Quatre saisons en Limousin
Claude et Bernadette. Un couple en Limousin. Et six enfants qui n’ignorent pas ce que signifie « A table ! ». Et des amis qui n’ont pas leur fourchette dans la poche. On ne nourrit pas ce monde avec trois haricots dans une assiette. Ni même, seulement, avec des grives et des palombes. Surtout en pays de Brive. Bernadette a réuni les recettes, plus belles encore d’être simples. Claude a parcouru les terres et les saisons, revisité les mémoires. A nous, veau, vache, cochon ! C’est la cuisine de La Fontaine, si La Fontaine avait été corrézien.
Le Prix des Libraires 1980 a couronné « Des grives aux loups », le premier tome du grand roman de Claude Michelet qui se poursuit et s’achève dans le volume que voici. Le retentissement de cet ouvrage, dans le public français s’affirme profond et durable. Il est la juste récompense d’une œuvre qui parle au cœur, où tout – personnages et situations – est vrai et où la France entière, celle des villes comme celle des champs, se reconnaît et retrouve ses sources vives… Nous avons laissé la famille Vialhe et le village de Saint-Libéral au lendemain de la Grande Guerre; dans le bourg qui se réveille, la nouvelle génération affronte un monde nouveau…
L’appel des engoulevents
La grande fresque familiale de Claude Michelet continue avec ce roman. Trois générations, un même esprit et un même cœur, la famille Vialhe n’est pas près de s’éteindre. 1974… Saint-Libéral ne compte plus que trois cent quatre habitants. Pierre-Édouard – le doyen – se désole. La population vieillit, le village se meurt. Jacques Vialhe s’échine sur l’exploitation familiale. Dominique, son fils, ingénieur agronome en Afrique, ne parle pas de prendre la relève. La petite Jo est partie faire le tour du monde au bras d’un photographe… Seul Jean, le fils de Guy, rêve de devenir éleveur et de travailler la terre de ses ancêtres… Qu’adviendra-t-il de Saint-Libéral lorsque Pierre-Édouard et Mathilde auront fermé les yeux, et que Jacques, épuisé, aura rendu les armes ?