Les chemins de l’enfance
Dans la classe d’une école maternelle comme il en existe tant, Théo, cinq ans, piaffe et se rebelle. Il n’aime pas l’école. A côté de lui, la timide Emeline est sage comme une image, bien trop sage d’ailleurs, craintive et peu confiante en ses capacités. Ces enfants, nous les avons tous croisés à un moment ou à un autre. Leurs parents, leurs instituteurs veulent pour eux le meilleur, mais ce n’est pas si simple. Sauront-ils les encadrer sans toutefois les blesser ? Ces deux garnements donnent du fil à retordre à Florence, leur jeune maîtresse, qui doit de surcroît gérer ses propres problèmes. Alors que son amie d’enfance, Juliette, porte en elle un petit, Florence ne parvient pas à devenir mère. Pour les deux femmes, un combat s’engage, parce qu’elles cachent en elles l’histoire de leur passé, de ces fillettes qu’elles ont été un jour et qui demeurent. A elles de surmonter les blessures que la vie leur a infligées. Les chemins de l’enfance sont des sentiers où des fleurs fragiles se mêlent aux obstacles. Sinueux, imprévisibles, ils nous mènent lentement vers les hommes et les femmes que nous devenons un jour.
La clinique de l’aéroport
Considéré comme l’une des plaques tournantes du trafic aérien en Europe, l’aéroport de Francfort comporte une clinique. Chaque jour le Dr Hansen et l’équipe médicale doivent affronter des drames inattendus.
Mon père de cœur : L’Abbé Pierre
Une image inoubliable a bouleversé la France, en 1954: l’abbé Pierre portant dans ses bras une petite fille blonde. La petite fille, c’est Annie Porte. Elle lui doit la vie et, plus encore, le bonheur de vivre. Tout comme sa mère, Jeanine, qu’il sauva, enceinte, de la boue et de la misère, un soir de 1950. Et sa fille, Marlène, devenue avocate. « Trois générations pour sortir une famille de la misère, c’est extraordinaire! » dit l’abbé Pierre. L’abbé avait tout lieu de se montrer fier de ces femmes, Jeanine, Annie et Marlène, symboles de son combat contre l’extrême pauvreté. En voici l’itinéraire semé d’embûches, raconté par Annie Porte. « Il est difficile de s’échapper de sa condition sociale, écrit-elle. Mais au nom de l’abbé Pierre, parce qu’il nous a sauvé la vie, nous n’avons jamais voulu abdiquer devant la fatalité! » Une extraordinaire leçon de courage.
Ma première femme
Un homme revient sur son enfance – il est peut-être mon double, mon agent le plus secret. J’ai peut-être essayé, avec l’exploration d’un souvenir défiguré par les années,mais aussi régénéré par le roman, de dessiner pour la première fois le visage de ma mère à qui je dois d’aimer autant la vie. Aime et fais ce que tu veux: tel était son credo sur la fin. Et jour après jour, je puise un certain réconfort dans la pensée d’être son fils et de l’avoir si bien connue. Si bien ?
Cœur de feu : Mon enfance assassinée
Abandonnée encore bébé par sa mère, Senait Mehari passe ses premières années dans un orphelinat où sa naïveté lui permet de survivre aux pires abominations des hommes. Elle part ensuite vivre chez son père où violence, humiliation et privations marqueront son quotidien.Mais le pire est à venir… Elle a à peine cinq ans lorsque, ne pouvant la nourrir, son père la confie au front de libération de l’Érythrée, qui en fera une enfant soldat…C’est son témoignage d’enfant miraculée qu’elle livre ici. Mais aussi le sentiment de déracinement qu’elle éprouva lors de son exil, avant de pouvoir goûter enfin à la liberté et à la paix.
La jeune fille au pair
Quelques années après la Libération, une jeune Allemande, Wanda Schomberg, arrive à Paris et se place comme fille au pair dans une famille juive de Montmartre : les Finkelstein. Un choix délibéré : elle espère pénétrer dans cette communauté, et connaître de près ces gens que les nazis destinaient à l’extermination.
Assez vite des liens de confiance et d’amitié se tissent entre Wanda et les Finkelstein. Pourtant, Wanda disparaît de temps en temps, pour quelques jours, sans motif connu. Quel est le secret qui hante sa vie ? Sur des thèmes qui n’ont rien perdu de leur actualité, l’auteur du best-seller Un sac de billes – mais aussi de Tendre été et d’Abraham Lévy, curé de campagne – mêle l’émotion au sourire, dans un récit où l’apprentissage de la fraternité humaine débouche sur une véritable conversion intérieure.
Le monde sans lui
Policier à la retraite et plusieurs fois grand-père, Jack North mène depuis six ans une double vie. Banal… Ce qui l’est moins, c’est que les deux intéressées acceptent – plus ou moins bien – de partager le même homme. Et ce qui ne l’est plus du tout, c’est que Jack North disparaît brutalement du paysage. Et que son épouse légitime et sa maîtresse sont contraintes de joindre leurs forces pour savoir ce qu’il est advenu de lui… Elaine Kagan, valeur sûre du roman psychologique à destination du lectorat féminin, a bâti un livre intelligemment construit.
Innocente
Les premiers souvenirs d’Audrey remontent à ses trois ans, l’âge où son père commence à abuser d’elle. Trop jeune pour comprendre et y mettre des mots, la petite fille endure ce cauchemar pour préserver les autres. Sa mère, ses frères, mais aussi les petites filles du voisinage ou de ses cours de danse irlandaise. Derrière un comportement de plus en plus rebelle, Audrey cache des appels au secours, mais personne ne l’entend. Elle grandit avec ce trop lourd secret et ce n’est qu’à l’âge adulte qu’elle trouvera la force de parler, puis de témoigner contre son père. De son enfance douloureuse à sa reconstruction, Audrey Delaney livre ce témoignage pour toutes les victimes prisonnières du silence.
Les filles d’Estoril
Leonor et Nana, célibataires trentenaires, sont deux cousines inséparables. Comme leurs mères, des jumelles aussi proches qu’opposées, les deux jeunes femmes ne voient pas la vie de la même façon : Nana, sans attaches, collectionne les jeunes amants, indifférente aux préjuges d’un Portugal encore très traditionnel. Leonor, l’amoureuse romantique, attend toujours le prince charmant. Mais de troublantes découvertes vont bousculer leurs certitudes : et si l’histoire familiale était à réécrire ? En démêlant ces mystères, trouveront-elles un nouvel équilibre ?
Le destin de Bérengère Fayol
Henry Noullet revient dans le Périgord des années 1930 et 1940 pour raconter le destin de deux êtres solitaires qui n’auraient jamais dû se rencontrer : l’abbé Pagès et Bérengère Fayol. A dix-sept ans, Bérengère souffre d’avoir à s’occuper de ses jeunes sœurs et de l’intendance de la maison depuis que sa mère est morte. Son père dilapide au jeu les revenus de ses terres. Elle ne trouve de réconfort qu’auprès de l’abbé Pagès. Une complicité unit leur solitude et leur dénuement. Devenue citadine, Bérengère s’émancipe et connaît l’amour dans les bras des hommes. A la Libération, elle doit revenir dans son village. Elle se réfugie alors chez l’abbé et se propose d’être sa gouvernante. En dépit du scandale que les ragots entretiennent, l’abbé accepte.
Splendeur et décadence de Katie Castle
Katie a les dents longues et la langue bien pendue. Ces atouts – entre autres – lui ont permis de décrocher un super job dans le monde si fermé de la mode, un charmant et riche fiancé et une maison de rêves dans un quartier huppé de Londres. Seule ombre au tableau : sa belle-mère, accessoirement également sa patronne, qui règne d’une main de fer sur la vie e son fiston. Or, le jour où Katie ne résiste pas au charme du chauffeur, belle-maman mettra tout en œuvre pour la ruiner…Heureusement, Katie a plus d’un tour dans son sac à main… griffé, bien sûr.
L’œuvre de San Antonio est sans conteste un monument de la littérature contemporaine… profitons de la verve tonifiante de San-Antonio, de ce grand petit garçon, qui pour notre bonheur et notre honneur a su désavouer les pédants, les minus, les minables… Renée Boviatsis L’Humanisme de San Antonio.
Famille et autres supplices
De l’inconvénient d’avoir un appartement trop grand, une famille envahissante et de dire stupidement à tout le monde qu’on prend un congé sabbatique… Lorsque Louise, sa fille, la réveille au milieu de la nuit pour l’informer de la présence dans le salon d’un probable cadavre, Laura Abner ne peut pas deviner que cette plaisanterie d’assez mauvais goût n’est que le premier épisode d’une cascade de catastrophes dont elle va difficilement se remettre. Le zombie vautré sur sa moquette est le professeur de philo de sa fille que son amant vient de jeter à la porte et qui espère se réfugier quelques jours chez son élève favorite. Pour échapper aux sarcasmes de sa fille qui l’a toujours soupçonnée d’être une insupportable bourgeoise, Laura accepte de loger quelques nuits l’enseignant dépressif, d’autant que son appartement est spacieux. Mais doit-elle tolérer que l’importun emprunte ses déshabillés et ses lotions faciales au prétexte qu’il a toujours rêvé d’être une femme ? Laura n’aura pas le temps de s’attarder sur cette question car, en laissant cet être hybride s’installer dans son appartement, elle a ouvert sa porte à une armée d’emmerdeurs. C’est d’abord Maxime, son frère adoré, qui décide d’abandonner le domicile conjugal et de squatter son ancienne chambre pour échapper aux fureurs légitimes de sa femme qui menace par ailleurs de se jeter du toit de son immeuble…
La fortune de Cassia
A la mort de sa marraine, l’extravagante Leonora, Cassia hérite de cinq cent mille livres sterling, une somme colossale dans l’Angleterre des années trente. Aussitôt, elle s’octroie des vacances, s’achète une voiture et engage une nurse pour s’occuper des enfants, afin de reprendre sa carrière médicale abandonnée à contrecœur. Edward, son époux, comprend mal son désir d’indépendance, et le fossé entre eux se creuse d’autant plus que Cassia passe désormais beaucoup de temps à Londres. Là, elle renoue avec la société d’avant-garde qu’elle fréquentait dans sa jeunesse, revoit le bel acteur Rupert, son amour d’adolescence, ou encore Harry, qui est loin de la laisser indifférente. Mais, au moment même où son mariage vacille, de bouleversantes découvertes concernant Leonora l’obligent à s’interroger sur l’origine de cette fortune inespérée.
Trois jours avant Noel
Nora Reilly, célèbre auteur de romans policiers, n’a vraiment pas de chance. Passe encore d’être hospitalisée trois jours avant Noël pour une jambe stupidement cassée, mais quand son mari Luke et son chauffeur Rosita Gonzalez se font kidnapper par deux affreux méchants, Nora commence vraiment à se faire du souci. Pas tant pour le million de dollars que réclament les preneurs d’otages, mais bien pour la vie de ceux-ci. Heureusement, Nora a sous la main sa fille Regan, détective privée de son état. Celle-ci sera bientôt rejointe par Alvirah Meehan, une collègue bien précieuse. Sa couverture rouge ornée de houx mise à part, le récit n’a qu’un lointain rapport avec Noël, qui offre seulement une toile de fond à l’intrigue. Reste l’humour bon enfant et la curiosité pour un texte écrit à quatre mains et en famille, puisque pour la première fois la reine Mary et sa fille Carol ont décidé d’associer leurs détectives préférées. –Bruno Ménard
La colline d’en face
La Colline d’en face est sans doute la clef de l’oeuvre de Catherine Paysan, une oeuvre d’une force singulière qui tout à la fois s’ouvre au monde, interroge l’Histoire et s’ancre dans le pays natal et la généalogie familiale : une mère institutrice, conteuse née, dévouée corps et âme à ses quarante-cinq élèves, un père rescapé de la guerre 1914-1918, gendarme puis secrétaire de mairie amou-reux des bois et des sentiers. Ensemble ils transmettent à leur fille un savoir incomparable fondé sur le goût des livres, de la nature et le respect de l’autre. Remarquable évocation d’un monde disparu, ce récit d’enfance qui se situe à Aulaines, dans la Sarthe, recrée à merveille la vie d’autrefois, ses rythmes, ses rites, son âpreté et ses plaisirs simples.
Le cri de la mouette
Lorsque Emmanuelle a sept ans, elle découvre la langue des signes. Le monde s’ouvre enfin. Elle devient une petite fille rieuse et « bavarde ». A l’adolescence pourtant, tout bascule. Aux désarrois de son âge s’ajoute la révolte de voir nier l’identité des sourds. Emmanuelle ne peut plus concilier l’univers des entendants et le sien. Elle se referme, dérive, se perd dans des expériences chaotiques. Mais, lucide et volontaire, elle réagit et choisit de se battre : elle réussit à passer son bac, lutte pour faire reconnaître les droits de trois millions de sourds français, puis s’impose magistralement au théâtre dans Les Enfants du silence. Le Cri de la mouette est le témoignage d’une jeune fille qui, à vingt-deux ans, a déjà connu la solitude absolue, le doute et le désespoir, mais aussi le bonheur, la solidarité et la gloire.
Un taxi mauve
« C’était bien Anne, et quand nous approchâmes, courant dans les derniers cent mètres, la marée montante lui léchait déjà les pieds. Étendue sur le dos, un bras replié sous elle, maculée de vase, elle offrait au ciel son visage livide sur lequel le sang coulant du front avait déjà séché, engluant une paupière et les cheveux épars. Je défis son blouson de daim et passai la main sur sa poitrine. Une mince chemise protégeait un sein tiède qui se soulevait par saccades. »
L’année du certif
Jamais les écoliers cévenols ne travaillèrent autant qu’en 1935. Seule la voix des maîtres expliquant des règles de calcul ou d’orthographe interrompait la course des plumes sur les cahiers. C’était l’année du certificat. Les instituteurs s’affrontaient pour le prix cantonal. Cette année-la fut vraiment riche en événements et en péripéties ! Lorsqu’ils avaient un peu de liberté, les élèves battaient la campagne, tentant de débusquer les « amants » et « les femmes fatales », héros de leurs lectures clandestines. Mais ce que personne n’ a oublié, c’est le drame qui s’est noué le jour de la fête des écoles lorsqu’un candidat a affirmé que l’un de ses camarades avait été payé pour rater certaines épreuves. Un roman vivant et chaleureux comme la mémoire collective. En annexe, des textes qui ont enchanté des générations d’écoliers, quelques épreuves de certificat d’études: problèmes de robinets – avec leurs solutions… De quoi raviver bien des souvenirs. « Écrivain de métier, paysan de cœur », comme il se présente lui-même, Michel Jeury partage son inspiration entre le Périgord qu’il a quitté en 1987 et les Cévennes où il s’est installé depuis.
Quinze ans
Le « petit garçon » a grandi. Lycéen à Paris, il a quinze ans. C’est l’âge de la solitude, des rêves, de l’attente. Un inconnu, Alexandre, entre alors dans sa vie. Le charme slave, la grâce, l’élégance font de lui un être à part. Le narrateur réussit à devenir son ami intime et gagne le droit d’aller prendre le thé avec lui au sortir du lycée, chez la vieille et curieuse « Madame Ku ». Alexandre a une sueur. Et peut-être le merveilleux jeune homme n’est-il qu’une pâle copie de cette Anna, beauté fantasque et secrète, dont l’innocent narrateur va tomber totalement amoureux. Cette histoire tendre et cruelle se passe au début des années cinquante. Elle est à la fois le roman d’un premier amour, et la chronique exacte d’une époque où les jeunes n’avaient pas de droits, pas de moyens, où la guerre froide allait aboutir à la guerre de Corée quand le verbe aimer avait tout son sens, quand l’air de cithare du Troisième homme résonnait dans un univers sans télé, sans pilule, sans vitesse. On se prend à envier ces adolescents dont les tumultes sentimentaux se déroulent entre le square Lamartine et la place du Trocadéro, qu’ils traversent parfois pour aller au Palais de Chaillot, écouter, sans comprendre la chance qui leur est donnée, le grand, l’unique Wilhelm Kempff. Humour, nostalgie, émotion et violence des premières expériences, on retrouve, dans ces dialogues, scènes et portraits, le ton de sincérité de l’auteur de L’étudiant étranger.
Haute fidélité
Rob, propriétaire d’une boutique de vinyles à Londres, vient de se faire plaquer par sa copine. A trente ans passés, il doit se rendre à l’évidence : s’il maîtrise sur le bout des doigts le répertoire de Bob Dylan, il n’a jamais rien compris aux femmes. Lui qui a toujours tout sacrifié sur l’autel du rock, serait-il passé à côté de l’essentiel ? Pour comprendre, ce sempiternel adolescent commence à faire la liste de ses amours passées… Depuis son premier flirt autour d’un bac à sable à cette nuit avec une chanteuse country, Rob dresse le chart de ses ruptures les plus déprimantes et une compilation désopilante des états d’âme de l’homme moderne.
Je veux vivre
Tessa vient d’avoir seize ans et se sait condamnée. Dans quelques semaines, elle mourra d’une leucémie. Partagée entre la révolte et l’angoisse, l’injustice et les aspirations propres à son âge, Tessa décide de tout connaître de la vie avant de mourir, y compris les transgressions, la célébrité… Aidée de sa meilleure amie, de ses parents qui acceptent tout, Tessa se lance alors dans une course contre la montre, contre la mort, pour vivre !
Un été près de la mer
C’est un été radieux, comme si les beaux jours ne devaient jamais cesser d’être beaux. Les grandes personnes et les enfants sont vacants, jouant ou rêvant entre la mer et les vignes, dans la chaleur heureuse. Tant de lumière, de paix, de joie présente et promise – une jeune femme attend un enfant pour bientôt – finissent étrangement par vous serrer le cœur. On se sent pris d’angoisse et on s’en veut, puisque rien ne la justifie. C’est le miracle et l’art de ce livre. Un rocher en équilibre, la chute d’une feuille suffisent à nous troubler. Tu as remarqué, dit un personnage, quand on est le plus heureux, on pense à la mort « . La mort qui nous attrape aussi simplement qu’un serpent avale un lapin. comment raconter un roman d’Anne Philipe où l’essentiel est suggéré plus que dit, où la vie parle en silence. « Un été près de la mer » est sans doute un des plus beaux de l’auteur du « Temps d’un soupir ». Anne Philipe a déjà publié aux Editions Gallimard « Spirale » et « Ici, là bas, et ailleurs », ainsi que « Gérard Philipe », en collaboration avec Claude Roy. Ses premiers livres, « Caravanes d’Asie », « Les rendez-vous de la colline », « Le temps d’un soupir », ont été publiés aux Editions Julliard.
Guide familial de l’homéopathie
Ce guide complet destiné au grand public présente par ordre alphabétique les principaux médicaments homéopathiques et les différentes maladies que l’on peut traiter par cette thérapeutique douce et atoxique. Il permet de : • comprendre les principes théoriques de l’homéopathie ; • décrypter les ordonnances du médecin ; • pratiquer l’automédication pour les petites affections courantes avec le maximum de sécurité et d’efficacité : symptômes, traitements, usages. Grâce à ses 1 000 rubriques ou entrées, il met à votre portée un savoir indispensable pour vous-même et votre famille. Nouvelle édition entièrement remise à jour.
La Prisonnière
Toute sa vie, Malika Oufkir a été une prisonnière. C’est à l’âge de cinq ans que la fille aînée du général Oufkir est adoptée par Mohammed V et élevée dans le Palais du Roi, à Rabat, dont elle ne sort que rarement. Défilent devant les yeux d’une princesse espiègle et effrayée les courtisanes du Harem, les esclaves du Feu, les gouvernantes à l’accent allemand. A sa sortie du palais, la fière descendante des Berbères compte parmi les héritières les plus courtisées du Royaume. La tentative de coup d’État du 16 août 1972 contre Hassan II en décide autrement. Ce sera la mort pour le général Oufkir, et la prison pour sa femme Fatéma, et ses six enfants dont le plus jeune n’a pas trois ans ! Des murailles du désert aux cellules envahies par les scorpions, Malika élève ses. frères et Sœurs et refuse qu’on les laisse mourir. Ils resteront enfermés vingt ans dans des conditions inhumaines. Schéhérazade moderne, Malika n’a rien oublié : l’angoisse des nuits solitaires, la faim et la soif, les frustrations d’une femme privée d’amour, mais aussi l’humour d’une famille à qui l’on veut infliger le pire des châtiments, l’oubli. Elle évoque aussi cette incroyable évasion à mains nues et l’errance clandestine de Casablanca à Tanger, de Tanger à Paris. Aujourd’hui, dans une fresque qui se lit comme un conte des Mille et Une Nuits, Malika la prisonnière devient enfin une femme libre. C’est un témoignage bouleversant qu’elle a confié à Michèle Fitoussi.
Ou sont les hommes ?
Quatre Vénus noires, version nineties. Savannah, trente-six ans et, ô calamité, toujours célibataire. Bernadine, un mari qui se prend pour J. R. Ewing et la trompe avec sa secrétaire, une Blanche ! Robin, entichée d’un petit ami volage, et enfin Gloria, super-maman qui berce dans les Kilos superflus ses blessures d’amour. Quatre amazones d’Arizona, lancées sur la carte du Tendre, aux abords de la funeste quarantaine. Une seule question ponctue leur course : Savannah, soeur Savannah, ne vois-tu rien venir ? Que faut-il faire pour séduire le bel Apollon ? Qui de la puritaine ou de la frivole trouvera l’homme idéal ? Mi-coeurs d’artichaut, mi-femmes fatales, les super-nanas génération McMillan n’en finissent pas d’effeuiller la marguerite à la recherche de Mr Right !
Le bonheur coté pile
Depuis trois ans, Ella mène une existence heureuse en Californie avec son mari, Joe, père de deux enfants d’une précédente union qu’elle élève comme s’il s’agissait des siens. Pour rien au monde, Ella ne changerait de vie. Mais ce bonheur parfait connaît une fin abrupte lorsque Joe meurt dans un accident. Un malheur n’arrivant jamais seul, la mère biologique des enfants, qui les a abandonnés pendant des années, réapparaît le jour des funérailles pour réclamer leur garde.
Le discret monsieur Genardy
Élevant seule Flora, sa fille de neuf ans, Ingrid peine à subvenir à ses besoins. Aussi accepte-t-elle de louer à M. Genardy, un veuf d’un certain âge, les deux pièces du premier étage de sa maison. Aimable, poli, M. Genardy est la discrétion même. Et pourtant. Ingrid n’est pas à l’aise lorsqu’elle sait Flora seule avec cet homme. Les cauchemars qui la terrorisaient du temps où elle vivait encore avec son mari, celui qui l’appelait ma petite fille, reviennent la hanter chaque nuit. Un jour, la fille d’une de ses collègues disparaît. Quand on la retrouve quelque temps plus tard, sans vie, un terrible soupçon assaille Ingrid. Une atmosphère oppressante, une tension croissante. Le Discret Monsieur Genardy a valu à Petra Hammesfahr d’être comparée outre-Rhin à Patricia Highsmith.
Le scorpion d’Orient
Rayon : Civilisation Editeur : Robert Laffont Date de parution : 1996 Description : In-8, 262 pages, broché, occasion, très bon état. Envois quotidiens du mardi au samedi. Les commandes sont adressées sous enveloppes bulles. Photos supplémentaires de l’ouvrage sur simple demande. Réponses aux questions dans les 12h00. Librairie Le Piano-Livre. Merci.
Un orage immobile
Au printemps de 1832, Flora, fille d’émigrés, née, élevée, mariée et devenue brutalement orpheline et veuve en Angleterre, arrive un beau jour à Jarnac pour y rouvrir Margelasse, le château de sa famille. Personne ne l’a aperçue encore dans la région quand Me Nicolas Lomont, trente ans, notaire, met son cheval en route vers Margelasse. L’histoire commence. Au début, c’est une tranquille histoire d’amour, puis vient le drame plein de bruit, de fureur, de passion. Le récit est tout entier rapporté par Nicolas, trente ans plus tard. Vieux, solitaire, peu porté à la littérature, il ne sait pas trop ce qui le pousse à saisir un cahier et tracer ces mots : « Si un lecteur découvre un jour ces pages… », mais il continue. Me Lomont, bien qu’il décide plusieurs fois d’arrêter, de jeter son manuscrit au feu, se prend au jeu. Il dira tout. Il se surprend même à se griser de mots, à ressusciter d’une phrase ses amis morts, son ennemie disparue.Autant que pour l’histoire elle-même, violente, insolite, éperdue, on se passionne pour ce miracle qui transforme peu à peu chaque soir, quelques années avant 1870, un vieux notaire de province en un écrivain d’abord sage et classique, puis de plus en plus fougueux, débridé, lyrique… en un mot romantique. Un livre à part dans l’univers de Sagan, proche de Stendhal ou Maupassant.
L’éléphant bleu
L’éléphant bleu ou l’histoire d’une princesse thaïe « pas comme les autres » débarquant en Europe avec l’insolence et l’innocence de ses 17 ans. Comme moi, Sirikit est eurasienne. Comme moi, elle a habité Kensington Square et poursuivi ses études dans le Londres délirant des seventies où se croisaient dandys et esthètes décadents, rock-stars blasées, adolescentes perverses, opiomanes excentriques et travestis déments. Ni blanche ni jaune, Sirikit n’était à l’époque ni femme ni enfant, ni poisson ni chat, ni ange ni démon, et tout cela à la fois. Partagée entre ses deux cultures, elle passait son temps à courir après son image ou à se cacher derrière son double visage en attendant l’Amour Fou. Elle aurait pu s’appeler Fleur de Péché. Voici son roman.
Vent Africain
Même ici, dans mon bureau calfeutré, en haut d’un gratte-ciel où mes secrétaires osent à peine entrer pour m’annoncer les appels insistants d’un inconnu, je traîne un cadavre dans ma conscience et l’Afrique dans ma tête. Des images me persécutent. La savane, la migration des animaux sauvages, un palais en argile, comme dans un rêve, pourtant tout était vrai. A chaque crise de panique, je dresse un bilan. Je suis un ingénieur chimiste français de trente-sept ans, un bourreau de travail, veuf, je voue au souvenir de ma femme, arrachée si brutalement à ce bas monde, une fidélité exemplaire. Je suis son légataire universel, il reste trois jours de délai imposé par son testament, et j’entrerai enfin en possession de l’une des grandes fortunes des USA. L’homme qui me relance sait quelque chose, il veut me faire chanter, mais pourquoi a-t-il attendu un an ? Plutôt mourir que d’être tenu en laisse pendant toute une existence… Je ne céderai pas. Qu’importe ! J’aurai vécu plusieurs vies, et des moments somptueux, uniques. Et parce que tout se paye.
Une exquise vengeance
Parce que son mari la trompe avec une blonde pulpeuse et qu’il la fait passer aux yeux de celle-ci pour une harpie, Julie décide de suivre l’adage » la vengeance est un plat qui se mange froid « Tel un cyclone gonflé de haine et de désespoir, elle décide d’exercer de manière quasi méthodique son couroux sur les amants, pour transformer leur existence en un véritable enfer. Avec un humour aussi dévastateur que les vagues de fureur de son héroïne, Brian Gallagher nous entraîne dans les sillons de Julie la tornade vengeresse, si drôle dans ses ruses perfides et si attachante dans sa détresse. Un vrai régal.
LIVRE NEUF
TEMOIN MUET
Charles ? Un mauvais sujet. Thérèse ? Trop maquillée. Bella ? Une idiote. Bref, ni le neveu, ni les nièces de miss Arundell ne trouvent grâce à ses yeux. Dommage ! Ils ont tellement besoin de son soutien… financier s’entend. Mais la miss leur refuse obstinément une petite avance sur héritage. Ce qui devait arriver arriva. Et Poirot s’en mêla.
LA DERNIERE ENIGME
Gwenda devenait-elle folle ? Elle reconnaissait chaque pièce de cette villa où elle n’était jamais venue ! Et pourquoi était-elle glacée de terreur en regardant dans le hall ? Miss Marple, elle, comprenait très bien.
LIVRE QUASIMENT NEUF
HERCULE POIROT QUITTE LA SCENE
Fatigué, usé par la maladie et une vie trop bien remplie, Poirot se refuse néanmoins à quitter la scène sans avoir accompli une ultime mission : démasquer son dernier assassin pour aider une jeune fille à retrouver le sourire. Une bien ténébreuse affaire que le petit homme à la moustache débrouillera magistralement.
MR BROWN
C’est toujours après le drame qu’on s’avise qu’un personnage falot a traversé la scène sans que personne lui prête attention. Et justement, dans le bureau de Mr Whittington, il y a un clerc qui se fait appeler Mr Brown. Mais voilà ! Personne n’est capable de se rappeler quoi que ce soit de Mr Brown. Pas même son visage
LES SEPT CADRANS
En week end à la campagne, une bande d’amis décident de jouer un tour à l’un d’entre eux, l’incorrigible lève-tard. Ils placent huit réveils autour de sa chambre. Mais le lendemain, le jeune homme est retrouvé mort dans son lit et des huit réveils, il n’en reste que sept… Un lien avec le célèbre night club de la région, « les sept cadrans » ?
LE CRIME EST NOTRE AFFAIRE
Ah ! Pourchasser les criminels… quelle occupation passionnante !
Tommy et Tuppence Beresford, à la tête de leur agence, dont ils sont les seuls membres, partent à chaque fois pleins d’enthousiasme et d’humour. Démasquer les espions et les empoisonneurs, démolir les faux alibis et pourfendre les esprits frappeurs… ils savent tout faire ! D’ailleurs, ne connaissent-ils pas sur le bout des doigts les exploits de tous les plus grands détectives de romans policiers ?
Pour réunir les soixante histoires extraordinaires racontées ici, Pierre Bellemare et son équipe ont enquêté, vérifié les faits, interrogé protagonistes et témoins.C’est ce jeune couple qui rencontre une voyante dont toutes les prédictions se réaliseront. En essayant de la retrouver, ils s’apercevront qu’elle semble n’avoir jamais existé. C’est ce journaliste qui invente de bout en bout une rocambolesque histoire de chercheurs d’or. Histoire qui se révélera par la suite entièrement exacte. C’est cette grand-mère décédée qui réapparaît à la naissance de chacun de ses petits-enfants. Ces histoires sont arrivées à des gens qui pourraient être nos amis, nos voisins ou des membres de notre famille. Ils sont de bonne foi et sains d’esprit. Ils témoignent de l’inexplicable.
Pompei
Baie de Naples, an 79. La chaleur se fait de plus en plus étouffante pour les Romains en cette dernière semaine d’août. Une fin d’été ordinaire en Campanie si ce n’est la disparition mystérieuse de l’aquarius chargé de contrôler l’alimentation des environs en eau potable, une anomalie détectée sur l’Aqua Augusta et une étrange odeur de soufre qui flotte dans l’air. Etrangement, personne ne semble prêter attention à ces événements inhabituels. Personne, sauf Attilius, le nouvel ingénieur chargé de l’entretien de l’aqueduc. Alors que Pompéi se prépare à vivre ses dernières heures et qu’il pressent une catastrophe imminente, Attilius va devoir faire face à des querelles politiques et affronter son ennemi juré, esclave affranchi influent et tyrannique, père de la belle Corelia.
Belles galères
Dans un immeuble de la Plaine Monceau, un oisif richissime s’aperçoit que le vieux locataire qu’il avait pour tâche de déloger a découvert l’immortalité. Et aussi qu’il a une nièce ravissante, Cécilia. Dans un appartement du passage des Panoramas, André Berthold, nègre littéraire de son état, découvre des lettres d’amour oubliées, et part à la recherche de la femme mystérieuse, M., qui les a écrites. Deux arnaques énormes, monstrueuses. Mais aussi deux histoires d’amour, et deux femmes, de ces croqueuses de diamants et de cœurs qui savent emmener les hommes sur de merveilleuses galères. Ce sont deux entourloupes que nous conte Cauvin. Mais on a si bien marché qu’on ne lui en veut bas de nous avoir roulés dans la farine. Jean Contrucci, Le Provencal.
La lionne
En Tanzanie, de nos jours. Avec sa fille Angel, sept ans, Laura, infirmière au grand cœur, sillonne la brousse tanzanienne pour porter secours aux malades. Un jour, la tragédie frappe : mordue par un serpent, Laura meurt sur le coup, laissant Angel seule dans le désert. Terrifiée, encerclée par les vautours et les hyènes, la petite fille est promise à une mort certaine. Quand surgit une lionne… Non loin de là, Emma Lindberg, biologiste australienne, est venue visiter la station où travaillait sa mère, virologue décédée vingt ans auparavant, dans l’espoir de faire son deuil. Mais, lorsque les chameaux de Laura et Angel débarquent à la station, la vie si bien organisée d’Emma bascule. Aidée de Daniel, séduisant docteur Masaï, la jeune biologiste se lance à la recherche de la petite fille. Mais où chercher ? Pourquoi Angel est-elle introuvable ? Et si George Lawrence, celui que chacun surnomme l’ « Homme aux lions », avait la réponse ? D’un campement où animaux et hommes vivent en harmonie, aux étendus sauvages et dangereuses de la savane tanzanienne, cette quête va emmener Emma bien plus loin qu’elle ne l’aurait cru. Et si le vieil adage était vrai ? Et si l’Afrique transformait à jamais ceux qui s’y aventurent ?
Les appelés en Algérie
Février 1956. Les premiers appelés quittent Marseille pour Alger. A leur suite, l’auteur nous entraîne à Oran, Bône, en Kabylie, dans des fermes à aménager, des postes à construire, en bordure des montagnes, des forêts. Voici le 13 mai, vécu de loin à travers les transistors, vécu de près en en contact avec les habitants de mechtas, des douars. Le » Putch » de 1961 leur montre que la fin de l’Algérie française est proche. Erwan Bergot qui les a vus souffrir, être tristes ou gais a voulu rendre hommage à tous ces appelés.
Au nom du cœur
Belle, styliste réputée, Gillian Forrester, divorcée, mère d’une .petite fille, connaît une flamboyante passion avec un séduisant : photographe de San Francisco, Chris. Mais les infidélités de Chris, son refus d’endosser la moindre responsabilité, vont obliger Gillian à se rendre à New York, pour travailler dans la publicité, alors qu’elle attend un enfant de lui. C’est là qu’elle rencontre Gordon, ami sûr et loyal, qui devient son amant alors qu’elle découvre la vie brillante, excitante, pleine d’imprévu, des nuits de Manhattan. Gillian n’a pourtant pas oublié Chris. L’heure est venue pour elle d’un choix décisif à un carrefour de sa vie. Il y a un secret Danielle Steel: c’est le mélange de situations modernes, K branchées a; et de sentiments éternels. Les conflits de toujours mis au goût du jour. Ce n’est pas nouveau, penserez-vous. Exact. Mais il y a un ton Danielle Steel. De nouvelles cadences narratives pour la génération de la télé. Et ça marche. A toute vitesse.
Pélagie-la-Charrette
Chassée par les Anglais en 1755, une veuve, devenue esclave en Géorgie, décide de revenir en Acadie avec ses enfants. Rejointe par d’autres exilés, son odyssée de toutes les amours, de tous les dangers, durera dix ans. De Charleston à Baltimore, en passant par les marais de Salem, Pélagie et son peuple croiseront les Iroquois, connaîtront la guerre d’Indépendance américaine, souffriront la haine des protestants de Boston et un hiver rigoureux avant de regagner leur Terre promise.
L’amour et son contraire
Une réussite ! Voilà une héroïne moderne, originale et courageuse, qui décide de reprendre le contrôle de sa vie en affrontant ses petits démons. Un livre chargé d’émotions qui explore la profondeur des sentiments et la complexité des relations. Humour, piquant et réalisme : on rit, on pleure, et surtout, aïe ! on se reconnaît.
Les guérisseuses
c’est une saga pour le moins originale que nous raconte dans ce roman Marcia Rose : sur sept générations, des femmes qui ont pour point commun le désir d’apaiser les souffrances des autres. Tout commence vers 1630 avec Shining Stone, une sorcière guérisseuse indienne, réfugiée dans le Connecticut après le massacre des siens… une épopée fabuleuse, qui retrace l’histoire de la médecine.
Henri IV, le passionné
Henri IV, a écrit lui-même à son sujet : « Les uns me blâment d’aimer trop les bâtiments et les riches ouvrages; les autres la chasse, les chiens et les oiseaux; les autres les cartes, les dés et autres sortes de jeux; les autres les dames et les délices de l’amour: les autres les festins, banquets et friandises; les autres les assemblées, comédies, bals, danses et courses de bagues… Mais aussi dirai-je que, ne passant pas la mesure, tout cela me devrait plutôt être dit à louange qu’à blâme! « D’ailleurs, je ferai voir à ces gens que je quitterais maîtresses, amours, chiens, oiseaux, brelans, bâtiments, festins, banquets et toutes autres dépenses de plaisir et de passe-temps, plutôt que je perde la moindre occasion et opportunité pour acquérir honneur et gloire. » Lorsque la nouvelle de sa mort tomba sur Paris, nous dit un témoin, elle éteignit « la lumière du plus grand roi de la terre et le meilleur ». En province, sur les chemins, des paysans hagards, les bras croisés, guettaient courriers et voyageurs susceptibles de leur donner quelques détails sur la « désastreuse nouvelle ». Lorsqu’ils apprirent que le « père du peuple n’était plus, ils se répandirent à travers champs, « comme brebis sans pasteur, ne pleurant pas seulement, mais criant et bramant comme forcenés ». Selon son habitude, André Castelot s’est rendu sur place afin de faire revivre celui qui fut peut-être le plus grand roi de notre Histoire et dont l’existence forme un extraordinaire roman.
Fuir la colline aux esclaves
Etats-Unis, 1791. Lavinia, jeune orpheline irlandaise, se retrouve domestique dans une plantation de tabac. Placée avec les esclaves noirs de la cuisine, sous la protection de Belle, la fille illégitime du maître, elle grandit dans la tendresse de cette nouvelle famille. Cependant, Lavinia ne peut faire oublier la blancheur de sa peau : elle pénètre peu à peu dans l’univers de la grande maison et côtoie deux mondes que tout oppose.