Angkor
un ouvrage consacré à la visite des mystérieux et somptueux temples khmers du Cambodge, avec un texte de Marilia Albanese, spécialiste de la civilisation khmère, une iconographie riche et abondante, des plans détaillés et des itinéraires à travers. Les trésors archéologiques et artistiques d’Angkor.
Le parapluie de Sakéo
Parmi les photos des enfants khmers qu’elle est venue soigner à Sakéo, au Cambodge, Monique Brossard-Le Grand retrouve, insolite et bouleversante, celle du parapluie de fleurs avec lequel Rosa, sa mère, a voulu être incinérée. Elle commence alors de dérouler le fil de sa propre histoire, de s’interroger sur le mystérieux héritage auquel nous devons, au bout du compte, le cours de notre vie et son sens. Rosa, la petite gardeuse d’oies, n’a jamais laissé oublier à sa fille que l’attention se donne d’abord à ceux qui souffrent. Sa « boule de cristal » s’en souviendra, qui lâchera tout un jour – sa carrière, son confort et son intolérable tranquillité – pour se dédier aux enfants khmers, afghans, éthiopiens et roumains. Car ce livre est d’abord le récit des relations de Tanta Monica avec ses petits de Gradinari et d’ailleurs, le journal si tendre et vivant d’un amour et d’un espoir.
Le silence de l’innocence
Au Cambodge, des parents vendent leurs enfants dès l’âge de cinq, six ans en échange d’une centaine d’euros. Dans les bordels, les jeunes se prostituent pour cinq cents riels (quinze centimes d’euro), une somme qui leur est entièrement confisquée par le proxénète ou la mama-san, la mère maquerelle. Somaly Mam, aujourd’hui âgée de trente-quatre ans, retrace dans ce livre son enfance d’esclave battue, violée. Elle témoigne sur la torture dans les bordels, et raconte avec émotion la destinée tragique de ces enfants – comme Thomdi, vendue à l’âge de neuf ans, décédée, ou Sokhone, vendue à huit ans, morte du sida et de la tuberculose à quinze.