1492
1492 : cette année-là, trois caravelles rencontrent un continent ; les musulmans et les juifs sont chassés d’Espagne ; Bretagne et Bourgogne s’intègrent à la France ; l’Angleterre, délaissant le continent, se tourne vers les mers et les colonies…
1492 : l’Europe découvre le tabac, la pomme de terre et la syphilis. La première grammaire en langue vulgaire est imprimée à Salamanque. Venise s’efface devant Anvers au cœur de l’économie-monde. On voit naître les prodromes de la Réforme et de l’humanisme rationaliste. 1492 : année décisive, année bifurcation où naît l’Europe moderne. Un bouillonnement de faits, d’idées, de personnages, recréé sous nos yeux par l’auteur d’Histoire du temps et de La Vie éternelle, roman.
Maratre
Elle a trente-deux ans, un caractère de chat de gouttières, un sens certain de la répartie, de l’insolence. Elle habite Paris, travaille dans une agence qui organise des séminaires d’entreprises. Affectivement, elle papillonne. La maternité ne l’intéresse pas, elle aime les sorties, les grasses matinées… Elle, c’est Mathilde, avant de rencontrer Jean-Jacques. Lui, est divorcé, vit en banlieue, a quarante-cinq ans et deux enfants. Son fils Vincent a seize ans et Chloé, sa fille bientôt douze. Dès la première rencontre avec les adolescents, la belle romance se complique. Arrivent les week-ends, les agendas modifiés au dernier moment, le retour frondeur des enfants après la semaine chez leur mère, les premières vacances, l’anniversaire de la petite chez sa maman. Vincent et Chloé sont coriaces, ils en ont dévissés plus d’une, mais Mathilde est tenace. Elle s’accroche, s’échine à plaire aux deux ados et passe des heures à échafauder des stratégies de séduction qui échouent. Elle se plonge dans un livre sur la psychologie des familles recomposées, revient avec de nouvelles idées pour sortir les ados de leur nonchalance, les détacher de leur console de jeux, se faire accepter. Avec Vincent et Chloé, Mathilde connaîtra les claquements de portes, la jalousie, la rivalité, l’ambivalence des sentiments, la notion plus ou moins élastique de paix armée, les petites victoires remportées à l’arrachée par chacun des protagonistes de cette famille chamboulée par l’arrivée de cette marâtre en apprentissage. Va-t-elle réussir à les séduire ou abandonnera-t-elle par forfait ?
J’ai aimé une reine
E n 1774, un jeune gentilhomme auvergnat, Gilbert de La Fayette, se présente à la cour. Entre lui et la jeune Marie-Antoinette, qui n’est pas encore reine, quelques regards suffisent à exprimer une attirance et un désir réciproques. La Fayette aura bientôt l’occasion de briller aux yeux de celle qui est entrée dans son coeur, en devenant un héros de la guerre d’indépendance américaine contre les Anglais. Devenu le fils spirituel de George Washington, il revient à Versailles auréolé de gloire mais aussi fasciné par un idéal démocratique et républicain qui heurte de plein fouet les préjugés de l’aristocratie. Lorsqu’éclate la Révolution, devenu chef de la Garde nationale, La Fayette ne cessera plus d’être déchiré entre ses idéaux et le désir de protéger celle qu’il aime une protection qui, à plusieurs reprises, sauvera probablement la vie de la reine. Mais cet homme résolu à changer l’histoire ne devra-t-il pas le payer d’un amour impossible ? C’est dans une bourrasque historique et romanesque que nous entraîne Patrick Poivre d’Arvor, avec ce double roman de l’aventure américaine et de la passion fatale d’un coeur républicain pour la reine de France.
Du rêve pour les oufs
Ahlème a 24 ans. Elle vit à Ivry en banlieue sud avec « Le patron » (son père) et Foued, son petit frère de 13 ans. « Le patron », personnage loufoque, a perdu la boule il y a trois ans lors d?un accident de chantier où sa tête a heurté une solive. N?ayant plus toute sa tête, dépassé par les événements, c?est un « patron » dont l?autorité repose avant tout sur Ahlème qui a fort à faire avec Foued, un vrai petit chétane (voyou). La seule chose qui le retient de ne pas collectionner les conneries (plus ou moins drôles et plus ou moins graves), c?est la surveillance de sa soeur. Le problème est qu?elle aussi a fort à faire, entre ses missions intérim (les comptages de clous chez Leroy Merlin), les files d?attente à la préfecture pour renouveler sa carte de séjour (tous les trois mois) et ses histoires d?amour foireuses (pourquoi ses copines s?entêtent-elles à lui présenter des ploucs ?). Malgré sa vigilance, elle ne peut donc empêcher longtemps son petit frère de glisser sur la mauvaise pente et va donc se défouler de plus en plus souvent chez « tantie Mariatou », professionnelle du dicton et mère par procuration. La sienne, la vraie, a été assassinée en Algérie en 1992. Depuis, la vie de Ahlème c?est donc la France, le souvenir d?un bonheur perdu et surtout l?espoir d?un bonheur à venir. Elle est encore jeune et parfois naïve mais, souvent, elle a l?impression d?avoir vécu mille vies. Sans doute un effet des délires du « Patron » et du déluge de galères? Ainsi, elle apprend un matin que, suite à ses démêlés judiciaires, Foued est menacé d?expulsion. Certains auraient baissé les bras et arrêté de rire. Mais pas elle. Car, comme dit Tantie Mariatou : « On a beau couper la queue du lézard, elle repousse toujours. »
Nos jours heureux
Vingt ans, la brune Camille et le bel Alexandre vivent une passion aussi brûlante que le Midi où ils séjournent. Besoin de nouveauté? Brusquement ils se séparent, se marient et, après s’être perdus de vue, vont d’un même élan choisir l’Atlantique contre le Midi. La vie de famille suit son cours quand, aux approches de la quarantaine, Camille et Alexandre éprouvent, là encore en même temps, le besoin de revenir sur les lieux de leurs jours heureux : le plein Sud. Ils s’y rendent en cachette, s’y retrouvent par hasard. Et, à nouveau, c’est le grand bonheur. Vont-ils s’enfoncer dans une passion aussi violente et statique que le soleil et la mer d’été en Méditerranée ? Ou revenir vers un amour plus atlantique, avec les flux et les reflux de l’âge, les brumeuses marées du cœur? Nos jours heureux est le roman de l’éternel conflit entre passion et amour. L’auteur vu par l’éditeur
Longtemps journaliste, membre du jury Fémina, Madeleine Chapsal est l’auteur de nombreux romans, récits et essais qui lui ont conquis un vaste public, principalement féminin. Parmi ses plus récentes publications : L’Indivision, La Femme sans (roman) et Trous de mémoire (essai).
Les enfants de Rifaa
Face à la mondialisation ressentie comme une menace, comment sauver l’intégrité de l’islam ? Les musulmans sont divisés. Un premier courant, celui de l’islamisme radical, peut conduire au fanatisme et à la violence ; il mobilise toute l’attention des Occidentaux. Pourtant, une autre tradition propose un islam éclairé et libéral. Son histoire commence en Egypte au XIXe siècle. Le héros en est Rifaa el-Tahtawi, penseur et homme d’Etat. Il modernise son pays en s’inspirant de la France où il a vécu. Depuis lors, les progressistes musulmans se désignent volontiers comme les enfants de Rifaa. Enracinés dans leur foi et leur culture, partisans de la démocratie et de l’esprit des Lumières, ils combattent les fanatismes religieux, les idéologies totalitaires et, avec courage, leurs propres tyrans. Pourtant, aucune caméra ne vient en porter témoignage ; pas une ligne dans nos médias. Allons-nous enfin soutenir ces alliés naturels de l’Occident ? Bien souvent, en effet, nos gouvernements préfèrent s’accommoder avec des despotes. Fatale erreur ! A terme, seule la libération des musulmans contre les islamistes, les dictateurs, l’ignorance et la pauvreté, pourra fonder notre propre sécurité. Au Maroc, en Indonésie, en Egypte, en Turquie, en Israël, au Koweït, en Arabie Saoudite, en Iran, au Bangladesh, Guy Sorman a rencontré ces » enfants de Rifaa « . Qu’attendons-nous pour leur tendre la main et tenter ainsi de réconcilier les musulmans avec l’Occident ?
Des clous dans le cœur
Il y a des affaires qui te pourrissent la vie, elles restent en toi, plantées dans ton cœur comme un clou qu’un mauvais plaisant s’amuserait à manipuler. Miné par ses excès et la maladie, le commandant Revel crache le sang et sa haine de l’hypocrisie. Bourru, taiseux et rogue, il enrage devant les affaires non résolues à la PJ de Versailles : morts suspectes, disparitions. Comment la vérité pourrait-elle sortir de la bouche d’un enfant autiste ? Son équipe respecte les mystères du « patron » et, au-delà de la simple « vérité due aux familles », la vérité complexe d’un grand flic dont le courage en impose à la mort, celle des autres comme la sienne !
Au pays des ombres
Un policier PJPP est victime d’une machination qui l’implique avec son arme professionnelle dans un assassinat, à deux pas de sa résidence secondaire normande. Il prend un an de prison, sort la semaine dernière, et fonce se faire tuer devant chez moi. Que venait-il me dire ? Un an plus tôt, sa femme s’est-elle vraiment suicidée ? Coupable ? Culpabilisé ? Il s’est mis à boire. La police locale diffère sa décision de mettre en garde à vue un collègue apprécié de ses supérieurs du 36. Pour prouver son innocence, celui-ci met à profit cette hésitation en menant sa propre enquête et en doublant ceux qui en ont la charge. Au terme d’épreuves professionnelles et affectives accablantes, cet homme est déstabilisé dans l’amour qu’il portait à sa femme et dans celui qu’il réserve à sa fille. Isolé et victime d’un faisceau de suspicions, il trouve la force de cesser de boire et celle de faire éclater une vérité particulièrement violente. L’amitié y est perdante, mais l’honneur de la police sort renforcé de cette intrigue émouvante et mouvementée où il apparaît que la principale qualité du policier n’est pas forcément l’orthographe mais la confiance en sa hiérarchie. A l’ombre d’une jeune fille en…pleurs, un policier qui n’a plus peur de son ombre, tire plus vite qu’elle et s’en tire… Maintenant que la vérité n’est plus dans le whisky, à quoi peuvent bien se mettre à rêver les jeunes filles ?
L’hermine était pourpre
Quand la justice est plus disposée à ouvrir les parapluies que les portes des prisons. Assumant le désordre des avocats, le Barreau est une confraternité. Où les robes peuvent cacher les armes de la vengeance, Où l’hermine s’ensanglante. Les « flics » et la basoche s’accorderont toujours sur la blanquette de madame George, payée en renseignements plutôt qu’en espèces. Plus savoureuse, plus précieuse encore pour les enquêteurs, la chance de croiser la meilleure d’entre eux, petite fée exemplaire, maître ès générosité ! Vous aviez demandé la police ? La voici, souvent incomprise, parfois hésitante, ici décisive !
Encore une danse
Ils forment une bande d’amis: Clara, Joséphine, Lucille, Agnès, Philippe et Rapha. Ils ont grandi ensemble à Montrouge, banlieue parisienne. Ils ont habité le même immeuble, sont allés dans les mêmes écoles et ne se sont jamais quittés. Lorsqu’ils sont devenus adultes, leurs vies ont pris des tournants différents mais leur amitié a résisté au temps, à la réussite des uns, aux échecs des autres.
Le 29 septembre 2000, l’Intifada al-Aqsa fait sombrer les populations palestinienne et israélienne dans l’une des plus effroyables périodes du conflit. La région bascule dans un cycle infernal de violences quotidiennes, qui causent la mort de 3 839 Palestiniens et 1 070 Israéliens (p. 346). L’économie n’est pas épargnée, surtout dans les Territoires occupés : 70 % des Palestiniens vivent sous un seuil de pauvreté fixé à deux dollars par jour, et près de 15 % des enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition grave (p. 341). Comment une situation si catastrophique a-t-elle pu se produire ? C’est à cette question que tente de répondre Charles Enderlin dans Les années perdues. Intifada et guerres au Proche-Orient 2001-2006, qui s’inscrit dans la chronologie de son récit sur le conflit israélo-palestinien après, Le rêve brisé. Histoire de l’échec du processus de paix au Proche-Orient 1995-2002 (Paris, Fayard, 2002), et Paix ou guerres. Les secrets des négociations israélo-arabes 1917-1995 (Paris, Fayard, 2004).
Rue de la soie
1947 : L’Indochine marche vers l’indépendance. Mais entre Hô Chi Minh et le gouvernement français, tout espoir n’est pas évanoui d’une négociation de paix. Telle est la mission officieuse dont est chargé François Tavernier au lendemain de son mariage avec Léa Delmas. Traquée par d’anciens nazis, celle-ci décide de le rejoindre. De multiples aventures l’attendent entre Saïgon et Hanoï, dans ce pays en proie aux convulsions politiques, et en même temps formidablement attachant par son humanité, sa douceur, la splendeur de se paysages.
Prier au rythme de l’Eglise
Durant ces dernières années, de nombreux « temps forts » ont marqué la vie de l’Eglise – et c’est heureux ! : JMJ, visites du pape en divers pays, grands rassemblements internationaux… ont permis aux chrétiens – et aux non-chrétiens – de découvrir ou d’approfondir leur relation au Christ. Mais après, qu’en est-il ? Notre relation au temps est telle, aujourd’hui, que l’on a tendance a privilégier le temps fort par rapport à la durée, la sincérité d’un moment par rapport à la fidélité à l’engagement durable. A de grands moments enthousiasmants risque de succéder la morosité du quotidien. A cette morosité, l’auteur propose un remède : la nourriture spirituelle qu’offre chaque fête tout au long de l’année. Ainsi, de l’Avent (début décembre) à la fête de la Toussaint, il nous donne de méditer sur les événements de la vie du Christ sur la terre, de son Incarnation à son Ascension et à l’envoi de l’Esprit Saint. Si la liturgie de l’Eglise est « la grande école de la prière » (Jean-Paul II), mettons-nous à cette école, afin de persévérer dans la foi et dans l’amour. Patrick Le Gal est né en 1953. Après des études de commerce, il entre en 1976 dans la communauté Notre-Dame de la Sagesse. Ordonné prêtre en 1982, il est assistant de droit canonique à la Faculté de théologie de Fribourg jusqu’en 1986. De 1986 à 1997, il dirige le Foyer de Charité de Poissy (Yvelines) où il prêche de nombreuses retraites – notamment aux fiancés et aux couples. Depuis 1997, il est évêque de Tulle (Corrèze) et membre de la Commission épiscopale de la famille.
La bicyclette bleue
Août touchait à sa fin. Léa, la deuxième fille de Pierre Delmas, qui venait d’avoir dix-sept ans, les yeux mi-clos, assise sur la pierre encore chaude du petit mur de la terrasse de Montillac, tournée vers la plaine d’où montait certains jours l’odeur marine des pins, balançait ses jambes nues et bronzées, aux pieds chaussés de bazardaises rayées. Le bonheur de Léa semble aussi certain que l’est sa beauté. Emmitouflée dans la chaleur de cet été finissant, dans l’amour des siens et les révérences de ses prétendants, jouissant sans retenue de cette campagne bordelaise et du domaine de Montillac dont son père est le propriétaire, elle mène une vie radieuse qui s’annonce pleine de promesses. Habillée en robe légère, oisive, elle s’enivre de cette nature odorante avec cette langueur que confère l’insouciance, prête à succomber aux jeux de l’amour. Et rien ne semble exister sur cette terre qui puisse faire vaciller cet équilibre parfait. Rien si ce n’est que nous sommes en août 1939, que la France bascule dans le second conflit mondial et que l’harmonie cède bientôt la place au chaos. C’est alors, pour Léa, un plongeon dans une réalité qui va la pousser à choisir : se battre ou mourir. Avec La Bicyclette bleue, mêlant savamment la petite et la grande histoire, Régine Deforges signe le premier volume des aventures de Léa Delmas, une héroïne aussi belle que rebelle se débattant dans les remous de l’histoire. Érotisme et suspens ponctuent ce récit d’une éducation sentimentale en temps de guerre dont le succès n’a jamais été démenti.
Par action et par omission
En vacances sur la côte du Norfolk, l’inspecteur Dalghesh compte bien oublier Scotland Yard pour quelque temps. Il se promène, fait connaissance avec les personnalités de l’endroit, le directeur de la centrale nucléaire voisine, l’écologiste qui depuis sa caravane anime la « résistance », et d’autres encore. Et il n’a aucune envie de se préoccuper de l’Étrangleur qui sévit dans la région. Mais voilà qu’au cours d’une promenade il découvre lui-même un cadavre portant la « signature » de l’Étrangleur une mutilation particulièrement macabre. Or le criminel, on l’apprend presque aussitôt, s’est suicidé avant que ce dernier meurtre n’ait été commis.
Pas l’ombre d’un doute
Wally Carter, c’est le moins qu’on puisse dire, ne suscite guère l’estime autour de lui. Ce séducteur vieillissant engage l’argent de son épouse Ermyntrude. Une ancienne actrice enrichie par de précédents mariages dans de louches affaires avec son voisin et acolyte Harold White. Et subit un chantage pour avoir engrossé une jeune fille du voisinage. Ajoutons que trois hommes dont un prince russe, ou prétendu tel font les yeux doux à la toujours belle Ermyntrude. Les suspects ne manquent donc pas lorsque Wally est abattu d’un coup de fusil, dans son parc. Mais hors de portée de toute arme à feu ! L’inspecteur Hemingway, bien connu des lecteurs de Mort sans atout et Tiens, voilà du poison !, parviendra néanmoins à trouver le coupable, l’arme du crime et la méthode employée.
Lou
D’une grande beauté, d’une intelligence supérieure, Lou Andreas Salomé, née à Saint-Pétersbourg en 1861, a été l’une des célèbres séductrices de son temps. Nietzsche, Rainer Maria Rilke en ont été follement épris, Freud a succombé à son charme. L’étonnant est que, si elle aimait les hommes et leur compagnie, elle n’a pas toléré, avant trente-cinq ans, qu’ils l’approchent physiquement. Ce qui, loin de les décourager, les rendait, comme Nietzsche, fous de désir. Curieusement, bien que des milliers de pages aient été consacrées à Lou dans toutes les langues, ce qu’il faut bien appeler cette infirmité est à peine effleurée, jamais élucidée. C’est un trou noir. Françoise Giroud avance à ce sujet une hypothèse, qui éclairerait le mystère de cette chasteté frénétique. Lou s’est largement rattrapée plus tard, gourmande de « festins d’amour » jusqu’à la fin de sa vie, mais toujours avec des hommes sensiblement plus jeunes qu’elle.
Notre siècle
4ème de couverture de ce volume précis de L’Histoire de France son la direction de Jean Favier : Un Français né au début de ce siècle aura connu deux guerres mondiales d’une durée jamais atteinte depuis celles de la Révolution et de l’Empire, ainsi qu’une série de conflits coloniaux. Surtout, il aura vécu un désastre auquel seuls les lointains souvenirs de la guerre de Cent Ans peuvent être comparés: la défaite de 40 et les drames qui ont suivi… Il aura subi au moins deux crises économiques majeures qui ont remis en cause des acquis qu’il croyait définitifs. Il aura vu se succéder quatre systèmes politiques (dont l’un supprima la démocratie), aura assisté à deux, sinon à trois, crises de régimes, à cinq ou six alternances avec la mise en chantier de vastes programmes de réformes; il aura été le témoin de constantes divisions et de guerres civiles larvées. Faut-il enfin souligner combien son niveau et son mode de vie ont évolué, combien ses repères culturels et affectifs se sont altérés et transformés? Notre siècle est bien celui du changement. Du changement accepté d’abord, du changement souhaité ensuite parce que perçu comme nécessité: pour la première fois dans l’Histoire, le désir de modernité l’a emporté en France sur l’attachement aux valeurs permanentes. Il ne suffit pourtant point d’énoncer ces évidences, encore faut-il _ et c’est là le privilège de l’historien _ savoir distinguer la lame de fond de l’écume et donner un sens à ce que la nation a vécu mais que les Français n’ont pas tous, loin de là, perçu de la même façon. Né en 1918, professeur émérite à l’université de Paris-X et président de la Fondation nationale des Sciences politiques, René Rémond est le maître incontesté de l’histoire politique contemporaine. Jean-François Sirinelli, qui a rédigé les chapitres d’histoire culturelle du présent volume, né en 1949, est professeur à l’université de Lille-III et est spécialiste de l’histoire politique et socioculturelle de la France du XXe siècle.
Un monde à l’envers
Ce que je raconte dans ces pages est rigoureusement exact. J’espère que vous les aurez lues, que vous ne vous contenterez pas de ce que vous aurez cru en connaître par des citations tronquées ou des comptes rendus fallacieux, ou, pis encore, par ce qu’on sera venu vous en rapporter. » Parfois, l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours finit par se perdre lui-même de vue. Catherine ALLÉGRET
La possibilité d’une île
Qui, parmi vous, mérite la vie éternelle? Roman d’anticipation autant que de mise en garde. La possibilité d’une île est aussi une réflexion sur la puissance de l’amour. Vite vient l’envie de comparer sa propre lecture à celle des autres. S’il est des livres que l’on a envie de garder pour soi, il n’en est décidément rien avec ceux de Houellebecq, comme s’ils offraient, à chaque fois, la possibilité d’une confrontation, Franck Nouchi – Le Monde.
Villa Jasmin
Comme au générique d’un film, Villa Jasmin s’ouvre sur une vieille photographie prise à Tunis. Un homme la regarde et se souvient. Le cliché lui suffit à faire surgir un monde englouti, coloré et joyeux, à reformer le puzzle d’une histoire familiale brisée par l’Histoire. Le narrateur, omniprésent, navigue à sa guise dans le temps et dans l’espace.
La nuit de l’Iceberg
C'était le plus grand paquebot du monde. Le plus beau, le plus luxueux. On le croyait insubmersible. On l'avait baptisé Titanic. Ida est parmi les passagers. Épouse d'un riche médecin de Londres, elle rêve d'une nouvelle vie. Elle va rencontrer l'amour fou. Fagin est un homme d'équipage. Grandi dans les bas-fonds de Londres, il a eu la chance d'être recruté sur le fabuleux bâtiment. Des dizaines d'autres existences se côtoient et se croisent dans les coursives, les salons, sur les passerelles, au fond des soutes… Toutes seront emportées par la tragédie. Une tragédie que nous suivons minute par minute, au fil d'une extraordinaire reconstitution de ce fait divers devenu un des grands mythes tragiques de notre siècle.
Belle grand-mère
Tailleur de charme, ou bien jeans et baskets : les nouvelles grand-mères sont arrivées, dynamiques, voulant vivre leur vie et jouer leur rôle auprès de leurs petits-enfants.
Le nouveau personnage de Christine Arnoty est une femme d’aujourd’hui, dans un monde d’aujourd’hui. Trente cinq ans, belle, intelligente, Clara Martin connaît une brillante réussite profssionnelle et une vie amoureuse ratée. Avocate, elle est spécialiste des divorces. Ou plutôt était. Car, quand le roman commence, Clara a décidé d’en finir avec les couples qui se déchirent, avec les drames des enfants qu’on se dispute, pour se tourner vers le droit des affaires.
Les fils de l’homme
La romancière délaisse ici le roman criminel, et met sa science de l’intrigue et du suspense au service de la science-fiction. Dans l’Angleterre de 2021, frappée de stérilité comme le reste de la planète, plus aucun bébé n’a vu le jour depuis un quart de siècle. La population âgée s’enfonce dans le désespoir ; les derniers jeunes, jouissant de tous les droits, font régner la terreur ; le reste de la population s’accroche à une normalité frelatée sous l’autorité du dictateur Xan Lyppiatt.
Compromissions
Jeux, prostitution, trafic de drogue : pour les parrains mafieux, la Corse est le paradis des « affaires ». Mais pour qu’elles prospèrent comme ils l’entendent, ils ont besoin du plus grand laxisme administratif, doublé de la plus grande bienveillance policière et judiciaire. Ce qui explique, d’une part, les accointances du « milieu » avec des soutiens haut placés en métropole et, d’autre part, l’intrication du combat indépendantiste et des actions criminelles commanditées par des truands désireux d’asseoir leur mainmise sur l’île de Beauté. De la French Connection à l’assassinat du préfet Érignac, des bases africaines de la mafia corse aux cercles de jeu parisiens, l’enquête de Pierre Péan retrace la guerre ouverte entre hors-la-loi et tenants de l’ordre républicain qui sévit depuis les années 1930. Un vrai thriller où les cadavres des victimes de règlements de comptes tiennent lieu de marque-pages.
Dernier désir
Jonathan Martin, sa femme Mina et leurs enfants, ayant choisi de vivre au calme près du canal du Berry, voient leur riche et nouveau voisin, Vladimir Martin, peu à peu s’immiscer dans leur vie. Vladimir semble même vouloir ressembler en tous points à Jonathan.
Et après ?
Pendant des années, nous sommes restés sourds face aux alertes annonçant une pandémie dévastatrice. Dans le chant des sirènes de la mondialisation elles étaient littéralement impensables. La propagation rapide de la Covid-19 a sonné brutalement l’heure des comptes. Dans la panique sanitaire et économique, la bataille de l’après a déjà commencé entre ceux qui veulent un retour à la normale et ceux qui appellent à un changement, relatif ou radical. Mais comment pourrait-on revenir à la normale, c’est-à-dire à la multidépendance, l’insécurité financière, l’irresponsabilité écologique ?
Cliente
Fanny et Marco sont mariés depuis quatre ans. Ils s’aiment. Elle travaille dans un salon de coiffure, lui exécute de petits boulots sur des chantiers. Du moins, c’est ce qu’elle croit, jusqu’au jour où elle découvre son vrai métier : escort boy. Marco se prostitue. Il vend ses charmes à des femmes riches et solitaires. Parmi ces dernières, Judith, animatrice d’une émission de télé-achat, qui s’est prise d’affection pour le jeune homme au point de le recevoir chez elle… L’intrigue est nouée. Les relations du trio vont-elles tourner au drame ou à la farce, au vaudeville ou à la comédie de mœurs ? Comédienne adorée du grand public, mais aussi scénariste et réalisatrice, Josiane Balasko nous fait passer du rire aux larmes avec autant de brio que de tendresse. Et c’est en vraie romancière qu’elle dépeint aussi bien le jeune couple amoureux que l’angoisse d’une femme libre, désemparée face à l’âge qui vient…
Le fond de l’ame effraie
À Rouen, le cadavre de l’architecte Levasseur est découvert dans sa Mercedes. Il a été assassiné de façon horrible. Après l’avoir bâillonné et ligoté, son assassin lui a tranché les veines au cutter. Seuls indices pour le commandant Pierre Bidart : le meurtrier est une femme et on a retrouvé une cordelette bicolore et un morceau de tulle blanc noué autour du rétroviseur. Une semaine plus tard, un ami de Levasseur, l’avocat Vincenot, est retrouvé dans sa BMW, saigné comme un poulet. Au domicile de la victime, Bidart découvre une photo. Les deux notables y figurent en galante compagnie, ce qui laisse entrevoir une affaire de chantage.
Voyage aux pays du coton
Cette histoire commence dans la nuit des temps. Un homme qui passe remarque un arbuste dont les branches se terminent par des flocons blancs. On peut imaginer qu’il approche la main. L’espèce humaine vient de faire connaissance avec la douceur du coton.
Le Pull-Over rouge
Christian Ranucci a été guillotiné le 28 juillet 1976 à 4h13 dans la cour de la prison marseillaise des Baumettes. Il avait vingt-deux ans et avait été jugé coupable de l’enlèvement et de l’assassinat d’une fillette de huit ans. Était-il coupable ou innocent ? Le Pull-Over rouge, publié deux ans après l’exécution du jeune homme, posait la question et contribuait à faire évoluer l’opinion publique française vers l’abolition de la peine capitale. En 1981, la France décidait d’abolir la peine de mort.
La tragédie de l’occident
La période qui a sans doute plus compté dans l’histoire de notre pays, hormis la Révolution, est celle entre le iie et le ive siècle de notre ère, au cours de laquelle l’Occident en général et ce qui deviendra la France en particulier vivent la plus formidable révolution idéologique, ainsi que la plus profonde mutation sociale et civilisationnelle qu’ait connue l’histoire universelle : le passage du paganisme christianisme.
La mieux aimée
Partout ou elle passe, Maria règne. Des hommes l’ont aimée et la désirent encore. D’autres l’ont quittée et sont revenus. Elle exerce son charme avec une apparente confiance en soi qui inspire à Gaëlle, sa filleule âgée de vingt ans, des sentiments mêlés de fascination et de jalousie. Mais quelle femme peut dire qu’elle est la mieux aimée ? Est-ce Antoinette, que son mari trompe, mais dont on voit bien que jamais il ne la quittera ? Est-ce cette Nathalie dont Alexandre est tombé amoureux alors qu’il ne l’a vue qu’une fois, plus forte d’être inaccessible ? Mères, épouses, maitresses d’un jour ou de toujours traversent ce roman en travelling ou Madeleine Chapsal explore toutes les dimensions de l’amour, de la séduction et du désir.
Les hommes, etc.
Voici le roman de la guerre des sexes. Dans ce monde presque exclusivement voué à la jouissance immédiate, une femme en mal d’amour se jette à son tour dans le grand supermarché des corps. Torturée par une libido si impérieuse qu’elle l’a surnommée « le crocodile », elle se lance vaillamment à l’assaut de la tribu adverse.
Frères et sœurs, une maladie d’amour
Les parents pensent tous, quand ils décident d’avoir plusieurs enfants, qu’ils sauront les aimer les uns comme les autres, sans faire de différences, sans avoir de préférences. Ils croient, tout aussi naïvement et souvent en dépit de leur propre expérience, qu’entre frères et sœurs, l’entente est le régime normal : le sentiment communautaire d’appartenir à une même fratrie devrait l’emporter sur les petites querelles quotidiennes, sur les rivalités forcément passagères, sur les jalousies évidemment sans fondement.
Tous les dragons de notre vie…
Tous les dragons de notre vie sont peut-être des princesses qui attendent de nous voir beaux et courageux. RAINER MARIA RILKE, Lettres à un jeune poète. Rien ne justifie l’épreuve et la souffrance, la mort d’un enfant, l’enfermement d’un innocent, un accident grave, un viol à quatorze ans, la brisure d’un amour, la perte brutale d’un emploi…, tous ces chocs affectifs, physiques, spirituels, qui viennent remettre en question l’équilibre que chacun de nous s’est patiemment construit, qui nous font perdre nos repères et souvent côtoyer l’abîme.
L’animal est une personne
Si j’ai écrit ce livre, c’est pour tirer les leçons d’une vie passée avec les animaux depuis la petite enfance, à la ferme, puis en ville. Au fil des pages, je vous parlerai de plusieurs de mes amis auxquels, si grands soient mes hommages, je ne pourrai jamais rendre les bonheurs qu’ils m’ont donnés, avec leur candeur et leur humour : un jeune bouc, un vieux perroquet, des chats, des araignées, des bovins ou des chiens.
Pourquoi traitons-nous avec tant d’égards les animaux de compagnie, substituts de l’homme, et si mal.
Le foulard bleu
Elle, Rose, la trentaine; lui, Georges, un peu plus. Ils ne sont pas destinés à se rencontrer. Un jour, poussés par le hasard, les voici face à face: il a suffi d’un foulard bleu, ramassé, rendu, d’un échange de regards, de quelques mots. C’est l’amour fou.Seulement, ils ne sont libres ni l’un ni l’autre. Rose a un mari qu’elle affectionne, une fille, un fils. Georges, une femme malade, une fille qui a d’autant plus besoin de lui.Saisis par la passion, Rose et Georges sont incapables de renoncer à leurs engagements. Ils s’accordent de se rencontrer hâtivement, au cours d’heures volées, merveilleuses, où ils découvrent chaque fois plus à quel point ils sont faits l’un pour l’autre.
Jeu de femme
La très belle Della est actuellement délaissée : son mari, un anthropologue célèbre, parcourt l’Amazonie. Son amie Sylviane, aussi belle et blonde que Della est brune, lui propose pour la distraire une promenade à Bagatelle. Coïncidence, coup monté ? Les deux femmes tombent sur un séducteur notoire, proche de la cinquantaine. Toutefois, le charmeur n’a pas dételé et si Sylviane semble de ses intimes – une ancienne maîtresse ? -, Jérôme Houelle n’a soudain d’yeux que pour Della : d’autant plus désirable que, fidèle à son mari, elle parait inaccessible !
Les amis sont de passage
Depuis les premières complicités nouées sur les bancs de l’école, jusqu’aux camaraderies professionnelles, aux liens passagers ou durables, futiles ou profonds, que nous établissons avec les autres, combien d’amitiés auront peuplé nos vies ? Amis d’un jour, amis perdus, amis utiles, amis fidèles, capables de résister à notre négligence ou à nos erreurs; amitiés intellectuelles, mondaines ou sensuelles.
Ils ont écrit ton nom, liberté
Depuis deux mille cinq cents ans, il s’est toujours trouvé des hommes pour braver les interdits, penser ce qui ne se pensait pas, dire ce qui ne se disait pas.
Certains ont laissé leur nom dans l’histoire : Socrate, François d’Assise, Erasme, Montaigne, Luther ; la plupart – Pierre Valdo, Sébastien Castellion, Michel Seret, Etienne Dolet, les hérétiques, et tant d’autres – ont disparu de notre mémoire. La révolte de ces hommes hors du commun fut impuissante face à l’ordre établi.
François de Closets fait revivre cette histoire méconnue de la liberté qui se révèle tout aussi haletante, tragique, exaltante que celle des batailles, des vainqueurs et des sacres.
Elle s’ouvre et se ferme sur le procès de deux philosophes qui préfèrent mourir plutôt que de renier leur pensée : Socrate a bu la ciguë en 399 avant notre ère ; Giordano Bruno est mort sur le bûcher en 1600. Le premier est célèbre, le second oublié. Il prend dans cette fresque toute sa place.
Au terme d’un procès de huit années devant l’Inquisition, ce penseur impénitent doit renier ses écrits pour avoir la vie sauve. Il refuse et périt brûlé vif. De tels actes d’héroïsme ne sont pas rares dans cette saga de la liberté.
Cette histoire montre que notre individualisme est très éloigné de l’idéal pour lequel ces hommes et femmes se sont battus, que la liberté n’existe pas « en soi » mais en « situation », et que les peuples aspirent à la sécurité culturelle plus qu’à la liberté individuelle.
Autant d’enseignements précieux pour réinventer notre art de vivre ensemble, pour réconcilier la liberté de chacun et la solidarité de tous.
Lagneau à l’abattoir
Innocenté du meurtre de sa femme après cinq ans de prison, Trevor Lagneau, de retour chez lui, est assassiné dans les mêmes conditions et au même endroit que son épouse. L’inspecteur Dan Toby, l’avocat de Trevor et une amie de ce dernier, Verity Birdwood, dite Birdie, reporter sur la chaîne ABC, mènent l’enquête. Après le monde de l’édition et celui des médias, l’auteur de Pommes de discorde et de Prière d’inhumer, propose une intrigue dans une atmosphère pesante et rustre.
On attend les enfants
Dans la maison de famille, en compagnie de son père âgé, Margot, cinquante ans, divorcée, se fait une joie de la venue de ses enfants : sa fille, son mari et leurs trois petites filles. Mais, au dernier moment, les enfants annulent leur séjour. Voilà Margot plongée dans le doute : à quoi sert-elle? En quoi les enfants ont-ils besoin de sa présence? C’est en renouant avec son ex-man qu’elle découvrira l’ordre juste des choses : les générations s’accommodent mieux entre elles, les enfants sont cruels par nécessité.
Carnet de bord d’un flic
A travers ce roman, le lecteur découvre un commissaire aux méthodes uniques. Bien qu’écrit en 1979, certaines choses ne changent pas…
Ma fille, Marie
« Je t’aime, ma fille chérie. Je t’aime à jamais. Peut-être parviendrai-je un jour à ne plus être obsédée par les horribles images de la fin de ta vie. J’arriverai à penser à toi avec douceur, et à te sourire. Peut-être. Je ne suis sûre de rien. » – N.T.
L’Inimitable
Cléopâtre… Pour les uns, une intrigante, accrochée au luxe d’un trône inutile. Pour les autres, l’archétype de l’Orientale ensorceleuse et perverse. » Un monstre fatal « , écrit Horace. » La pouliche du diable « , ajoute Shakespeare.
Paradoxalement, alors qu’il ne reste presque rien d’elle, c’est la propagande forgée par Rome, qui la redouta, et par l’empereur Auguste, son vainqueur, qui a valu à la dernière reine d’Egypte une gloire ambiguë, auréolée de légende.
Irène Frain a voulu retrouver la femme enfouie sous ces stéréotypes. Elle a découvert une femme politique de premier ordre, qui poursuivit avec les plus grands hommes de son temps – César, puis Antoine – le rêve de reconstituer l’empire d’Alexandre, d’unir l’Orient et l’Occident.
Une femme de chair, aussi, qui fut mère et amante, qui rêva, aima, désespéra…
Renouant avec ses études de lettres anciennes, accumulant une riche documentation, multipliant les voyages à Alexandrie, la romancière du Nabab et biographe de Devi a suivi pas à pas les traces de son héroïne, pour nous donner ce fabuleux portrait de la femme la plus dérangeante du monde antique.