Confidences
Personnage incontournable du football français, Guy Roux avait encore des choses à dire. À 82 ans, le mythique entraîneur de l’AJ Auxerre a replongé dans ses souvenirs pour nous faire découvrir des anecdotes drôles et croustillantes qu’il n’avait encore jamais racontées, ou bien évoquer des sujets qui le passionnent, comme évidemment le football, mais également le cyclisme, la politique et la gastronomie. Saviez-vous par exemple que Guy Roux était dans l’avion présidentiel pour aller assister à la demi-finale de la Coupe du Monde 2018 en Russie ? Mais comment a-t-il fait pour faire partie des invités, de quoi a-t-il discuté avec Emmanuel Macron, et comment ont-ils fêté la victoire ensemble ? De nombreuses personnalités participent à ce livre, comme Hervé Mathoux, présentateur du Canal Football Club, le sénateur François Patriat, et bien sûr des joueurs iconiques comme Djibril Cissé, Enzo Scifo ou Sabri Lamouchi. Passez de bons moments avec cet ouvrage passionnant et divertissant et découvrez aussi : – Les 10 phrases les plus drôles de Guy Roux. – Son onze de rêve. – Quiz : connaissez-vous vraiment bien Guy Roux ? 10 questions sur sa carrière, ses records, sa vie.
Poster – Coupe du monde 2014
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Le Phénix – Le retour de Bernard Tapie
Alors que Bernard Tapie était en prison, pour avoir truqué un match de l’Olympique de Marseille et surtout pour s’être moqué pendant des années des lois et des magistrats, son fils Laurent, réunissant quelques journalistes, leur avait raconté une histoire à dormir debout : ce n’est pas Tapie qui avait escroqué le Crédit Lyonnais, au début des années 1990, comme tout le monde le disait alors, mais le contraire. Encore une entourloupe de l’homme d’affaires déchu ? Et pourtant, Laurent Tapie avait raison. Le 7 juillet 2008, au terme d’un véritable Everest judiciaire, un tribunal arbitral a condamné sans appel le CDR à verser 285 millions d’euros – auxquels s’ajouteront les intérêts – aux liquidateurs des sociétés de Bernard Tapie, au titre du manque à gagner et du préjudice moral. Non seulement la banque, alors publique, a capté une plus value de près de 2 milliards de francs sur la vente d’Adidas qui aurait dû revenir à celui qui était alors ministre de Pierre Bérégovoy, mais elle l’a en outre mis délibérément en situation de banqueroute, l’empêchant de briguer la mairie de Marseille…
Qui a oublié l’image de Jean-Pierre Bernès, le directeur général de l’Olympique de Marseille à peine sorti de la prison de Loos-lès-Lille, accomplissant bras levés, un tour d’honneur du Stade Vélodrome sous les acclamations de dizaines de milliers de supporters ? Ce triomphe précédait la chute : le club marseillais, vainqueur de la coupe d’Europe des clubs champions, accusé de tentative de corruption lors d’un match de championnat contre Valenciennes, allait être rétrogradé en seconde division tandis que Bernès, mis en examen, serait contraint à démissionner. Ces décisions, écrit-il — le tour d’honneur, la démission — je m’en suis aperçu plus tard, c’est Tapie qui les a prises à ma place. Tapie, mon patron, mon président, mon bienfaiteur, l’homme qui m’avait donné sa confiance, qui m’avait guidé pendant des années, l’homme pour lequel j’aurais été prêt à mourir. » Dégrisé, Bernés parle sans fard. Il raconte le monde du football, un univers où l’argent est roi et tous les coups permis. Il révèle l’emprise de Bernard Tapie sur l’O.M. Cet homme, écrit-il, allait m’entraîner, de façon consentie et durant sept ans, dans une spirale vertigineuse. C’est l’extraordinaire histoire de cette fascination que l’ancien dirigeant de l’O.M. nous livre aujourd’hui.
« « Tu te faisais déjà une joie de vivre ce mondial au Brésil. Cela te rappelait ta première coupe du Monde, au Chili en 1962, commentée en différé dans des conditions inimaginables. C’était il y a deux ans. Je ne t’oublie pas Thierry. Le public ne t’oublie pas. Un quart de siècle à arpenter ensemble tous les stades de la planète, ça en fait des souvenirs ! A la télévision, les spectateurs nous voyaient furtivement derrière nos micros. Ils nous entendaient nous enflammer, nous indigner, nous amuser. Aujourd’hui, j’ai eu envie de raconter un peu les coulisses de cette aventure, les moments drôles et quelques petits secrets de ce « spectacle » qu’est devenu le football. Je voulais aussi faire le point sur ce sport qui nous a tant fait vibrer et auquel toi et moi nous avons consacré une grande partie de nos vies. A quoi ressemble-t-il vraiment en 2014 ? Que penser de ces joueurs-stars, du ballon-business et de l’équipe de France de Didier Deschamps ? Qu’en aurions-nous dit toi et moi ? Je suis sûr d’une chose : on n’aurait pas utilisé la langue de bois … » « .