La » folie d’amour » de Sœur Emmanuelle l’a poussée, toute sa vie, à aider les autres. C’est aussi un sentiment que les grandes chrétiennes qu’elle admire ont partagé et dont elle cite les paroles : Thérèse d’Avila, Mère Teresa, Catherine de Sienne et beaucoup d’autres. Dans un dialogue complice avec Sofia Stril-Rever, elle s’interroge avec sagesse et humilité sur la souffrance, le partage, l’amour, la relation au Christ, la mort et l’après-vie… Sœur Emmanuelle nous offre un message d’espoir et de joie : la folie d’amour est un trésor que chacun porte en son cœur.
Sœur Emmanuelle. Elle appartient à la congrégation de Notre-Dame de Sion et a enseigné à Istanbul, Tunis puis Alexandrie, avant de s’installer en 1971 dans les bidonvilles du Caire où, pendant vingt ans, elle a combattu la misère et l’analphabétisme. Elle mène aujourd’hui dans le sud de la France une vie retirée propice à la méditation. Elle a par ailleurs écrit Jésus tel que je le connais, Richesse de la pauvreté et Vivre, à quoi ça sert ?
Les hommes et les femmes
Un homme, une femme, tous deux passionnément engagés dans les débats et les combats du temps : la romancière du Bon Plaisir, le philosophe des Aventures de la liberté. Entre eux, un magnéto-phone, et le plus vieux sujet du monde : l’amour et son cortège, la conquête, la séduc-tion, le désir, la jalousie, le couple, le désamour, la rupture… L’une est convaincue que le féminisme a radicalement modifié les relations amoureuses; l’autre, sceptique, affirme l’irréductibilité des univers masculin et féminin. Mais si le débat est parfois vif, l’amitié, la complicité ne perdent jamais leurs droits, faisant de cet entretien d’un été une véritable fête pour l’intelligence. Et une authentique réflexion – aussi, sur ce que sont devenues les relations entre hommes et femmes, « en songeant à toutes celles et à tous ceux qui ne savent plus très bien ce qu’aimer veut dire ».
La situation des esprits
« Que ceux qui se trouvent bien de ce qui se passe dans les arts, en littérature et en politique en France referment aussitôt ce livre. »Parce qu’il y a quelque chose qui ne va pas, parce que la crise des arts, de la littérature et du politique persiste depuis plus d’un quart de siècle, parce qu’elle est entretenue par ceux qui en rendent compte, parce que Domecq et Naulleau ne s’y résignent toujours pas, ces entretiens sans complaisance analysent ce qu’est aujourd’hui pour eux la situation des esprits en France. Loin d’en rester à un état des lieux peu encourageant, ils proposent des alternatives qui jamais ne s’érigent en dogme. Et stimulent ainsi la réflexion de ceux pour qui la vie ne se vit pas à n’importe quel prix.