Les trois vies d’antoine anacharsis
Il s’appelle Taan. Ou Antoine. Ou Anacharsis. Peu importe. Son histoire commence en 1831, sur une petite île nommée Nosy Boraha, dans les mers du Sud. Il est né avec un mystérieux médaillon autour du cou, contenant le plan du trésor de son ancêtre, le fameux pirate Olivier Levasseur, dit La Buse. A la poursuite de ce trésor, il a fait plusieurs tours du monde, il a vécu des aventures extraordinaires, il a rencontré des personnages étonnants. Il a été esclave dans une plantation, voleur à New York, baleinier au Cap Horn. Il a vécu, il est mort et il est né trois fois. Et aujourd’hui ce sont ses trois vies qu’il nous raconte, pour nous prouver que les trésors existent…
Filet droit
Pour adolescent – Sur le fichier central de la police, Luke Reid s’est
vu attribuer trois lettres : JDM. Pour jeune Délinquant Multirécidiviste. A quinze ans, il traîne la moitié du temps dans la rue à la recherche d’une bonne affaire. Quelque chose à voler, qu’il pourrait garder ou bien revendre. Alors que Luke est sur un coup sympa, le vol d’une belle paire de baskets à l’arrière d’un 4×4, deux caïds le prennent par surprise, piquent le véhicule et tout dérape. Pour éviter la détention, Luke va devoir prendre un autre chemin. Un chemin finalement plus escarpé que celui de sa vie de petit voleur. Pour la première fois, quelqu’un va lui faire confiance. Elle s’appelle Jodi, elle est aveugle. Et pourtant elle voit, mieux que tous les autres. Surtout quand Luke est prêt à tout, même à se soumettre une dernière fois à la loi des caïds, pour la protéger du pire.
Trente-six chandelles
Allongé dans son lit en costume de deuil, ce 15 février, à l’heure de son anniversaire, Mortimer Decime attend sagement la mort car, depuis son arrière-grand-père, tous les hommes de sa famille sont décédés à onze heures du matin, le jour de leurs 36 ans. La poisse serait-elle héréditaire, comme les oreilles décollées ? Y a-t-il un gène de la scoumoune ? Un chromosome du manque de pot ? Que faire de sa vie, quand le chemin semble tout tracé à cause d’une malédiction familiale ?
Les déferlantes
La Hague… Ici on dit que le vent est parfois tellement fort qu’il arrache les ailes des papillons. Sur ce bout du monde en pointe du Cotentin vit une poignée d’hommes. C’est sur cette terre âpre que la narratrice est venue se réfugier depuis l’automne. Employée par le Centre ornithologique, elle arpente les landes, observe les falaises et leurs oiseaux migrateurs. La première fois qu’elle voit Lambert, c’est un jour de grande tempête. Sur la plage dévastée, la vieille Nan, que tout le monde craint et dit à moitié folle, croit reconnaître en lui le visage d’un certain Michel. D’autres, au village, ont pour lui des regards étranges. Comme Lili, au comptoir de son bar, ou son père, l’ancien gardien de phare. Une photo disparaît, de vieux jouets réapparaissent. L’histoire de Lambert intrigue la narratrice et l’homme l’attire. En veut-il à la mer ou bien aux hommes ? Dans les lamentations obsédantes du vent, chacun semble avoir quelque chose à taire.