Claude Sautet – Les choses de sa vie
Il fut l’une des figures marquantes du cinéma français de la seconde moitié du vingtième siècle et ses films ont eu du succès avant de devenir des classiques. Mais hormis son cercle de parents et d’amis, que sait-on vraiment de Claude Sautet ? De ce cinéaste exigeant devenu, bien malgré lui, sociologue d’une certaine France. De cet artisan chevronné, méticuleux et pudique, qui sut si bien magnifier les actrices et comprendre ses contemporains mais que le doute habita sans cesse. De ce fan de jazz, ce féru de musique classique, curieux de tout et dont la vie épouse trois Républiques. Ce bon vivant qui détestait les honneurs, même s’il sut apprécier les hommages qu’on tint à lui rendre à la fin de sa carrière. Trop peu de choses encore. Riche de témoignages divers, fertile en anecdotes, en documents peu ou mal connus, passant au crible ses treize films de leur conception à leur dernier montage, cette monographie conçue comme un voyage entend combler une lacune pour mieux faire connaître la vie et l’œuvre exemplaire de cet homme de qualité.
«Entre Poiret et Serrault, subtile était la répartition des rôles et des personnages. Sur la scène des cabarets, Poiret incarnait le jeune homme aimable, fin, élégant et sûr de lui, prêt à toutes les galanteries. Serrault, lui, personnifiait à merveille la contradiction, c’est-à-dire un piètre bonhomme, rabat-joie, servile et soupçonneux. Leur force résidait dans le seul fait que l’un pouvait mordre habilement dans le jeu de l’autre. Aux yeux de Serrault, leur fructueuse rencontre et leur longue association ressembleraient à un authentique coup de foudre : « Jean me faisait rire. Par chance, je le faisais rire aussi ! » Poiret, lui non plus, ne cache pas qu’il a eu un véritable choc à l’approche de Serrault. Un peu comme avec une femme que l’on recherche depuis de longues années.» Du premier film avec Sacha Guitry au succès planétaire de La Cage aux folles, voici la drôle d’aventure d’un duo hors du commun, racontée sans fard pour la première fois. À travers une complicité indéfectible et le chemin parcouru par ces deux surdoués du rire, nous explorons quarante ans de l’histoire de la scène, du disque et du cinéma français, croisant entre autres Jacqueline Maillan, Pierre Mondy, Johnny Hallyday ou encore Jean-Pierre Mocky. Écrivain, journaliste et historien du cinéma, Jean-Jacques JELOT-BLANC a publié à ce jour une trentaine d’ouvrages, notamment les seules biographies de Fernandel, Bourvil et Louis de Funès autorisées par les familles. Natifd’Aubagne, il est aussi l’auteur d’un livre de référence sur Marcel Pagnol préfacé par Jacqueline Pagnol, la veuve du cinéaste académicien. Chef de la rubrique «Séries télévisées» d’un grand magazine de télévision, on lui doit plusieurs dictionnaires qui font autorité dans ce domaine. Il est l’auteur aux Editions Alphée de Bourvil – De Funès, leur Grande Vadrouille (2008).
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Dans ces « séquences de mémoire », M. Vlady retrace sa longue carrière d’actrice de cinéma et de théâtre. Au hasard des pages, c’est un demi-siècle de cinéma qui défile sous nos yeux. On y retrouve des visages connus tels Visconti, Fellini, Mastroianni, Delon, Brando, Huston, Godard, Bardot, Magnani et bien d’autres. Marina y évoque aussi sa vie privée, ses trois mariages, ses amitiés, sa famille, sans oublier sa carrière bien remplie au théâtre. Un livre où chacune et chacun de ceux qui ont hanté les salles obscures au fil de ces dernières décennies retrouvera le chemin parcouru par Marina Vlady en un demi-siècle d’histoire du cinéma.