Le code Hammourabi
Le conseiller municipal de Boston Philip Stewart est assassiné. Cet ancien sans-abri et alcoolique repenti, héros des causes caritatives, incarne pour les Bostoniens la justice et le bien, à tel point qu’ils l’ont surnommé « le Saint ». Aussi sa mort plonge-t-elle la ville entière dans la stupeur et l’incrédulité. Mais une voix discordante s’élève dans le choeur unanime des lamentations : celle du journaliste Frank Cronin, chargé de l’enquête sur ce meurtre pour le Boston Post. Bravant l’opinion publique et ses supérieurs hiérarchiques, il va dévoiler peu à peu la face cachée de la victime. Ses investigations le mèneront dans les coulisses de la haute société bostonienne : ses intrigues, ses réseaux occultes, politiques et financiers, l’influence souterraine de l’Eglise. Il y rencontrera des acteurs retors, rompus aux arcanes du pouvoir, et devra faire appel à toutes ses ressources pour progresser vers la vérité. Une vérité qui éclatera dans un coup de théâtre final et donnera tout son sens au titre du livre : le code Hammourabi, rédigé à Babylone quelque mille cinq cents ans avant notre ère, est le monument législatif de l’Antiquité. A la différence de nos codes contemporains, il autorise la loi du talion et la vengeance privée… Charles Kenney a été journaliste au Boston Globe pendant quinze ans. Il vit à Boston avec sa famille. Le Code Hammourabi est son premier roman.
Pater noster
Un flic ripou, c’est moche. Et quand c’est de votre père qu’il s’agit, et qu’au surplus il s’est suicidé pour éviter d’être jugé, c’est d’autant plus dur à assumer. Et pourtant, Jack Devlin y parvient. Renonçant à une brillante carrière d’avocat, il entre à la police de Boston qui a exclu son père de ses rangs pour corruption, vingt ans auparavant. Avec la ferme intention de réhabiliter cet homme qui fut pour lui un père exemplaire et un membre respecté de la communauté catholique irlandaise jusqu’au jour de son arrestation par le FBI. Mais les démons du passé n’aiment pas être réveillés.