
La contre-révolution en Afrique
La progression dialectique de l’histoire n’est pas une invention de la philosophie hégélienne, mais un fait, une réalité, une loi mystérieuse qui agit à l’intérieur d’une succession d’événements en apparence confus. Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, la Révolution africaine a émancipé près de 200 millions d’hommes. Vingt-huit nations se sont libérées, par les armes ou par la révolte purement verbale, de la domination coloniale. Mais cette formidable vague libératrice s’est brisée — en 1960 — contre un barrage : celui que lui opposait l’Afrique sous domination blanche. Et derrière le barrage, les adversaires de la Révolution africaine préparent leur contre-révolution.
Aux sources du Nil
Au milieu du siècle dernier, le merveilleux était encore géographique. On imaginait le cœur de l’Afrique comme un royaume inaccessible, un lieu de prodiges et de légendes. Le mystère des sources du Nil enflammait les esprits. Il fallait de la déraison ou le génie de l’excentricité pour quitter Zanzibar et conduire des caravanes à la conquête du grand fleuve. Il fallait être anglais. John Speke et Richard Burton étaient de ces fous inspirés.
Le mal d’amour
Vincenzo Cerami (né le 2 novembre 1940 à Rome) est un écrivain italien. Romancier, nouvelliste, dramaturge, journaliste et scénariste, il a reçu en 2004 le prix Vittorio de Sica pour l’ensemble de son œuvre, dont La Vie est belle est le titre le plus connu.