Quand la Donzelle glisse un bâton de rouge dans le chargeur de son braquemard vif-argent, c’est que le temps se couvre pour le malfaisant. Je serais ambassadeur de X-landes à Paris, nabot notoire, homme de turpitudes au scalpel compulsif et au rêve de clonage virginal, je m’inquièterais. Pas lui. Il a tort. Grand tort. La Donzelle va débouler dans sa vie. P-S : « Je n’ai jamais rien compris aux quatrièmes de couverture, c’est pour ça que je lis. », Prosper Mérimée.
L’enfant léopard
16 octobre 1793. Dans sa cellule de la Conciergerie, Marie-Antoinette se prépare à mourir. Au-dehors, un ultime complot s’est formé. Il ne reste que douze heures pour sauver la reine. Pendant ce temps, dans ce Paris tumultueux de la Révolution, on traque un mystérieux enfant léopard. Certains pour le protéger. D’autres pour le tuer. Mais qui est cet enfant léopard si convoité ? Est-il vrai qu’il est le fils caché d’une grande dame du royaume, voire de la reine elle-même ? Difficile à croire. Et pourtant… C’est à une folle cavalcade romanesque derrière ce mystère que nous invite Daniel Picouly. Les intrigues s’entremêlent, les péripéties se bousculent comme chez Alexandre Dumas. Les deux inspecteurs noirs qui recherchent l’enfant, dans un étrange Harlem derrière le Luxembourg, sont tout droit sortis de l’univers de Chester Himes. L’occasion de se souvenir que Dumas lui-même était métis. Ce roman joyeux, aussi fantaisiste qu’érudit, et qui trace un émouvant portrait de Marie-Antoinette, mère assassinée, étrangère devenue bouc émissaire, a valu à son auteur le prix Renaudot 1999.
L’enfant léopard
Il faut sauver la reine ! Alors que dans sa cellule, Marie-Antoinette se prépare à mourir, partout des hommes et des femmes complotent. Alors que toute la ville tressaille et chante, qu’on se presse sur le parcours pour voir passer l’Autrichienne, pour se taire ou crier sa joie… Au fond de ces mêmes ruelles ou au coeur des catacombes, les fidèles se regroupent et s’agitent. Il faut sauver la reine ! Mais qui est cet enfant léopard qu’il faut retrouver avant que l’aube ne se lève sur l’échafaud ? Qui est ce jeune métis à la peau maculée de blanc ; silencieux et sage, cet inconnu que tout Paris semble poursuivre désormais entre les gargotes, les fiacres, les tripots et la guillotine ? Cet enfant si cher au coeur de la reine, les inspecteurs noirs Ed Cercueil et Fossoyeur Jones le protègent, pistolet à la main. Ce fils sans mère, on le côtoie, on le devine, on l’enlève : on ne compte plus ses assassins. Daniel Picouly nous lance dans une quête effrénée, au coeur de la Terreur. Une cavalcade follement romanesque où l’on croise la princesse de Lamballe et le docteur Seiffert, Olympe de Gouges, des conspirateurs, la du Barry, le nègre Delorme, Mme Roland, tout un peuple qui gronde… Et, quelque part dans la ville, une mère attend : qui est-il donc, cet enfant léopard ?
L’enfant léopard
16 octobre 1793. Dans sa cellule de la Conciergerie, Marie-Antoinette se prépare à mourir. Au-dehors, un ultime complot s’est formé. Il ne reste que douze heures pour sauver la reine. Pendant ce temps, dans ce Paris tumultueux de la Révolution, on traque un mystérieux enfant léopard. Certains pour le protéger. D’autres pour le tuer. Mais qui est cet enfant léopard si convoité ? Est-il vrai qu’il est le fils caché d’une grande dame du royaume, voire de la reine elle-même ? Difficile à croire. Et pourtant… C’est à une folle cavalcade romanesque derrière ce mystère que nous invite Daniel Picouly. Les intrigues s’entremêlent, les péripéties se bousculent comme chez Alexandre Dumas. Les deux inspecteurs noirs qui recherchent l’enfant, dans un étrange Harlem derrière le Luxembourg, sont tout droit sortis de l’univers de Chester Himes. L’occasion de se souvenir que Dumas lui-même était métis. Ce roman joyeux, aussi fantaisiste qu’érudit, et qui trace un émouvant portrait de Marie-Antoinette, mère assassinée, étrangère devenue bouc émissaire, a valu à son auteur le prix Renaudot 1999.