Le maître des illusions
En décrochant une bourse à l’université de Hampden, dans le Vermont, Richard Papen ne laisse pas grand chose derrière lui : la Californie, qui lui déplaît ; son adolescence, faite de souvenirs incolores ; et ses parents, avec qui il ne s’entend pas. Hampden est une porte de sortie inespérée, l’opportunité de vivre une nouvelle vie. Passées quelques semaines, il est bientôt attiré par un professeur atypique, Julian Morrow, esthète capricieux qui enseigne les lettres classiques à cinq étudiants apparemment très liés. Contre l’avis de ses professeurs, il tente de s’introduire dans le groupe de ces jeunes gens marginaux sur qui courent les plus folles rumeurs. Et il est loin d’imaginer ce que lui coûtera sa curiosité.
Le chardonneret
Theo Decker a 13 ans. Il vit les derniers instants de sa vie d’enfant. Survivant miraculeux d’une explosion gigantesque en plein New York, il se retrouve seul dans la ville, orphelin, et se réfugie chez les parents d’un ami pour échapper aux services sociaux. Tout ce qui lui reste de sa mère, c’est une toile de maître minuscule qui va l’entraîner dans les mondes souterrains et mystérieux de l’art.
Le maître des illusions
Il y avait le père, Henry Wingo, pêcheur de crevettes, violent, buté. La mère, Lila, belle, ambitieuse, monstrueuse. Et les disputes, les cris, les coups…
Luke, le fils aîné, Tom et Savannah, les jumeaux, auraient peut-être pu, malgré tout, sortir indemnes de leur enfance saccagée. Car ils avaient l’île Melrose, les marais, le parfum d’eau salée de la Caroline du Sud, l’or de ses lunes et de ses soleils… Peut-être auraient-ils échappé aux stigmates du passé, s’il n’y avait eu le moment d’horreur absolue, un soir, dans la petite maison blanche. Et si leur mère ne leur avait pas imposé la silence, les condamnant ainsi à revivre le drame, jour après jour, nuit après nuit. Dans une Amérique actuelle et méconnue, au coeur du Sud profond, un roman bouleversant qui mêle humour et tragédie.