L’Inimitable
Cléopâtre… Pour les uns, une intrigante, accrochée au luxe d’un trône inutile. Pour les autres, l’archétype de l’Orientale ensorceleuse et perverse. » Un monstre fatal « , écrit Horace. » La pouliche du diable « , ajoute Shakespeare.
Paradoxalement, alors qu’il ne reste presque rien d’elle, c’est la propagande forgée par Rome, qui la redouta, et par l’empereur Auguste, son vainqueur, qui a valu à la dernière reine d’Egypte une gloire ambiguë, auréolée de légende.
Irène Frain a voulu retrouver la femme enfouie sous ces stéréotypes. Elle a découvert une femme politique de premier ordre, qui poursuivit avec les plus grands hommes de son temps – César, puis Antoine – le rêve de reconstituer l’empire d’Alexandre, d’unir l’Orient et l’Occident.
Une femme de chair, aussi, qui fut mère et amante, qui rêva, aima, désespéra…
Renouant avec ses études de lettres anciennes, accumulant une riche documentation, multipliant les voyages à Alexandrie, la romancière du Nabab et biographe de Devi a suivi pas à pas les traces de son héroïne, pour nous donner ce fabuleux portrait de la femme la plus dérangeante du monde antique.
Les pommes d’or
Sur le Renaissance, paquebot de luxe, qui vient de mouiller au large de Rhodes, Chloé tremble : son père, propriétaire d?un hôtel« quatre étoiles », ignore tout de son existence. Acceptera-t-il de la recevoir ?
Une autre jeune fille espère : Estelle parviendra-t-elle à se faire aimer de Quentin, le bel officier radio ? Une petite fille a peur : Laure, passagère clandestine, croit à tort que sa mère est morte par sa faute.
Bébé couple
Votre mari a ses défauts, comme tout le monde, mais vous avez appris à l’aimer tel qu’il est. Votre fils aîné, marié et père de famille, avec une situation solide, ne vous cause plus aucun souci. Reste la cadette, qui vient de trouver l’âme soeur en la personne d’un garçon charmant… à qui ne manquent qu’un logement et qu’un emploi.
Le monde selon K
Du French doctor bravache et bénévole courant soigner les victimes de la guerre de sécession au Biafra, à l’icône médiatique propulsée au top des sondages de popularité; du militant gauchiste, devenu l’un des ministres préférés du président Mitterrand, à l’éphémère soutien de Ségolène Royal passé dans le camp de Nicolas Sarkozy et nommé par lui au Quai d’Orsay; de l’inventeur autoproclamé du devoir d’ingérence à sa récente répudiation du «droit-de-l’hommisme»; de ses généreux engagements d’antan à ses flirts éhontés avec le bushisme, les néocons américains ou l’actuel dictateur rwandais – quelle meilleure illustration de la dérive opportuniste d’une fraction de la génération soixante-huitarde et de ses reniements successifs que la carrière de Bernard Kouchner? À force, écrit Pierre Péan, il aura fait une victime de ce qui lui était le plus cher: l’image qu’il voulait donner de lui-même et à laquelle il sera, à ce train, le dernier à croire.
Vladimir ou le vol arreté
Une météorite, atterrie en plein centre de la Sibérie après des millions d’années de voyage, devait symboliser sur la tombe de Vladimir Vissotsky sa brûlante et trop brève vie. Il n’en a pas été ainsi, malheureusement, mais j’ai appris en 1985 que les astronomes de l’observatoire de Crimée ont baptisé une nouvelle planète découverte entre les orbites de Mars et de Jupiter: VLADVISSOTSKY Elle porte le numéro 2374 dans le catalogue international des planètes.
Défense d’aimer
Flora, Pierre. Elle est peintre, lui homme politique. Entre eux, de brefs moments, des étreintes passionnées. Et rien de plus. Surtout pas « je t’aime » Cela, Pierre n’en veut pas. Il advient pourtant que Flora se rebelle contre cette défense d’aimer. Elle est prête à tout comprendre, à admettre sa vie conjugale, les impératifs de sa carrière. Elle voudrait seulement partager davantage.
Condorcet – Un intellectuel en politique
Lorsque la Révolution commence, le marquis de Condorcet occupe une situation privilégiée dans la société. Mathématicien célèbre à vingt-cinq ans, secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences à trente-deux ans, il est membre de l’Académie française et inspecteur des Monnaies. Ami de Voltaire et d’Alembert, il apparaît comme le dernier des encyclopédistes. Il est célèbre dans toute l’Europe des Lumières et lié aux plus brillants esprits du temps.
Ces extravagantes soeurs Mitford
Annick Le Floc’hmoan nous fait découvrir les six soeurs Mitford, issues d’une famille résolument victorienne de l’aristocratie anglaise. L’aînée, Nancy, écrivain reconnu à la plume ironique et parfois cruelle. Amoureuse de la France et de Gaston Palewski, gaulliste historique et grand séducteur, elle quitte son pays pour le suivre à Paris. Puis Unity et Diana, au destin plus douloureux. Fascinée par l’Allemagne nazie, Unity devient une proche amie de Hitler. À la déclaration de la guerre, elle se tire une balle dans la tête. Quant la belle Diana, elle épouse le chef des fascistes anglais, sir Oswald Mosley, et passe trois années en prison. Jessica, l’avant-dernière des soeurs Mitford, s’enthousiasme pour la république espagnole, émigre aux États-Unis, adhère au parti communiste américain et devient, à quarante ans, une journaliste réputée. Seules Munda et Deborah suivront la voie souhaitée par leurs parents beaux mariages, courses à Ascot et jardins luxuriants. Après deux ans d’enquête et de découvertes surprenantes, l’auteur nous propose une biographie richement documentée. Conservatisme, opposition à l’ordre établi, flirt avec les extrêmes, amours contrariées et tragédies scandent l’incroyable destin de « ces extravagantes soeurs Mitford », emblèmes d’un XXe siècle tourmenté.
Demoiselles des lumières
Nous sommes sous Louis XV, à l’aube des Lumières. Un salon de verdure éphémère accueille des curistes à Bourbon-L’Archambault. Dans la foule bigarrée qui profite du printemps, on distingue deux jeunes filles, des amies inséparables.
La maîtresse de mon mari
Des années durant, Béatrice a vécu dans l’ombre d’un mari ambitieux et brillant, fondateur d’un hebdomadaire à succès, L’Essentiel. Qu’elle soit demeurée l’élue de son cœur n’a pas empêché Christian de devenir l’amant d’Andrea, avec qui il partageait l’aventure exaltante du journalisme. Lorsque bien des années plus tard elle apprend la mort d’Andrea, Béatrice se souvient. Christian les a quittées toutes deux, attiré par d’autres amours, et, entre la femme trompée et sa rivale, s’est installée une amitié faite d’admiration.
Mort d’un expert
Un village des Fens, au sud-est de l’Angleterre. Des marécages, de la pluie, la découverte d’un cadavre de femme. le lendemain le Pr Lorrimer, responsable du service biologie d’un laboratoire de médecine légale, est à son tour trouvé assassiné dans son bureau, toutes portes fermées.
La maison aux esprits
Une grande saga familiale dans une contrée qui ressemble à s’y méprendre au Chili. Entre les différentes générations, entre la branche des maîtres et celle des bâtards, entre le patriarche, les femmes de la maison, les domestiques, les paysans du domaine, se nouent et se dénouent des relations marquées par l’absolu de l’amour, la familiarité de la mort, la folie douce ou bestiale des uns et des autres, qui reflètent et résument les vicissitudes d’un pays passé en quelques décennies des rythmes ruraux et des traditions paysannes aux affrontements fratricides et à la férocité des tyrannies modernes.
L’homme fatal
Il s’appelle Steiner. Il se dit psychiatre. Lorsque Juliet Osborne, la quarantaine indépendante, le voit entrer, dans sa vie, elle est aussitôt partagée entre l’attirance et la peur. Elle découvrira peu à peu que Steiner n’est pas seulement un Don Juan, un collectionneur de femmes.
Cécile, la poison
La poison, on la connaît ! C’est la petite dernière de la famille Moreau, à La Marette. Celle qui met son grain de sel, ou de poivre, partout, qui se trouve toujours là où il ne faut pas, bref : celle qui empoisonne. Mais Cécile est parvenue à l’âge où on ne peut plus supporter ce genre de surnom. Et d’ailleurs, ayant lu sa touchante histoire, on s’aperçoit qu’elle n’a vraiment plus rien d’une poison.
Ce sixième volume de la célèbre saga de L’Esprit de famille commence le soir de Noël, à La Marette. On prépare la fête lorsque la nouvelle tombe : le docteur Moreau vient d’être victime d’un accident cardiaque ! Impossible, inacceptable. Tout simplement, cela ne se peut.
Belle-grand-mère
Tailleur de charme, ou bien jeans et baskets : les nouvelles grand-mères sont arrivées, dynamiques, voulant vivre leur vie et jouer leur rôle auprès de leurs petits-enfants. Pas évident ! La famille n’est plus ce qu’elle était, divorces et remariages amènent des nouveaux venus pour qui il faut élargir son coeur.
Ca sent le sapin !
Parce que l’idée d’avoir un enfant surdoué lui semble attirante, parce qu’il a découvert les gènes qui permettent la croissance des cellules nerveuses et que le flou juridique est notable en matière de manipulation génétique Victor Frank, chercheur en biotechnologie, décide de faire naître un enfant à l’intelligence sans limite.
Toi, mon Pacha
La famille ? Sans doute n’est-elle plus comme avant. Il arrive qu’elle s’élargisse et forme un patchwork plutôt compliqué. Elle n’es reste pas moins irremplaçable, surtout aux yeux des jeunes. Ou des grands-parents comme Babou, notre belle-grand-mère, et son mari, le Pacha; qui entendent bien jouer leur rôle sans renoncer à être eux-même.
L’esprit de famille
Avoir l’esprit de famille, c’est aimer se retrouver parmi les siens, non pour s’y enfermer, mais pour y prendre des forces afin de mieux s’ouvrir aux autres. Elles sont quatre sœurs : Claire, Bernadette, Pauline et Céline.
Chez Babouchka
Belle-grand-mère, les lecteurs ont pu faire connaissance avec Joséphine dite Babouchka ou Babou, son mari Le Pacha, et la nombreuse famille qui aime à se réunir dans leur maison normande. La vie continue avec ses joies et ses peines, son imprévu. Boris, victime d’un dégraissage d’effectifs, se retrouve sans travail.
Moi, Pauline
Dix-neuf ans! Est-ce vraiment le bel âge ? N’est-ce pas plutôt celui de l’incertitude ? De l’inconfort ? « Que feras-tu plus tard ? » Combien de fois Pauline, s’est entendu poser cette question ! Et maintenant, bachelière, la voici obligée d’y apporter elle-même une réponse en choisissant sa voie.
La lune dans le caniveau
C’était une ruelle sombre, avec la lune qui l’éclairait en éclaboussant de sa lumière des taches de sang séché. » Obsédé par le souvenir de sa jeune sœur qui s’est suicidée après avoir subi un viol, Kerrigan traîne depuis des années sa haine dans Vernon Street, le coin le plus sordide de Philadelphie.
Le Bridge – Sport d’équipe
Roger Trézel, né le 11 mai 1918 et décédé le 3 novembre 1986, est un ancien bridgeur français, journaliste, et excellent joueur de tennis. Il est réputé pour ses nombreuses méthodes et ouvrages de vulgarisation consacrés au bridge.
L’inspecteur Ghote en Californie
Alors qu’il s’apprête à partir pour Bénarès, où Protima et leur fils Ved comptent bien se plonger dans les eaux régénératrices du Gange, l’inspecteur Ghote de la PJ de Bombay se voit littéralement jeter dans un avion à destination de Los Angeles. Sa mission: ramener à son père un nabab local la très charmante Nirmala Shahani, qui est tombée sous le charme d’un célèbre gourou au point de transférer à son nom le contenu substantiel de son compte en banque.
Un train d’or pour la crimée
Malfaiteur de génie, virtuose de l’organisation, prince du travestissement et de l’humour noir, tel fut Edward Pierce, faux aristocrate et parfait gentleman, l’auteur du cambriolage que l’Angleterre victorienne qualifia d' »exploit le plus sensationnel de l’ère nouvelle ».
Passions criminelles
« Tu me quittes, je te tue… » Le crime de sang est impardonnable, mais une émotion l’humanise aux yeux des jurés : l’amour fou, seule force à pouvoir concentrer les sentiments à la pointe aiguë d’une seconde hors du temps… Qui est à l’abri ? Voici trois histoires vraies, librement inspirées des films tournés par Mireille Dumas ces dernières années, fidèles aux faits divers d’origine, infidèles à leur calendrier, maquillées quant aux états civils. L’authenticité, notre but, à Mireille Dumas et moi-même, sous-tend la beauté des mots, inséparable d’une histoire évoquée par ceux qui l’ont vécue. Des meurtriers, oui – des gens comme tout le monde et des meurtriers. Pourquoi les pensions-nous différents du commun des mortels ? Pourquoi les comprenons-nous si bien ? Comment s’imaginer dans un tel pétrin ? Ce qu’il a fait, l’aurais-je fait à sa place ? Pourrais-je donner la mort ?
Des clous dans le cœur
Il y a des affaires qui te pourrissent la vie…,elles restent en toi, plantées dans ton cœur comme un clou qu’un mauvais plaisant s’amuserait à manipuler… Miné par ses excès et la maladie, le commandant Revel crache le sang et sa haine de l’hypocrisie. Bourru, taiseux et rogue, il enrage devant les affaires non résolues à la PJ de Versailles : morts suspectes, disparitions… Comment la vérité pourrait-elle sortir de la bouche d’un enfant autiste ? Son équipe respecte les mystères du patron et, au-delà de la simple vérité due aux familles, la vérité complexe d’un grand flic dont le courage en impose à la mort, celle des autres comme la sienne !
Sous le ciel de Novgorod
Il était une fois une princesse russe nommée Anne ; elle épousa un roi de France, Henri. C’était il y a fort longtemps : en 1051 … Une turbulente saga russe où ne manque aucun des ornements du grand roman historique à la Walter Scott : chevauchées dans la neige, hordes de loups, monceaux de fourrures, princesses ardentes et trahies, dames d’atour, rois tiraillés entre les exigences de la politique et d’innombrables pulsions physiques, non moins impérieuses … Irène Frain, Paris Match.
Babur – Histoire des grands moghols
Babur est un des grands personnages de l’histoire. Et pourtant l’Occident ne connaît guère ce descendant de Gengis Khan et de Tamerlan, qui a jeté les fondements de l’empire des Grands Moghols. Un homme extraordinaire s’il en fut, conquérant, mais aussi mystique, juriste et théologien, dont les talents d’écrivain sont encore universellement estimés: ses mémoires constituent la meilleure source d’information et sur son époque et sur les événements qui s’y déroulent.
Claire et le bonheur
Voici, à nouveau, la famille Moreau: tendresse des parents, gaieté de Cécile, rude franchise de Bernadette, hésitations de Pauline devant la vie et Claire: la princesse. A la Marette, d’abord, puis en Bourgogne, dans la grande demeure familiale où tout le monde va se retrouver pour Noël, Claire l’insaisissable va se révéler à elle-même… et à nous. Mais à Montbard, ce ne sont pas seulement les odeurs d’enfance et la fête qui attendent nos quatre filles.
Nouveau tour du monde d’un écologiste
Sous un titre à la Jules Verne, voici un document qui n’a rien d’une anticipation : le périple planétaire, en quarante étapes, d’un défenseur de l’environnement. Du Rhin au lac Baikal, de la Sibérie à Mexico puis à l’Amazonie, du Bangladesh au Ténéré et à la Côte d’Azur, chaque station évoque les ravages causés par l’homme à l’écosystème planétaire : pollution des fleuves, déforestation, déchets, mégapoles, destruction de l’atmosphère. Et aussi les combats, les multiples initiatives, les réussites et les échecs de ceux qui luttent pour la sauvegarde de notre planète. Dans un style clair, alerte et imagé, Jean-Marie Pelt, professeur de biologie, président de l’Institut européen d’écologie, nous propose un passionnant voyage au coeur d’un des plus urgents débats de notre temps.
Dans la tempête
Melissa, la Parisienne, vient passer les fêtes chez sa tante Antonia, en Charente. Tout va bien jusqu’au soir du 27 décembre où – sans préavis – c’est la tempête !Des forêts entières sont emportées, des arbres centenaires déracinés, dont le cèdre de leur jardin. L’eau, l’électricité, le téléphone – le confort et le nécessaire – disparaissent. Dans cette désolation, Melissa découvre la solidarité, également l’égoïsme, la jalousie, la haine.Un homme n’est pas comme les autres : Serge Hemlay. Nouveau propriétaire terrien, quoique ruiné lui-même par la tempête, il reste secourable à ses voisins. Toutefois, il ignore Melissa. Parviendra-t-elle à le séduire ? Tous deux, divorcés, craignent de retomber sous l’emprise de l’amour.Mais qui peut résister aux tempêtes du coeur ? aux ouragans de la passion ?
La mieux aimée
Maria, la séductrice, règne : des hommes l’ont aimée, l’aiment et la désirent encore. Ils l’ont quittée pour d’autres, mais reviennent. Serait-ce elle, la mieux aimée ?… C’est ce que se demande Gaëlle, vingt ans, qui ne conçoit l’amour que si elle est la préférée. Mais si c’était Antoinette ? Son mari, Norbert, la trompe, mais finira sa vie avec elle ! Le jeune Alexandre, lui, est tombé sous le charme de Nathalie, une fille qu’il n’a vue qu’une fois. Doit-on rester inaccessible pour devenir la mieux aimée ? Paul-Louis, la quarantaine, préfère sa mère à toute autre. Thomas, lui, aime celle du moment. Quant à Vivien, il préfère la femme qu’il a eue et qu’il ne peut plus approcher… Être la mieux aimée : est-ce un rêve irréalisable ? Ou l’est-on toutes à certains moments, chacune à son tour ? La mieux-aimée, c’est le grand roman du désir. Violent, tendre, paradoxal.
Les amoureux
Un été, sur une petite île de l’Atlantique illuminée par ses roses trémières, ses maisons blanches, ourlée de ses longues plages de sable blond, les vacanciers se prélassent dans une bulle de plaisir où ils oublient tout _ sauf l’amour! Les tout jeunes, Jean-Marc et Cécile, sont dans la verdeur de leurs premiers émois. Ils découvrent l’acuité de la jalousie, la torture des brouilles, le bonheur des retrouvailles… Les plus âgés, Jérôme et Marceline, forment un couple qui se croit enfin apaisé après bien des orages. Mais voici que le passé resurgit en la personne d’Antoine, ce bel homme d’âge mûr que Marceline a tant aimé… Que vient-il apporter? La déchirure ou la sagesse? Quant à la belle et solitaire Marianne, elle confie jour après jour à son cahier son amour frustré, douloureux, pour Michel, marié, père de famille, lequel la délaisse cruellement chaque été… Passe Fabrice, peintre, célibataire, amateur de femmes… S’abandonner à une aventure sensuelle parce que la chaleur et le bonheur physique y invitent, est-ce trahir Michel? A vrai dire, en cette brûlante saison, tous les élans voluptueux sont permis et aucun ne tire à conséquence, puisque les excès du corps et du coeur rentreront forcément dans l’ordre à la fin des vacances et avec le retour à la raison… Mais l’amour lâche-t-il si facilement sa proie?
Croisière
Avoir vingt ans, de l’appétit de vivre à revendre mais peu d’occasions de le satisfaire et soudain pouvoir s’offrir la plus belle croisière de luxe, n’est-ce pas le rêve, tous les espoirs permis ? Elles s’appellent Estelle et Chloé et vont, voguant sur le Renaissance, de la Crète à Rhodes, de Rhodes à Istanbul, voir s’ouvrir à elles un monde de fête et d’abondance, mais aussi parfois de souffrance cachée. Avec la tendre Camille, Arnaud cloué dans son fauteuil roulant, Steven, célèbre scénariste américain, Martin Dorfmann qui sait si bien dissimuler sa détresse sous le rire, et bien d’autres encore, elles vont vivre l’amitié, la passionnante découverte d’autrui… et de soi-même. Suspense et émotion sont sans cesse présents dans ce roman de Janine Boissard. Comme dans L’Esprit de famille, apprécié par des centaines de milliers de lecteurs et des millions de téléspectateurs, elle nous convie tous à rire souvent, pleurer parfois, aimer et espérer toujours.
Adieu Volodia
Au 58, rue de la Mare, dans le XXe arrondissement de Paris, vivent les Guttman et les Roginski. Fuyant l’horreur des pogroms, les deux couples sont venus, l’un d’Ukraine en 1919, l’autre de Pologne en 1921 et ont eu chacun un enfant : Maurice et Elsa. Ils sont travailleurs, chaleureux. Ils veulent oublier, s’intégrer et leur naturalisation les fait pleurer de joie. La vie est belle ! Très vite, pourtant, la montée sournoise de l’antisémitisme fait planer une drôle de peur et crée des problèmes de travail : Les années passent cependant avec des joies et des peines, mais l’histoire est en marche vers le cauchemar. Adieu Volodia. Une large fresque de la France de 1925 à 1945, avec ses faits divers, ses assassinats politiques, son Front populaire… Un merveilleux roman avec de nombreux personnages inoubliables, rempli d’anecdotes cocasses, d’humour, de peintures justes, d’émotions, de violences et de peurs, d’amour et de tendresse. L’humour et le drame s’enchevêtrent, l’horrible et le cocasse se côtoient. Un charme extrême opère. Oui, un superbe roman. Christine Arnothy, Le Parisien
Cet homme est marié
Meurtrie par la rupture d’une liaison de sept années avec un homme marié – elle a vainement espéré son divorce -, Michelle s’est juré de ne plus jamais tomber dans ce piège. Or cet été-là, chez son amie Roselyne, au bord de la mer, apparaît Joseph. Marié lui aussi. Après tout, que risque-t-elle ? N’est-elle pas prévenue, donc à l’abri ? Michelle va se laisser approcher, cependant que Roselyne, concertiste de talent, tombe dans les bras d’un de ses élèves, jeune et ardent… Persuadées d’être à l’âge des liaisons bien maîtrisées, les deux femmes vont se griser de plaisirs faciles, nous entraînant dans un roman vif et gai où il n’est question que d’amour, impudique et même libertin. Jusqu’au moment où à la musique des corps se mêle celle des cœurs.
La jalousie
Ce livre traite d’un mal terrible et la plupart du temps inavoué: la jalousie. Celle qui terrasse, angoisse, anéantit. Mais dont il n’est pas bien vu de parler. Demander à quelqu’un s’il est jaloux, dit Madeleine Chapsal, c’est la plus indiscrète des questions. Elle l’a pourtant posée à six femmes. Six femmes qui ont un nom: Jeanne Moreau, Régine Deforges, Pauline Réage, Nadine Trintignant, Sonia Rykiel, Michèle Montrelay. Puis à elle-même.
Les amoureux
Roses trémières, maisons blanches, plages blondes ! Qu’il semble doux et sans danger, le temps d’un été, sur une petite île de l’Atlantique, de tout oublier pour ne songer qu’à soi et qu’à l’amour ! Chacun se rue sans retenue vers l’aventure avec la fougue, la passion, ou le savoir-faire de son âge. Les plus jeunes, comme Jean-Marc et Cécile, découvrent la brutalité du coup de foudre, les affres de la jalousie, la souffrance des brouilles, le bonheur des retrouvailles. Du côté des parents, Marceline et Jérôme se croient à l’abri des pires orages, mais lorsque survient Antoine, l’ancien amour de Marceline, à nouveau c’est la déchirure… Quant à la belle Marianne, sa liaison avec un homme marié la laisse trop seule le temps des vacances. Va-t-elle en profiter pour céder à l’attrait d’une aventure sans lendemain avec un artiste, un véritable séducteur ? L’été est la saison des rencontres faciles… A la rentrée, on aura tout oublié de ces surprises à ciel ouvert. Est-ce si sûr ? On ne s’amuse pas avec l’amour, quel que soit son âge, car nul ne le maîtrise et il lâche rarement ses proies. La romancière de La Maison de jade et du Foulard bleu nous offre une nouvelle escapade, cruelle et tendre, dans le champ ensoleillé des passions.
La chair de la robe
A mes yeux d’enfant, ma superbe marraine, Madeleine Vionnet, qui fut la plus grande créatrice de la Haute Couture de l’avant-guerre, ainsi que ma mère, son intime collaboratrice, étaient des sortes de fées. Toutefois, quelles fées laborieuses ! Ces femmes acharnées, qui n’avaient guère de temps pour une autre existence – l’enfant que je fus en a souffert, avant de pouvoir admirer -, se vouaient à un labeur exigeant et sans relâche, mais qui était leur joie et faisait leur orgueil. Elles savaient qu’en fabriquant l’élégance, elles humanisaient la civilisation.Les mains de Vionnet, les mains de Maman ! C’est pour ces mains-là, créatrices incessantes de frivolité – et avec quoi lutte-t-on le mieux contre la mort, sinon avec la frivolité poussée à son extrême ? -, que je raconte ce que fut l’esprit de la Haute Couture.
Aujourd’hui, à travers Yves Saint Laurent, Christian Lacroix, Jean-Louis Scherrer, Pierre Cardin […], cet esprit continue de régner à Paris. Il doit bien y avoir une raison pour que se perpétue chez nous, en dépit de tout, aussi souveraine et indéracinable, cette passion de l’élégance ?La réponse, nous la connaissons : cette « folie » s’appelle amour. L’amour de la vie.M.C.
Chevalier de l’ordre du mérite
Dès que je passe la porte de notre appartement, je me transforme. Sans plus aucune coquetterie, je retire mes escarpins, je jette mes vêtements dans la panière à linge sale.
Je m’attache les cheveux sur le sommet du crâne, remonte mes manches, et c’est parti pour le rodéo de l’ordre et de la propreté. Une chorégraphie d’un genre peu sexy, à laquelle je ne renonce que tombante de sommeil. Pauvre Adrien : il vit avec une mégère. L’image n’est pas folichonne.
C’est au bureau qu’ils vivent avec moi. Bien habillée, maquillée, coiffée. Pourquoi je me transforme? Pourquoi je n’arrive pas à suivre le mode de vie d’Adrien ?Pourquoi ça ne tourne pas plus… plus… plus carré ?
Sylvie Testud est comédienne. En 2001, elle a obtenu le César du meilleur espoir féminin pour Les Blessures assassines, et, en 2004, le César de la meilleure actrice pour Stupeur et tremblements. Son dernier roman, Gamines, est paru chez Fayard en 2006.
Les gens d’en face
Livre en mauvais état. » Comment ! vous avez du pain blanc ! » Les deux Persans entraient dans le salon, le consul et sa femme, et c’était celle-ci qui s’extasiait devant la table couverte de sandwiches joliment arrangés.
Or, il n’y avait pas une minute qu’on disait à Adil bey :
» – II n’existe que trois consulats à Batum : le vôtre, celui de Perse et le nôtre. Mais les Persans sont infréquentables. »
C’était Mme Pendelli qui parlait ainsi, la femme du consul d’Italie, et celui-ci, affalé dans un fauteuil, fumait une mince cigarette à bout rose. Les deux femmes se rejoignirent en souriant au milieu du salon au moment précis où des sons, qui n’avaient été jusque-là qu’une rumeur vague dans la ville ensoleillée, s’amplifiaient et soudain, au coin de la rue, éclataient en fanfare.
Alors tout le monde gagna la véranda pour regarder le cortège.
Les charbonniers de la morts
Un homme noir à l’odeur de forêt arrive à Combe-Madame, dans la montagne de Lure. Il apporte un précieux adjuvant au produit aphrodisiaque que son frère Attilio, pauvre charbonnier, vend aux notables du village. Le petit Rosito est déjà parti sur son âne livrer les cornets de poudre pour la fête « galante » de la Saint-Pancrace. Le président Serenne, le notaire Boutedieu et sa « particulière » meurent d’amour. Le minotier se jette dans une fosse. Le conseiller d’Ardantes et le sous-préfet sont malades. Un seul indice pour le brigadier Laviolette : un rempailleur de chaises a croisé un enfant sur un âne, qui portait dans sa main comme un bouquet de cornets gris, et laissait derrière lui une odeur de souris. D’autres savent et se taisent. Et voilà que le mystère s’épaissit encore, se complique d’autres morts, et que de plus en plus de monde semblent mêlé à cette énigmatique affaire…
La Mort à Venise est le récit de la passion folle et fatale qui saisit un écrivain d’âge mûr et l’apparition d’un gracieux adolescent d’une extraordinaire beauté. Dans Tristan, le dilemme qui s’offre à l’héroïne est de tenter de vivre en étouffant ses dons d’artiste ou mourir de musique. La fin de Lobgott Piepsam dans Le Chemin du cimetière prouve que la vie est dure aux faibles, mais que la mort vaut mieux que la débâcle d’une constante lâcheté. C’est peut-être dans ses nouvelles que Thomas Mann, le plus célèbre écrivain allemand de ce siècle, a mis le meilleur de sa verve ironique et de sa sensibilité musicale, de son émotion discrète et dominée, qui se drape volontiers d’un sarcasme. Introduction et notes d’Armand Nivelle.
La revanche des seigneurs
Les héros de ce roman de Vahé Katcha ne sont pas des romantiques. Il s’en faut de beaucoup. Ils viennent du Proche-Orient. Ce sont deux Libanais, une Iranienne, un Kowétien, tous amis, tous riches. Ils débarquent un matin à Paris, avec un but précis : faire parler d’eux et de la cause arabe, montrer aux Européens qu’en dehors du pétrole, les Arabes existent. Assar Koursy est le play-boy de la bande. On le voit beaucoup chez Régine ou chez Castel. Omar Bahrène veut percer dans le cinéma : il deviendra ami de la célèbre Sabine Kerlier (qui ressemble comme une sœur à une de nos grandes vedettes de cinéma) et réussira à lui faire tourner un film au Liban. Jouliah Zad, la belle Iranienne, a jeté, elle, son dévolu sur le candidat de l’opposition à la Présidence de la République. Elle deviendra sa maîtresse et l’épousera après une élection triomphale. Michael Fazih n’est pas comme ses amis. Lui est venu à Paris pour y traîner son désespoir. Il se laisse embarquer dans des histoires bizarres, finit par renoncer à tout et se fait écraser dans la rue. Vahé Katcha raconte ces destins entrecroisés dans un roman plein de verve et de rebondissements, où s’agite une faune pittoresque, le Tout-Paris des boîtes de nuit et des cercles de jeux, la bande à Régine, des gens de cinéma, des journalistes, des politiciens et aussi des Israéliens qui essaient de neutraliser l’influence grandissante de ces seigneurs qui se taillent des fiefs en Europe occidentale.
L’orient mystérieux et autres fadaises
De l’Orient, la plupart d’entre nous n’ont que de vagues connaissances encombrées par quelques clichés : les Mille et Une Nuits ; l’Andalousie et ses jardins parfumés ; les turbans et les odalisques des toiles du XIXe siècle. Qui sait l’importance réelle qu’ont eue dans l’histoire universelle Bagdad avec son million d’habitants en l’an 800, les conquérants mongols qui, au XIIIe siècle, ont mis à bas l’empire arabe et recomposé l’ensemble de l’Asie, ou encore Nasser, qui fit trembler le monde dans les années 1950 ? L’Orient mystérieux et autres fadaises retrace la passionnante histoire de la Méditerranée, depuis l’Antiquité hellénistique jusqu’aux printemps arabes. Vingt-cinq siècles en vingt-cinq chapitres. Cette synthèse vient éclairer d’un jour nouveau de nombreux éléments de l’actualité : les racines lointaines des guerres entre chiites et sunnites ; l’importance historique de l’Égypte dans le monde arabe ; le rêve de puissance du Premier ministre turc? Elle invite les Européens à sortir de leur histoire pour comprendre enfin celle du monde.
L’épouse du roi Albert demeure dans la mémoire des Belges et dans celle de tous les Européens une figure rayonnante de chaleur, de courage et d’humanisme.Durant la Première Guerre mondiale, elle alla bien au-delà de ce qu’on exigeait en ce temps d’une souveraine en fait de bonnes oeuvres, et cette reine d’origine bavaroise se dépensa sans compter pour les blessés et les réfugiés. Tout en fortifiant cet esprit de résistance qui a valu à son royal mari le surnom de roi chevalier « , elle tenta en 1917 de faire arrêter la tuerie (elle devait d’ailleurs, jusqu’à la fin de ses jours, se montrer une ardente propagandiste de l’entente entre les nations). Après la mort du roi en 1934 et après les difficultés rencontrées par Léopold III, son fils, à la fin du second conflit mondial son prestige joua un rôle non négligeable dans le crédit dont jouit la monarchie qu’incarne aujourd’hui son petit-fils Baudouin.Mais peut-être est-ce dans le domaine artistique qu’elle aura le mieux servi son pays: amie des poètes et des écrivains (Verhaeren, Valéry, Romain Rolland, Colette, Cocteau…), des savants (Einstein, la famille Curie…), mais plus encore des musiciens (Menuhin, Casals, Oïstrakh…), elle aida la Belgique d’après-guerre à retrouver une place de premier plan dans la culture européenne …
L’horreur économique
Viviane Forrester, passionnée de littérature, férue de philosophie et de psychanalyse, a rencontré avec cet ouvrage un succès sans précédent. Dénonçant le culte de la rentabilité et la tyrannie du profit, l’auteur prend l’exact contre-pied de l’idéologie libérale qui prétend subordonner toute décision politique aux seuls impératifs de l’économie. Ce livre révolté n’est cependant pas révolutionnaire. S’inspirant largement des analyses de Hannah Arendt qui annonçait déjà les dangers liés au dépérissement du politique, devenu l’instrument privilégié de l’ordre économique existant, l’auteur appelle de ses voeux un renouveau du débat démocratique. L’intérêt essentiel de ce best-seller, écrit avec talent et conviction, est de révéler l’ampleur du désastre humain induit par la démission des élites et l’apathie du citoyen. Déploration vaine ou coup de colère salutaire, cet ouvrage s’inscrit résolument dans la tradition humaniste, stigmatisant la paresse et la lâcheté qui pérennisent l’injustice. Toute la question est de savoir si Viviane Forrester, après avoir été entendue, a des chances d’être écoutée. –Paul Klein