This book chronicles the unforgettable account of one of the most severe child abuse cases in California history. It is the story of Dave Pelzer, who was brutally beaten and starved by his emotionally unstable, alcoholic mother: a mother who played tortuous, unpredictable games–games that left him nearly dead. He had to learn how to play his mother’s games in order to survive because she no longer considered him a son, but a slave; and no longer a boy, but an « it. » Dave’s bed was an old army cot in the basement, and his clothes were torn and raunchy. When his mother allowed him the luxury of food, it was nothing more than spoiled scraps that even the dogs refused to eat. The outside world knew nothing of his living nightmare. He had nothing or no one to turn to, but his dreams kept him alive–dreams of someone taking care of him, loving him and calling him their son.
Le moins que rien
La porte d’entrée s’ouvrit enfin. Devinant qu’elle avait perdu, la Mère, livide, se figea. J’en ai profité pour m’emparer de mes hardes et foncer dans le garage où je me suis rhabillé à tout berzingue. Ensuite, adossé au mur, j’ai pleurniché jusqu’à ce que je réalise ma victoire. Grâce à mon intelligence, j’avais gagné du temps. J’étais sauvé. Pour Ia première fois de ma vie, j’avais triomphé de la Mère ! Sans complaisance et avec un courage inouï, Dave Pelzer raconte les sévices qu’il a subis dans son enfance. Martyrisé par une mère alcoolique et sadique, il a frôlé la mort plus d’une fois. Anéanti physiquement et moralement, le petit garçon analyse la logique folle qui s’est instaurée entre lui et le monstre maternel. Mais ce qui reste du récit de son cauchemar, ce ne sont pas toutes les horreurs inimaginables qu’il a endurées, mais sa lutte tenace pour la survie, sa force, sa volonté. Aujourd’hui, c’est un homme libre et heureux, peut-être plus sensible et déterminé que quiconque..