
Pour l’amour de l’Inde
Le dernier des vice-rois des Indes britanniques, Lord Mountbatten, est intronisé à New-Delhi. Lady Edwina, sa femme, est l’une des grandes dames de l’aristocratie anglaise, l’une des plus libertines, et sans doute la plus émancipée. Leur interlocuteur privilégié, le pandit Nehru, vient d’être libéré de sa prison. Bientôt, il deviendra le Premier ministre de l’Inde libre. Tout semble opposer Edwina et Nehru et pourtant, entre l’Indien rebelle à l’Angleterre et la lady anglaise naît une passion impossible que Lord Mountbatten, le mari, accepte avec noblesse. Ils se débattent dans les sanglants événements qui suivent le partage des Indes en deux pays, le Pakistan et l’Inde. En quelques semaines, massacres religieux et épidémies font plus de cinq cent mille morts dans les villages et sur les routes. Seul un vieil homme de soixante-quatorze ans a compris l’imminence de ce désastre. Le Mahatma Gandhi mourra assassiné après avoir apaisé les guerres de religion de son pays, mais aussi sans avoir pu empêcher le dépeçage des Indes.
Quelques mois plus tard, les Mountbatten retournent en Angleterre. Mais l’amour continue entre Edwina et Nehru. Pendant douze ans, ils s’écrivent chaque nuit et vivent ensemble un mois par an. Jusqu’à la mort d’Edwina. Cette incroyable histoire, légendaire dans l’Inde d’aujourd’hui, fait entrer Nehru et Edwina dans le ciel magnifique des amants séparés, comme Titus et Bérénice, couple mythique au c?ur d’une épopée et cependant nos contemporains. Après La Senora, Catherine Clément aborde un moment d’histoire du XXe siècle, un moment d’éternité. Ce roman où tout est vrai réunit la folie meurtrière qui engendra deux nations et l’amour fou de deux êtres aussi tendres qu’héroïques.
Les rêves meurent sous la drogue
Ce témoignage d’un garçon sur le monde des camés qu’il a fréquenté depuis l’âge de 15 ans, qu’il a connu jusque dans l’enceinte des prisons – le quartier des toxicomanes -, qui fut pendant plusieurs années sa seule famille, n’est pas seulement un document hallucinant. C’est aussi un message d’espoir, car Jean-Paul Aupourrain, parvenu au bout de la nuit, a réussi, avec l’aide de quelques personnes, à s’en échapper.
Maigrir le grand mensonge
« Depuis quelque temps, je constate un grand désarroi parmi mes patients. Qu’il s’agisse d’une femme ne supportant plus ses kilos, d’un enfant qui vire obèse ou d’un quadra qui veut retrouver la taille de sa jeunesse, tous s’avouent “perdus”. Et multiplient les questions. “Docteur, on nous dit de manger mieux, de manger sain, mais concrètement ça veut dire quoi ?”, “Docteur, cinq fruits et légumes par jour, c’est vrai ? Mais, sous quelle forme ?”, “Docteur, j’ai entendu parler d’un régime hamburger ou ananas, ça marche ?” etc., etc. Devant ce flot d’incertitudes, à mon tour, je m’interroge. Comment résoudre, pour eux, l’équation régime/bien-être/efficacité rapidement ? Comment entreprendre avec eux une approche efficace et pédagogique de l’alimentation alors que, déboussolés, ils mélangent toutes les infos nutritionnelles dont on les abreuve ? Paniqués par les scandales alimentaires (le lait frelaté, le poulet à la dioxine…), apeurés par les messages gouvernementaux (“manger moins gras”…), attirés par les méthodes peu sérieuses (pilules dangereuses, potions empoisonnées, machines inefficaces…), ils ne s’y retrouvent plus. Alors, j’ai eu envie de tout reprendre à zéro. De montrer, dans cet ouvrage, combien l’art de maigrir revient à lutter contre un vaste mensonge. Mais comme dénoncer ne sert à rien si on n’apaise pas les angoisses qui taraudent les aspirants au régime, j’ose en plus proposer des solutions. À travers un régime universel – agrémenté de menus goûteux – qui marche parce qu’il se fonde, lui, sur des vérités connues de tous les scientifiques. Après la lecture de ce livre, j’en suis sûr : vous verrez vos problèmes de poids autrement. Alors, j’aurai gagné mon pari : vous permettre de manger intelligent, de maigrir malin, de mincir sain. » DrJean-Michel Cohen
Baudelaire
Orphelin de père à six ans, Charles Baudelaire voue un amour exclusif à sa jeune mère. Cette douce harmonie n’a qu’un temps et, après un bref veuvage, Caroline épouse Jacques Aupick, militaire avantageux mais peu enclin à la fantaisie. Jamais l’enfant ne se résignera à l’intrusion de ce rival : il traverse sans conviction une scolarité inégale, dilapide sa fortune et, par dérision, s’enferme dans le jeu d’un dandysme satanique. Une prostituée bigle l’initie au plaisir. D’autres lui transmettront la syphilis. Mais il leur préfère bientôt une mulâtresse ivrogne au regard charbonneux. Jeanne Duval est aussi vulgaire que Caroline était délicate et réservée. Grâce à elle cependant, Baudelaire a l’impression de prendre sa revanche sur le conformisme guindé du clan Aupick : « Vénus noire » sera, malgré les orages, sa plus durable passion. Viendront ensuite les « paradis artificiels » du vin et du haschich, toute une vie d’enfant gâté, où une diablerie factice le dispute à la quête sincère de la pureté, et qui finit, à quarante-six ans, dans une lente agonie aphasique. Seule demeure aujourd’hui l’oeuvre du Poète, immense et si ramassée qu’elle tient dans la main : des écrits esthétiques qui en font le premier penseur du romantisme, des traductions d’Edgar Poe, ce frère en malédiction, un recueil de vers sulfureux, Les Fleurs du Mal, mutilé par la justice impériale mais remanié et constamment enrichi au fil des années. Génie double, tiraillé entre le spleen et l’idéal, la fange et la grâce, Baudelaire a inspiré à Henri Troyat un portrait où l’admiration, la tendresse, l’humour et la pitié mêlent leurs couleurs contrastées.
Le Rouge et le Noir
TEXTE INTEGRAL – 641 pages – Nouveau Bac français
Le Rouge et le Noir, portrait d une époque ? C est ce que suggèrent les différents sous-titres que Stendhal lui attribua : Chronique du XIXe siècle, Chronique de 1830.De fait, le romancier dresse un tableau vivant de la société de son temps, de ses m urs et de ses contradictions. Mais Le Rouge et le Noir est bien plus que cela. On y rencontre des personnages aux trajectoires hors du commun, à l instar du héros Julien Sorel, fils de charpentier devenu prêtre, précepteur, et même aristocrate. Prêt à tout pour s extraire de sa condition, il paiera le prix de son ambition.
Peinture de la France sous la Restauration, chef-d uvre du réalisme, Le Rouge et le Noir est aussi un grand roman d amour, d excès et de passions. Son infinie richesse ne cesse de nous éblouir. .
Etude de l oeuvre
– explications de textes
– points de grammaire
– le héros romantique (histoire des arts)
– sujets de dissertation
Parcours : « Le personnage de roman, esthétiques et valeurs»
– fin de l Empire, fin des héros ?
– plébéiens révoltés dans la littérature du XIXème siècle
Alcools
Sous le pont Mirabeau coule la Seine. Et nos amours. Faut-il qu’il m’en souvienne. La joie venait toujours après la peine. Ces vers du « Pont Mirabeau », comme ceux de « La Chanson du mal-aimé » ou de « Zone », tous issus du recueil Alcools ont fait la fortune littéraire d’Apollinaire, et un grand classique de la poésie. Toutefois, ce classicisme ne doit pas faire oublier qu’en son temps ce recueil constitua une véritable révolution poétique : après Rimbaud, Apollinaire transforme toutes les règles d’un lyrisme devenu vieillot à son goût. Il faut pouvoir chanter le monde, jusque dans sa réalité la plus crue, mais aussi jusque dans ses progrès les plus récents : la tour Eiffel (« Zone ») côtoiera donc les cellules de la prison de la Santé (« À la Santé »). Sur ce modèle se succéderont alors la mort, la fuite du temps et surtout l’amour : tantôt lumineux, tantôt obscur, mais toujours au centre de ces ivresses poétiques. Avec Alcools, Apollinaire deviendra le modèle de tous les poètes à venir, et en particulier des surréalistes. Le chagrin d’amour, l’émoi devant la fuite du temps (« Le Pont Mirabeau), mais aussi la poésie de la vie quotidienne, de la machine et de la ville cosmopolite (« Zone »). Tel est Alcools, recueil qui rassemble des poèmes écrits par Apollinaire de 1898 à 1913. Entre une inspiration élégiaque qui n’est pas sans rappeler Ronsard et une modernité nerveuse annonciatrice du surréalisme imminent, l’ensemble oscille librement, « plein d’un vin trembleur comme une flamme ».
L’ABCdaire du cheval
Propose des commentaires détaillés des différents usages du cheval (armée, attelage, courses, labour, randonnée…), les différentes races (arabe, anglais, percheron…), les différents types d’élevage et de harnachement ainsi que la place du cheval dans l’histoire et la mythologie (amazone, licorne, centaure, Pégase).
Nouvelle Vie, et autres récits
Texte intégral
Les avancées de la science fascinent et inquiètent Pierre Bordage. Cet écrivain de science-fiction reconnu se demande jusqu’où l’homme pourra aller au nom du progrès. Les cinq nouvelles de ce recueil font froid dans le dos : clonages, société hyperindustrialisée, vente de patrimoine génétique, chasse à l’homme grandeur nature… Bienvenue dans les « nouvelles vies » de Jérémie Quint, P’tit Tom, Emna, Azem, et des frères du G5.
L’édition s’appuie sur les grandes questions de la bioéthique pour travailler les techniques d’argumentation. Une interview de Pierre Bordage permet de découvrir son univers. Le cahier photos prolonge la lecture en explorant le cinéma de science-fiction.
Je ne suis pas celle que je suis
Des vies différentes dans des villes différentes, et une même femme. Deux histoires entrelacées. L’une, picaresque, nous fait voyager en compagnie de l’héroïne, qui traverse mille et une épreuves, de Téhéran au golfe Persique, de Dubaï aux rives du Bosphore. Et l’autre, intime, à Paris, se construit dans le cabinet d’un psy. Pour la première fois une psychanalyse nous est dépeinte, séance par séance, comme un tableau impressionniste. Le rapport au père, à la mère, aux hommes, la prison, la torture, le viol, la prostitution, la solitude, l’exil et la langue française dont il faut s’emparer pour faire le récit d’une vie, pour se réconcilier avec la vie sont les thèmes de ce livre.
3 volumes – Bon état
Un appartement, vaste et cossu, en plein cœur de Paris : tentures de soie, meubles Louis XV, deux domestiques. Philippe Eygletière, avocat d’affaires, divorcé et remarié avec une femme ravissante, qui n’a que dix ans de plus que l’aîné de ses fils.
Trois grands enfants qui font leurs études.
Leur tante Madeleine, antiquaire en Normandie, qui étouffe d’amour pour eux et accourt dès qu’ils l’appellent à l’aide.
Tout cela semble respectable, solide, rassurant.
Mais le regard du romancier perce les murs comme des parois de verre. Sous les apparences banales, il découvre les fissures d’un ordre social égoïste qui ne survit que par l’hypocrisie et le compromis, le drame des jeunes auquel répond le désarroi des aînés, la violence des passions qui feront voler en éclats les tabous de la morale bourgeoise.
Dans ce deuxième volume de LA LUMIERE DES JUSTES, qui peut se lire comme un roman séparé, la belle et ardente Sophie, jeune aristocrate française aux idées républicaines, est devenue la barynia, l’épouse du barine, du seigneur russe Nicolas Ozareff qu’elle a suivi dans son pays. Sa vie à Kachtanovka, immense domaine où les paysans serfs sont parqués dans de misérables villages, constitue pour Sophie une extraordinaire expérience. Indignée par l’injustice de certaines coutumes russes, elle n’hésite pas à affronter son beau-père, hallucinante figure de vieillard despotique mais qui finit par céder au charme de la jeune Parisienne au point de jalouser son propre fils. Dévouée à tous, Sophie apprend à lire au petit moujik Nikita, qui l’adore en secret. Mais est-elle assez attentive aux sentiments que Nicolas, désœuvré, sent naître en lui pour la belle Daria Philippovna ?
Youri
1917, la révolution couve à Moscou et à Petrograd. Indifférents à cette agitation, Youri et Sonia grandissent ensemble dans le vaste domaine des Samoïlov. Il est le fils de la famille, elle est la fille d’une domestique. Brusquement le drame éclate : la vague bolchevique qui déferle contraint les deux enfants et leurs mères à la fuite. C’est alors l’interminable exode en wagons à bestiaux ; c’est l’inconfort et la faim, la peur et la clandestinité. Tandis que l’ancienne Russie s’effondre, Youri et Sonia ont l’impression d’être en vacances. Tout est neuf, inattendu, tout est permis. Insensibles au mouvement du monde, sourds aux propos des adultes, leur affaire, ce n’est pas la guerre civile, l’argent, les soubresauts politiques, le ravitaillement. Le pays entier vit un cataclysme sanglant, eux vivent un amour puéril et farouche.
La fontainière du Roy
Le 17 août 1661, au château de Vaux-le-Vicomte, le surintendant Fouquet offre une fête éblouissante. Louis XIV est furieux. Il décide la perte de l’insolent mais cette soirée lui donne l’idée de bâtir Versailles. Clémence, la » fontainière du Roy « , est la fille du génie des eaux de cette future merveille.
Son père, François de Francine, y crée des fontaines, fait jaillir des cascades, grâce à des travaux titanesques. Il embellit ainsi les jardins dessinés par Le Nôtre.
Les amis de Francine, Le Brun, Molière, Racine ou Boileau, baptisent Clémence. Elle devient » Ondine « , depuis qu’on l’a surprise se baignant quasi nue dans le bassin de Saturne.
Le parc est son royaume. Elle y grandit en même temps que le fabuleux palais qui éblouira l’Europe. » Ondine » est aussi l’étoile du ballet royal où se mêlent la politique, la guerre, le talent et le génie des artistes.
Avec elle, on entre dans les coulisses de la cour, près de Louise de La Vallière, de la Montespan, de Mme de Maintenon. Séductrice, Clémence plaira à Louis XIV. Il sera son protecteur.
Dans ce nouveau rendez-vous avec l’Histoire, Jean Diwo, sur les airs du Grand Siècle, nous fait partager la naissance de l’un des monuments les plus visités au monde.
Le partenaire inconnu
Jerzy N. Kosinski est né à Łódź en Pologne sous le nom de Józef Lewinkopf. Il a survécu avec sa famille à la Seconde Guerre mondiale sous une fausse identité (Jerzy Kosiński) caché chez des paysans polonais dans l’Est du pays. Un prêtre catholique lui a délivré un faux certificat de baptême. Après la guerre, il revient à Łódź et étudie à l’Université de Łódź les sciences politiques. Il travaille ensuite à l’Académie polonaise des sciences. Il émigre aux États-Unis en 1957. Il étudie à l’université Columbia, avec l’aide des fondations Guggenheim (1967) et Ford (1968), et de l’American Academy (1970). Ensuite il devient enseignant à Yale, Princeton, Davenport University, et Wesleyan. En 1965, il devient citoyen américain. Il a obtenu de nombreux prix littéraires : le National Book Award (1969), la distinction du National Institute of Arts and Letters (1970), le Prix du meilleur livre étranger (1966), entre autres. En 1973, il devient président de la section américaine du PEN club. Il a été également président de l’Institut des Études Polono-Juives à l’Université d’Oxford. L’Oiseau bariolé (1965), qui lui a apporté sa renommée internationale, est un livre très spécial, probablement écrit par plusieurs « rédacteurs »[réf. nécessaire] (à cette époque Kosinski ne maîtrisait pas encore suffisamment l’anglais), où se mélangent les impressions de la guerre, la description de l’état totalitaire et les éléments fantastiques. Après sa parution le texte a partagé les critiques entre ceux qui l’interprétaient (à tort) comme un document autobiographique sur la Shoah et ceux qui le lisaient comme une fiction littéraire. En Pologne surtout, l’interprétation documentaire a causé beaucoup d’émoi, la famille qui a hébergé durant l’occupation allemande Kosinski et les autres enfants juifs identifiables dans le livre par leurs prénoms (réels), s’insurgea dans la presse contre l’ingratitude de Jerzy, sauvé au péril de leurs vies, qui a décrit les paysans comme des criminels, violeurs d’enfants. Kosinski laissera longtemps planer le doute sur la véracité de l’histoire du petit Jurek (diminutif de Jerzy utilisé dans le texte) pour finalement à la fin de sa vie admettre que son récit était une fiction, une parabole surréaliste du destin humain (cf. Passing By, 1992).
L’aube le soir ou la nuit
Ils jouent gros. C’est ce qui me touche. Ils jouent gros. Ils sont à la fois le joueur et la mise. Ils ont mis eux-mêmes sur le tapis. Ils ne jouent pas leur existence, mais, plus grave, l’idée qu’ils s’en sont faite.
Les dents du bonheur
Marginale dans son métier parce qu’un peu trop bien élevée, éprise de pureté et de justice. Nicole Calfan, petite fille du Champs-de-Mars aux dents du bonheur, s’en est cassé plus d’une en voulant suivre sa ligne et faire de la résistance dans un milieu où tous les coups sont permis. De la Comédie-Française aux feuilletons qui ont bercé l’histoire de la télévision, des scènes de théâtre de toute la France aux films avec Alain Delon ou Dirk Bogarde, ce petit bout de femme énergique a tout vu, aimé, joué, enduré. Mais quel bonheur insatiable, après trente ans de carrière aux côtés de Jean-Paul Belmondo, Georges Descrières, Roger Hanin, Jean Poiret, Jean Yanne et tant d’autres, que de pouvoir encore éclater de rire devant son miroir ou pleurer sur l’épaule d’un de ses enfants pour un rôle qui se dérobe ou une proposition qui enchante. Comédienne à fleur de peau, elle raconte sans détours les passages à vide comme les grands moments de jeu, les remises en question comme les instants de joie. Un ouvrage sincère, tendre et émouvant où elle se donne à voir dans sa plus simple vérité.
Le Horla et autres contes fantastiques
Par une belle journée de printemps, depuis son jardin, un homme salue un superbe trois-mâts qui passe sur la Seine. Mais, rentré chez lui, il est saisi d’un étrange malaise. Bientôt surviennent des événements mystérieux. Chaque soir, de l’eau disparaît sans raison de la carafe posée sur sa table de chevet et son sommeil est interrompu par un même cauchemar : il croit sentir une créature invisible se pencher sur son corps et aspirer sa vie. Confrontation avec l’invisible, expériences magnétiques, hallucinations : dans ce recueil qui réunit six chefs-d’œuvre de Maupassant, le cadre réaliste est sans cesse bouleversé par l’irruption du surnaturel et de la folie.
Tome 2 – Les aventures d’Augie March
Augie March quitte Chicago au temps de la Grande Dépression, et la tutelle de Grandma Lausch, juive émigrée d’Odessa. Augie March part tenter de trouver une place dans le monde. Sur sa route, il croise : un homme d’affaires ayant fait fortune, une héritière collectionneuse de serpents, des trotskistes, une célèbre actrice, tous ces gens qui veulent son bien, qui racontent quelque chose de lui. Car Augie n’est pas un fils d’émigrants comme les autres : la réussite, pour lui, c’est avant tout la recherche de la liberté, et l’affranchissement de toutes contraintes.
FLAMMARION, 1941- Importante fresque historique basée sur l’exactitude scrupuleuse des faits militaires. Les Grands Chefs, le milieu » inhumain « , les hommes de troupes perdus dans l’Enfer de Verdun, ceux de l’arrière dans leur dramatique inconscience.
Quand Dieu était un lapin
Dans l’Essex en 1968, l’année où Paris est descendue dans la rue, où Martin Luther King a perdu la vie à cause d’un rêve et où Eleanor Maud Portman, surnommée Elly, est née. Ce livre raconte la vie de la jeune Elly avec ses parents, ses amis et son lapin baptisé Dieu. Une histoire de l’enfance, de l’excentricité, du pouvoir des liens familiaux, de l’amour… Premier roman.
404
» Rentre dans ton pays. Entendre ça alors que ça fait soixante-dix ans qu’on vit en France ! Mon petit Rayanne c’est la quatrième génération, il va falloir combien de générations pour que vous nous foutiez la paix ? Combien ? « , s’emporte un des personnages de mon roman. Avec 404, j’ai voulu regarder la brèche, sans ciller, et raconter cette tragédie française de la partition et de la séparation ethnique à travers le destin d’une poignée de personnages réunis dans une petite commune de l’Allier. Pile au centre de la France et de toutes les tensions qui la traversent… » Sabri Louatah signe un puissant thriller politique et rural. En explorant ce que l’on décide collectivement de ne pas voir, il raconte un pays qui se creuse dans le pays et ajoute à notre roman national un chapitre plein de bruit et de fureur.
L’enfant multiple
Entre son père musulman d’Egypte, et sa mère, chrétienne libanaise, Omar-Jo est un enfant heureux ! Aussi souvent qu’il peut, il va dans les montagnes, retrouver son grand-père, troubadour. Il a douze ans. La vie est belle ! Mais il habite Beyrouth. En 1987, les hommes se font la guerre… Un beau dimanche ensoleillé, devant la porte de chez eux … » Papa ! Maman ! » L’explosion… Assourdissante, meurtrière, lui arrache plus que la vie… Ses parents… Son bras… L’exil. A Paris, le petit garçon aux prunelles d’Orient rencontre Maxime le forain… Son manège périclite ? Omar-Jo va le sauver ! Sur la piste, au milieu des chevaux et des enfants rieurs, il caracole, chante et danse comme son grand-père au village. Il veut vivre ! Et sous les doigts magiques de son unique main, tout se transforme en or…
Les jupes-culottes
« Les jupes-culottes »… Lauranne appelle ainsi les femmes qui, comme elle, travaillent et vivent à la manière des hommes, sans pour autant renoncer à leur féminité: les femmes « qui ont le cœur en jupe et la tête en culotte ». Et Lauranne apprécie intensément cette dualité diriger de main de maître les instituts L.L. (sauna, mise en forme, gym) et jouir de sa liberté de femme indépendante, parfois fantasque, sans préjugés ni tabous. Sa rencontre avec Philippe risque cependant de tout remettre en question: un amant séduisant, certes, et d’une jolie fougue, mais qui bientôt rêve d’être un mari – sinon dominateur, du moins protecteur. Non, pas question! Humour et patience, lucidité et modestie, Philippe va tout mettre en oeuvre pour la convaincre qu’elle peut l’aimer sans cesser d’être elle-même.
Comme Christophe Colomb, Dona Isabel Barreto rêva de repousser les limites des mondes connus. Admirée – haïe aussi -, elle devint, au temps des conquistadors, la première et la seule femme amirale de la flotte espagnole. En 1595, elle part de Lima avec quatre galions en quête du cinquième continent : l’Australie. Elle traverse le Pacifique, couvrant près de la moitié du globe sur une route maritime inexplorée. Au fil de ses découvertes, elle va devoir affronter la violence et tenir tête à la mort. Elle aimera follement deux hommes qui partageront son ambition. Mais pour survivre, elle accomplira des actes qu’elle-même ne pourra se pardonner… Connue pour la rigueur de ses enquêtes, Alexandra Lapierre a suivi sa trace dans les bibliothèques d’Europe et d’Amérique du Sud, traquant de Lima à Séville tous les témoignages de cette existence passionnée. Par le souffle et la vivacité de son écriture, elle brosse de cette femme qui osa l’impossible un portrait baroque et puissant, à la mesure d’un destin sans égal.
Grimbosq
En 1721, l’architecte français Étienne Grimbosq quitte Paris en toute hâte. Pierre le Grand l’a chargé d’édifier à Saint-Pétersbourg le palais de son chambellan. Grimbosq, tout à la joie de la tâche à accomplir, est à mille lieues de pressentir le monde étrange et sauvage qui l’attend. Saint-Pétersbourg… une ville naissante, où des façades à l’italienne dressent leurs portiques au-dessus de marécages, où des serfs peinent et meurent sur des chantiers noyés de brouillard. Pierre le Grand un géant brutal, ivrogne, mais subtil politique, un tyran aux élans généreux. Étienne Grimbosq et sa femme, la fragile Adrienne, vont se trouver bientôt pris dans un réseau d’intrigues de cour, contraints de participer à des fêtes extravagantes où leur amour risque de sombrer. Possédé par sa passion de construire, Grimbosq semble inconscient des dangers qui le guettent.
L’adoration perpétuelle
Voici l’homme autour de la quarantaine. En » cet âge ingrat, qui réduit souvent au désarroi les êtres vulnérables « , le narrateur se voit dévoré par une meute de tentations à la fois pathétiques et incompatibles. La tentation de l’adultère, la tentation de la vie mondaine ou de la gloire, le héros semble d’abord les repousser au profit d’une vie familiale. Mais il ne traverse cette étape que pour subir la tentation du luxe, et celle du parricide. Chacune est si vive qu’on ne sait plus si en fin de compte Guillet l’écarte et y résiste ou bien s’il y succombe. Viennent alors la tentation de la vie monastique, et puis celle du suicide. Entre tant de routes, laquelle choisira-t-il demain ? Il ne cesse d’osciller de l’une à l’autre, et toutes l’appellent avec une égale ferveur. Au long d’un itinéraire aussi imprévu, le narrateur, hors d’haleine, poursuit la quête d’un salut : il cultive une adoration perpétuelle pour sa propre existence et pour l’œuvre d’art en laquelle il s’efforce de la transfigurer.
l’homme au sable
« Quelque chose d’épouvantable a pénétré dans ma vie ! » Voici ce que confie Nathanaël, aux premières lignes de cette époustouflante nouvelle. Et surgissent alors les terreurs enfantines qui s’ingénient à empoisonner encore la vie adulte: la peur de « l’homme au sable », qui punit les enfants indiscrets en leur arrachant les yeux, qui provoque la mort du père, qui pèse sur les années promises à l’amour. Ce personnage maléfique a-t-il réellement existé ou est-il la création d’un esprit abandonné à une angoisse maladive ? À vous de juger… L’accompagnement critique définit le genre du fantastique, notamment à partir de ses théoriciens (Roger Caillois et Tzvetan Todorov). Il s’attache également à mettre au jour l’écriture expérimentale d’Hoffmann : à genre nouveau nouvelle narration. À partir d’un corpus varié, les « Prolongements » invitent à réfléchir sur des thèmes propres au fantastique (l’automate, (enfance terrorisée, le double).
Scarlett
Publier le roman-fleuve de Margaret Mitchell était déjà une gageure, mais faire d’Autant en emporte le vent un film était pure folie. Des centaines de décors, de costumes et d’acteurs pour un film d’une longueur invraisemblable : un défi qui aurait pu ruiner David O. Selznick, son producteur mégalomane, bien décidé à réussir « le plus grand film de tous les temps ». Par-delà les tractations cocasses, les difficultés d’adaptation et les imprévus en tous genres, une question centrale s’invite au coeur des débats qui agitent les États-Unis : qui pour incarner Scarlett ? Trois années à voir défiler un bal d’actrices parmi les plus célèbres comme des milliers d’inconnues qui participent à ce casting homérique. Trois années où, à l’ombre des paillettes, Hattie McDaniel doit faire accepter à la communauté noire qu’elle préfère jouer le rôle d’une domestique plutôt que d’en être une.
Dans ce roman trépidant, François-Guillaume Lorrain fait revivre les affres, les plaisirs et les jours des protagonistes de cette aventure qui marqua l’âge d’or d’Hollywood : le moralement douteux David O. Selznick, la très obstinée Vivien Leigh, le flegmatique Clark Gable, et Hattie McDaniel, la première interprète noire oscarisée pour le rôle qu’on lui reprochait pourtant d’endosser.
Lucile aime Valère et en est aimée. Mais son père veut la marier à un autre. La jeune femme joue la malade, espérant trouver un docteur complaisant qui lui conseille de s’installer au grand air ; là, son amant pourra la rejoindre. C’est Sganarelle, serviteur de Valère, qui devient médecin malgré lui. Un homme croit son épouse volage et lui ferme sa porte. Rusée, la jeune femme parvient à inverser la situation. Mari cocufié, valet fripon, médecin pédant… Voici deux courtes pièces qui mettent en scène les plus grands rôles du théâtre de Molière.
Le Bel Italien
Lourdes, 1903. Sophie, riche veuve, vit avec sa fille Anne et sa petite-fille Sophie. La petite est une enfant unique au caractère difficile. On devine qu'elle sera une femme de caractère. Alors qu'elle se trouve avec sa grand-mère dans le salon d'un hôtel, cette dernière meurt après avoir vu un inconnu, un Italien…
Les indésirables
Un cabaret dans un camp au milieu des Pyrénées, au début de la Seconde Guerre mondiale. Deux amies, l’une aryenne, l’autre juive, qui chantent l’amour et la liberté en allemand, en yiddish, en français … cela semble inventé ! C’est pourtant bien réel. Eva et Lise font partie des milliers de femmes « indésirables » internées par l’État français. Leur pacte secret les lie à Suzanne « la goulue », Ernesto l’Espagnol ou encore au commandant Davergne. À Gurs, l’ombre de la guerre plane au-dessus des montagnes, le temps est compté. Il faut aimer, chanter, danser plus fort, pour rire au nez de la barbarie. À la façon d’une comédie dramatique, Diane Ducret met en scène le miracle de l’amour, la résistance de l’espoir dans une fable terrible et gaie, inspirée d’histoires vraies.
La mort de Lara
A la piscine, vers cinq heures et demie, Lara a dit qu’elle avait froid, ce qui était rare de sa part. Il faisait encore extrêmement chaud. Elle s’est mise dans une serviette bleue et rouge, avec ses brassards qui faisaient volume sous la serviette. Son père l’a regardée en pensant qu’elle avait l’air d’un ange. Mais pas d’un petit ange angélique, elle avait froid, les cheveux mouillés, un air grave. C’est la dernière fois qu’il l’a vue avant l’accident.
L’amour et le couple
Pourquoi est-on jaloux ? La lingerie sexy est-elle réservée aux mannequins ? Comment relancer le désir après quinze ans de vie commune ? Ou suite à la naissance d’un enfant ? Le bonheur à cinquante ans, ça existe ? L’éjaculation précoce se guérit-elle facilement ? Peut- on vivre ses fantasmes homosexuels sans briser son couple ? Et l’échangisme ? Ces questions, et bien d’autres, Brigitte Lahaie les entend tous les après-midi dans l’émission qu’elle anime sur RMC. À la radio ou ailleurs, on parle de plus en plus librement de sexe. Mais le vit-on mieux pour autant ? Non, peut-être même au contraire. Aujourd’hui, on a parfois l’impression qu’en amour il faudrait être toujours performant, toujours opérationnel ! Or ce décalage entre un discours triomphaliste et la réalité engendre bien des malaises. Après tout, personne n’a de sexualité parfaite ! Il n’empêche que le sexe demeure le meilleur baromètre du couple et des sentiments. Quand on parle du corps, on ne fait jamais que parler d’amour. Dans ce livre, Brigitte Lahaie répond aux questions que tous se posent, sans édicter de règles, mais en proposant des conseils psychologiques ou pratiques et une vision détendue de la sexualité. Pour mieux vivre le sexe dans le couple, pour épanouir l’amour grâce au sexe.
Contes
TEXTE INTEGRAL
Qui n’a tremblé pour la femme de Barbe bleue ou ri de l’astuce du Chat botté ? Qui n’a rêvé d’embrasser la Belle au bois dormant ou d’aider le petit Poucet ? Merveilleux, alertes et souvent pleins d’humour, les contes en prose de Perrault nous enchantent. Prisonniers de leur charme, nous les dévorons avec un appétit d’ogre ! L’édition réunit de nombreuses gravures de Gustave Doré. Le dossier offre de larges extraits de « Peau d’Âne », le plus célèbre des contes en vers écrits par Perrault, et souligne la modernité de récits qui inspirent encore aujourd’hui les écrivains (Pierre Gripari et Joël Pommerat) et auteurs de bandes dessinées (René Goscinny et Gotlib).
La garçonnière
Buenos Aires, 1987. Lisandra Puig est retrouvée morte défenestrée, au pied de son immeuble. La police aussitôt suspecte son mari, le docteur Vittorio Puig. Il est psychanalyste. Dans son cabinet s’allongent sur le divan bourreaux et victimes de la dictature argentine. Eva Maria est l’une d’entre elles. Persuadée de l’innocence de Vittorio, elle décide de mener l’enquête. Pour elle, c’est certain : le meurtrier se trouve parmi les patients. Mais lequel. Et pourquoi ?
Hélène Grémillon a publié en 2010 son premier roman « Le confident », qui a été traduit en vingt-sept langues.
Les marches de sable
« Depuis des années, le pouvoir change de mains. Les croyances soudain s’emportent et c’est l’enchaînement des tueries, des représailles, des vengeances. »
Non, ce n’est pas le Moyen-Orient d’aujourd’hui: nous sommes en Egypte, au IVe siècle. Pour fuir ce monde déchiré, pour échapper à leur passé – ou à leur destin -, trois femmes se réfugient, seules, dans le désert.
Athanasia, la femme usée; Marie, la courtisane; Cyre, la fillette… Au sein de cette terre de soif et de poussière, trois générations se rencontrent, figures intemporelles de l’espérance humaine. Mais où mènent les marches de sable ? Vers le mirage ou l’oasis ?
Avenida B.
Quand une histoire d’amour vire au psychodrame, autant tirer un trait. Ras le bol de Cob et de sa jalousie ! Betty est pour les solutions radicales : elle boucle son sac et part pour le bout du monde. Direction Tijuana, Mexique, côté Pacifique. Un paradis tropical. En fait de paradis, Tijuana est un trou pourri. Une vraie poubelle ! Electricité, transports, courrier… rien ne marche. Dès qu’il pleut, on patauge dans un bourbier. Des grappes de cafards dégringolent des plafonds. Betty n’est pas bégueule, mais tout de même ! Reste son boulot à l’Alliance française. Ah oui ?
Noces indiennes
Mais maintenant, en pensant au fils Gosh et à ses dents en avant un cri jaillit du plus profond d’elle-même, un cri de révolte qui marqua le moment précis de son passage à l’âge adulte : Non ! Je ne veux pas ! À Madras, Savitri, la fille du cuisinier, aime David, le fils des maîtres anglais. Cet amour saura-t-il résister au poids des traditions ? Nat est l’enfant adoptif d’un médecin blanc qui soigne les malades démunis d’une province indienne. Parti à Londres faire des études, parviendra-t-il à ne pas oublier d’où il vient ? Saroj vit une existence riante en Guyane britannique jusqu’au jour où son père lui impose un mari. Roman foisonnant, vibrant de violence et d’amour, Noces indiennes mêle, avec un brio époustouflant, le récit de trois destins exceptionnels qui finissent par se rencontrer au-delà des époques, des continents et des races.
Lancelot ou le Chevalier de la Charrette
EXTRAITS – Le roman du Chevalier de la Charrette, rédigé entre 1177 et 1179 par notre premier grand romancier, draine la légende de Tristan pour opérer la transmutation qui ouvrira bientôt aux grands secrets du Graal. La tour où Lancelot entre en adoration du Précieux Corps de sa Reine enclôt le mystère à partir duquel le roman médiéval prend désormais un nouveau tour. C’est aussi la mise en oeuvre sublime de ce qu’il faut reconnaître comme la plénitude d’un discours amoureux. Lequel s’autorise d’Aliénor d’Aquitaine et de sa fille, Marie de Champagne, ainsi que des Dames du Midi. Une « haute parole » empruntée au roman Lancelot du Lac en prose du XIIIème siècle en résume l’éthique avec des accents dignes de Freud: « Les hommes d’honneur partent en quête de la vérité des merveilles qui les épouvantent. »
À la cour du roi Arthur, pendant le festin de l’Ascension, un prince étranger, Méléagant, vient troubler la fête: il lance un défin au roi, affronte en duel son sénéchal et, pour le prix de sa victoire, enlève la reine Guenièvre. Lancelot, le preux chevalier, entreprend alors de la délivrer.
ANTHOLOGIE
De Shakespeare à Yasmina Reza
La vie de couple n’est pas un long fleuve tranquille ! Musset déclare que tous les hommes sont « menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches », et toutes les femmes « perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ». Sublime ou grotesque, le duo amoureux de ces deux êtres imparfaits prend aussi des allures de duel… Dans une farce, une femme fait de son mari son esclave domestique et sexuel ; chez Shakespeare, la jalousie conduit Othello au crime passionnel ; mariés, les personnages de Harold Pinter se prêtent à un jeu de rôle dans lequel chacun devient l’amant de l’autre. À travers les âges, sur tous les tons et sur tous les modes, les couples se déclarent, s’aiment et se déchirent sur scène.
L’EDITION
Illustrée de nombreuses photos de mises en scène, l’anthologie précise les spécificités du texte théâtral et retrace l’évolution du genre à travers les siècles.
ALBEE – AZAMA – BEAUMARCHAIS – BECKETT – BRECHT – CORNEILLE – DUMAS – DURINGER – FEYDEAY – DARIO FO – GUITRY – HUGO – IBSEN – IONESCO – KOLTES – LABICHE -MARIVAUX – MOLIERE – MUSSET – PINTER – RACINE – REZA -SHAKESPEARE – TARDIEU – TCHEKHOV – TENNESSEE WILLIAMS
Le Mariage de Figaro
TEXTE INTEGRAL
Un jour de fête, dans un joli château en Espagne : la femme de chambre Suzanne et le valet Figaro s’apprêtent à convoler en justes noces. Mais certains entendent bien troubler leur plaisir – ou au moins y trouver le leur : le maître menace d’empêcher le mariage si la belle ne lui accorde pas ses faveurs ; une autre veut forcer Figaro à l’épouser. Que de coups de théâtre jusqu’à la cérémonie nuptiale, et même au-delà !
Jalousie, ruses, déguisements, mensonges… sont au programme de cette Folle Journée qui, en dépit de son apparente légèreté, met au jour les inégalités d’une société qui ne réserve pas le même sort aux individus selon qu’ils naissent hommes ou femmes, nobles ou roturiers, riches ou misérables.
L’EDITION
Parcours de lecture dans l’oeuvre // Groupements de textes : Le personnage de Figaro et ses origines ; la trilogie théâtrale de Beaumarchais ; l’influence des théories de Diderot // Du texte à sa représentation : la mise en scène de Jean-Pierre Vincent au théâtre de Chaillot en 1987.
Perceval ou le Conte du graal
EXTRAITS
Alors qu’il se promène dans la forêt, le jeune Perceval rencontre une troupe de chevaliers en armes. Ebloui par leur allure, il décide de se rendre à la cour du roi Arthur pour s’y faire adouber. Commence alors pour lui toute une série d’aventures merveilleuses et périlleuses.
L’EDITION
Parcours de lecture dans l’oeuvre // Initiation aux codes de la société médiévale et de l’amour courtois // Un roman d’aventures doublé d’un récit initiatique // Activités ludiques pour se repérer dans l’oeuvre (lexique, énonciation, trame narrative) et comprendre le parcours du héros // Glossaire du vocabulaire médiéval.
Ruy Blas
Texte intégral
À la cour d’Espagne, la reine doña Maria ordonne au noble don Salluste d’épouser sa suivante, qu’il a séduite et mise enceinte. Il refuse ; elle l’exile. Mais, déshonoré, l’homme n’entend pas partir sans se venger. Il élabore un plan diabolique pour compromettre la reine ; son valet, Ruy Bias, amoureux transi de doña Maria, l’aidera à son insu dans cette entreprise infâme…
Joyau du théâtre hugolien et consécration du drame romantique, Ruy Blas est aujourd’hui encore l’une des œuvres les plus jouées du dramaturge.
L’EDITION
Le dossier de l’édition présente des extraits de la préface de Cromwell, dans laquelle VictorHugo énonce les principes fondamentaux du drame romantique, et revient sur la mise en scène de Brigitte Jaques-Wajeman pour la Comédie Française, lors du bicentenaire de la naissance de l’auteur.
Je ne sais pas maigrir
Vous avez essayé de maigrir à plusieurs reprises sans résultat ? Voici l’un des régimes les plus performants et les plus satisfaisants ! Il se compose de quatre étapes successives : une phase d’attaque avec des protéines naturelles pures qui entraîne une perte de poids rapide, une période de croisière avec les protéines alternées, une phase de consolidation où l’on réintègre les autres aliments, et enfin une phase de stabilisation définitive. Ce livre pratique nous offre des idées précieuses, des recettes et des menus où le plaisir n’est jamais négligé.
La Princesse de Clèves
Texte intégral
Jeune mariée, la princesse de Clèves aime un autre homme. Lorsque son époux l’apprend et meurt de chagrin, rongé par le désespoir, elle s’interdit de jamais céder à sa passion pour le duc de Nemours.
Peinture d’une âme tourmentée érigée en symbole de vertu, le roman de Madame de Lafayette demeure l’ un des chefs-d’œuvre de la littérature amoureuse.
Le dossier de l’édition consacre un groupement de textes à la figure de l’honnête homme et à celle du courtisan.
Andromaque
Texte intégral
La guerre a réduit la ville de Troie en cendres et ses héros sont morts. Mais leur souvenir reste au cœur d’un enchaînement passionnel : Oreste aime Hermione, qui aime Pyrrhus, qui aime Andromaque, qui reste fidèle à son premier époux, tombé au combat.
Première grande tragédie de Racine, Andromaque fait figure d’exemple accompli de l’art classique.
L’EDITION
Parcours de lecture dans l’œuvre // Lexique de la passion et des relations amoureuses // Groupements de textes : des mots qui tuent ; Andromaque, de l’Antiquité à nos jours. // Le texte et sa réception // Cahier photos : la première tragédie, la guerre de Troie ; Andromaque en décors ; maîtres et confidents, le même et l’autre ; figures de la passion.
La muette
L’amour fusionnel d’une adolescente pour sa tante muette, l’amour passionné de celle-ci pour un homme tournent au carnage dans l’Iran des mollahs. Chahdortt Djavann fait un récit court, incisif et dénué de tout artifice. Écrite dans un cahier, par une adolescente de 15 ans en prison, La Muette est une histoire qu’on n’oublie pas.
