Le nouveau personnage de Christine Arnoty est une femme d’aujourd’hui, dans un monde d’aujourd’hui. Trente cinq ans, belle, intelligente, Clara Martin connaît une brillante réussite profssionnelle et une vie amoureuse ratée. Avocate, elle est spécialiste des divorces. Ou plutôt était. Car, quand le roman commence, Clara a décidé d’en finir avec les couples qui se déchirent, avec les drames des enfants qu’on se dispute, pour se tourner vers le droit des affaires.
Les fils de l’homme
La romancière délaisse ici le roman criminel, et met sa science de l’intrigue et du suspense au service de la science-fiction. Dans l’Angleterre de 2021, frappée de stérilité comme le reste de la planète, plus aucun bébé n’a vu le jour depuis un quart de siècle. La population âgée s’enfonce dans le désespoir ; les derniers jeunes, jouissant de tous les droits, font régner la terreur ; le reste de la population s’accroche à une normalité frelatée sous l’autorité du dictateur Xan Lyppiatt.
Compromissions
Jeux, prostitution, trafic de drogue : pour les parrains mafieux, la Corse est le paradis des « affaires ». Mais pour qu’elles prospèrent comme ils l’entendent, ils ont besoin du plus grand laxisme administratif, doublé de la plus grande bienveillance policière et judiciaire. Ce qui explique, d’une part, les accointances du « milieu » avec des soutiens haut placés en métropole et, d’autre part, l’intrication du combat indépendantiste et des actions criminelles commanditées par des truands désireux d’asseoir leur mainmise sur l’île de Beauté. De la French Connection à l’assassinat du préfet Érignac, des bases africaines de la mafia corse aux cercles de jeu parisiens, l’enquête de Pierre Péan retrace la guerre ouverte entre hors-la-loi et tenants de l’ordre républicain qui sévit depuis les années 1930. Un vrai thriller où les cadavres des victimes de règlements de comptes tiennent lieu de marque-pages.
Dernier désir
Jonathan Martin, sa femme Mina et leurs enfants, ayant choisi de vivre au calme près du canal du Berry, voient leur riche et nouveau voisin, Vladimir Martin, peu à peu s’immiscer dans leur vie. Vladimir semble même vouloir ressembler en tous points à Jonathan.
Et après ?
Pendant des années, nous sommes restés sourds face aux alertes annonçant une pandémie dévastatrice. Dans le chant des sirènes de la mondialisation elles étaient littéralement impensables. La propagation rapide de la Covid-19 a sonné brutalement l’heure des comptes. Dans la panique sanitaire et économique, la bataille de l’après a déjà commencé entre ceux qui veulent un retour à la normale et ceux qui appellent à un changement, relatif ou radical. Mais comment pourrait-on revenir à la normale, c’est-à-dire à la multidépendance, l’insécurité financière, l’irresponsabilité écologique ?
Cliente
Fanny et Marco sont mariés depuis quatre ans. Ils s’aiment. Elle travaille dans un salon de coiffure, lui exécute de petits boulots sur des chantiers. Du moins, c’est ce qu’elle croit, jusqu’au jour où elle découvre son vrai métier : escort boy. Marco se prostitue. Il vend ses charmes à des femmes riches et solitaires. Parmi ces dernières, Judith, animatrice d’une émission de télé-achat, qui s’est prise d’affection pour le jeune homme au point de le recevoir chez elle… L’intrigue est nouée. Les relations du trio vont-elles tourner au drame ou à la farce, au vaudeville ou à la comédie de mœurs ? Comédienne adorée du grand public, mais aussi scénariste et réalisatrice, Josiane Balasko nous fait passer du rire aux larmes avec autant de brio que de tendresse. Et c’est en vraie romancière qu’elle dépeint aussi bien le jeune couple amoureux que l’angoisse d’une femme libre, désemparée face à l’âge qui vient…
Le fond de l’ame effraie
À Rouen, le cadavre de l’architecte Levasseur est découvert dans sa Mercedes. Il a été assassiné de façon horrible. Après l’avoir bâillonné et ligoté, son assassin lui a tranché les veines au cutter. Seuls indices pour le commandant Pierre Bidart : le meurtrier est une femme et on a retrouvé une cordelette bicolore et un morceau de tulle blanc noué autour du rétroviseur. Une semaine plus tard, un ami de Levasseur, l’avocat Vincenot, est retrouvé dans sa BMW, saigné comme un poulet. Au domicile de la victime, Bidart découvre une photo. Les deux notables y figurent en galante compagnie, ce qui laisse entrevoir une affaire de chantage.
Voyage aux pays du coton
Cette histoire commence dans la nuit des temps. Un homme qui passe remarque un arbuste dont les branches se terminent par des flocons blancs. On peut imaginer qu’il approche la main. L’espèce humaine vient de faire connaissance avec la douceur du coton.
La tragédie de l’occident
La période qui a sans doute plus compté dans l’histoire de notre pays, hormis la Révolution, est celle entre le iie et le ive siècle de notre ère, au cours de laquelle l’Occident en général et ce qui deviendra la France en particulier vivent la plus formidable révolution idéologique, ainsi que la plus profonde mutation sociale et civilisationnelle qu’ait connue l’histoire universelle : le passage du paganisme christianisme.
La mieux aimée
Partout ou elle passe, Maria règne. Des hommes l’ont aimée et la désirent encore. D’autres l’ont quittée et sont revenus. Elle exerce son charme avec une apparente confiance en soi qui inspire à Gaëlle, sa filleule âgée de vingt ans, des sentiments mêlés de fascination et de jalousie. Mais quelle femme peut dire qu’elle est la mieux aimée ? Est-ce Antoinette, que son mari trompe, mais dont on voit bien que jamais il ne la quittera ? Est-ce cette Nathalie dont Alexandre est tombé amoureux alors qu’il ne l’a vue qu’une fois, plus forte d’être inaccessible ? Mères, épouses, maitresses d’un jour ou de toujours traversent ce roman en travelling ou Madeleine Chapsal explore toutes les dimensions de l’amour, de la séduction et du désir.
Les hommes, etc.
Voici le roman de la guerre des sexes. Dans ce monde presque exclusivement voué à la jouissance immédiate, une femme en mal d’amour se jette à son tour dans le grand supermarché des corps. Torturée par une libido si impérieuse qu’elle l’a surnommée « le crocodile », elle se lance vaillamment à l’assaut de la tribu adverse.
Frères et sœurs, une maladie d’amour
Les parents pensent tous, quand ils décident d’avoir plusieurs enfants, qu’ils sauront les aimer les uns comme les autres, sans faire de différences, sans avoir de préférences. Ils croient, tout aussi naïvement et souvent en dépit de leur propre expérience, qu’entre frères et sœurs, l’entente est le régime normal : le sentiment communautaire d’appartenir à une même fratrie devrait l’emporter sur les petites querelles quotidiennes, sur les rivalités forcément passagères, sur les jalousies évidemment sans fondement.
Tous les dragons de notre vie…
Tous les dragons de notre vie sont peut-être des princesses qui attendent de nous voir beaux et courageux. RAINER MARIA RILKE, Lettres à un jeune poète. Rien ne justifie l’épreuve et la souffrance, la mort d’un enfant, l’enfermement d’un innocent, un accident grave, un viol à quatorze ans, la brisure d’un amour, la perte brutale d’un emploi…, tous ces chocs affectifs, physiques, spirituels, qui viennent remettre en question l’équilibre que chacun de nous s’est patiemment construit, qui nous font perdre nos repères et souvent côtoyer l’abîme.
L’animal est une personne
Si j’ai écrit ce livre, c’est pour tirer les leçons d’une vie passée avec les animaux depuis la petite enfance, à la ferme, puis en ville. Au fil des pages, je vous parlerai de plusieurs de mes amis auxquels, si grands soient mes hommages, je ne pourrai jamais rendre les bonheurs qu’ils m’ont donnés, avec leur candeur et leur humour : un jeune bouc, un vieux perroquet, des chats, des araignées, des bovins ou des chiens.
Pourquoi traitons-nous avec tant d’égards les animaux de compagnie, substituts de l’homme, et si mal.
Le foulard bleu
Elle, Rose, la trentaine; lui, Georges, un peu plus. Ils ne sont pas destinés à se rencontrer. Un jour, poussés par le hasard, les voici face à face: il a suffi d’un foulard bleu, ramassé, rendu, d’un échange de regards, de quelques mots. C’est l’amour fou.Seulement, ils ne sont libres ni l’un ni l’autre. Rose a un mari qu’elle affectionne, une fille, un fils. Georges, une femme malade, une fille qui a d’autant plus besoin de lui.Saisis par la passion, Rose et Georges sont incapables de renoncer à leurs engagements. Ils s’accordent de se rencontrer hâtivement, au cours d’heures volées, merveilleuses, où ils découvrent chaque fois plus à quel point ils sont faits l’un pour l’autre.
Jeu de femme
La très belle Della est actuellement délaissée : son mari, un anthropologue célèbre, parcourt l’Amazonie. Son amie Sylviane, aussi belle et blonde que Della est brune, lui propose pour la distraire une promenade à Bagatelle. Coïncidence, coup monté ? Les deux femmes tombent sur un séducteur notoire, proche de la cinquantaine. Toutefois, le charmeur n’a pas dételé et si Sylviane semble de ses intimes – une ancienne maîtresse ? -, Jérôme Houelle n’a soudain d’yeux que pour Della : d’autant plus désirable que, fidèle à son mari, elle parait inaccessible !
Les amis sont de passage
Depuis les premières complicités nouées sur les bancs de l’école, jusqu’aux camaraderies professionnelles, aux liens passagers ou durables, futiles ou profonds, que nous établissons avec les autres, combien d’amitiés auront peuplé nos vies ? Amis d’un jour, amis perdus, amis utiles, amis fidèles, capables de résister à notre négligence ou à nos erreurs; amitiés intellectuelles, mondaines ou sensuelles.
Ils ont écrit ton nom, liberté
Depuis deux mille cinq cents ans, il s’est toujours trouvé des hommes pour braver les interdits, penser ce qui ne se pensait pas, dire ce qui ne se disait pas.
Certains ont laissé leur nom dans l’histoire : Socrate, François d’Assise, Erasme, Montaigne, Luther ; la plupart – Pierre Valdo, Sébastien Castellion, Michel Seret, Etienne Dolet, les hérétiques, et tant d’autres – ont disparu de notre mémoire. La révolte de ces hommes hors du commun fut impuissante face à l’ordre établi.
François de Closets fait revivre cette histoire méconnue de la liberté qui se révèle tout aussi haletante, tragique, exaltante que celle des batailles, des vainqueurs et des sacres.
Elle s’ouvre et se ferme sur le procès de deux philosophes qui préfèrent mourir plutôt que de renier leur pensée : Socrate a bu la ciguë en 399 avant notre ère ; Giordano Bruno est mort sur le bûcher en 1600. Le premier est célèbre, le second oublié. Il prend dans cette fresque toute sa place.
Au terme d’un procès de huit années devant l’Inquisition, ce penseur impénitent doit renier ses écrits pour avoir la vie sauve. Il refuse et périt brûlé vif. De tels actes d’héroïsme ne sont pas rares dans cette saga de la liberté.
Cette histoire montre que notre individualisme est très éloigné de l’idéal pour lequel ces hommes et femmes se sont battus, que la liberté n’existe pas « en soi » mais en « situation », et que les peuples aspirent à la sécurité culturelle plus qu’à la liberté individuelle.
Autant d’enseignements précieux pour réinventer notre art de vivre ensemble, pour réconcilier la liberté de chacun et la solidarité de tous.
Lagneau à l’abattoir
Innocenté du meurtre de sa femme après cinq ans de prison, Trevor Lagneau, de retour chez lui, est assassiné dans les mêmes conditions et au même endroit que son épouse. L’inspecteur Dan Toby, l’avocat de Trevor et une amie de ce dernier, Verity Birdwood, dite Birdie, reporter sur la chaîne ABC, mènent l’enquête. Après le monde de l’édition et celui des médias, l’auteur de Pommes de discorde et de Prière d’inhumer, propose une intrigue dans une atmosphère pesante et rustre.
On attend les enfants
Dans la maison de famille, en compagnie de son père âgé, Margot, cinquante ans, divorcée, se fait une joie de la venue de ses enfants : sa fille, son mari et leurs trois petites filles. Mais, au dernier moment, les enfants annulent leur séjour. Voilà Margot plongée dans le doute : à quoi sert-elle? En quoi les enfants ont-ils besoin de sa présence? C’est en renouant avec son ex-man qu’elle découvrira l’ordre juste des choses : les générations s’accommodent mieux entre elles, les enfants sont cruels par nécessité.
Carnet de bord d’un flic
A travers ce roman, le lecteur découvre un commissaire aux méthodes uniques. Bien qu’écrit en 1979, certaines choses ne changent pas…
Ma fille, Marie
« Je t’aime, ma fille chérie. Je t’aime à jamais. Peut-être parviendrai-je un jour à ne plus être obsédée par les horribles images de la fin de ta vie. J’arriverai à penser à toi avec douceur, et à te sourire. Peut-être. Je ne suis sûre de rien. » – N.T.
L’Inimitable
Cléopâtre… Pour les uns, une intrigante, accrochée au luxe d’un trône inutile. Pour les autres, l’archétype de l’Orientale ensorceleuse et perverse. » Un monstre fatal « , écrit Horace. » La pouliche du diable « , ajoute Shakespeare.
Paradoxalement, alors qu’il ne reste presque rien d’elle, c’est la propagande forgée par Rome, qui la redouta, et par l’empereur Auguste, son vainqueur, qui a valu à la dernière reine d’Egypte une gloire ambiguë, auréolée de légende.
Irène Frain a voulu retrouver la femme enfouie sous ces stéréotypes. Elle a découvert une femme politique de premier ordre, qui poursuivit avec les plus grands hommes de son temps – César, puis Antoine – le rêve de reconstituer l’empire d’Alexandre, d’unir l’Orient et l’Occident.
Une femme de chair, aussi, qui fut mère et amante, qui rêva, aima, désespéra…
Renouant avec ses études de lettres anciennes, accumulant une riche documentation, multipliant les voyages à Alexandrie, la romancière du Nabab et biographe de Devi a suivi pas à pas les traces de son héroïne, pour nous donner ce fabuleux portrait de la femme la plus dérangeante du monde antique.
Les pommes d’or
Sur le Renaissance, paquebot de luxe, qui vient de mouiller au large de Rhodes, Chloé tremble : son père, propriétaire d?un hôtel« quatre étoiles », ignore tout de son existence. Acceptera-t-il de la recevoir ?
Une autre jeune fille espère : Estelle parviendra-t-elle à se faire aimer de Quentin, le bel officier radio ? Une petite fille a peur : Laure, passagère clandestine, croit à tort que sa mère est morte par sa faute.
Bébé couple
Votre mari a ses défauts, comme tout le monde, mais vous avez appris à l’aimer tel qu’il est. Votre fils aîné, marié et père de famille, avec une situation solide, ne vous cause plus aucun souci. Reste la cadette, qui vient de trouver l’âme soeur en la personne d’un garçon charmant… à qui ne manquent qu’un logement et qu’un emploi.
Le monde selon K
Du French doctor bravache et bénévole courant soigner les victimes de la guerre de sécession au Biafra, à l’icône médiatique propulsée au top des sondages de popularité; du militant gauchiste, devenu l’un des ministres préférés du président Mitterrand, à l’éphémère soutien de Ségolène Royal passé dans le camp de Nicolas Sarkozy et nommé par lui au Quai d’Orsay; de l’inventeur autoproclamé du devoir d’ingérence à sa récente répudiation du «droit-de-l’hommisme»; de ses généreux engagements d’antan à ses flirts éhontés avec le bushisme, les néocons américains ou l’actuel dictateur rwandais – quelle meilleure illustration de la dérive opportuniste d’une fraction de la génération soixante-huitarde et de ses reniements successifs que la carrière de Bernard Kouchner? À force, écrit Pierre Péan, il aura fait une victime de ce qui lui était le plus cher: l’image qu’il voulait donner de lui-même et à laquelle il sera, à ce train, le dernier à croire.
Vladimir ou le vol arreté
Une météorite, atterrie en plein centre de la Sibérie après des millions d’années de voyage, devait symboliser sur la tombe de Vladimir Vissotsky sa brûlante et trop brève vie. Il n’en a pas été ainsi, malheureusement, mais j’ai appris en 1985 que les astronomes de l’observatoire de Crimée ont baptisé une nouvelle planète découverte entre les orbites de Mars et de Jupiter: VLADVISSOTSKY Elle porte le numéro 2374 dans le catalogue international des planètes.
Défense d’aimer
Flora, Pierre. Elle est peintre, lui homme politique. Entre eux, de brefs moments, des étreintes passionnées. Et rien de plus. Surtout pas « je t’aime » Cela, Pierre n’en veut pas. Il advient pourtant que Flora se rebelle contre cette défense d’aimer. Elle est prête à tout comprendre, à admettre sa vie conjugale, les impératifs de sa carrière. Elle voudrait seulement partager davantage.
Ces extravagantes soeurs Mitford
Annick Le Floc’hmoan nous fait découvrir les six soeurs Mitford, issues d’une famille résolument victorienne de l’aristocratie anglaise. L’aînée, Nancy, écrivain reconnu à la plume ironique et parfois cruelle. Amoureuse de la France et de Gaston Palewski, gaulliste historique et grand séducteur, elle quitte son pays pour le suivre à Paris. Puis Unity et Diana, au destin plus douloureux. Fascinée par l’Allemagne nazie, Unity devient une proche amie de Hitler. À la déclaration de la guerre, elle se tire une balle dans la tête. Quant la belle Diana, elle épouse le chef des fascistes anglais, sir Oswald Mosley, et passe trois années en prison. Jessica, l’avant-dernière des soeurs Mitford, s’enthousiasme pour la république espagnole, émigre aux États-Unis, adhère au parti communiste américain et devient, à quarante ans, une journaliste réputée. Seules Munda et Deborah suivront la voie souhaitée par leurs parents beaux mariages, courses à Ascot et jardins luxuriants. Après deux ans d’enquête et de découvertes surprenantes, l’auteur nous propose une biographie richement documentée. Conservatisme, opposition à l’ordre établi, flirt avec les extrêmes, amours contrariées et tragédies scandent l’incroyable destin de « ces extravagantes soeurs Mitford », emblèmes d’un XXe siècle tourmenté.
Demoiselles des lumières
Nous sommes sous Louis XV, à l’aube des Lumières. Un salon de verdure éphémère accueille des curistes à Bourbon-L’Archambault. Dans la foule bigarrée qui profite du printemps, on distingue deux jeunes filles, des amies inséparables.
La maîtresse de mon mari
Des années durant, Béatrice a vécu dans l’ombre d’un mari ambitieux et brillant, fondateur d’un hebdomadaire à succès, L’Essentiel. Qu’elle soit demeurée l’élue de son cœur n’a pas empêché Christian de devenir l’amant d’Andrea, avec qui il partageait l’aventure exaltante du journalisme. Lorsque bien des années plus tard elle apprend la mort d’Andrea, Béatrice se souvient. Christian les a quittées toutes deux, attiré par d’autres amours, et, entre la femme trompée et sa rivale, s’est installée une amitié faite d’admiration.
Mort d’un expert
Un village des Fens, au sud-est de l’Angleterre. Des marécages, de la pluie, la découverte d’un cadavre de femme. le lendemain le Pr Lorrimer, responsable du service biologie d’un laboratoire de médecine légale, est à son tour trouvé assassiné dans son bureau, toutes portes fermées.
La maison aux esprits
Une grande saga familiale dans une contrée qui ressemble à s’y méprendre au Chili. Entre les différentes générations, entre la branche des maîtres et celle des bâtards, entre le patriarche, les femmes de la maison, les domestiques, les paysans du domaine, se nouent et se dénouent des relations marquées par l’absolu de l’amour, la familiarité de la mort, la folie douce ou bestiale des uns et des autres, qui reflètent et résument les vicissitudes d’un pays passé en quelques décennies des rythmes ruraux et des traditions paysannes aux affrontements fratricides et à la férocité des tyrannies modernes.
L’homme fatal
Il s’appelle Steiner. Il se dit psychiatre. Lorsque Juliet Osborne, la quarantaine indépendante, le voit entrer, dans sa vie, elle est aussitôt partagée entre l’attirance et la peur. Elle découvrira peu à peu que Steiner n’est pas seulement un Don Juan, un collectionneur de femmes.
Cécile, la poison
La poison, on la connaît ! C’est la petite dernière de la famille Moreau, à La Marette. Celle qui met son grain de sel, ou de poivre, partout, qui se trouve toujours là où il ne faut pas, bref : celle qui empoisonne. Mais Cécile est parvenue à l’âge où on ne peut plus supporter ce genre de surnom. Et d’ailleurs, ayant lu sa touchante histoire, on s’aperçoit qu’elle n’a vraiment plus rien d’une poison.
Ce sixième volume de la célèbre saga de L’Esprit de famille commence le soir de Noël, à La Marette. On prépare la fête lorsque la nouvelle tombe : le docteur Moreau vient d’être victime d’un accident cardiaque ! Impossible, inacceptable. Tout simplement, cela ne se peut.
Belle-grand-mère
Tailleur de charme, ou bien jeans et baskets : les nouvelles grand-mères sont arrivées, dynamiques, voulant vivre leur vie et jouer leur rôle auprès de leurs petits-enfants. Pas évident ! La famille n’est plus ce qu’elle était, divorces et remariages amènent des nouveaux venus pour qui il faut élargir son coeur.
Ca sent le sapin !
Parce que l’idée d’avoir un enfant surdoué lui semble attirante, parce qu’il a découvert les gènes qui permettent la croissance des cellules nerveuses et que le flou juridique est notable en matière de manipulation génétique Victor Frank, chercheur en biotechnologie, décide de faire naître un enfant à l’intelligence sans limite.
Toi, mon Pacha
La famille ? Sans doute n’est-elle plus comme avant. Il arrive qu’elle s’élargisse et forme un patchwork plutôt compliqué. Elle n’es reste pas moins irremplaçable, surtout aux yeux des jeunes. Ou des grands-parents comme Babou, notre belle-grand-mère, et son mari, le Pacha; qui entendent bien jouer leur rôle sans renoncer à être eux-même.
L’esprit de famille
Avoir l’esprit de famille, c’est aimer se retrouver parmi les siens, non pour s’y enfermer, mais pour y prendre des forces afin de mieux s’ouvrir aux autres. Elles sont quatre sœurs : Claire, Bernadette, Pauline et Céline.
Chez Babouchka
Belle-grand-mère, les lecteurs ont pu faire connaissance avec Joséphine dite Babouchka ou Babou, son mari Le Pacha, et la nombreuse famille qui aime à se réunir dans leur maison normande. La vie continue avec ses joies et ses peines, son imprévu. Boris, victime d’un dégraissage d’effectifs, se retrouve sans travail.
Moi, Pauline
Dix-neuf ans! Est-ce vraiment le bel âge ? N’est-ce pas plutôt celui de l’incertitude ? De l’inconfort ? « Que feras-tu plus tard ? » Combien de fois Pauline, s’est entendu poser cette question ! Et maintenant, bachelière, la voici obligée d’y apporter elle-même une réponse en choisissant sa voie.
La lune dans le caniveau
C’était une ruelle sombre, avec la lune qui l’éclairait en éclaboussant de sa lumière des taches de sang séché. » Obsédé par le souvenir de sa jeune sœur qui s’est suicidée après avoir subi un viol, Kerrigan traîne depuis des années sa haine dans Vernon Street, le coin le plus sordide de Philadelphie.
Le Bridge – Sport d’équipe
Roger Trézel, né le 11 mai 1918 et décédé le 3 novembre 1986, est un ancien bridgeur français, journaliste, et excellent joueur de tennis. Il est réputé pour ses nombreuses méthodes et ouvrages de vulgarisation consacrés au bridge.
L’inspecteur Ghote en Californie
Alors qu’il s’apprête à partir pour Bénarès, où Protima et leur fils Ved comptent bien se plonger dans les eaux régénératrices du Gange, l’inspecteur Ghote de la PJ de Bombay se voit littéralement jeter dans un avion à destination de Los Angeles. Sa mission: ramener à son père un nabab local la très charmante Nirmala Shahani, qui est tombée sous le charme d’un célèbre gourou au point de transférer à son nom le contenu substantiel de son compte en banque.
Un train d’or pour la crimée
Malfaiteur de génie, virtuose de l’organisation, prince du travestissement et de l’humour noir, tel fut Edward Pierce, faux aristocrate et parfait gentleman, l’auteur du cambriolage que l’Angleterre victorienne qualifia d' »exploit le plus sensationnel de l’ère nouvelle ».
Passions criminelles
« Tu me quittes, je te tue… » Le crime de sang est impardonnable, mais une émotion l’humanise aux yeux des jurés : l’amour fou, seule force à pouvoir concentrer les sentiments à la pointe aiguë d’une seconde hors du temps… Qui est à l’abri ? Voici trois histoires vraies, librement inspirées des films tournés par Mireille Dumas ces dernières années, fidèles aux faits divers d’origine, infidèles à leur calendrier, maquillées quant aux états civils. L’authenticité, notre but, à Mireille Dumas et moi-même, sous-tend la beauté des mots, inséparable d’une histoire évoquée par ceux qui l’ont vécue. Des meurtriers, oui – des gens comme tout le monde et des meurtriers. Pourquoi les pensions-nous différents du commun des mortels ? Pourquoi les comprenons-nous si bien ? Comment s’imaginer dans un tel pétrin ? Ce qu’il a fait, l’aurais-je fait à sa place ? Pourrais-je donner la mort ?