Un macchabée à Pont-L’abbé
L’île aux Sangsues, dans la rivière de Pont-l’Abbé, doit son nom à l’élevage à des fins médicales de ces charmants vers annelés qui peuvent absorber jusqu’à huit fois leur poids de sang en une heure. Un riche antiquaire a acheté l’île et y a entreposé ses trésors, notamment, sous surveillance électronique, un tableau de Maurice Denis. Dans ces circonstances, lorsqu’il décide d’y organiser une grande fête, l’antiquaire aurait dû faire plus attention à sa liste d’invitations. Pour éviter, d’abord, de terroriser ses convives dans l’obscurité, et ensuite, de les accuser de vol. Quand Iphigénie Boulard débarque, il est trop tard pour empêcher certains des invités de s’entretuer.
Traboules maboules – 28-8 police !
Tout change. Même la bistouille (genièvre) de contrebande, à Lille. Cela pose des problèmes au commissaire Jablonski qui a d’autres chats à fouetter. Le Chef, grand manitou des affaires de la Police judiciaire à Paris, lui envoie alors son âme damnée, le commissaire Hetib Hobzbizzeit (Hob). Lequel mène une curieuse enquête sur la bistouille – dont les effets lui sont néfastes – et sur d’étranges petits sachets de nourriture semi-préparée qui apparaissent un peu partout dans les restaurants du nord de la France. Jablonsky et Hob soupçonnent la mafia chinoise.