La pierre de vie
Accusé à tort d’avoir chassé une biche dans une forêt domaniale, le jeune Harry Talvace, fils cadet d’un chevalier anglais, et Adam, son frère de lait, fils de serf, se réfugient en France. A Paris, Harry se distingue par ses dons de tailleur de pierre et de sculpteur. Il est remarqué par Ralf Isambard, riche seigneur de Parfois, de retour des Croisades, qui désire faire bâtir une église sur ses terres, à la frontière galloise. Les deux hommes échangent alors un serment. Harry aura toute latitude pour accomplir son oeuvre; aucun moyen matériel ne lui sera refusé. En contrepartie, il devra demeurer sur place quoi qu’il advienne, jusqu’à ce que sa tâche soit achevée.
Le rameau vert
Lorsqu’elle signait encore ses romans de son véritable patronyme, Edith Pargeter, la mère spirituelle de frère Cadfael – Ellis Peters – témoignait déjà du suffocant pouvoir d’évocation qui fit des aventures du célèbre bénédictin le héros populaire que l’on sait. On le perçoit dans ce deuxième volume des aventures d’Harry Talvace le Jeune, de retour au pays natal, après l’épisode de La Pierre de vie. En cette première moitié du XIIIe siècle, les hostilités sont incessantes entre l’Angleterre où règne Henri III, fils de Jean sans Terre, et le pays de Galles dont le prince Llewelyn tente de préserver l’indépendance. Harry va se retrouver impliqué malgré lui dans les intrigues qui secouent la Cour.