La peur de l’âge
Il y a un quart de siècle, Erica Jong, faisait scandale en affirmant, avec une superbe insolence et une absolue sincérité, la liberté sexuelle de la femme. Mais qu’en reste-t-il, passée la grande époque du féminisme militant, et la cinquantaine atteinte ? Nous ne savons plus quoi faire de nous une fois privées de notre jeunesse et de nos attraits. Ce constat mélancolique, des millions de femmes peuvent le partager. Heureusement, l’auteur de Nana Blues n’est pas du genre à se complaire dans la lamentation.
Nana blues
Leila est belle, riche et célèbre, mère comblée, peintre à succès. « Dard » Donegal profite d’elle, la torture, l’humilie, la trompe et Leila est prisonnière de la passion charnelle que lui inspire son jeune amant. Il faut qu’elle se reprenne, faute de quoi elle sombrera de nouveau dans l’alcool, la drogue, l’autodestruction.
De mémoire de filles
Une grande saga familiale, retraçant la vie de quatre générations de femmes, depuis la Russie ancestrale jusqu’au New York du futur. La première héroïne est la matriarche, Sarah Salomon, née en 1880 en Russie qui, échappée d’un pogrom, arrive aux États-Unis vers 1905. Elle découvre le Nouveau Monde avec ses chapeaux melon, ses trains aériens, ses flics irlandais et sa masse laborieuse. Elle devient une artiste reconnue.
Le complexe d’Icare
Elle écrit comme un homme – mais non, si elle écrit comme quelqu’un, c’est comme une femme cent pour cent femme… Sur bien des points, elle est plus directe, plus franche que bien des auteurs masculins. Car voici une femme libérée, qui dit son besoin de l’homme, qui avoue étre obsédée par le sexe et l’amour, sujet sur lequel on n’entend pas assez le son de cloche féminin. Henry MILLER. Sans complexe, sans intellectualisme, dans un roman d’une irrésistible drôlerie, Erica Jong raconte les désirs, les fantasmes, les contradictions aussi de la vie sexuelle féminine. Paru en 1973, Le Complexe d’Icare a été traduit dans le monde entier et vendu à plus de dix millions d’exemplaires.
Les parachutes d’Icare
A vingt ans, la ravissante Isadora voulait le ciel et la terre : découvrir le monde, devenir un écrivain célèbre et surtout, faire l’amour encore et encore pour satisfaire son diable de corps. Et rien ne lui a été refusé ! Alors, quinze ans après et toujours ravissante, pourquoi se sent-elle seule ? Et d’abord, est-on seule quand on a une douce petite fille, des amants à foison et qu’on est une romancière fêtée? Il n’empêche. Isadora a froid au coeur. Où est l’amour dans tout cela, l’amour avec un grand A, l’amour-toujours ? Et soudain un homme (de quinze ans son cadet) surgit dans sa vie : regard d’un bleu dévorant, corps de jeune fauve prêt à bondir. Qu’il bondisse vite, Isadora l’attend déjà. Ce plaisir délirant, naturel et sauvage, tout cru, n’est-ce pas ça, au fond, la vraie vie ?