
L’Aiglon
Vienne, Schönbrunn, Metternich, un empire qui se croyait éternel malgré l’ombre de Napoléon qui pèse encore sur l’Europe à travers un jeune homme irrésistible de charme, de fragilité et de mélancolie, une sorte d’Hamlet androgyne qui fut le grand rôle de Sarah Bernhardt et qui était le duc de Reichstadt, le fils de l’Ogre et de l’Aigle : le roi de Rome, l’Aiglon. Les ailes de l’Aiglon naissent, s’ouvrent, palpitent au souvenir de tant de puissance et de gloire, tels que les évoque devant lui Séraphin Flambeau, le grognard légendaire de la Grande Armée. Mais l’histoire n’aime pas les redites et les ailes meurtries vont bientôt se fermer. Le roi de Rome mourra comme il a vécu, en prince autrichien, la pièce se terminant sur la réplique fameuse de Metternich (qui a eu tout de même un peu peur) : » Vous lui remettrez son uniforme blanc. »
TEXTE INTEGRAL
Œuvre en texte intégral, suivie de lettres de Cyrano de Bergerac.
En lien avec l’objet d’étude « Le texte théâtral et sa représentation : du XVIIe siècle à nos jours » du programme de français en première (1re).
• Poète au physique disgracieux, Cyrano aime en silence « la plus belle qui soit ». Mais si Roxane n’a d’yeux que pour le séduisant Christian, celui-ci n’a pas la verve de Cyrano. Ainsi l’amour et le panache finissent par triompher des jeux de séduction.
• Cette « comédie héroïque » est suivie de lettres du véritable Cyrano de Bergerac qui permettent de découvrir le style tendre et ironique de l’écrivain qui inspira à Rostand le personnage de Cyrano.