeune journaliste désireux de vivre la vie des flics au quotidien… Mais Andy, d’abord maladroit, se révélera assez vite un coéquipier hors pair…
Plus haut que mes rêves
« Qu?es-tu venu faire dans cette galère ? Mes amis n?ont cessé de me poser la question quand je me suis porté candidat à l?investiture d?Europe Écologie-Les Verts pour la Présidentielle 2012. Pourquoi entrer dans cette ronde du pouvoir après avoir passé tant d?années avec la nature, sa simplicité, sa puissance et le message d?humilité qu?elle ne cesse de nous prodiguer ? C?est justement par amour pour elle que je suis entré dans ce costume improbable. C?est Ushuaïa qui m?a mené vers ce combat.Qu?es-tu venu faire dans cette galère ? La réponse est dans l?itinéraire d?une vie. Une vie plus haute que mes rêves. Ces vingt-cinq années à travers les contrées les plus éblouissantes de la planète m?ont fait tisser un lien indéfectible et charnel avec la nature. Et j?ai compris que c?est aux hommes de sauver la beauté du monde qui donne un sens à leur existence. Aux hommes de préserver la terre, notre avenir. Ces pages sont l?écho de ce chemin qui part du coeur de la Terre vers le coeur des hommes pour la Vie. » Nicolas Hulot, juillet 2013.
Il était un secret
Le terrible secret d’une femme peut-il en sauver une autre des décennies plus tard ?
Une virée entre amis s’achève en tragédie. Une jeune veuve trouve un bébé abandonné sur le pas de sa porte. Une mère se bat pour sauver son fils de la maladie.
Alors que ces destinées brisées par le temps nous plongent dans des tourbillons d’émotion, la force de l’amour leur permettra de se croiser et de s’unir sous le sceau d’un secret enfin révélé.
Jacquou le Croquant
Périgord, 1815. Jacquou a huit ans lorsque son père est condamné aux galères et meurt au bagne quelques mois plus tard.
Le jeune garçon jure de se venger de l’arrogant comte de Nansac, responsable de l’arrestation de son père. Quinze ans plus tard, révolté par la misère et les mauvais traitements qui s’acharnent sur lui et les siens, Jacquou rassemble les paysans et les persuade de combattre la tyrannie du comte.
Cette version abrégée du chef d’œuvre d’Eugène le Roy, publié en 1899, est fidèle à l’esprit et à la lettre du roman, tout en suivant les principales étapes du film de Laurent Boutonnat pour l’adaptation de Jacquou le Croquant au cinéma.
La demoiselle d’honneur
Trois femmes occupent l’imagination de Philip : Rebecca, dont l’assassinat supposé passionne Londres ? il éprouve à son sujet une fascination pour la mort qui l’horrifie. Senta, rencontrée au mariage de sa sœur où elle était demoiselle d’honneur. Enfin une statue, représentant la déesse Flore : objet des fantasmes d’adolescent de Philip et propriété d’un personnage peu sympathique, elle ressemble extraordinairement à Senta, avec laquelle il vit une passion vénéneuse. Dans sa recherche du mystère de ces trois femmes, ce sont ses propres énigmes que Philip va peu à peu percer : la violence refoulée, l’inceste latent, l’obsession érotique et la pulsion meurtrière. Dans la parenté de Patricia Highsmith, un des chefs-d’œuvre du roman de psychologie criminelle.
Dossier Benton
Kay Scarpetta se remet à peine de l’attaque d’un monstrueux serial killer, Jean-Baptiste Chandonne. Le tueur vient d’être arrêté, mais le cauchemar n’est pas terminé pour autant. Car, de victime, Kay risque de se retrouver sur le banc des accusés. Qui est derrière cette machination ? Avec l’aide de Lucy et de Pete Marino, Kay découvre que tout la ramène à un passé qu’elle tente désespérément d’oublier : La mort de son amant, Benton Wesley.
Piège de soie
L’entomologiste Anna Neale est profondément meurtrie par la mort de son mari David, avocat à Dublin, décédé à la suite d’une piqûre d’abeille. Mais au choc succède rapidement la surprise : David n’était pas l’homme riche et amoureux qu’elle croyait avoir épousé. Des documents lui révèlent un individu magouilleur et ruiné. La belle Anna se sent flouée et culpabilise de s’être accommodée d’une vie facile et de n’avoir été qu’une créature à admirer. Elle décide de tirer un trait définitif sur son passé. C’est ainsi que Matthew entre dans son cœur. Si Anna connaît parfaitement la vie et la reproduction des insectes, elle n’a jamais étendu sa curiosité à l’espèce humaine. Pourtant l’homme aussi est capable d’enfermer le cadavre de sa proie dans un piège de soie pour l’offrir à sa femelle avant de s’unir à elle…
Voyage au cœur des ténèbres
Stewart Park travaille comme photographe à la morgue de Londres. Il bégaie, il est laid, sensible et solitaire. Sa vie de famille est sinistre, entre un père maniaque de bricolage et une soeur toujours pressée qui le prend pour le baby-sitter de ses deux petits garçons. Il ne trouve de réconfort que devant son ordinateur, ou la « Dame des glaces », princesse d’un jeu vidéo, lui permet chaque nuit de se transformer en héros. Son existence bascule quand une jeune noyée est amenée à la morgue. Il est immédiatement fasciné par cette belle inconnue. Perdu entre fiction et réalité. Stewart considère vite le corps sorti des eaux comme « sa » Dame des glaces. Mais l’enquête qu’il décide de mener sur elle commence à envahir sa vie. Victime d’une violente agression. Stewart comprend que sa curiosité risque de lui être fatale.
Lagune morte
Venise, ville de carnaval, propice aux déguisements de toutes sortes, a aussi ses fantômes. C’est du moins ce que prétend la Contessa Ada Zulian, qui se dit persécutée par des spectres. Pour lui venir en aide, le commissaire Aurelio Zen débarque dans sa ville natale et résout rapidement l’énigme en arrêtant les neveux de la vieille aristocrate, qui voulaient la rendre folle pour s’approprier sa fortune. En réalité, le policier est chargé d’une autre mission plus complexe : retrouver un riche Américain d’origine yougoslave qui a disparu. Pour cela, il devra remonter bien des pistes, élucider quelques meurtres et il croisera même un autre fantôme avant de découvrir la vérité. Zen, qui mène ici sa quatrième enquête, est un attachant personnage amer et désabusé qui tente malgré tout d’accomplir sa tâche le mieux possible. Le récit, servi par une construction rigoureuse, est riche en notations sur la vie politique et sociale italienne, ainsi que sur les répercussions du conflit yougoslave.
Martin et Hannah
Allemagne, 1975 : deux femmes au soir de leur vie se retrouvent au chevet d’un vieil homme, après avoir lutté cinquante ans pour occuper la première place dans son coeur. Tandis que dans la pièce voisine somnole, hanté par ses cauchemars, le plus grand esprit de son siècle, les deux ennemies font un rêve : duel de deux mémoires à fleuet moucheté, temps suspendu des réminiscences et des rêves perdus.
Martin et Hannah : il était profésseur, elle était son élève ; près de vingt ans les séparent, le philosophe génial consumé par son « escapade » nazie et l’intellectuellejuive brûlée par sa lucidité. Mais pendant cinquante ans, leur passion les tient.
Elfride et Martin : l’amante apatride et l’épouse allemande, la trépidante aux semelles de vent et la conjugale enracinée, la chair qui brûle et la terre qui soigne, l’effraction de l’instant et la force de la durée… Leur rivalité est sans fin, et chacune autorise obscurément l’amour pour l’autre.
Martin, Hannah, Elfrida : dans cette vaste partition, chacun a son thème, et chacun détient un peu de la mémoire de l’autre. Mais cette fugue à trois voix est d’abord frappée du sceau de la plus grande tragédie du siècle : parce que Martin et Heidegger, et Hannah, Arendt.
Viol d’anges
« Viol d’anges n’est pas un écrit de circonstance, même si les circonstances le rendent d’une dramatique actualité : je porte ce livre en moi depuis vingt ans. Depuis vingt ans, je suis magistrat et je suis ulcérée de voir mes contemporains utiliser des enfants comme objets sexuels, dans l’indifférence générale. Je ne détaille pas ici les horreurs dont j’ai été témoin : voyeurs, passez votre chemin ! J’analyse plutôt ce que j’ai compris, en abordant sans complaisance les questions les plus concrètes : y a-t-il un portrait psychologique du pédophile ? Un profil type de l’enfant abusé ? Que sait-on vraiment des réseaux ? Que se passe-t-il dans le secret des familles meurtries et dans le coeur des mères complices ? Quels remèdes suggérer ? Je clame que la pédophile est le crime le plus grand et le plus grave de l’humanité, car les enfants victimes de sévices sexuels sont détruits à vie. A crime exceptionnel, je suis partisane d’opposer une loi d’exception. » Martine Bouillon est substitut du procureur auprès du tribunal de Bobigny. En 1996, elle a représenté la France au congrès de Stockholm où cent seize pays étaient réunis pour débattre de l’exploitation des enfants. Elle est administrateur de plusieurs associations centrées sur l’enfant. Vingt-quatre enfants et adolescents vivent en permanence sous son toit, dont dix petits étrangers adoptés.
Massacre à la chaine
» Ecrire un livre vérité sur les mensonges du cyclisme, passer à rebrousse-poil trente ans de silence, témoigner de l’envers d’un décor auquel j’ai longtemps appartenu, non, croyez-moi, ça n’a pas été facile. Et puis, j’entends déjà les sarcasmes : briseur de rêve, cracheur dans la soupe, fossoyeur d’un sport populaire. Oui, c’est ainsi qu’on peut le prendre si l’on ne veut rien savoir, pourvu que la roue tourne. Mais à quel prix… Non, il n’est pas facile de révéler ces pratiques. Non, il n’est pas facile de se mettre à nu et d’affronter le regard de l’opinion publique. Souvent, je me suis interrogé. As-tu le droit de faire ce que personne n’avait fait avant toi ? Peux-tu prendre la lourde responsabilité de briser la loi du silence ? Aurais-tu rédigé ce livre si, le 8 juillet 1998, tu n’avais pas été appréhendé par les douaniers ? J’ai réfléchi, j’ai hésité. Car, je le reconnais, sans ma garde à vue, sans mes seize jours de prison, jamais je n’aurais compris. La force de l’habitude, la routine, le confort. Puis j’ai réalisé qu’il le fallait. Quitte à briser des légendes. Quitte à faire mal. » Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
La demoiselle d’honneur
Trois femmes occupent l’imagination de Philip : Rebecca, dont l’assassinat supposé passionne Londres ? il éprouve à son sujet une fascination pour la mort qui l’horrifie. Senta, rencontrée au mariage de sa sœur où elle était demoiselle d’honneur. Enfin une statue, représentant la déesse Flore : objet des fantasmes d’adolescent de Philip et propriété d’un personnage peu sympathique, elle ressemble extraordinairement à Senta, avec laquelle il vit une passion vénéneuse. Dans sa recherche du mystère de ces trois femmes, ce sont ses propres énigmes que Philip va peu à peu percer : la violence refoulée, l’inceste latent, l’obsession érotique et la pulsion meurtrière. Dans la parenté de Patricia Highsmith, un des chefs-d’œuvre du roman de psychologie criminelle.
Morts en eaux troubles
Le cadavre de son ami Ted Eddings, un journaliste, retrouvé au fond de l’eau dans une zone militaire interdite, lance le médecin légiste Kay Scarpetta sur les traces d’une secte manipulée par un réseau terroriste international. En compagnie de Lucy, sa nièce, devenue agent du FBI, et de son complice Marino, le flic macho au grand cœur, elle affronte d’implacables ennemis, tout au long d’un suspense où les technologies de pointe et la réalité virtuelle bouleversent les données de l’enquête criminelle… Patricia Cornwell a connu une célébrité immédiate avec son premier roman, PostMortem, Prix Edgar Poe aux États-Unis et, en France, Prix du Roman d’aventures 1992. Mémoires mortes, Et il ne restera que poussière…, Une mort sans nom sont aujourd’hui des best-sellers dans vingt-quatre pays.
Dix-huit heures pour mourir
Dans un abattoir désaffecté, au cœur des plaines du Kansas, trois criminels en cavale se sont retranchés, retenant en otages huit écolières sourdes-muettes et leurs enseignantes.
Lou Handy, le meneur psychopathe, place très haut ses enchères meurtrières : il abattra une fillette par heure s’il n’obtient pas satisfaction. Pour Arthur Potter, le négociateur dépêché par le FBI, commence le bras de fer le plus éprouvant de sa carrière. Il trouvera une alliée en la personne de Melanie, l’une des enseignantes, atteinte du même handicap que ses élèves : un handicap qui peut aussi constituer un atout, puisque les ravisseurs ne comprennent pas le langage de leurs victimes…Cette course contre la mort, qui met en scène de façon remarquablement sensible et documentée l’univers des sourds-muets, nous mène sans une seconde de répit jusqu’à l’affrontement et au retournement ultimes.
L’amateur d’escargots
Grand Prix de l’Humour noir en 1975, L’Amateur d’escargots occupe une place à part dans l’oeuvre mondialement connue de Patricia Highsmith. Ces onze nouvelles, si on y retrouve l’ambiance psychologique inquiétante et l’art du suspense caractéristiques de leur auteur, font une place singulière au fantastique. Un homme d’affaires fasciné par les escargots plonge au coeur du cauchemar; deux sueurs âgées n’ont plus d’autres relations qu’un tissu quotidien d’abominables petites méchancetés; des gastéropodes géants et anthropophages se livrent à une hallucinante chasse à l’homme… Une lecture dont on ressort avec un « sentiment de danger personnel », ainsi que l’écrit en préface le romancier Graham Greene
–Ce texte fait référence à l’édition
Mort sur le lac
Imaginez un cadre de rêve : le lac de Côme et les petits villages de montagne de la Lombardie. Rencontrez une commissaire haute en couleurs : Stefania, mère célibataire au tempérament bien trempé. Plongez dans un mystère : des ossements du siècle dernier retrouvés non loin de la somptueuse Villa des Cappelletti. Et si les paysages idylliques de l’Italie du Nord masquaient de terribles secrets enfouis dans l’histoire ?… Le commissaire Stefania Valenti enquête sur le squelette d’un soldat allemand de la Seconde Guerre mondiale découvert dans la région du lac de Côme, à proximité de la villa des richissimes Capelletti. Dans une atmosphère d’omerta et de secrets de famille, la quarantenaire divorcée aura fort à faire pour résoudre ce mystère et mener de front sa vie de famille et son histoire d’amour naissante.
Une balade dans la nuit
Vingt-neuf ans, athlétique, moral mais pragmatique, Spero Lucas, un ex-marine qui a combattu en Irak et travaille maintenant comme enquêteur pour un avocat à Washington DC, est le héros de cette nouvelle série. Caractéristique essentielle : sa commission, lorsqu’il réussit, est toujours de 40 %. Grâce au suivi on line des livraisons de colis, les trafiquants de drogue modernes peuvent faire livrer leur came à des adresses où les habitants sont absents dans la journée. Rien de plus pratique alors que de récupérer un colis que les services de police ont peu de chances d’avoir repéré. Parfois cependant, celui qui le récupère n’est pas celui auquel il était destiné. C’est alors qu’intervient Spero Lucas. Ici, la drogue a été volée à Anwan Hawkins, un dealer qui, de sa prison, embauche Spero. Son avocat lui en a vanté les dons d’observation et de déduction. Et il avait raison : Spero comprend vite que ce sont Tavon et Edwin, les « assistants » d’Anwan, qui ont « perdu » le colis. Mais l’ont-ils vraiment perdu ? Confronté à ce problème, Spero n’a d’autre solution que d’enquêter dans certains des milieux les plus violents de la capitale américaine.
La femme au masque de chair
Un soir que la neige tombe sur la Sérénissime, une femme blonde juchée sur des hauts talons et enveloppée dans un manteau de fourrure croise la route de notre cher commissaire Guido Brunetti. Elle s’appelle Franca Marinella, s’est fait remodeler le visage par un chirurgien peu adroit, cite Cicéron ou Virgile par cœur, et Brunetti est instantanément subjugué par cet étrange alliage d’intelligence, de culture et de beauté altérée par l’inconscience – comme sa Venise, décidément ! Qu’on songe à la pollution déversée dans les canaux, à ce complexe chimique géant installé aux abords de sa ville ! Aux ordures qui jonchent les rues de tout le pays, aux incinérateurs qui explosent dans tout le sud de l’Italie, à la Camorra qui s’enrichit de l’élimination des déchets ! Et Brunetti de se transformer en expert de l’environnement pour élucider le meurtre d’un routier…
La putain de la République
« Il était question, à l’automne 1997, de faire tomber « la putain de la République ». Puisque c’est au tribunal des médias qu’a été clouée au pilori la caricature d’une femme dans laquelle je ne me reconnais pas, c’est au tribunal de l’opinion que je m’adresse pour la première fois avec mes propres mots. » Ainsi débute le livre de Christine Deviers-Joncour. Loin des révélations d’un livre à scandale, il s’agit avant tout d’un livre de femme. L’auteur y raconte l’ascension d’une fille du Périgord, sa trajectoire unique dans les coulisses du pouvoir, de la politique et de la haute finance, son arrestation en novembre 1997, son incarcération pendant cinq mois, son désespoir. Comment une jeune fille d’origine modeste devient-elle un personnage d’influence ? Une histoire de femme dans un monde d’hommes : ses deux maris ; Alfred Sirven, son mentor, homme de l’ombre aujourd’hui en fuite ; Roland Dumas… Elle décrit le rôle qu’elle jouait auprès d’eux ou pour leur compte.
Le Cinquième témoin
Abandonnée par son mari, Lisa Trammel n’a soudain plus assez d’argent pour payer ses mensualités d’emprunt immobilier, et la Westland National Bank menace de saisir sa maison Affolée, elle engage l’avocat Mickey Haller, mais elle est si révoltée par l’épidémie de saisies liée à la crise des subprimes qu’elle manifeste souvent et violemment devant la banque au point de s’en voir interdire l’accès par la justice. Malheureusement pour Haller qui espérait gagner du temps en faisant traîner la procédure, le dossier se corse quand sa cliente est soudain accusée du meurtre de Mitchell Bondurant, un cadre dirigeant de la Westland retrouvé mort dans le parking de son agence. Au fur et à mesure qu’il monte un système de défense bien hasardeux Haller découvre un certain nombre d’éléments qui l’amènent à douter de sa cliente et de lui-même, et ce, jusqu’au verdict.
Volte-Face
Grand avocat de la défense, Mickey Haller est bien surpris lorsque le procureur du comté de Los Angeles le prie un jour de plaider pour l’accusation. Et l’affaire n’est pas des moindres. Incarcéré depuis vingt-quatre ans pour le meurtre d’une fillette, Jason Jessup vient d’être libéré sous caution, le tribunal ayant conclu à la nécessité d’une révision de son procès suite à un test ADN qui semble l’innocenter. Haller est sûr que Jessup est coupable et prend Harry Bosch comme enquêteur et son ex-épouse, Maggie McPherson, comme assistante. En face de lui, l’avocat Clive Royce, dit «l’astucieux, » et des médias tout excités par ce procès : quoi de plus sensationnel qu’un tueur innocenté par son ADN ? À ceci près que Jason Jessup, qui parade devant les médias le jour, se livre à d’étranges activités la nuit.
Soirée Sushi
L’une s’est fait larguer, l’autre s’est séparée, la troisième vient de divorcer … quand le cœur est à nu, rien ne vaut le poisson cru ! Sushi (n. m.) : spécialité japonaise à base de poisson presque vivant roulé dans du riz froid, peu calorique (en tout cas moins qu’une pizza), apprécié des femmes souhaitant se donner bonne conscience. Dédaigné des adolescents qui lui préfèrent le hamburger (plus facile à mâcher), et des hommes qui lui préfèrent n’importe quoi recouvert de fromage (comme la pizza), le sushi est un plat raffiné qui prend toute sa saveur avec de la sauce solo… heu… soja. Consommé en groupe, il n’empêche pas de crier, de rire, de s’énerver ou de pleurer la bouche pleine, ce qui en fait un met prisé pour sa convivialité. Traditionnellement, on définit par « soirée sushi » la réunion de trois copines fraîchement célibataires, qui ont autant d’angoisses à propos de leurs ados et de potins sur leur ex à partager qu’il y a de graines de sésame sur un California maki. Et en plus, tout cela ne fait pas grossir (On l’a dit ou pas ? ).
Pêcheur d’Islande
Pêcheur d’Islande a sans doute souffert de son succès, considérable, et l’on ne relit plus beaucoup cette histoire d’amour qui fit tant pleurer nos grands-mères. Le chef-d’oeuvre de Loti n’en recèle pas moins de nombreuses qualités. Avec une construction savante, soigneusement équilibrée, un style sobre, à la limite de l’épure (« La mer, la mer grise »), des phrases ciselées, polies comme des galets, Loti accomplit un véritable travail d’artiste et de peintre pour évoquer ces horizons blancs, immensément vides, qui déchirent le ciel d’Islande. Lumières polaires irisées, brumes blafardes, soleils sans chaleur, impassibles et cruels, répondent aux tourments des coeurs, annoncent les amours brisées par la mort, les noces du marin et de la mer. Artisan scrupuleux, Loti trouve ici le chemin d’une poésie à la fois simple et profonde, où son chant s’épanouit en toute plénitude. –Scarbo. La Marie, navigue vers l’Islande emmenant à son bord les pêcheurs bretons qu’on appelle les « Islandais ». Pourtant, la mer du Nord est dangereuse, et chaque année, certains équipiers ne reviennent pas. Après avoir vécu à Paris, Gaud, une belle et douce jeune femme, revient vivre en Bretagne. Elle tombe alors éperdument amoureuse de Yann, marin sur La Marie. Mais, lui, n’aime que la mer…
Une autre femme
Qui n’a pas eu le désir de déserter sa vie, de tout recommencer ailleurs, de devenir quelqu’un d’autre ? Ce qui pour la plupart des gens demeure un rêve, Delia, quarante ans, se décide soudain à l’accomplir. Elle marche sur une plage, s’éloignant d’un mari devenu indifférent, de trois enfants pour qui elle n’est guère qu’une domestique… Et voilà, elle ne sait pas si elle reviendra un jour. Tandis que ses proches se révèlent incapables de donner à la police un signalement précis, Delia entreprend de bâtir sa nouvelle vie à une centaine de kilomètres de là. Nouveau job, nouveaux amis… Et puis ? Peut-on vraiment trouver sa liberté en s’absentant de soi et du monde ? Un vrai roman, un roman vrai aussi, souriant, humain, lucide, accueilli par un succès international.
L’arbre à fièvre
L’arbre à fièvre pousse où sévit la malaria : c’est un symptôme, un avertissement, d’où sa présence au seuil de ces onze récits, dont chacun se propose de nous emmener aux racines du crime. On ne tue pas seulement par vengeance, par haine, par amour. Ici l’égoïsme, le confort, l’habitude, le simple agacement sont aussi des mobiles du crime. Tricia est si sotte que nous avons envie d’absoudre Ford qui complote sa mort. Et que reprocher à celui qui s’amuse à effrayer les femmes dans les rues désertes, ce qui fait que l’une d’elles, pour lui échapper, monte dans une voiture…dont le conducteur l’étranglera ?
Le mannequin d’osier
Le mannequin d’osier, le second des volumes qui forment avec L’Orme du mail, L’Anneau d’améthyste et M. Bergeret à Paris, la série de l’Histoire contemporaine, est plus particulièrement consacré à l’infortune conjugale de M. Bergeret, symbolisée par le mannequin que l’épouse du maître de conférences à la faculté des Lettres de la ville de X a placé inopportunément dans le cabinet du professeur et que celui-ci jette par une fenêtre après. l’avoir lacéré. M Bergeret n’en est pas moins l’homme des doctes entretiens et de la sagesse audacieuse. Sous une apparence aimable, ses propos sont les plus anticonformistes qui soient, qu’il les tienne avec le commandeur Aspertini, jeune savant italien, M. l’abbé Lantaigne, supérieur du grand séminaire, M. Mazure, archiviste départemental, où de M. de Terremondre, chef régional du parti catholique…
La valse inachevée
En 1874, au bal de la Redoute, à Vienne, un jeune et séduisant fonctionnaire des Affaires étrangères valse avec une femme masquée. Le coup de foudre est réciproque. Elle dit s'appeler Gabrielle. Franz ne reverra jamais son inconnue. Il recevra d'elle des lettres, des poèmes. Soixante ans plus tard seulement il saura la vérité. Entre temps, l'Autriche aura vécu une histoire étincelante et dramatique, l'apogée culturel de Vienne, l'épidémie de syphilis, les scandales et les suicides, l'écroulement de l'Empire dans la Première Guerre mondiale… C'est à partir de faits réels – les poèmes et les lettres nous sont parvenus – que Catherine Clément déploie cette bouleversante fresque historique et romanesque, nous dévoilant un des secrets les mieux gardés de l'inconnue du bal de la Redoute : l'impératrice d'Autriche, Elisabeth, Sissi.
La valse inachevée
En 1874, au bal de la Redoute, à Vienne, un jeune et séduisant fonctionnaire des Affaires étrangères valse avec une femme masquée. Le coup de foudre est réciproque. Elle dit s'appeler Gabrielle. Franz ne reverra jamais son inconnue. Il recevra d'elle des lettres, des poèmes. Soixante ans plus tard seulement il saura la vérité. Entre temps, l'Autriche aura vécu une histoire étincelante et dramatique, l'apogée culturel de Vienne, l'épidémie de syphilis, les scandales et les suicides, l'écroulement de l'Empire dans la Première Guerre mondiale… C'est à partir de faits réels – les poèmes et les lettres nous sont parvenus – que Catherine Clément déploie cette bouleversante fresque historique et romanesque, nous dévoilant un des secrets les mieux gardés de l'inconnue du bal de la Redoute : l'impératrice d'Autriche, Elisabeth, Sissi.
Une ombre plus pâle
La profileuse du FBI Diane Silver poursuit sa traque des serial-killers. Son acharnement est, au fond, ce qui la porte, lui permet de survivre, et elle y consacre chacune de ses minutes. Diane s’est associée avec rupert Teelaney, alias Nathan Hunter, l’une des plus grosses fortunes de la planète, pour éliminer ces bourreaux et protéger ainsi leurs futures victimes. . Mais elle cherche avant tout à retrouver la « rabatteuse » qui a conduit sa fille Leonor, 11 ans, jusqu’à son tortionnaire. Elle sait pourtant qu’en s’alliant à Nathan/Rupert, elle a choisi le camps de l’illégalité, de l’extrême solitude. Alors qu’à Paris Yves Guéguen garde un oeil vigilant sur Sara Heurtel, dont la fille sataniste a été abattue par Nathan, aux Etats-Unis, dans la campagne bostonienne, une scène digne des pires cauchemars est découverte dans un charmant cottage. La cave de la maison a été aménagée en cages, dans lesquelles gisent trois cadavres. Diane a une nouvelle proie. Pourtant, au fur et à mesure que s’accumulent les résultats de laboratoire, la monstrueuse charade devient de plus en plus incompréhensible.
Et la vie va presque droite
À trente ans, Barnaby se considère comme un parfait loser. Certes, ce rejeton d’une grande famille de Baltimore a tiré un trait sur son passé de délinquant et travaille désormais auprès de personnes âgées pour une société d’aide à domicile. Mais s’il s’y est bâti une réputation d’homme de confiance, il demeure aux yeux des siens le mauvais fils, mauvais père et mauvais époux qui a sali l’honneur de la famille. Alors, quand son chemin croise celui de Sophia, jeune femme sérieuse et rangée, il croit trouver l’ange gardien qui lui permettra de revenir en fils prodigue dans le giron familial. Mais c’est compter sans le poids des rôles assignés à chacun.
Le garçon qui ne parlait pas
Tandis que les feuilles d’automne commencent à tomber, le vice questeur Patta demande à Brunetti d’enquêter sur une petite infraction commise par la future bru du maire. Le commissaire Brunetti n’a guère envie d’aider son patron à récolter les faveurs politiques, mais il est bien obligé de s’incliner. Puis c’est au tour de sa femme, Paola, de lui présenter une requête. L’handicapé mental employé par leur pressing vient de mourir d’une overdose de somnifères, et Paola ne peut pas supporter l’idée que dans la vie comme dans la mort, personne ne l’ait remarqué ni aidé. Brunetti se met au travail mais, à sa grande surprise, il ne découvre rien sur cet homme : pas d’acte de naissance, pas de passeport, pas de permis de conduire, pas de carte de crédit. Pour l’administration italienne, il n’a jamais existé. Plus étrange encore, sa mère refuse de parler à la police et assure au commissaire que les papiers d’identité de son fils ont été volés lors d’un cambriolage. Au fil des révélations, Brunetti commence à soupçonner les Lembo, des aristocrates, d’être mêlés à cette mort mystérieuse. Mais qui a bien pu vouloir tuer ce malheureux simple d’esprit ?
Le cinquième témoin
Abandonnée par son mari, Lisa Trammel n’a soudain plus assez d’argent pour payer ses mensualités d’emprunt immobilier, et la Westland National Bank menace de saisir sa maison Affolée, elle engage l’avocat Mickey Haller, mais elle est si révoltée par l’épidémie de saisies liée à la crise des subprimes qu’elle manifeste souvent et violemment devant la banque au point de s’en voir interdire l’accès par la justice. Malheureusement pour Haller qui espérait gagner du temps en faisant traîner la procédure, le dossier se corse quand sa cliente est soudain accusée du meurtre de Mitchell Bondurant, un cadre dirigeant de la Westland retrouvé mort dans le parking de son agence. Au fur et à mesure qu’il monte un système de défense bien hasardeux Haller découvre un certain nombre d’éléments qui l’amènent à douter de sa cliente et de lui-même, et ce, jusqu’au verdict. Récit particulièrement brillant d’un procès, Le Cinquième Témoin est aussi une fine analyse de la crise des subprimes, dont les conséquences se font encore sentir dans le monde entier. « L’ancien chroniqueur criminel du Los Angeles Times est devenu avec James Ellroy l’un des poids lourds mondiaux du genre noir. » Le Monde des livres
Le cri du hibou
Robert Forestier semble avoir toujours été la proie du malheur. Une suppression, un mariage raté, l’ont fait fuir New York et l’ont amené à installer dans une petite ville de Pennsylvanie, où il a trouvé un travail qui lui permet de vivre. Cependant, le vide affectif qu’il ressent le pousse à observer une jeune fille par sa fenêtre, sans qu’elle le sache. Il la regarde aller et venir, recevoir son fiancé, vivre sa vie de tous les jours, et ces images lui apportent un bien être dont il ne peut plus se pousser. Jusqu’au jour où, accidentellement, il la rencontre… Et le malheur, qui semblait l’avoir oublié, viendra frapper ceux qui l’approprieront, sans que lui-même soit épargné, jusqu’au cauchemar final qu’il ne pourra éviter.
Un génie… un sorcier… un escroc : qui était Rafaël Ariatégui ? Longtemps après sa mort, l’énigme posée par ce fils de paysans de la Cordillère des Andes n’a pas fini de faire couler l’encre. Du petit village d’Alto Beni, cette terre qui brûle le corps et l’âme de ses enfants, aux salons new-yorkais des années soixante, son itinéraire traverse tremblements de terre et révolutions, intrigues et cabales, sans que son unique passion, la peinture, n’en soit altérée. Sa vie sera à l’image de son œuvre : un tourbillon qui l’entraînera aux confins de la folie. Lorsqu’il invente le Crawling Painting, la critique applaudit à tout rompre. Les toiles de cet indien, qui peint avec son corps s’arrachent à prix d’or. La seule technique de Rafaël suffit-elle à justifier cet engouement ? De mystérieuses forces n’entrent-elles pas enjeu ? Sa puissance créatrice ne serait-elle pas le lien entre l’art et la magie ? Qu’importe. Enfant maudit d’un pays violent, ou jouet d’un milieu sophistiqué, Rafaël Ariatégui demeure un être authentique, une œuvre en lui-même.
Les Sarkozy, une histoire française
Les Sarkozy, une famille française, roman d'une histoire vraie. L'histoire française des Sarkozy commence à Paris sur une bouche de métro, en décembre 1948 lorsque Pal Sarkozy, réformé de la Légion étrangère, arrive d'Afrique du Nord. Il a faim, il a froid, il est seul dans le dédale d'avenues battues par l'hiver. Presque soixante ans plus tard, son fils Nicolas rêve de dormir à l'Elysée. De Pal à Nicolas Sarkozy, une seule génération a tracé cette trajectoire inouïe. Le père et le fils se ressemblent: même front haut, même ambition. Mais dès l'enfance, Nicolas s'est construit en butte au père absent, dans la violence du ressentiment, souffrant de sa taille et sa solitude. Une famille française retrace la saga des Sarkozy, dans les steppes de la Hongrie impériale puis soviétique, et aussi à Salonique, la Jérusalem de la Méditerranée, en Corrèze pendant l'Occupation, à Paris, à Neuilly. A travers la France de Vichy, les Trente Glorieuses, et les premières années de l'ascension de Nicolas Sarkozy se dessine le récit d'une famille peu ordinaire, avec ses victoires et ses mensonges. Repliée dans sa mémoire d'exil, la vérité de Pal Sarkozy s'effrite entre les mots : le château en Hongrie, la noblesse, la légion, la réussite. A ses enfants de démêler le vrai du faux. Andrée Sarkozy, la mère, fille d'un immigré juif, amoureuse du Hongrois flambeur et flamboyant, mariée puis abandonnée, s'est battue pour élever ses trois fils dans les beaux quartiers …
La ville des frelons
Charlotte, en Caroline du Nord. Une cité depuis longtemps surnommée «le nid de frelons de l’Amérique». La violence y est quotidienne. Virginia West, chef de la police, enquête sur une série de meurtres visant exclusivement des hommes d’affaires. C’est dire si elle est ravie lorsque sa supérieure hiérarchique lui confie pour mission de patrouiller dans la ville avec Andy, un jeune journaliste désireux de vivre la vie des flics au quotidien… Mais Andy, d’abord maladroit, se révélera assez vite un coéquipier hors pair…
Morts en eaux troubles
Le cadavre de son ami Ted Eddings, un journaliste, retrouvé au fond de l’eau dans une zone militaire interdite, lance le médecin légiste Kay Scarpetta sur les traces d’une secte manipulée par un réseau terroriste international. En compagnie de Lucy, sa nièce, devenue agent du FBI, et de son complice Marino, le flic macho au grand cœur, elle affronte d’implacables ennemis, tout au long d’un suspense où les technologies de pointe et la réalité virtuelle bouleversent les données de l’enquête criminelle…
L’île des chiens
Tanger Island, baie de Chesapeake. Située à quelques kilomètres des côtes de Virginie, cette petite île vient de se soulever et menace de faire sécession. Au bord de la guerre civile, la région sombre dans le chaos et une bande de criminels en profite pour voler, violer et tuer en toute impunité. Le gouverneur, manipulé par des politiciens sans scrupules, est impuissant à ramener l’ordre. Judy Hammer, nouveau superintendant de la police virginienne, et Andy Brazil, son bras droit, ne pourront compter que sur eux-mêmes… L’Île des chiens, quatorzième roman de Patricia Cornwell, est une satire corrosive et irrévérencieuse d’une Amérique rongée par la peur et la corruption.