Troupe 52
Une fois par an, le chef scout Tim Riggs emmène un groupe d’adolescents sur Falstaff Island, en pleine nature canadienne, pour trois jours de camping. Et rien de tel qu’une bonne histoire de fantômes et le crépitement d’un feu de joie pour faire le bonheur de la joyeuse troupe. Mais lorsqu’un individu émacié, qui semble tout droit sorti d’un film d’horreur, débarque sur leur camp, réclamant de la nourriture, le séjour vire au cauchemar. L’homme n’a pas seulement faim. Il est malade. Un malade comme ils n’en ont jamais vu… et dangereux avec ça. Coupée du reste du monde, la troupe va devoir affronter une situation bien plus terrible que toutes les histoires inventées autour du feu. Pour survivre, ils devront combattre leurs peurs, les éléments, et se confronter à leur pire ennemi, eux-mêmes. A mi-chemin entre Sa Majesté des mouches et 28 jours plus tard, ce thriller qui a fait pâlir d’angoisse Stephen King en personne vous plongera au coeur des ténèbres, à la frontière de la folie.
Abîmes
Janvier 1999. Viktor Mendi, un homme d’affaires, et son épouse s’écrasent avec leur avion de tourisme dans le massif pyrénéen du Mont-Perdu, à la frontière franco-espagnole. Vingt-quatre ans plus tard, leur fils, Antoine, arrive dans la région. Auparavant en fonction chez les chasseurs alpins, il vient d’obtenir sa mutation dans la gendarmerie du village natal de son père. Très vite, sa supérieure, la redoutable capitaine Elda Flores, comprend que sa nouvelle recrue lui cache quelque chose. Quel secret obsède Antoine ? D’où lui vient cette défiance envers les habitants du village ? Quels liens entretient-il avec la communauté qui vit en autarcie dans la forêt voisine, et notamment avec la mystérieuse Miren ? Lorsqu’un berger découvre dans son pré sept bonhommes de neige disposés autour du message « Ont vous auras », tracé dans la poudreuse, le village est saisi d’effroi.
Croco-Deal
Son fils Fry le sait : Honey Santana n’est pas seulement cinglée, elle est aussi très têtue. Si l’on ajoute à cela son intolérance rageuse pour la bêtise et la méchanceté, on obtient un cocktail dévastateur … Lorsque, dans la même journée, elle perd son travail pour cause de patron peloteur et se fait insulter au téléphone par un démarcheur de chez Sans Trêve Ni Relâche Inc., trop, c’est trop ! Elle décide de retrouver le goujat coûte que coûte afin de lui donner une leçon de savoir vivre, même si elle doit pour cela traverser la moitié des Etats-Unis et s’embarquer dans une folle épopée qui l’entraînera jusque dans les Everglades. Tous aux abris, l’ouragan Honey est prêt à déferler sur la Floride !
Le prix de l’incompétence
«Un patron, ça prend sept bonnes décisions pour deux foireuses et une carrément mauvaise», disait le baron Bich, le roi du stylo-bille… et l’inventeur du parfum jetable qui ne marcha jamais. Voici l’histoire de ces décisions «foireuses» ou «carrément mauvaises» qu’il eût mieux valu ne jamais prendre.De Renault qui, au lieu d’améliorer ses voitures, voulait apprendre à conduire aux Américains, à Peugeot qui refusa l’Espace ou Kodak qui ne crut pas au Polaroïd, en passant par IBM, Coca-Cola ou Danone, personne n’est épargné. Plus de cent vingt erreurs ou échecs font l’objet d’une enquête minutieuse. Certaines de ces histoires sont célèbres, d’autres n’ont jamais été révélées, mais toutes sont revisitées et analysées dans un récit qui fourmille de révélations et d’anecdotes savoureuses.Loin d’être un simple bêtisier du management, Le prix de l’incompétence analyse les grandes catégories d’échecs et en tire des leçons en matière de stratégie, de marketing ou de communication. Tant il est vrai qu’«on n’apprend que de ses erreurs»… et que les meilleures entreprises sont parfois celles qui se sont le plus lourdement trompées.
Helvétie
Quinze ans après la publication de son premier roman historique, Louisiane,. qui allait battre tous les records de vente, faire de lui un best-seller international et relancer le genre en France, Maurice Denuzière propose Helvétie, premier volume d’une nouvelle série romanesque. Si le décor et l’ambiance sont très différents, on retrouve ici la maîtrise du romancier et le savoir-faire de l’enquêteur méticuleux. Après avoir révélé au public une ancienne colonie française d’outre-Atlantique, Denuzière nous propose, cette fois, de découvrir les balbutiements d’une Europe à venir. A travers une série de destins soumis aux intrigues, aux antagonismes religieux et à l’affairisme, il montre comment l’idée européenne était, dès 1800, grâce aux philosophes, écrivains… et militaires, omniprésente sur les bords du Léman. A l’heure où notre sort semble irrémédiablement lié à celui d’une communauté européenne dont on ne saurait dire si elle s’imposera ou restera, une fois encore, un rêve inaccompli, fauteur évoque les promesses et l’échec, consommé au XIXè siècle grâce à l’Angleterre, d’une Europe fédérative. Il peint un microcosme du pays de Vaud où, tandis que l’Europe est à feu et à sang, règnent la douceur de vivre et l’insouciance face au temps qui coule. Le public s’est passionné, au fil de la saga louisianaise, pour les inoubliables destinées de Virginie, la dame de Bagatelle, et Clarence Dandrige, le Cavalier du Vieux Sud, de Castel-Brajac, l’émigré gersois, de Charles de Vigors, le politicien, puis d’Osmond et Lorna. Les lecteurs d’Helvétie découvriront les amours clandestines du beau Blaise de Fontsalte, soldat de l’Empire, et de Charlotte Métaz, la tendre Veveysanne, les déceptions du poète Chantenoz, l’esprit d’entreprise de Guillaume, l’inconsolable chagrin de Flora Baldini, la sagesse de Blanchod, le vigneron, et le destin exceptionnel du jeune Axel dont la naissance, l’instruction classique et l’éducation symbolisent l’esprit européen, issu du siècle des Lumières et cher à Mme de Staël.
Chaleur du sang
Dans un hameau du centre de la France, au début des années 1930, un vieil homme se souvient. Après avoir beaucoup voyagé dans sa jeunesse, Silvio se tient à l’écart, observant la comédie humaine des campagnes, le cours tranquille des vies paysannes brusquement secoué par la mort et les passions amoureuses.
Devant lui, François et Hélène Érard racontent leur première et fugitive rencontre, le mariage d’Hélène avec un vieux et riche propriétaire, son veuvage, son attente, leurs retrouvailles. Lorsque leur fille Colette épouse Jean Dorin, la voie d’un bonheur tranquille semble tracée. Mais quelques mois plus tard, c’est le drame. La noyade de Jean vient détruire la fausse quiétude de ce milieu provincial. L’un après l’autre, les lourds secrets qui unissent malgré eux les protagonistes de cette intrigue vont resurgir dans le récit de Silvio, jusqu’à une ultime et troublante révélation…
Situé dans le village même où Irène Némirovsky écrira Suite française, mais entrepris dès 1937, ce drame familial conduit comme une enquête policière raconte la tempête des pulsions dans le vase clos d’une société trop lisse. Complet et totalement inédit, ce nouveau roman d’Irène Némirovsky refait surface près de soixante-dix ans après sa composition.
De Niro’s Game
Liban, début des années 1980. Campé dans un Beyrouth dévasté par les bombes, De Niro’s Game est une odyssée chaotique, écorchée et haletante, une plongée vertigineuse au cœur de la guerre civile et de ses folies. A Beyrouth-Ouest, Bassani et Georges, deux amis d’enfance, tuent leur ennui et leur mal de vivre à coups de petits boulots minables, de maigres larcins et de soirées trop arrosées. Les jours se suivent et avec eux les alertes, les morts, les immeubles en ruine. Les filles sont inaccessibles, muselées par les traditions et les couvre-feux. Entre deux visites aux copains de lycée engagés dans la milice, les deux jeunes gens s’imaginent coulant des jours meilleurs : Bassam rêve de fuir à l’étranger, et Georges, lui, se sent de plus en plus attiré par les discours belliqueux de la milice chrétienne. Dans un ultime défi, les deux amis décident de détourner la recette de la salle de jeu où Georges travaille. Mais l’argent seul suffira-t-il à les éloigner de la guerre et à sauver leur amitié ? Porté par une écriture sans concessions, le premier – roman de Rawi Hage annonce, au-delà de la puissance du récit, l’avènement d’une nouvelle voix.
La désobéissance
« L’infirmière lui prit le menton dans sa main, exactement comme on fait avec les enfants, quand on les interroge sur ce qu’ils désirent, et demanda :
« Ainsi, si je venais cette nuit… cela te ferait plaisir ? »
Luca leva les yeux vers elle et :
« Bien sûr, répondit-il avec simplicité, bien sûr que cela me ferait plaisir. »
Droite et immobile, elle le couvait de ses yeux brillants, de ses yeux si jeunes et si différents des vieilles et froides paupières brûlées par le collyre, à travers lesquelles ils scintillaient. Puis, d’un ton prometteur, magnanime et maternel, elle annonça :
« Eh bien… si vraiment ça te fait plaisir… Je viendrai. » »
La mer à boire
Camille aurait tout pour être heureuse dans le meilleur des mondes. Douée d’une belle verve et du pouvoir de fascination des gens qui vont « au bout d’eux-mêmes », elle exerce son talent dans une boîte de publicité. Mais brutalement, et par une rupture confiée ici à l’ellipse, son univers s’effondre. De provocation ébranlant toute hypocrisie en agression sourde, elle s’enfonce petit à petit dans l’ornière, qui pourrait bien aussi contenir sa vérité. En tous les cas, elle parle, se livre, pour un portrait au vitriol de notre société et de son cortège d’opportunistes devenus les « décideurs » d’aujourd’hui. Il s’agit d’une lente dérive vers la pauvreté, l’isolement, l’abandon, mais avec l’énergie toujours maintenue du désespoir, et l’humour, dernier luxe de ceux qui ont tout perdu. Vous avez déjà entendu parler de littérature à l’estomac ? En voilà. Camille traverse sa nuit jusqu’au bout. L’aube est faite de son écriture, cruelle, ironique, visionnaire.
Un long dimanche de fiançailles
Janvier 1917. Cinq soldats français condamnés à mort en conseil de guerre, aux bras liés dans le dos. Toute une nuit et tout un jour, ils ont tenté de survivre. Le plus jeune était un Bleuet, il n’avait pas vingt ans. A l’autre bout de la France, Mathilde, vingt ans elle aussi, plus désarmée que quiconque, aimait le Bleuet d’un amour à l’épreuve de tout. La paix venue, elle va se battre pour connaître la vérité et le retrouver, mort ou vivant, dans le labyrinthe où elle l’a perdu. Tout au long de ce qu’on appellera plus tard les années folles, quand le jazz aura couvert le roulement des tambours, ses recherches seront ses fiançailles. Mathilde y sacrifiera ses jours, et malgré le temps, malgré les mensonges, elle ira jusqu’au bout de l’espoir insensé qui la porte. On découvre dans ce livre, obstinée et fragile à la fois, attachante, bouleversante, une Mathilde qui prendra place parmi les héroïnes les plus mémorables de l’univers romanesque.
Paris au mois d’août
o Henri Plantin n’est rien, dans la vie, ou pas grand-chose
o Patricia Greaves, dite « Pat », nul ne sait rien d’elle, depuis trois jours qu’elle est arrivée à Paris.
o Il est français, de la rue Saint-Martin. Un Français quelconque, de ceux « dont on ne dit rien ».
o Elle est anglaise de Londres. Une jolie Anglaise de celles dont on dit: « Une belle fille ».
o Ils ne sont absolument pas faits pour se rencontrer.
o Ils se rencontrent pourtant, un soir, à Paris au mois d’août.
o Ils n’ont que trois semaines devant eux pour vivre… une histoire sans histoire.
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Ils marchèrent côte à côte, lentement. Plantin n’était pas pressé de la perdre, adoptait un pas de flâneur des deux rives. Elle balançait, heureuse, un petit sac à main noir. Oui, elle était heureuse, épanouie, jeune et vive. Elle devait avoir vingt-cinq ans, ou vingt-six. Elle était même un peu plus grande que lui. Il est vrai qu’elle était anglaise. Henri n’avait jamais parlé à une Anglaise.
Le lièvre de Vatanen
Vatanen est journaliste à Helsinki. Alors qu’il revient de la campagne, un dimanche soir de juin, avec un ami, ce dernier heurte un lièvre sur la route. Vatanen descend de voiture et s’enfonce dans les fourrés. Il récupère le lièvre blessé, lui fabrique une grossière attelle et s’enfonce délibérement dans la nature. Ce roman-culte dans les pays nordiques conte les multiples et extravagantes aventures de Vatanen remontant au fil des saisons vers le cercle polaire avec son lièvre fétiche en guise de sésame. Il invente un genre : le roman d’humour écologique.
Cash !
«Franz Cimballi, il faut payer – Cash ! Telle est la sentence impitoyable que Martin Yahl. le redoutable financier, l’ennemi de toujours, s’est juré d’infliger à son jeune rival naguère victorieux. La vengeance a changé de camp et, de chasseur, Cimballi devient gibier. Le décor change, mais le terrain de chasse reste le même : celui où s’affrontent les grands fauves de la finance unes nationale, là où – à l’ombre des lois – les dollars par millions servent de munitions. Alors, pour le héros de Money, toute la stratégie désormais consiste à chercher, jusqu’à l’angoisse, quel piège est celui où l’attend Martin Yahl. Est-ce dans la spéculation sur l’argent dont les cours vont subir de spectaculaires fluctuations ? Est-ce dans l’astucieuse opération « Safari » en Floride où Cimballi risque de jouer le rôle du chasseur pris à ses propres filets ? Est-ce dans le pétrole où déjà s’affrontent des intérêts monumentaux ? Ou bien dans le café dont le goût peut devenir subitement très amer De Colombie au Texas et d’Afrique en Californie, c’est une sarabande infernale à laquelle Cimballi va se trouver mêlé, traqué sans relâche et sans merci par Martin Yahl, hanté jusqu’au désespoir par le spectre de la défaite, meurtri par la haine de ceux qui sont attachés à sa perte.
Mais est-ce suffisant pour abattre Franz Cimballi ?
Le mystère Sammy Went
Et si vous appreniez que toute votre vie repose sur un mensonge ? Kim, une Australienne de trente ans, est sous le choc. Un inconnu vient de lui révéler qu’elle s’appelle en réalité Sammy Went, qu’elle a été enlevée vingt-huit ans auparavant et que sa vraie famille l’attend aux États-Unis. Kim n’en croit pas un mot mais ne peut s’empêcher de se poser des questions. Pourquoi est-il impossible de mettre la main sur des photos d’elle bébé ? Et qui est cette petite Sammy, enfant disparue, à qui elle ressemble tant ? Pour remonter le fil de son histoire, Kim devra affronter les dangers et la terrible réalité qui l’attendent dans le Kentucky. Un roman à suspense de haute volée qui mêle kidnapping, secrets de famille et conspiration.
Les cloches de Bâle
Les Cloches de Bâle constituent le premier volume de la grande entreprise romanesque, Le Monde Réel. Trois femmes en sont les figures dominantes : Diane, la demi-mondaine ; Catherine Simonidzé, jeune Géorgienne qui finit par abandonner les idées de l’anarchie pour se rapprocher du socialisme ; Clara Zetkin, la femme nouvelle. L’ouvrage doit son titre au célèbre congrès socialiste de Bâle qui s’est tenu presque à la veille de la première guerre mondiale.
Casanova – Un voyage libertin
Ce livre est à la fois voyage dans l’inconnu du XVIIIe siècle et approche d’une figure singulière, irréductible à nos concepts modernes d’intelligence ou de désir. Giacomo Casanova, vénitien, habile charlatan, grand joueur et franc libertin. De n’être pas prise dans un mouvement d’identification, ni de rejet, je m’accorde la liberté de me perdre et d’être séduite, de m’arrêter et d’analyser, et surtout de m’étonner. Car la beauté baroque, infime, grossière, âpre, souvent violente, parfois même monstrueuse dont sont marqués les Mémoires de Casanova n’a rien à voir avec un tableau lisse et rassurant. Elle ouvre sur des interrogations, des situations qui ont la force du romanesque et l’étrangeté des énigmes.
La Cinquantaine bien tapée
Caro, la cinquantaine, s’imagine en femme rangée jusqu’au jour où elle tombe sous le charme d’un jeune écrivain libertin et manipulateur. Déchirée entre son mari et le jeune homme, tous ses repères volent en éclats, la précipitant dans une frénésie sexuelle, une fuite en avant qui l’obligera à reconsidérer sa vie passée, sa place de femme, et dont elle ne sortira pas indemne. Dans ce récit en forme de course-poursuite amoureuse mené avec une fougue contagieuse, Julie Saltiel nous livre une parabole contemporaine sur la condition féminine. Oscillant entre ironie et désillusion, conjuguant érotisme et raison, désinvolture et introspection, elle tente de répondre à la question cruciale que tout le monde se pose sans pouvoir y répondre : que veut une femme ?
Comme un beau grand slow collé
Montréal offre cet avantage d’être l’Amérique, les sous-titres en moins. On y roule en pick-up Dodge en écoutant Jacques Brel, on y boit de la bière du Missouri en mangeant de la poutine, on commence ses phrases par » Hey, man! » qu’on termine par » Tabernacle! « . Envisagé sous cet angle, quand on est français et qu’on n’aime pas les sous-titres, Montréal est un bon deal. Or donc, les huit héros des huit nouvelles de ce livre se retrouvent à Montréal pour des raisons parfois précises, souvent obscures. On y rencontre Antoine, héritier d’une famille richissime qui met enceinte une furie originaire de Toronto. Laure, qui se lamente de ne pas être enceinte et croise, dans un face-à-face explosif, une belle Américaine qui risque de l’être bientôt. On y trouve Louis, seul et unique ambulancier-écrivain sur terre, qui d’ailleurs, à son grand désespoir, est plus ambulancier qu’écrivain. Et l’intrépide Andrew, qui n’a pas inventé la poudre mais s’y entend à y mettre le feu avec une désarmante innocence. Enfin Romain, qui traverse avec le sourire une journée de cauchemar où défile une faune québécoise loufoque et allumée. Avec une écriture acide et tendre, Bertrand Latour raconte avec virtuosité huit crises d’adolescence éternelle, quelque part entre Paris et Montréal, entre Philippe Djian et John Fante.
La maison des Atlantes
Il m’arrivait de me réveiller la nuit et de penser jusqu’à l’angoisse à nos proches lendemains : je me penchais alors sur le visage de Nora qui, dans l’abandon du sommeil, reflétait une confiance si enfantine que j’en étais honteux. Saurais-je me montrer digne des espoirs qu’elle mettait en moi ? Une femme n’est jamais aussi belle que lorsqu’elle dort et se laisse rêver. J’effleurais ses lèvres, entrouvertes comme celles d’une paysanne qui dort sous l’arbre, écrasée de fatigue, après la vendange. Nos souffles se mêlaient et Nora passait la main sur son visage, gémissait, balbutiait : des mots qui lui venaient de la vie d’où je commençais à être exclu et qui étaient comme les bulles qui crèvent à la surface du marais et témoignent d’une sourde activité sous l’eau dormante. Si elle avait ouvert les yeux à ce moment-là, je lui aurais crié mon amour.
Le garçon sur la colline
Une journée magique d’été. Sur la colline, non loin de la ferme familiale, dans une lumière brûlante qui enveloppe un paysage aride et superbe, Pascal, treize ans, rencontre un inconnu. La sympathie est immédiate entre l’homme et l’enfant. Ensemble, malgré la méfiance des gens du village intrigués par l’attitude peu conventionnelle de l’étranger, ils vont passer de merveilleux moments. Pascal laissant peu à peu resurgir un passé douloureux et révélant pour finir à son nouvel ami des secrets qu’il n’avait jamais osé avouer à personne. Comment pourrait-il se douter du cauchemar qui l’attend ?
Frontières
Quand Sarah, l’infirmière, et Marc, le cadre supérieur, partent comme volontaires humanitaires en Afrique centrale, ils sont heureux et fiers d’avoir été recrutés par l’une des plus grandes ONG du monde occidental : enfin, ils vont pouvoir s’attaquer aux souffrances de l’humanité. Sur place, leur action se révèle difficile, harassante, dangereuse aussi. Ils découvrent une réalité où l’héroïsme quotidien se mêle au gaspillage et au mensonge. Sans en référer à Paris, l’équipe prend le risque de monter une expédition dans les provinces rebelles. Alors que le conflit s’embrase, les volontaires français se retrouvent pris au piège, livrés au chaos d’une guerre civile. Bientôt, la frontière se brouille entre le bien et le mal ; entre les victimes et les bourreaux, entre les humanitaires et les autres. Ni Sarah ni Marc n’en sortiront indemnes. Épopée d’une mission dans une Afrique en crise, Frontières pulvérise par la réalité brûlante d’une fiction cette confortable illusion : l’Humanitaire.
Succession ouverte
Un homme vient de mourir, le vieux Seigneur. Avec lui meurt toute une époque. L’un de ses fils, Driss Ferdi, s’était jadis révolté contre lui, avait fui sa famille, son pays, brûlant de mordre à même la civilisation occidentale, de s’en nourrir, d’élargir son horizon humain. Or le jour où il s’aperçoit que la transplantation ne lui a apporté qu’angoisse, solitude, déséquilibre, il reçoit un télégramme de Casablanca lui apprenant la mort de son père. Il prend l’avion, regagne son pays natal. Par-delà la mort, le dialogue avec le père continue, la succession est ouverte.
Dans l’enfer des tournantes
Samira Bellil est une rescapée. Adolescente, elle a été victime de plusieurs viols collectifs que l’on nomme aujourd’hui des «tournantes». Rongée par la culpabilité et le dégoût, détruite par l’ostracisme de sa famille et les rumeurs dans son quartier, elle se réfugie dans la drogue et l’alcool. Son témoignage coup de poing dévoile la violence sexuelle qui s’est instituée et banalisée dans des cités et des banlieues où tout se réduit à des rapports de forces et de domination. Dans un tel environnement, la torture que subissent les filles est non seulement physique mais également morale : réputation brisée, honte et humiliation sont leur lot quotidien. Ce livre, qui intervient au terme d’une longue thérapie, est pour elle le moyen de laisser une trace de son histoire et de venir en aide à ses «frangines», victimes, comme elle, du pire des crimes. Pour briser la loi du silence.
Tworki
Jurek, un jeune rêveur passionné de poésie, s’installe à Tworki, un hôpital psychiatrique à quelques kilomètres de Varsovie où il vient d’être embauché. De lui, de son histoire, nous ne savons rien ou presque : tout juste partage-t-il avec nous son goût des lettres, tout juste apprenons-nous qu’il aime éperdument Sonia, une de ses collègues. Tout juste savons-nous que Sonia aime Olek, l’ami de Jurek, et que celui-ci se console auprès de Janka, elle aussi employée à l’asile. Ces jeunes gens se croisent, s’aiment, parlent d’amour et de littérature, partagent le quotidien des patients. Puis peu à peu l’opacité du texte laisse place au doute. Les indices se multiplient et le lecteur comprend page après page, sans que rien ne soit explicitement nommé, que le monde extérieur est en train de sombrer dans une folie bien plus noire que celle qui règne entre les murs de l’asile. C’est ce monde indicible, ce monde de crime et de perte que l’auteur laisse subtilement filtrer au travers de la narration, jusqu’à la fin tragique.
Le code Twyford
Steven Smith, condamné pour braquage, vient de terminer une longue peine de prison. Ne sachant ni bien lire ni écrire, il enregistre ses pensées sur un téléphone portable afin de progresser dans sa quête. Sa quête ? Déchiffrer le code Twyford, inventé par une écrivaine de littérature jeunesse des années quarante, Edith Twyford. C’est un besoin impérieux, presque vital. Pour l’aider, Steven peut compter sur quatre amis avec qui il a partagé à l’époque du collège un événement qui a changé le cours de leur vie. Rapidement, il devient évident qu’Edith Twyford n’était pas seulement un « simple » écrivain. Le code Twyford a un grand pouvoir, et Steven n’est pas le seul à essayer d’en percer les secrets. Ode au pouvoir des mots et à la littérature, Le Code Twyford est un thriller qui se savoure avec délectation.
La bibliothèque des cœurs cabossés
Traduit du suédois par Carine Bruy. Tout commence par les lettres que s’envoient deux femmes très différentes : Sara Lindqvist, vingt-huit ans, petit rat de bibliothèque mal dans sa peau, vivant à Haninge en Suède, et Amy Harris, soixante-cinq ans, vieille dame cultivée et solitaire, de Broken Wheel, dans l’Iowa. Après deux ans d’échanges et de conseils à la fois sur la littérature et sur la vie, Sara décide de rendre visite à Amy. Mais, quand elle arrive là-bas, elle apprend avec stupeur qu’Amy est morte. Elle se retrouve seule et perdue dans cette étrange petite ville américaine. Pour la première fois de sa vie, Sara se fait de vrais amis – et pas uniquement les personnages de ses romans préférés –, qui l’aident à monter une librairie avec tous les livres qu’Amy affectionnait tant. Ce sera pour Sara, et pour les habitants attachants et loufoques de Broken Wheel, une véritable renaissance. Et lorsque son visa de trois mois expire, ses nouveaux amis ont une idée géniale et complètement folle pour la faire rester à Broken Wheel.
Les dames du Faubourg
Faubourg Saint-Antoine. Jean Diwo y est né et il raconte le fabuleux roman de cette grande artère parisienne où les chariots de l’Histoire n’ont cessé de rouler. Abbesses de Saint-Antoine-des-Champs, artisans, nobles, bourgeois, tous sont soudés par l’amour du bois, matériau noble et magique. Un roman chargé d’amour, de drames et de joies, parce que les hommes et surtout les dames du Faubourg ne sont pas moroses.
Un long dimanche de fiançailles
Janvier 1917. Cinq soldats français condamnés à mort en conseil de guerre, aux bras liés dans le dos. Toute une nuit et tout un jour, ils ont tenté de survivre. Le plus jeune était un Bleuet, il n’avait pas vingt ans. À l’autre bout de la France, Mathilde, vingt ans elle aussi, plus désarmée que quiconque, aimait le Bleuet d’un amour à l’épreuve de tout. La paix venue, elle va se battre pour connaître la vérité et le retrouver, mort ou vivant, dans le labyrinthe où elle l’a perdu.
La pie saoule
L’auteur de La Billebaude fait revivre l’aventure passionnée d’un des premiers cheminots. Le forgeron bourguignon Lazare Denizot, envoûté par les locomotives, abandonne amours, pays, amis pour participer à la construction du chemin de fer Paris – Dijon – Lyon – Marseille. Une véritable épopée.
La grande ceinture
La grande ceinture, ce n’est pas la Corse comme le rêve la petite Frédérique, surtout par un hivers pareil. Juju, ivrogne pittoresque s’y promène pourtant sous un soleil de son imagination. Un gangster traqué fait de Juju son chien fidèle. C’est le début, pour Juju d’une amitié maladroite qui bouleverse sa vie, c’est aussi la découverte d’un certain luxe. Comment réagira-t-il devant ces horizons nouveaux ? Histoire d’hommes , violente et pleine d’humour, La grande ceinture n’en est pas moins toute imprégnée de poésie.
La peau
En 1943, Curzio Malaparte, grand correspondant de guerre et officier de liaison auprès des Alliés, se trouve à Naples avec les troupes américaines venues libérer le pays. Entouré de ces hommes fraîchement débarqués en Europe, que les années de combat et de désillusion n’ont pas encore abîmés, l’auteur entreprend une tragique odyssée à travers une Italie en ruine, livrée à la misère et au chaos. Partout on se livre aux plus viles exactions. Comme un écho au tumulte des hommes, le Vésuve entre en éruption, les animaux meurent au supplice, la terre se déchire.
Elle danse le noir
Sa femme lui a dit un soir : Je n’ai plus de désir pour toi ». Le lendemain elle partait avec leur petite fille de six ans, Marilou. Le choc, terrible, le projette quatre ans en arrière, lors de la disparition de sa mère. Passé et présent se télescopent. Dans la touffeur de l’été, René Frégni ne dort plus, son cœur bat trop fort, écrase tout. C’est un homme foudroyé qui se débat, qui s’accroche aux morts pour ne pas se pendre.
Le pape des escargots
Dans les Hauts forestiers de Bourgogne vit un chemineau truculent surnommé La Gazette. Paré d’attributs bizarres, il joue les prophètes et se dit « pape des escargots » et immortel. Il mendie mais apporte en échange sa bonne parole. La Gazette va être mêlé incidemment au destin de Gilbert, un jeune paysan qui se révèle exceptionnellement doué pour la sculpture. Ensemble et à l’écart du monde moderne ils vont vivre les aventures singulières réservées aux inspirés et aux poètes. La Gazette considère Gilbert comme son fils spirituel. Aussi essaie-t-il d’intervenir dans sa vie professionnelle et dans sa vie privée. Dans cette histoire truculente, contée admirablement par Henri Vincenot, la Bourgogne et ses monuments spirituels reçoivent un éclairage nouveau qui nous les montre à la fois dans leur grandeur mystique et dans leur beauté populaire et quotidienne.
Le facteur fatal
Le facteur fatal est en quelque sorte la biographie d’un personnage imaginaire. De Strasbourg en 1977 à Aubervilliers en 1989, au moment de l’effondrement du mur de Berlin, on suit pas à pas, de ville en ville, la brève carrière de l’inspecteur Cadin. Solitaire passionné de faits divers insolites, il porte son regard à la marge des enquêtes et voit ce que tout le monde s’acharne à ignorer : une société malade d’un passé refoulé.
Les violons du roi
L’auteur des Dames du Faubourg nous emmène en Italie pour vivre une époque prodigieuse et peu connue, charnière entre le XVII ème et le XVIII ème siècle, celle qui voit éclore en même temps le violon de concert, le concerto Classique et les premiers opéras.
C’est le roman d’une poignée d’artisans de génie installés à Crémone, dont Antonio Stradivari, le plus grand luthier de tous les temps, qui achève de transformer le violon vulgaire et grinçant des ménétriers en instrument royal.
Durant plus de soixante ans, l’atelier de Stradivari livre aux rois et aux princes des violons aux sons et aux vernis magiques, jamais égalés depuis. Le maître préfère pourtant tailler ses voûtes et sculpter ses volutes pour ceux qui savent le mieux faire chanter ses violons: les virtuoses-compositeurs.
Dans le roman de jean Diwo, la musique baroque fait vibrer les chapelles, les salles de concerts, et se mêle intimement à l’histoire des luthiers.
A Rome, Corelli fait pleurer la reine Christine de Suède en jouant son stradivarius et le révérend Antonio Vivaldi entraîne Venise dans le tourbillon de ses « Quatre saisons ». Le « Prêtre roux », s’il ne dit pas la messe, dirige de son archet enchanté l’école de musique des jeunes filles de la Pietà et trimbale à travers les cours d’Europe, et jusqu’au Vatican, sa cohorte de nonnettes musiciennes et chanteuses.
Ainsi, pris par la magie du violon, artisans et grands seigneurs, jeunes femmes espiègles et mères de famille austères, apprentis et virtuoses vivent, aiment et meurent dans une Italie à la fois rayonnante et déchirée.
Le plus mystérieux des instruments de musique et le plus secret de ses créateurs sont les principaux personnages de ce récit passionné en forme d’allegro.
Opération Faust
Après des études en droit à Moscou (1950-1954), il est enquêteur judiciaire dans le kraï de Krasnodar jusqu’à 1957, puis, exerce la profession d’avocat à Moscou. Il mène des enquêtes pour le procureur général de Moscou de 1960 à 1969.
Marathon Man
A New York, un accident de voiture tue deux personnes, dont le frère d’un ancien criminel de guerre nazi, le Dr Szell. Cet accident va bouleverser le quotidien de Thomas Levy, étudiant en histoire, dont le frère est impliqué dans une organisation secrète. Lorsque le Dr Szell, sur la piste d’un trésor de guerre aux États-Unis, supprime son frère sous ses yeux, Thomas prend les jambes à son cou. Il ignore encore pourquoi il est, lui aussi, devenu une cible à abattre, mais il doit sauver sa peau.
La grande sœur
Carole et Patricia. Deux caractères, deux styles, deux vies apparemment contradictoires. Leur différence est pourtant ce qui précisément les lie. Elles sont, l’une pour l’autre la seule référence qui compte. Elles n’existent que de l’affrontement de leur disparité. Carole, l’infirmière, la sage, la tranquille, la grande sœur. Patricia, le mannequin, la séductrice, l’agitée, l’insatisfaite. Des hommes vont passer dans leur vie, de l’une à l’autre, dans la joie des corps, l’exaltation des sentiments. Dans la violence aussi. La violence l’emportera. Deux sœurs dont chacune est le miroir de l’autre.
Une belle mort
Noël. Le repas du réveillon. Toute la famille est réunie autour du père et de la mère. Hier encore figure imposante qui terrorisait ses enfants, le père, victime du parkinson rigide, est aujourd’hui prisonnier de son corps. Les paroles qui résonnent dans sa tête n’arrivent plus à franchir ses lèvres. Les mouvements qu’il veut faire le trahissent.
André, l’aîné de la famille, approche la soixantaine. Il n’a jamais aimé son père, celui-ci ayant trop abusé de son pouvoir, trop menti, trop manipulé ses proches pour sauvegarder son image de toute puissance. Pourtant, il ne peut s’empêcher d’être profondément touché en étant le témoin de la déchéance de cet homme.
Que faire quand on est en présence de quelqu’un à qui désormais tous les plaisirs sont interdits? Faut-il prolonger sa vie, ou plutôt l’aider à l’abréger? Autour de la table, les avis sont partagés.
Gil Courtemanche nous fait vivre encore une fois une expérience humaine bouleversante. En mettant merveilleusement en scène ce drame qui interpelle chacun de nous, il pose de façon nouvelle mais tout aussi magistrale la question qui était au coeur de son premier roman: Pourquoi vivre? Pourquoi mourir?
Le Troisième jour
Elisheva, musicienne connue dans le monde entier, et Rachel, son élève violoncelliste, arrivent de New York pour un concert à Jérusalem, en 1990, un matin de khamsin. Tandis que Rachel retrouve sa famille, ses amis et un amour perdu, Elisheva prépare une très secrète entreprise. À l’hôtel, elle rencontre Daniel, un chasseur de nazis, et sur l’esplanade du Temple, Carlos, qui travaille pour le Vatican. Survivante des camps, puisant sa force dans la musique et la colère, Elisheva a embarqué les deux hommes dans son aventure. Sur l’échiquier de Jérusalem, deux histoires se superposent, l’une errante, qui ressuscite les blessures de l’enfance et l’intrigue amoureuse, l’autre pleine de la promesse faite aux morts. Dans un roman où chaque personnage livre sa vérité, Chochana Boukhoza tisse sur trois jours une aventure haletante dont Jérusalem, avec ses parfums et sa lumière intense, est le centre.
La dernière chanson de Sirit Byar
Ecoutez ! Ecoutez l’histoire de Taisharm, du Voleur et du Poisson Chanteur, comme l’inbariti Choushi-wai l’a entendu de la bouche de Lakhamsin-khamsolal, qui la tenait de Sulij en personne qui, elle, en avait entendu parler par la grande Vaivlkar, elle-même l’ayant apprise par Ti’hadri. Ecoutez l’histoire des comédiens du Kiril, et celle, tragique, de Sirit Byar, barde condamné à errer de par le monde, le coeur brisé par un amour impossible.
Le monde aveugle
Ils vivent dans des CAVERNES plongées dans une totale OBSCURITÉ. Ils ne connaissent que la nuit, LA NUIT la plus absolue et pleine de DANGERS TERRIBLES. Ils sont aveugles, tous. Au fil des générations leur ouïe et leur odorat se sont développés comme ceux des animaux. Certains d’entre eux s’obstinent à découvrir un éventuel passage qui les mènerait à l’air libre. Mais le monde qui les attend au-dehors n’est-il pas plus TERRIBLE encore ?
Les chemins de feu
1910 : à Amiens, Stephen, un jeune Anglais, vit une passion ravageuse avec Isabelle, l’épouse d’un patron de l’industrie textile. 1916 : La bataille de la Somme Stephen, devenu officier de Sa Majesté, découvre, avec un régiment de sapeurs, au-delà de l’enfer des tranchées, celui d’une autre guerre, souterraine, méconnue.
Là où vivent les loups
Le train arrive dans la petite gare de Thyanne, terminus de la ligne. Priam Monet descend pesamment d’un wagon. Presque deux mètres pour un bon quintal et demi, mal sapé et sentant le tabac froid, Monet est un flic misanthrope sur la pente descendante. Son purgatoire à lui c’est d’être flic à l’IGPN, la police des polices. Sa mission : inspecter ce petit poste de la police aux frontières, situé entre les Alpes françaises et italiennes. Un bled improbable dans une vallée industrieuse où les règles du Far West ont remplacé celles du droit. Monet n’a qu’une idée en tête, accomplir sa mission au plus vite, quitte à la bâcler pour fuir cet endroit paumé.
Pêche en eau trouble
Pour Dennis Gault, riche homme d’affaires de Floride et surtout passionné de pêche au bass, il y a quelque chose de pourri au royaume d’Elseneur. Les concours de pêche sont truqués. Pour en avoir le coeur net, il propose 50 000 dollars à R. J. Decker, détective privé, tête de lard et ex-taulard. En acceptant, R. J. est loin de se douter qu’il va s’aventurer dans des eaux troubles où nagent de drôles de requins aux dents bien aiguisées. Entre sponsors véreux et télévangélistes sans scrupules, les rivières dans lesquelles navigue le bass se révèlent curieusement boueuses. Il lui faudra l’aide de l’unique flic noir de Louisiane et d’un étrange homme des bois, pour ferrer des poissons bien moins comestibles que le bass…