
Le ventre de l’Atlantique
Salie vit en France. Son frère, Madické, rêve de l’y rejoindre et compte sur elle. Mais comment lui expliquer la face cachée de l’immigration, lui qui voit la France comme une terre promise où réussissent les footballeurs sénégalais, où vont se réfugier ceux qui, comme Sankèle, fuient un destin tragique ? Les relations entre Madické et Salie nous dévoilent l’inconfortable situation des « venus de France », écrasés par les attentes démesurées de ceux qui sont restés au pays et confrontés à la difficulté d’être l’autre partout. Distillant leurre et espoir, Le Ventre de l’Atlantique charrie entre l’Europe et l’Afrique des destins contrastés. Car, même si la souffrance de ceux qui restent est indicible, il s’agit de partir, voguer, libre comme une algue de l’Atlantique.
Ce premier roman, sans concession, est servi par une écriture pleine de soufflet d’humour.
54 Contes d’Afrique (Partie 2) – Livre neuf
LIVRE NEUF EN DEPOT-VENTE / ULTIMES GRIOTS
« 54 Contes d’Afrique » propose une étonnante collection d’histoires qui couvrent l’intégralité du continent africain, des dunes de sable du Nord aux jungles luxuriantes de la région centrale. Chaque récit donne vie aux riches traditions de narration qui ont été transmises de génération en génération, avec un casting dynamique de personnages, des animaux parlants aux êtres mythiques, chacun partageant une sagesse intemporelle et des leçons de vie.
Avec chaque histoire, votre enfant va :
Acquérir une connaissance culturelle : Présentez à votre enfant les cultures, les langues et les enseignements moraux dynamiques des nations africaines, favorisant une perspective mondiale et une empathie culturelle.
Développer le raisonnement moral : Les contes sont imprégnés de dilemmes et de résolutions éthiques qui encouragent les jeunes esprits à réfléchir de manière critique au bien et au mal.
Stimuler l’imagination : Les éléments fantastiques et les descriptions riches stimuleront l’imagination, encourageant la créativité et l’amour de la narration.
Chérir l’héritage culturel : Spécialement pour les enfants de la diaspora africaine, ces contes servent de pont vers leur héritage ancestral, offrant un sentiment de fierté et d’appartenance à travers les histoires chéries de leurs ancêtres.
Parfait pour la lecture à voix haute ou pour que les enfants plus âgés lisent de manière indépendante, ce livre est conçu pour être une passerelle vers des discussions sur les valeurs, les décisions et les conséquences qui en découlent. « 54 Contes d’Afrique » n’est pas seulement un livre ; c’est un outil pédagogique qui divertit tout en enseignant, ce qui en fait un ajout précieux à la bibliothèque de tout enfant.
27 pays : Djibouti, Érythrée, Soudan du Sud, Rwanda, Seychelles, Botswana, Comores, Eswatini, Lesotho, Madagascar, Malawi, Namibie, Zambie,
Libye, Maroc, Mauritanie, Centrafrique, Gabon, Sao Tomé et Principe, Tchad, Cap-Vert, Gambie, Libéria, Niger, Sénégal, Guinée, Togo
Petit pays
En 1992, Gabriel, dix ans, vit au Burundi avec son père français, entrepreneur, sa mère rwandaise et sa petite sœur, Ana, dans un confortable quartier d’expatriés. Gabriel passe le plus clair de son temps avec ses copains, une joyeuse bande occupée à faire les quatre cents coups. Un quotidien paisible, une enfance douce qui vont se disloquer en même temps que ce « petit pays » d’Afrique brutalement malmené par l’Histoire.
Gabriel voit avec inquiétude ses parents se séparer, puis la guerre civile se profiler, suivie du drame rwandais. Le quartier est bouleversé. Par vagues successives, la violence l’envahit, l’imprègne, et tout bascule. Gabriel se croyait un enfant, il va se découvrir métis, Tutsi, Français…
Ville cruelle
Dans ce premier roman publié sous le pseudonyme d’Eza Boto, le lecteur découvrira, tracés avec une force qui s’accomplira exemplairement dans les œuvres postérieures, fort célèbres, de Mongo Béti, les drames d’une Afrique dominée, ceux qui opposent les humbles, les simples, les paysans, aux différents types d’exploiteurs du monde politique, économique et religieux. Publiée en 1954, cette œuvre dénonce une situation historique qui, en tant de lieux, dans ce monde, est toujours actuelle.
Côte d’Ivoire – Le feu au pré carré
2004 – Nos écrans français diffusent de douloureuses et de troublantes images de la Côte d’Ivoire. Douloureuses parce qu’elles montrent un peuple pris en tenaille entre les milices « patriotiques » du Président Gbagbo et les rebelles souhaitant à toute force renverser le régime ; douloureuses aussi parce qu’elles nous montrent des Français expatriés condamnés au retour. Troublantes images car le destin de cette ancienne colonie reste, pour le meilleur et le moins bon, lié à la France.Du coup, la Côte d’Ivoire, pays-phare de l’Afrique de l’Ouest, clé de voûte de la stabilité régionale mais aussi fille aînée de la Françafrique, est en train de tomber dans le ruisseau. Judith Rueff dresse dans ces pages le procès verbal d’une chute, l’autopsie d’une décadence. Avec vigueur et intelligence. En tirant le bilan de quarante années de règne d »Houphouët-Boigny, du changement de la donne internationale, des gouvernements successifs et des atermoiements de la France, l’auteur redessine la cartographie des forces en présence, les linéaments qui structureront l’avenir du pays.Ce livre, à travers la peinture tour à tour haute en couleur et glauque de la Côte d’Ivoire établit, surtout, un double constat : celui d’un pays qui expérimente et anticipe les troubles de nombreux Etats africains ; celui d’une France aux liens décidément ambivalents avec l’Afrique. Avec les éclairages de l’écrivain ivoirien Ahmadou Kourouma, et de l’ancien Premier ministre centrafricain, Jean-Paul Ngoupandé.
Histoire des Mandingues de l’Ouest
Nous ne disposons pour ce faire que des seules traditions malinkés, mais celles-ci sont unanimes pour situer l’arrivée des Mandingues vers 1240, quand Soundjata lança ses armées à la conquête de l’Ouest. Ce royaume connaîtra cependant son vrai développement du XIIIe au XIXe siècle. Il englobait alors la région de haute et moyenne Casamance ainsi que le cours supérieur du fleuve Koliba.
L’affrontement final avec les Peuls, en 1867, fut fatal au Gabou et causa la chute de sa capitale, Kansala. Une des premières conséquences en fut le triomphe de l’Islam dans la région. Mais la victoire peule allait être suivie de près par les conquêtes coloniales et le partage du Gabou.
Le présent ouvrage est l’aboutissement des recherches et des travaux de Djibril Tamsir Niane, professeur et spécialiste de l’histoire mandingue et auteur du récit Soundjata ou l’épopée mandingue (Présence Africaine).
Soly Cissé – Réflexivité – Maturité
L important ouvrage concernant cette rétrospective présente dans un grand format et sur 200 pages une belle palette de l immense variété de création de cet artiste inspiré. Format 39 cm * 28 cm
Cet ouvrage impressionnant a été publié à l’occasion de l’exposition SOLY CISSE – REFLEXIVITE – MATURITE de 2008.
Dix années de sa vie en peinture, c’est ce que Soly Cissé a voulu livrer au public. Du 11 avril au 4 mai 2008, les cimaises du Musée d’art contemporain de l’Ifan abritent les toiles de l’artiste.
Au premier regard, un petit frisson, mélange de frayeur et de stupéfaction. L’on recule puis avance, mu par une indicible curiosité et comme happé par cet étrange décor façonné par l’artiste Soly Cissé. Il y a de la nuit dans ses oeuvres et l’action créatrice rencontre la dimension divine du geste. Car le noir, symbole de néant et d’absolu, d’obscurité aussi, délimite le vaste champ des possibles : ‘Le monde à l’origine n’était qu’obscurité.
Une vie de boy
Une vie de boy, publié en 1956, est centré sur le personnage de Joseph, boy instruit placé chez le commandant d’un district de la colonie française. Le roman dénonce les pratiques autoritaires de la colonisation et au-delà, la négation de l’humanité des colonisés à qui on ne pardonne pas de quitter leur place en découvrant l’envers du décor des maîtres blancs. La place faite à la frustration sexuelle de Joseph vis-à-vis de sa patronne blanche et les turpitudes intimes de celle-ci offrent par ailleurs une approche renouvelée du problème colonial.
Livre bilingue français/anglais – Michel Renaudeau vit avec ses images une passion forte. Images de la vie qu’il surprend avec ses appareils depuis plus de quarante ans. En Afrique et au Sénégal en particulier, (il a vécu de longues années entre Dakar et Gorée), puis dans le monde entier, au gré de ses reportages ou de ses travaux d’édition. Amateur d’art africain et d’art populaire, il a rassemblé dans sa galerie de Dakar, la première exposition de suwers.
Sénégal, Regards croisés. Guediawaye, dans la banlieue de Dakar, 17 heures. C’est le moment où les ors du couchant font chanter les rouges carmin et les bleus durs, où la brise enfin secoue la demi–torpeur qui envahit hommes et bêtes. L’heure préférée de Gora Mbengue le plus grand peintre sénégalais de « suwers », peintures sous verre en wolof. Après avoir courbé sa prière à même la natte aux mille couleurs de son atelier de plein air, Gora boit son thé à la menthe glacé et l’âme en paix, purifié, s’installe sur son petit banc. Tandis que sa bouche murmure le magique « Bissimilai » (À la grâce de Dieu) qui précède toute action chez les musulmans et promet le succès, la main, rapide, saisit une plaque de verre posée contre la palissade …
Elégies pour Nicolas
Elégies pour Nicolas est un condensé de douleur que les larmes n’ont pas suffit à atténuer. Véritable éphéméride du malheur, ce recueil couvre les jours sans soleil qui ont suivi ce triste 10 janvier 2006 et se referme quasiment sur l’anniversaire de cette date fatidique. A travers des vers chargés de regrets, certes, mais éclairés par l’amour et l’espérance, une présence survit à la mort ; tel est le message livré dans ces poèmes.
Nize Isabel DE MORAES, née à Sao Paulo, Brésil, vit au Sénégal depuis de très nombreuses années. Elle a fait ses recherches à l’Institut Fondamental d’Afrique Noire -Cheikh Anta Diop, où elle a exercé les fonctions de Maître-Assistant de Recherche.
Ce travail a eu pour but de rassembler le plus grand nombre possible de documents d’origine européenne sur une période déterminée (1600 à 1679) de l’histoire de la « petite cote » c’est-à-dire de la portion de cote de l’actuel Sénégal s’étendant du cap Vert à la Gambie.
Nize Isabel DE MORAES, née à Sao Paulo, Brésil, vit au Sénégal depuis de très nombreuses années. Elle a fait ses recherches à l’Institut Fondamental d’Afrique Noire -Cheikh Anta Diop, où elle a exercé les fonctions de Maître-Assistant de Recherche.
Ce travail a eu pour but de rassembler le plus grand nombre possible de documents d’origine européenne sur une période déterminée (1600 à 1679) de l’histoire de la « petite cote » c’est-à-dire de la portion de cote de l’actuel Sénégal s’étendant du cap Vert à la Gambie.
Une histoire illustrée de la Commission des Affaires Africaines de l’Union Internationale du Notariat et de ses activités de 1989 à 2013.
Edité à l’occasion de son 25ème Congrès – Anniversaire à LOME (TOGO) en Novembre 2013
Daniel-Sédar Senghor a tenu à réunir ses archives personnelles et ses souvenirs pour en graver la mémoire dans le marbre de cet ouvrage.
Carnets secrets d’une alternance
Ces instants où le destin d’un pays oscille
Dans les «Carnets secrets de l’alternance», l’ancien ministre sénégalais de l’intérieur, le général Lamine Cissé livre sa vision des heures qui ont précédé la proclamation de la victoire électorale d’Abdoulaye Wade.
Il est 23h40 le soir du 19 mars 2000 quand le général Lamine Cissé, ministre de l’intérieur décide d’annoncer au président Diouf qu’il a perdu l’élection présidentielle. «La situation est difficile pour vous et pour votre parti», commence le ministre de l’intérieur. L’entretien téléphonique va durer 20 minutes. Lorsque les deux hommes raccrochent, le président sortant Abdou Diouf a accepté sa défaite. Voici l’épisode central du passionnant livre écrit par le général Lamine Cissé. Un livre qui lève un coin de voile sur le second tour de l’élection présidentielle du 19 mars 2001 qui a vu la victoire de Me Abdoulaye Wade mettant fin ainsi à une opposition de vingt-six ans.
L’exploration du Sahara
De l’Antiquité à l’époque contemporaine, des Romains aux voyageurs arabes puis européens, voici une histoire complète de l’exploration du Sahara que Jean-Marc Durou, guide saharien devenu photographe, nous raconte de manière aussi vivante que documentée. Amateur d’histoire ou passionné du grand désert, le lecteur trouvera au fil des pages de cet ouvrage l’histoire des chars des Garamantes, l’épopée de Barth sillonnant des années durant un espace qu’il finira par cartographier, les grandes reconnaissances effectuées par les compagnies méharistes et le récit de la découverte des peintures rupestres qui font du Sahara le plus grand musée à ciel ouvert du monde. L’immensité de dunes, de massifs montagneux et de plateaux pierreux fut aussi l’espace de tous les rêves : certains l’imaginèrent riche de mines d’or en son centre, d’autres s’évertuèrent à y trouver Tombouctou, ville embellie à mesure que se succédaient les échecs pour l’atteindre. L’infinie mer de sable nourrit aussi les délires : construire un chemin de fer traversant le vide, imaginer que s’étendit là une mer, réceptacle d’infinies richesses. Mungo Park, René Caillié, Saint-Exupéry ou Théodore Monod, tous ceux qui l’ont approché ont finalement dédié leur vie au Sahara. Ignoré, craint, parcouru, découvert, exploité… le Sahara reste le lieu des plus grandes solitudes, l’endroit du monde où le géologique rejoint le mystique, où chacun de nous, dans un espace vide et démesuré, peut se trouver seul au monde.
Né à Mopti au Mali en 1954, Saibou Maiga a été reçu au baccalauréat avec la mention Assez Bien, au lycée de Badala Série Sciences Biologiques en 1972. Il éffectua ses études supérieures à l’Université catholique de Louvain en Belgique et à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar au Sénégal où il a obtenu les diplomes de pharmacien…
Témoignage d’un médecin nomade, de sa pratique médicale en Afrique : la Mauritanie, l’hôpital de Dakar, une institution originale L’Abreuvoir, ce carrefour d’idées et d’amitiés sur fond de grande indépendance d’esprit.
Casseurs de solitude
Invité à Arras pour observer la banlieue, Diéri Dieng, jeune sociologue de la banlieue de Dakar, passe en revue les problèmes avec lesquels se débattent quotidiennement les Français issus de l’immigration. Il fait la connaissance de Taro Niang, une beauté métisse d’origine sénégalo-capverdienne qui est née et a grandi en France et ne connaît rien de l’Afrique noire. Pour aller à la découverte du pays de ses ancêtres, Taro s’accroche à Diéri comme à une bouée de sauvetage.
Dédié à l’art, les femmes et l’Afrique – Français/Anglais
La première partie de ce nouvel opus, IAM Sénégal est une plongée audacieuse et passionnante au cœur du Sénégal d’hier et d’aujourd’hui dans les domaines de l’art de la mode, et du design. Parmi notre sélection, retrouvez les parcours et les créations d’Aïssa Dione, N’Goné Fall, Kër Thiossane, Khadidiatou Sow, Ken Aïcha Sy, Ousmane Sow, Omou Sy, Soly Cissé, Fabrice Monteiro, Mata Nataal, Selly Raby Kane, Adama Paris, etc… Les images d’Ina Thiam, Elise Fitte Duval ou encore Malyka Diagana illustrent le travail de jeunes photographes engagées. Enfin et en exclusivité pour IAM, Antoine Tempé et MIS Wude conçoivent une série photo inédite.
La seconde partie, IAM in the world, se penche sur les nouvelles vibrations de la mode africaine, sur le talent de jeunes designers ou encore sur ces projets innovants qui mettent la création d’Afrique au centre du débat. Parmi eux : Sindiso Khumalo, Sara Ouhaddou, Renee Rossouw, Audrey Forson, O’Milua, Rose Palhares, Gozel Green, Cécile Fakhoury et d’autres encore… IAM prend le pouls de l’Afrique contemporaine à travers une sélection d’événements et de manifestations, des biennales de Dakar et Marrakech en passant pas l’Armory Show de New-York, etc… Nous suivons l’échange inédit, autour de leur approche artistique des deux artistes sud-africains Mary Sibande et Wim Botha, porté par Eva Barois De Caevel.
IAM – Intense Art Magazine is the first artistic platform that celebrates women in the fields of visual arts, fashion, design and architecture in Africa, as well as the first artistic space focusing on women as an artistic subject. IAM – Intense Art Magazine is built on interactions; on people from different cultural, social and educational backgrounds coming together in one place to create intellectual bridges and further connections; and on a richness of exchanges and collaborations that stimulate opportunities for personal reflection, critical thinking and development. We pride ourselves on being a source of transmission among, and across, generations and continents in our goal to discover and explore the profusion of African contemporary creativity and to make the extraordinary achievements of women and artists visible and accessible at all time.
Le 6 avril 1994, le tir d’un missile SAM 16 cause l’explosion d’un avion Falcon 50, ayant appartenu au prsident Franois Mitterrand, et tue deux chefs d’Etat africains, leurs collaborateurs et troisFranais l’aroport du Rwanda. A la suite de cet attentat terroriste, un effroyable massacre et une catastrophe humanitaire plongent l’Afrique centrale dans l’horreur et le chaos. Quelques mois plus tard, le Conseil de Scurit des Nations Unies cre un Tribunal Pnal International pour juger les responsables de crimes de gnocide et de crimes contre l’humanit au Rwanda. Ds le dbut des procs, le dossier de l’attentat est brutalement cart par le procureur Louise Arbour. Il ne sera plus ouvert par son successeur Carla del Ponte. Pourquoi cet avion abattu, qui a dclench le gnocide, est-il ignor, rang et class sans suite, dans les tiroirs du Tribunal, prs de dix ans aprs les faits Pourquoi, ce jour, aucun criminel tutsi n’est poursuivi par la justice alors que plusieurs milliers de hutu croupissent en prison depuis quatre six ans sans jugement Pourquoi l’actuel prsident du Rwanda, le dictateur Paul Kagame, souponn d’tre l’auteur de cet acte terroriste, menace-t-il la France et le juge Jean-Louis Bruguire, charg de l’enqute sur cet attentat Pour comprendre les contradictions de la lutte contre le terrorisme, la monte du mensonge d’Etat et les liens que des terroristes ont parfois avec l’Occident, plusieurs experts, diplomates, hauts fonctionnaires de l’ONU, journalistes d’enqutes et avocats ont dcid de rompre la loi du silence.
La condamnation du Hissein Habré pour crimes contre l’humanité a été décrite comme « un tournant pour la justice des droits humains en Afrique et au-delà ». Pour la première fois, un criminel de guerre africain était condamné sur le sol africain. Pour avoir, dès le début, suivi le procès et interrogé de nombreuses personnes impliquées, la journaliste Celeste Hicks raconte la remarquable histoire de la manière dont Habré a été traduit en justice. Sa condamnation fait suite à une campagne héroïque de 25 ans menée par des militants et des survivants des atrocités de Habré qui a abouti, malgré l’indifférence internationale, l’opposition des alliés de Habré et plusieurs tentatives infructueuses de le traduire en justice en Europe et ailleurs. Face à de telles difficultés, la condamnation d’un dirigeant, autrefois intouchable, représente un tournant majeur, et a de profondes implications pour la justice africaine et l’avenir de l’activisme pour les droits humains dans le monde.
La Casamance, région sud du Sénégal, abrite aujourd’hui plus de six peuples qui coexistent pacifiquement. Les uns sont musulmans, comme les Malinké et les Fula ; les autres animistes ou en voie d’islamisation et de christianisation comme les Banun, les Balant et les Joola.
Dès le XVIe siècle, des navigateurs européens qui longeaient la côte remontèrent le fleuve Casamance et nouèrent des liens commerciaux avec les populations riveraines. Portugais, Espagnols, Britanniques, Français, apprirent à connaître les rives de ce cours d’eau qui appartenaient à un souverain noir connu sous le nom de « Kansa-mansa ». Au début du XXe siècle, ce monarque n’était plus qu’un lointain souvenir dans la mémoire des Casamançais, et leur région était considérée comme une possession coloniale française.
Contributions à l’Histoire du Sénégal, ces pages constituent également un apport pour une meilleure connaissance de la présence française en Afrique occidentale au XIXe siècle.
Christian Roche a vécu de nombreuses années au Sénégal après l’accession de ce pays à l’indépendance. Professeur d’histoire et géographie en Casamance et au lycée Blaise Diagne, dernier proviseur français du lycée Djignabo de Ziguinchor, il a été conseiller technique du ministre sénégalais de l’Education nationale dans les années 70. Docteur d’Etat, il a consacré plusieurs livres historiques et sa thèse à l’histoire de la Casamance, éditée par les Nouvelles Editions Africaines en 1976 et réédité par Karthala sous le titre de Histoire de la Casamance de 1850 à 1920. Après avoir enseigné à l’Ecole normale supérieure de Libreville au Gabon, il est devenu inspecteur d’académie-inspecteur pédagogique régional d’histoire et géographie.
Du nord au sud du Sahara – cinquante ans d’archéologie française en Afrique de l’ouest et au Maghreb
Actes du colloque du 13 et 14 mai 2002 à Paris : le point sur la recherche archéologique française depuis 50 ans avec le concours des meilleurs archéologues mondiaux. Un ouvrage de fonds qui aborde les dernières découvertes réalisées à ce jour.
Oiseaux du Sénégal – Livre neuf
Oiseaux du Sénégal est un voyage merveilleux et très instructif du monde des espèces aviaires magnifiques qui parcourent nos eaux, terres et cieux.
Oiseaux du Sénégal se veut être une vulgarisation des connaissances scientifiques sur les oiseaux en général et sur ceux du Sénégal en particulier, destiné à tous les amoureux de la nature. Ce livre richement illustré s’adresse aussi bien au citoyen(ne) qui prend conscience de son environnement, aux jeunes étudiants d’aujourd’hui qui veulent avoir des renseignements, qu’au visiteur qui cherche simplement à reconnaître les oiseaux qu’il découvre.
Ce livre inédit propose des explications lucides, une fiche par oiseau avec les principaux signes distinctifs et quelques informations contextuelles, avec une photo originale par oiseau soigneusement pris par l’auteur, ce qui permet d’identifier chaque oiseau à coup sûr.
Jean-Marie Dupart est ingénieur agronome, photographe, passionné d’environnement et d’ornithologie. Il a parcouru les marais landais et les montagnes basques appareil en bandoulière. Au Sénégal depuis plusieurs années, il a travaillé en collaboration avec des parcs nationaux et, notamment, avec le Parc National de la Langue de Barbarie, et plus récemment avec le Parc du Djoudj.
Vivre avec le sida après l’apartheid
Alors que l’Afrique du Sud était enfin libérée du régime d’apartheid et désignait en 1994 son premier président démocratiquement élu, l’épidémie du sida explosait pour atteindre au début des années 2000 près de 20% de la population générale. La jeune nation démocratique se trouva ainsi contrainte de se cosntruire en négociant avec l’héritage de plus de cent ans de politique raciste et inégalitaire ainsi qu’avec un contexte épidémiologique sans précédent. Comment les Sud-Africains des townships – principales victimes du régime d’apartheid et du sida – réussissent-ils à vivre cela au quotidien ? Quelles peuvent être leurs espérances alors que les soins permettant de survivre au sida ne sont pas disponibles ?
Pour répondre à ces questions, l’auteur a effectué une ethnographie du quotidien en ne se limitant pas à la question du soin ou de la mobilisation politique. Il a accordé sa préférence non pas aux métadiscours sur le sida, la violence ou la sexualité, mais à l’analyse de la façon dont les personnes affectées se construisent une vie digne jusque dans la mort. La présente étude essaie donc de saisir dans l’Afrique du Sud contemporaine les modalités inédites d’inscription dans le monde (nouvelles notions de famille, logiques économiques, intimité du couple, expérience du volontariat…).
Les contraintes que rencontrent les individus dans cette entreprise imposent également de reconsidérer le pardon promu par la commission vérité et réconciliation qui consacre l’avènement de la démocratie et invite à souligner la nécessité de son articulation à une expérience de justice sociale.
Un blanc dramatiquement blanc
Voici le récit exceptionnel de 55 années d’existence hors norme en Afrique Noire francophone d’un Français autodidacte devenu patron de presse (Afrique Sport, Afrique Médicale, Africa International, Editions Chaka…), proche de plusieurs Chefs d’Etat alors que d’autres l’auraient volontiers pendu. Voici un regard frondeur sur l’Afrique, ses élites, ses mœurs, sans retenues ni déférence, sans préjugés ni parti pris. Le récit fourmille de faits inédits, de péripéties drôles et fâcheuses.
L’Europe vieillit et se dépeuple.L’Afrique déborde de jeunes et de vie.Une migration de masse va se produire.Son ampleur et ses conditions constituent l’un des grands défis du XXème siècle.
L’Union Européenne compte aujourd’hui 510 millions d’habitants vieillissants ; l’Afrique 1’25 milliard, dont 40 pour cent ont moins de 15 an. En 2050,450 millions d’Européens feront face à 2’5 milliards d’Africains. D’ici à 2100, 3 personnes venant au monde naîtront au sud du Sahara.
L’égoïsme nationaliste et l’angélisme humaniste sont uniment dangereux. Guidé par la rationalité des faits, cet essai de géographie humaine assume la nécessité d’arbitrer intérêts et idéaux
Dès les premières lignes du livre de Xavier Ricou, on comprend très vite que Trésors de l’iconographie du Sénégal colonial n’est pas une présentation cataloguée de quelques chefs-d’oeuvre peu ou mal connus de peintres officiels ou anonymes aux fortunes diverses. Il s’agit, en réalité d’un véritable travail d’investigation, d’une exégèse de l’iconographie coloniale au Sénégal devrions nous dire. En effet, au-delà du choc des images, l’auteur nous conduit avec délicatesse et doigté au coeur de l’économie et de
la vie quotidienne du Sénégal colonial, celui de la rencontre entre l’Europe et l’Afrique, celui de l’esclavage et de l’économie de traite, mais aussi de l’émergence d’une société métisse, à la fois trait d’union et expression d’une synthèse culturelle dont a hérité le Sénégal contemporain.
De culture et d’origines métisses, Xavier Ricou est né au Sénégal en 1959. Il obtient à Paris en 1984 son diplôme d’architecture, qu’il consacre à la préservation de l’île de Gorée. En 2005, il est chargé par l’UNESCO et le Bureau d’Architecture et des Monuments Historiques du Sénégal d’élaborer le Plan de sauvegarde et de mise en valeur de l’île de Saint-Louis. Actuellement directeur des Grands Travaux à l’APIX (Agence nationale chargée de la promotion de l’investissement et des grands travaux), il assure le suivi des grands projets de l’Etat . Passionné par l’art, l’histoire du Sénégal et la généalogie des familles mulâtres, il a créé le site Internet Sénégalmétis (http://senegalmetis.c.la) et contribué à l’Histoire de Gorée (Maisonneuve & Larose, 2003).
21 x 21 cm – 240 pages
Une Ame de Chef (Joost Van Vollenhoven)
Cette édition a été une initiative de l’Amicale des Anciens Elèves du Lycée Van Vollenhoven de Dakar. Depuis 1984, il porte le nom de Lamine Guèye. Ouvrage du capitaine Joost Van Vollenhoven, gouverneur général des colonies, tué à l’ennemi le 20 juillet 1918. Gouverneur général d’Indochine puis de l’Afrique-Occidentale française (AOF), il s’est distingué notamment par son refus de procéder au nouveau recrutement de troupes indigènes demandé par Clemenceau et Maginot en 1917 : « Les opérations de recrutement qui ont eu lieu de 1914 à 1917 en AOF ont été excessives dans leurs résultats comme dans leurs méthodes… Aucun nouveau recrutement n’est possible tant que la Colonie ne sera pas complètement en mains et que la population n’aura pas repris une suffisante confiance en nous pour ne plus redouter les abus du récent passé. » (rapport à Maginot à propos du Sénégal). Le 29 septembre 1917, auprès de René Besnard, successeur de Maginot à la tête du ministère des Colonies, il insiste avec plus de ferveur encore : « Je vous supplie, Monsieur le Ministre, de ne pas donner l’ordre de procéder à de nouveaux recrutements de troupes noires. Vous mettriez ce pays à feu et à sang. Vous le ruineriez complètement et ce, sans aucun résultat. Nous sommes allés non seulement au-delà de ce qui était sage, mais au-delà de ce qu’il était possible de demander à ce pays. »
Signare Anna
Tita Mandeleau, pseudonyme de Danièle Saint-Prix Brigaud, née en 1937 en Martinique, est une écrivaine sénégalaise. Cette œuvre n’est pas une étude historique mais une œuvre littéraire avec un travail sur le langage : emploi de noms propres et de noms communs spécifiques à un espace et à une époque déterminée, empruntés quelquefois aux langues locales, variation des dénominations des lieux et des personnages, recours à des interjections africaines ou européennes, … Le roman se situe dans la période de la traite des noirs, notamment vers les Antilles. Il s’intéresse plus particulièrement aux métis de Saint-Louis lors de la prise de contrôle de ce territoire par les Anglais au milieu du XVIIIe siècle, pendant la guerre de Sept Ans, et notamment au rôle des femmes commerçantes et métisses, les signares, de ce comptoir de Saint-Louis. Tita Mandeleau y donne un aperçu des expériences vécues par les femmes, plutôt que des désirs ou des idéologies des hommes, et dresse un portrait de cette communauté de plus en plus autonome, tout en approfondissant les causes et les effets de son déclin économique. Le sous-titre, « le voyage aux escales », fait référence aux périples des navires des négociants saint-louisiens le long du fleuve du Sénégal. Ce n’est pas la première œuvre consacrée aux signares : outre les « Chants pour Signare » de Léopold Sédar Senghor, Maryse Condé, « guadeloupéenne indépendantiste », évoque la communauté des signares dans son roman historique Ségou, paru quelques années auparavant, mais ce roman de Tita Mandeleau marque les esprits par sa description de ses femmes.
Le blanc et la noire
Il y a le Blanc. Il y a la Noire. Sébastien et Estelle constituent ce que certain appellent un couple » domino « . Jeunes mariés, à peine un demi-siècle d’âge à eux deux, ils se confient sans se soucier d’emblée de la couleur de la peau de l’autre. Or, le racisme, qu’il soit spectaculaire ou ordinaire, qu’on veuille le reconnaître ou non, est toujours grave, surtout quand il s’agit de confronter pinions et angles de vue, tolérance et réflexes de discrimination. Estelle et Sébastien, eux, ont une parole et un ton neufs, percutants, efficaces dans la sobriété, quand ils font part de leur expérience de vie sur le métissage, la confrontation des » races n, des murs, des religions, des civilisations. Ils témoignent et ils revendiquent de manière naturelle d’une certaine fraternité universelle tout autant éloignée des homélies naïves et faciles que des tirades accusatrices du moralisme trop facile. Par leur témoignage spontané et leur expérience de vie, en nous contant leur rencontre et leur aventure commune, ils prennent à revers nombre d’études sur le racisme. D’évidence, ce couple en noir et blanc bouscule franchement avec l’élan vital de leur âge, les idées reçues de nombreuses thèses universitaires, mais apporte, incontestablement, des pierres neuves et utiles pour . édifier une société plus juste et généreuse. S’attaquer au racisme, n’est-ce pas d’abord laisser parler ceux qui vivent corps et âme la mixité des cultures ?
Entre le savoir et le culte – Livre neuf
Activisme et mouvements religieux dans les universités du Sahel
Entre le Savoir et le Culte présente des études et documents originaux qui mettent à jour l’évolution de l’islam et du christianisme parmi les étudiants d’universités des pays du Sahel. Il révèle les fissures et les conflits entre les groupes, et analyse leurs modes oraux, écrits et vestimentaires d’affichage et de performance. Cet ouvrage apporte ainsi un puissant éclairage sur l’emprise du religieux sur l’élite en formation, et examine les deux interrogations qui alimentent l’activisme religieux universitaire : la signification de la revendication d’une identité musulmane ou chrétienne, et comment celle-ci façonne la modernité des deux religions et vice-versa. A lire pour comprendre le dynamisme des terribles crises qui amènent la région sahélienne à se tourner sur elle-même. – Mamadou Diouf, Leitner Family Professor of African Studies, Columbia University, États-Unis.
Quelquefois négligées ou mal comprises par les analystes étrangers, les universités sahéliennes sont le théâtre de débats profonds sur l’identité nationale, et d’importantes négociations autour de la religiosité et de l’ethnicité. Cette collection rassemble les travaux d’éminents spécialistes dans ce domaine, et propose une perspective riche et comparative de leur travail collectif, ancrée dans leur recherche sur le terrain. L’ouvrage sera indispensable à tous les chercheurs, analystes, et décideurs politiques qui travaillent sur le Sahel. Ces chapitres contribueront beaucoup à la compréhension des expériences et priorités d’une génération d’activistes et de leaders qui marqueront la région dans les années à venir. – Alex Thurston, Assistant Professor of Political Science, University of Cincinnati, États-Unis.
Invention et subversion des identités visuelles en Afrique
La modernité africaine est le résultat de combinaisons originales comportant une dimension figurative ; occultée par les formes ostensibles de domination, une sourde guerre des signes y est toujours active. Ces affrontements symboliques se manifestent dans la scène de la modernité comme mode de fabrication du lien social ordinaire. La construction concurrentielle de cet espace public commence dès les premiers moments d’incorporation des Africains dans les imaginaires européens; les campagnes militaires furent l’occasion d’une concrétisation de cette imagination bientôt colonisatrice.
L’espace photographique s’invite dans ce procès silencieux d’invention et/ou de subversion des identités et participe à la scansion de l’évolution sociale. Les photographies sont étudiées ici dans le but non pas de montrer des postures exotiques d’indigènes, malhabiles et innocents, qui fondent une certaine esthétique primitiviste, mais de favoriser une distanciation qui permet l’observation des dynamiques internes des sociétés africaines contemporaines. Cette démarche n’est pas sans poser d’importants problèmes épistémologiques qui questionnent la fonction heuristique des images, des imaginations et des imaginaires. Par le truchement des images, cet ouvrage éclaire d’un jour nouveau les distinctions, les frictions et les stratégies d’une modernité africaine objet de tant de mésinterprétations.
Livre en anglais – Burkina Faso’s religious landscape, where traditional, Islamic and Christian religions intersect, is part of a social and historical context spread over several centuries marked by a diversity that has been studied by researchers for a long time. As the security situation deteriorates in recent years in the Sahel region, the religious question is increasingly being redefined and placed at the forefront of the Burkinabe socio-political scene. This collective work offers readers a synthesis of the knowledge accumulated by researchers over the past decades on the different religions and the social dynamics associated with them to shed light on the management of the country’s religious diversity and coexistence without masking the new tensions and conflicts being experienced.
The first part of the book thoroughly explores the religious movements and currents present in the country to underline the centrality of religion in understanding social change in its polity. In the second part, the interactions between religions are analyzed across current transversal themes and questions, such as education, demography, politics, the role of faith-based NGOs, the historicity of the notion of jihad or the use of new information and communication technologies to show the connections within the construction of knowledge and political contexts. The contributions acutely show that recent socio-political dynamics in Burkina Faso are undoubtedly redefining religious boundaries and exposing the limitations of a historically and socially rooted contexts of diversity, yet the question remains on how to draw on this diversity and religious coexistence to confront new emerging tensions and conflicts.
Mutations foncières, agricoles et restructuration paysanne en pays Nuna au Burkina Faso
Comme un coup de patte dans une fourmilière, l’on assiste, dans le pays Nuna, région méridionale du Burkina Faso et frontalière avec le Ghana, à des changements territoriaux importants, sous les effets conjugués de plusieurs facteurs : croissance démographique, développement accéléré de l’agriculture marchande, politiques publiques agricoles et foncières libérales, acquisitions et accaparements fonciers mis en œuvre par les citadins en provenance, principalement, de Ouagadougou la capitale du pays. La restructuration socio-économique et spatiale qui en résulte met en évidence des catégories paysannes différenciées et inégales.
Outre les enjeux nouveaux, aux plans politiques, économique et culturel dont est porteuse la dynamique en cours, il se pose de manière renouvelée le débat sur les rapports des sociétés agraires africaines, notamment celles ouest-africaines au modèle de développement capitaliste. Dans un contexte où la diversité et la complexité semblent s’imposer, désormais, comme des bases pour comprendre les logiques en œuvre au sein des paysanneries africaines, les scénarios d’évolution du monde agricole dans cette partie du Burkina Faso sont des questions dignes d’intérêt scientifique.
Cet ouvrage constitue une analyse contextualisée, à partir des préceptes sur les évolutions paysannes africaines, de la marche d’une paysannerie à histoire mouvementée, sur fond de profondes mutations agricoles et foncières.
Laurent Tewendé Ouédraogo est enseignant-chercheur au département de Géographie à l’Université Joseph Ki-Zerbo (Burkina Faso). Il a soutenu sa thèse de doctorat unique à l’Université Paris1 Panthéon – Sorbonne, France. Il mène, actuellement, des recherches sur les dynamiques entrepreneuriales en œuvre dans le secteur agro-pastoral et leurs implications territoriales dans les espaces périurbains de la capitale Ouagadougou.
Rue Félix-Faure – Livre neuf
Dans la rue Félix-Faure se côtoient dans des éclats de rire des jeunes femmes aux dos nus, se mêlent des gens venus de tous les horizons, miséreux à la poursuite de leurs rêves. «La rue Félix-Faure est la rue de Dieu», résume le philosophe de la rue. Mais voilà qu’une masse sombre envahit la rue, réveille les douleurs tues – d’où vient Mun, la fille silencieuse, quelles histoires se disent derrière les blues de Drianké, les mornas de Tonio? Un matin quatre femmes recouvertes de voiles s’éloignent du corps d’un lépreux découpé en morceaux, jeté sur le trottoir. Et la clé du mystère est peut-être dans un tapuscrit ramassé un matin dans une courette… Une enquête policière écrite comme un poème, un hymne à la vie, plus forte que les porteurs de mort, et une quête philosophique menée au son du violon, du blues, et des rires des filles au teint couleur caramel.
Premier du Nom – La Genèse
Cette toile s’inspire d’un temps où les razzias sévissaient dans les grandes plaines atlantiques du Maroc, une époque où « la richesse d’une tribu se mesurait à la taille du cheptel, sa force au nombre de ses chevaux et la valeur de l’homme à son aptitude à les monter ». Un patrimoine historique que Mohamed, jeune métayer, ne connaît pas. Au fil des foulées de son étalon et de ses rencontres, il réalisera que sa réalité n’est ni exclusive ni immuable.
Les faiseurs de pluie – Livre neuf
Traduit de l’anglais par Marie Ndiaye – Tendo Katende, 15 ans, attend avec impatience les grandes vacances pour une pause méritée dans ses devoirs. Mais après deux semaines il ne supporte plus de jouer aux jeux vidéo à longueur de journée. Le reste des vacances se passera-t-il ainsi ? Et voilà que la visite d’un oncle qu’il n’a jamais rencontré change tout. Oncle Moses débarque avec un jeu vidéo holographique d’un genre Tendo n’a jamais vu auparavant. Lorsque des choses étranges se produisent à la ferme, provoquant ravages et destructions, Tendo a de sérieux problèmes avec son père, préoccupé par la puissance du jeu. Le nouveau jeu holographique est-il lié aux événements mystérieux qui se déroulent à la ferme ? Cela signifie-t-il que Tendo doit arrêter de jouer à son jeu vidéo super amusant et addictif s’il veut sauver la ferme ? Y a-t-il des forces plus sinistres avec des agendas revanchards à l’œuvre à la ferme ? Soudain, vacances ne riment plus avec ennui. Tendo fait équipe avec ses amis pour découvrir la cause des problèmes avant que toute la ferme ne soit détruite.
Notes d’Afrique relate l’essor de la musique populaire sur le continent. Le livre couvre les évènements et les styles musicaux qui se sont développés depuis les années 60, jusqu’aux années 80 lorsque que le terme « World Music » a été inventé comme label marketing et que des musiciens africains, notamment Youssou N’Dour et ses contemporains, sont apparus sur la scène internationale, et la dominance d’Afrobeats de la période contemporaine. Jenny Cathcart nous offre, à travers son expérience personnelle et son travail aux côtés de Youssou N’Dour, des portraits et des histoires de la vie de tous les jours et leur influence sur la musique en Afrique. Il en résulte de nouvelles perspectives pour la culture contemporaine, la religion et la politique, aussi bien pour le développement que pour de futures collaborations sur le continent et dans sa diaspora.
Livre en anglais – “Rich-veined, sensual, and probing, this rewarding collection bears the imprint of a keen, world-wise poet. Tade Aina is a well-traveled man who weaves the lore, legends and histories of hearth and far-flung places with equal self-assurance.” – Okey Ndibe, author of Foreign Gods, Inc.
La dette odieuse de l’Afrique – Livre neuf
Comment l’endettement et la fuite des capitaux ont saigné un continent – Léonce Ndikumana et James K. Boyce démasquent les liens intimes entre les prêts étrangers et la fuite des capitaux. Plus de la moitié de l’argent emprunté par les gouvernements africains dans les dernières décennies a « fuit » dans la même année, une partie importante étant déposée dans des comptes privés dans les mêmes banques qui ont fourni les prêts. Entre-temps, le service de la dette continue à drainer les ressources rares de l’Afrique, réduisant ainsi les fonds disponibles pour la santé publique et d’autres besoins de base. De façon provocatrice, les auteurs proposent que les gouvernements africains devraient répudier ces « dettes odieuses » dont leur peuple n’a tiré aucun avantage et que la communauté internationale devrait aider dans cet effort.
Le choix de l’Ori – Livre neuf
L’univers du « Le Choix de l’Ori » est celui du conte merveilleux avec ses multiples possibilités créatrices de métamorphoses, d’extrapolations, de transformations multidimensionnelles. Source d’évasion pour les esprits de tous âges, mais aussi des leçons de sagesse et de morale et une exploration du monde des divinités du panthéon yoruba.
Lot de 4 catalogues des Biennales de l’Art Africain Contemporain
Dak’Art est la toute première biennale d’art contemporain du continent africain. Elle est consacrée aux artistes africains et issus de la diaspora. Elle reste aujourd’hui la principale manifestation africaine dédiée à la création contemporaine. Initiée par le ministère de la culture et de la communication du Sénégal, la première manifestation organisée en 1990 était consacrée à la littérature. Dès 1992, la deuxième édition et les suivantes sont dédiées aux arts visuels.
Chaque catalogue inventorie tous les artistes présents (présentations et illustrations en couleur)
DAKAR 1992 : 65 pages, rare. 10.000 F CFA
DAK’ART 2004 (6ème édition) : 179 pages, en anglais et en français. 7.000 F CFA
DAK’ART 2012 (10ème édition) : 192 pages, en anglais et en français. 7.000 F CFA
DAK’ART 2014 (11ème édition) : Très grand format. 375 pages, en anglais et en français. 20.000 F CFA
Le choix de Yacine
Paul Marc Mané est né le premier Janvier 1963 au Bénin, de père sénégalais et de mère Béninoise. C’est en 1984, en classe de première, qu’il rédigea le scénario : Le choix de Yacine. Il est actuellement instituteur aux cours privés Charles Baudelaire.
Ousmane Ndiaye Dago « Femme Terre »
157 pages – Ousmane Ndiaye Dago a très certainement conscience que le moyen photographique ne restitue que la peau de la réalité et que même la dénudation de ses modèles n’est, au final, qu’un artifice, quand bien même il se révèle fertile d’un point de vue linguistique. Dago se base dans un premier temps, sur l’identification de la femme avec la terre pour leur capacité commune de proliférer. terre nue et corps nue.
Touaregs du Niger – Le destin d’un mythe
Si la signature d’accords de paix (Niamey, 24 avril 1995) mit fin à la rébellion touarègue au Niger, le problème posé par l’insertion de cette société dans un Etat et une économie moderne ne semble pas pour autant résolu. A travers l’étude du développement de la région d’Agadès, l’auteur comprend une histoire politique et économique du pays touareg nigérien. Cette genèse met à nu les mécanismes qui ont amené l’accumulation des groupes marchands arabes, haoussas et djermas-songhaïs et ceux qui ont conduit à la marginalisation de la communauté touarègue qui n’a pas pu, ou su, s’insérer dans le nouveau tissu économique mis en place dès l’époque coloniale.
L’ouvrage, qui se défend de tout parti pris, s’efforce de souligner les terribles défis que doivent relever les Touaregs afin de mettre fin à leur situation de sous-développement. A l’aide de l’Etat nigérien et des bailleurs de fonds internationaux, un sursaut salvateur s’impose pour que cette société prenne enfin sa place dans le monde contemporain et ne devienne pas le figurant d’un merveilleux décor parcouru par des touristes avides d’exotisme. La marche de l’histoire ne l’attendra pas…
